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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


Vous pouvez rejoindre la  famille  du "COURS EN MIRACLES" (et de la non-dualité authentique) en me contactant directement pour des rencontres "réelles dans l'illusion" , notamment dans la région "Ain, jura, Rhône, Haute-savoie". Consultez l'annuaire
A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
       ***             
               
" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 08:30

mort-illusion.jpgLa réponse est évidente pour qui connaît un Cours en miracles, mais pas seulement car certaines convictions n'ont besoin d'aucune école. Elle commence aussi à le devenir pour certains scientifiques pointus et ouverts d'esprit. Il n'y a aucune raison que la spiritualité et la science ne se rejoignent pas un jour, puisqu'il n'y a au fond qu'UNE réalité...et UNE illusion ! C'est juste une question de temps, et de sincérité dans la soif de vérité des uns et des autres. Christalain.

 

Le scientifique nord-américain de la Wake Forest School of Medicine de Caroline du Nord, Roberto Lanza, affirme détenir des preuves définitives qui démontrent que la vie après la mort existe bel et bien. Lanza estime, en outre, que la mort, d’une certaine manière, n’existe pas telle que nous la concevons. 

 

Après la mort de son vieil ami Michel Besso, Albert Einstein dit : « Voilà qu’il m’a précédé de peu, en quittant ce monde étrange. Cela ne signifie rien. Pour nous, physiciens dans l’âme, cette séparation entre passé, présent et avenir, ne garde que la valeur d’une illusion, si tenace soit-elle ». De nouvelles preuves suggèrent qu’Einstein avait raison, déclare Roberto Lanza dans un billet publié sur son site  et cité par le quotidien britannique The Independent.


Pour Roberto Lanza, il existe bien une vie après la mort et les preuves se trouvent dans la physique quantique, principalement dans le biocentrisme. Selon le scientifique, le concept de mort n’est que le simple fruit de notre conscience. « La mort n’est qu’une illusion ». « Nous croyons à la mort parce que l’on nous a appris que nous mourions ».

 

Pour le biocentrisme, l’univers existe seulement parce que l’individu a conscience de celui-ci – la vie et la biologie sont au cœur de cette réalité – et crée à son tour cet univers. L’univers en lui-même ne crée pas la vie. Cette théorie s’applique également aux concepts de temps et d’espace qui sont, selon Lanza, « tout simplement des instruments de notre imagination ».

Le concept de mort tel que nous le connaissons ne peut exister dans un sens réel et il n’y a pas de véritables frontières pour définir celui-ci. « L’idée de mort n’existe que dans nos esprits et nous y croyons parce que nous l’associons a notre corps physique et que nous savons que celui-ci est amené à disparaître  », estime Lanza. Le biocentrisme, pour Lanza, se rapproche de la théorie, développée par la physique théorique, selon laquelle il existe plusieurs univers parallèles.

 

Ainsi, tout ce qui pourrait avoir lieu maintenant est supposé se produire en même temps au sein de multiples univers, explique Lanza. Une fois que nous commençons à remettre en question nos concepts du temps et de la conscience, les alternatives sont énormes et celles-ci pourraient altérer lavision du monde que nous avons depuis le 15e siècle.

Pour illustrer sa théorie, Lanza a recours à l’expérience physique des fentes de Young. Cette expérience fut réalisée pour la première fois par Thomas Young en 1801. Elle illustre la dualité onde-particule et prouve que le comportement d’une particule peut être modifié par la perception qu’une personne a de lui. Les interférences montrent que la matière présente un comportement ondulatoire, mais la façon dont elles sont détectées montre son comportement particulaire.

 

En d’autres mots, lorsque les scientifiques observent la manière dont une particule passe à travers deux fentes, celle-ci agit comme une balle qui traverse une fente unique, dans l’une ou dans l’autre. Lorsqu’il n’y a pas d’observation, la particule peut passer à travers deux fentes en même temps. Les scientifiques estiment que l’expérience des fentes de Young prouve que les particules peuvent agir comme deux entités distinctes dans le même temps, ce qui permet de contester les idées acceptées de longue date relative au temps et à la perception.

 

« Comment une particule peut-elle changer son comportement selon qu’on la regarde ou pas ? », s’interroge Lanza. « La réponse est simple : la réalité est un processus qui implique votre conscience ». « Le ciel que nous observons est bleu mais les cellules de notre cerveau pourraient être modifiées de façon à ce que le ciel soit perçu comme vert ou rouge. Avec un peu de génie génétique, nous pourrions probablement faire en sorte que tout ce qui est rouge vibre ou fasse du bruit.

 

Vous pensez que le ciel est clair mais si les circuits de votre cerveau sont modifiés, il pourrait apparaître sombre. Bref, ce que vous voyez maintenant ne pourrait être présent sans votre conscience », explique encore le scientifique.Comment cette théorie peut-elle affecter la vie après la mort ? Robert Lanza précise : « Lorsque nous mourrons, notre vie devient une fleur vivace qui recommence à fleurir dans le multivers  (ensemble de tous les univers possibles).

 

La vie est une aventure qui transcende notre façon de penser linéaire. Lorsque nous mourrons, cela ne se produit pas dans une matrice aléatoire telle une boule de billard mais au sein de la matrice incontournable de la vie ». « Il existe un nombre infini d’univers et tout ce qui pourrait arriver se produit dans un univers. La mort n’existe pas au sens réel dans ces scénarios. Tous les univers possibles existent simultanément, indépendamment de ce qui se passe dans l’un d’eux ».


« La mort n’existe pas dans un espace spatio-temporel. L’immortalité ne signifie pas une existence perpétuelle dans le temps mais réside  entièrement hors du temps », expliquait en 2011 Roberto Lanza dans la revue Psychology Today.

 

Source: http://www.bob-toutelaverite.fr

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 08:29
1540-1.jpgSans doute le "dernier" livre de Ken Wapnick. Il sait aller à l'essentiel, et mettre le doigt là ou ça fait mal... pour notre bien (voir édito sur ce thème). Paix à son âme dans la quiètude de l'unité. Christalain

Note de l'éditeur:
Le message inspirant que Jésus transmit au monde dans "Un cours en miracles" ne veut rien dire s'il n'est pas vécu ni mis en pratique. C'est pourquoi, dans le texte, Jésus dit à ses élèves ces phrases très importantes, pour les avertir de ne pas répéter les erreurs des vingt et un derniers siècles et notamment de ne pas chercher à enseigner son message sans d'abord l'avoir appris eux-mêmes. "N'enseigne pas que je suis mort en vain. Enseigne plutôt que je ne suis pas mort en démontrant que je vis en toi". (T-11.VI.7 :3-4) En d'autres mots, nous enseignons le message de Jésus en vivant conformément à son enseignement du pardon. Ce qui défait les leçons de haine, d'attaque et de meurtre de l'ego, et démontre ainsi l'efficacité du message de Jésus. Kenneth Wapnick fut l’un des proches associés et amis d’Helen Shucman et William Thetford, à l’origine d’"Un cours en miracles". Ses livres et ses conférences sur le "Cours" font autorité. Kenneth Wapnick et son épouse Gloria dirigent la Foundation for A Course in Miracles depuis 1983.
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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 20:01

esprit.jpg

Un esprit tranquille est tout ce dont vous avez besoin.
Tout le reste se passera correctement,
une fois que votre esprit est calme.
Comme le soleil en se levant fait activer le monde,
ainsi la conscience de soi affecte les changements dans l'esprit.
À la lumière de la conscience de soi calme et stable,
des énergies intérieures se réveillent et font des miracles
sans aucun effort de votre part.
- Nisargadatta Maharaj -

 

Cette question est assurée de surgir sur le chemin spirituel. On nous dit dans de nombreuses traditions spirituelles que lorsque l'esprit devient calme, le pur-esprit ou Dieu peut alors s’introduire en nous. Au fur et à mesure que notre prise de conscience s'approfondit, nous ne pouvons pas nous empêcher de remarquer un convoi continu de pensées se défiler dans notre esprit. Je ne parle pas ici de la pensée pratique, laquelle est nécessaire. L’enseignant américain Adyashanti réfère à ce type d'esprit comme « l'esprit de boîte à outils ». C'est l'autre 99 % de nos pensées auquel je me réfère.

 

Aujourd’hui Il te parle. Sa Voix attend ton silence, car Sa Parole ne peut être entendue jusqu’à ce que ton esprit soit quiet un instant, et que les désirs in-signifiants soient apaisés. Attends Sa Parole dans la quiétude.

« Un cours en miracles ». Leçon 125

 

Le souvenir de Dieu vient à l’esprit quiet. Il ne peut venir là où il y a conflit, car un esprit en guerre contre lui-même ne se souvient pas de l’éternelle douceur.

« Un cours en miracles ». T-23.I.1.

 

Le miracle vient quiètement à l’esprit qui s’arrête un instant et fait silence.

« Un cours en miracles ». T-28.I.11.

 

Il est facile de faire l'erreur d'essayer de faire arrêter votre esprit de penser. Dans ma vingtaine je suivais le chemin du bouddhisme. Je me suis inscrit pour une retraite de méditation de sept jours — la méditation vipassana. Durant cette retraite, nous devions surveiller notre esprit autant que possible, tout en notant les pensées qui passent. Ce devait être une semaine silencieuse, en dehors de nos entretiens du matin avec le maître de méditation.

 

Chaque journée commençait par une méditation de groupe d’une heure et demie à partir de 6 heures du matin dans une cabane dans le jardin, la méditation solitaire dans sa chambre et dans les jardins jusqu'à la méditation de groupe finale à 7 h 30. À 9 h nous étions autorisés à tout abandonner et nous détendre. Je suis allé avec l'intention de nettoyer mon esprit de toutes les pensées. Grosse erreur!

J'étais étonné de voir combien peu de contrôle j'avais sur les pensées qui traversaient mon esprit, et les arrêter était presque impossible. Pourtant, j'ai essayé aussi fort que je pouvais, devenant épuisé ainsi que déçu de moi-même. Pour aggraver les choses, la hutte de méditation de groupe dans le jardin avait un toit de métal. Les oiseaux et les écureuils couraient continuellement dessus durant la méditation. Certaines de mes pensées étaient « Pour l'amour de Dieu, pourquoi ont-ils construit cette cabane dans ce jardin! »

 

La pensée se produit. (Cela pourrait devenir un nouvel autocollant de pare-chocs.) Ce sera probablement toujours le cas – de son propre chef comme c’est si cela l’était. L'option N'EST PAS de penser versus refuser de penser. L'option c'est de voir cette pensée se produire OU d’entrer en elle comme si c'était la vie réelle. Apprenez seulement à voir la pensée comme étant un phénomène. Restez en dehors d’elle et laissez-la simplement faire son affaire, sans entrer dans l’arène avec elle. Vous n'avez pas à rendre chaque pensée drôle. Jan Frazier

 

Le troisième soir de la retraite, en position assise dans cette cabane, j'ai simplement renoncé. « Que les oiseaux et les animaux courent autant qu'ils aiment au-dessus ma tête, » ai-je pensé. Mon esprit est soudainement devenu très calme et des souvenirs de la toute petite enfance commencèrent à faire surface. Ils étaient si intéressants que j'ai commencé à penser de nouveau et c'est reparti. Mais j'avais appris quelque chose d'important : abandonner, renoncer au contrôle semblait être une porte ouverte à un esprit plus calme.

 

Une autre fois durant la retraite, il y eu un certain soir tout près de 21 h, le moment où pour ainsi dire, nous pouvions cesser d'être conscient. J'avais hâte d'arriver à 21 h. Sur le coup de neuf je me suis effondré sur le lit en tombant immédiatement dans un état incroyable de prise de conscience. Je pouvais regarder les pensées qui venaient en disant : « Mon Dieu c’est vraiment la prise de conscience! » Mais je suis demeuré toujours l'observateur tranquille et je n'étais pas attaché à ces pensées. C'était très calme et sans aucun effort. Je me suis souvenu de l’aperçu que j'avais reçu plus tôt dans la hutte de méditation — abandonne!

 

Toute vie que vous avez toujours vécue a eu lieu dans un maintenant. Le reste est du carton sec dans l'esprit. Vous continuez seulement à essayer de l'investir avec la réalité. L'esprit pense une pensée et l'ego l’investit avec la réalité. C'est ce que nous faisons. Mais il n'y a rien qui dit qu'il doit en être ainsi. L'esprit peut imaginer une pensée et vous pouvez simplement la laisser aller toute seule, refusant de prendre cette prochaine étape. Jan Frazier

 

J'aime rencontrer et lire sur les gens qui semblent avoir eu un éveil permanent et ont perdu le sens de l'identité personnelle, se sentant un avec tout. Ont-ils encore des pensées dont ils n'ont pas vraiment besoin? Oui, il semble qu'ils en ont. Cependant ils semblent avoir beaucoup moins de pensées qu'ils avaient avant leur éveil. Se trouvant dans le maintenant, ils ont quelques pensées au sujet du passé et du futur, ce qui consomme une grande partie de nos pensées. Ils ont laissé tomber les pensées de jugement qui en prennent également une grande partie. Perdant le sens du soi personnel et ayant le sentiment d’être un avec tout le monde signifie qu'il n'y a plus personne à juger, comme tout le monde et tout est effectivement eux-mêmes.

 

Lorsque l'enseignante Jack O’Keeffe a été interrogée à ce sujet, elle a dit : « Oui, il y a encore quelques pensées. C'est comme avoir une radio en arrière-plan. Vous savez qu’elle joue, mais vous n'êtes pas intéressé à écouter ce qui est dit ». Une autre fois, elle a fait référence à ces pensées comme le bruit de vagues en arrière-plan lorsque vous êtes en séjour au bord de la mer. Vous savez que le son est là, mais vous n'êtes pas intéressé.

 

Quand on a demandé à Nisargadatta Maharaj s'il avait encore de vieilles pensées d'ego égoïstes, il a répondu : « Oui de temps en temps une semble apparaître dans mon esprit. Je la vois se lever, je ne lui donne pas d'attention et elle meurt aussitôt. »

 

Mais que dire au sujet des « bonnes pensées »? Ne devrions-nous pas les retenir? Voici ce que le Cours nous dit :

 

La spécification habituelle est requise lorsque tu choisis les sujets auxquels l’idée d’aujourd’hui sera appliquée. N’aie pas peur d’utiliser les « bonnes » pensées aussi bien que les « mauvaises ». Aucune d’elles ne représente tes pensées réelles, qui en sont recouvertes. Les « bonnes » ne sont que des ombres de ce qui se trouve derrière, et les ombres rendent la vue difficile. Les « mauvaises» bloquent la vue, et font qu’il est impossible de voir. Tu ne veux ni les unes ni les autres.

« Un cours en miracles » Leçon 4

 

La pensée est à retirer de la vie. Point. Ce ne sera jamais autrement. Peu importe si c'est une « vraie » pensée ou une « bonne pensée ». (L'ego n'aime pas ça.) La seule chose utile à faire par rapport à une pensée se produisant présentement, c'est de voir ce qu'elle est; une chose produite par l'esprit. N’entrons pas dedans pour y vivre, comme si un jeu pouvait devenir la vie elle-même. Quand le spectacle se joue, la vie est manquée.

Jan Frazier

 

Nous nous faisons clairement dire ici de lâcher notre attachement à toute pensée non pratique. Ces pensées ne font qu'interférer dans la manière de découvrir notre identité spirituelle. Alors, que faire?

 

Vous n'avez pas besoin d’arrêter de penser. Cesser tout seulement d'être intéressés. C'est le désintéressement qui libère. Ne les retenez pas, c'est tout.

Nisargadatta Maharaj

 

Le Cours nous encourage à être patient avec nous-même, à sourire doucement à nos pensées d'ego, de les laisser aller et venir à lui sans effort en ne s'intéressant pas à elles. Voici la réponse de Jésus à Helen Schucman, le scribe d’Un Cours en miracles, quand elle a demandé à Jésus de la débarrasser de ses pensées de peur.

 

La correction de la peur est ta responsabilité. Quand tu demandes à être délivré de la peur, tu donnes à entendre que ce ne l’est pas. Plutôt, tu devrais demander de l’aide dans les conditions qui ont amené la peur. Ces conditions entraînent toujours un désir d’être séparé. À ce niveau, tu peux faire quelque chose. Tu es bien trop tolérant à l’égard des vagabondages de l’esprit et tu excuses passivement ses malcréations.

« Un cours en miracles ». T-2.VI.4.

 

Nous devons attendre et observer. Espérer que ces pensées sans fin vont commencer à s'éteindre avec cette pratique est juste une autre pensée dans laquelle nous sommes pris. Un grand pourcentage de nos pensées peut être défini avec ce que nous pensons être bien et mal, bon et mauvais, beau et laid. Ce sont tous des jugements d'ego et nous pouvons devenir très attachés à eux.

 

 « … car rien n’est bon ni mauvais en soi, tout dépend de ce que l’on en pense. »

 Citation de Shakespeare dans Hamlet.

 

En apprenant à abandonner ces pensées, nous commencerons à expérimenter la paix que le Cours enseigne.

 

Tu n’as aucune idée de l’immense délivrance et de la paix profonde qui viennent d’une rencontre totalement dépourvue de jugement avec toi-même et avec tes frères.

« Un cours en miracles ». T-3.VI.3.

 

Michael DAWSON

 

Traduction libre par Stella Pilon – Juin 2014

Merci à elle pour ce partage.


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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 20:00

classique-jean-paul-gaultierUn texte puissant dédié à... heu, celle qui se reconnaitra, et qui sans doute pensera qu'il ne s'agit pas d'elle...  

 

Chaque fois que j’entends un homme dire, “Elle est trop, trop sauvage, trop difficile à comprendre, trop compliquée, trop difficile à maîtriser, trop émotionnelle, trop dogmatique, ou folle”, j’entends en fait “J’aurais brûlé son cul sur les bûchers de Salem. Elle est trop connectée à la Déesse. Je ne pourrai pas la dompter. Je ne la comprendrai pas. Je ne pourrai pas la garder. Elle n’aura pas besoin de moi. Elle est trop puissante et n’aimera pas les parties blessées de mon être”


Au contraire, elle verra les parties de toi qui t’effraient et les aimera malgré tout. Une femme libérée t’aimera sans avoir jamais besoin de te changer. Elle se connectera à toi à un niveau primaire, aura besoin de ton corps quand elle se laissera consumer par son propre feu intérieur. Sa passion te fera capituler alors même que tu la verras bouleverser tout ton monde. En tant qu’amante, elle ne fera pas seulement l’amour à ton corps et à ton cœur, mais aussi à ton âme. Tu te demanderas comment c’était de vivre avant de la rencontrer. Elle t’irritera, et si tu réponds, ça sera encore pire.

 

Quand vous vous réconcilierez, tu réaliseras à quel point tu te sentais mourir en imaginant la vie sans elle, mais elle t’a enseigné  ta force et comment ta vulnérabilité te rend courageux. Elle t’a fait comprendre que tu peux survivre à tout, même à la perdre, car elle t’a appris à croire en toi-même. Elle exigera encore plus de toi, et tu seras  heureux qu’elle ait su que tu avais cela en toi depuis toujours. Elle t’aimera violemment et t’enseignera de la même façon. De même, elle te nourrira et t’atteindra à un point qui te rendra inconfortable. Elle aimera le petit garçon craintif en toi, celui dont tu redoutes l’existence, et en le reconnaissant elle te fera sentir que ton vieux toi est mort, celui qui vivait dans le mensonge.

 

La partie de toi qui ne se trouve pas assez bien émergera pour guérir, et elle verra à travers ta façade. Elle appuiera sur les boutons et te fera rentrer encore plus en toi-même. Elle te fera te poser des questions, te fera grandir et apprendre bien plus que tu ne le pensais possible. Elle te mettra au défi et ne sera jamais ennuyeuse. Elle t’excitera et t’exaspérera avec son audace qui la fait être complètement elle-même, e t pas seulement des bouts d’elle-même. Elle aura beaucoup de sentiments et tu ne sauras pas quoi faire, mais pas une seule fois tu n’oseras penser à la quitter car tu es étranger à la tragédie.


Ses larmes t’effraieront et tu voudras la réparer, réparer ses problèmes, réparer le monde pour elle. Elle te rassurera en t’expliquant que c’est un moyen de s’exprimer et que cela n’est pas un signe de faiblesse, que tu peux pleurer quand tu es en colère, content, triste, ou sans raison du tout. Que les larmes sont comme un élixir pour l’âme, un catalyseur du lâcher prise, un signe de changement d’énergie.

 

Ce sera une  chevauchée sauvage, une aventure qui te mènera au bord de toi-même. Avec cette relation, tu voudras assurer ton amour pour toujours, mais tu sauras que tu ne peux pas posséder une femme libérée, tu ne peux que l’aimer. Aime une sauvage. Laisse la t’ensorceler, t’enivrer, te stupéfier, te séduire, t’hypnotiser, t’enchanter et laisse la te libérer.

 

Jenny Perry

Source : http://femmeswomen.wordpress.com

Merci à My pour le partage

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 20:20

http://www.denisflorent.fr/media/chainon-manquant.jpgCette année 2014 est vraiment placée, en ce qui me concerne, sous le signe de l'action et de la transformation concrète... dans la matière. Cette matérialité ne fait cependant que valider des orientations prises en esprit l'an dernier. Ainsi, tandis que j'avais l'impression de « tourner en rond » avec ce blog et notamment avec le Cours en miracle, un recentrage salutaire s'est confirmé au mois de juin.

 

Il faut parfois « reculer » pour avancer ensuite plus efficacement. Et comme le souligne le Cours, ce que nous considérons comme des reculs sont parfois de grandes avancées. J'ai réalisé que la distance me séparant de mon " idéal spirituel » était trop grande pour l'atteindre en restant dans cette routine de vie qui finit par m'endormir au lieu de me réveiller davantage. D'où de grandes résolutions nées en 2013 et qui commencent à porter leurs fruits.

 

Bref, afin de me permettre plus de visibilité et plus d'impact dans le partage et l'intégration de mes convictions spirituelles, j'ai entrepris une « activité parallèle » au Cours, abordant la non-dualité de façon beaucoup moins frontale, et sous mon identité « sociale ». Cette approche faite de thérapies brèves et plus tard de partages sous forme d'ateliers et de causeries constituera le « chaînon manquant » entre la non-dualité pure, accessible à un très (trop) petit nombre, et le simple besoin de simplement vivre un peu plus sereinement, un besoin du plus grand nombre. C'est drôle, trouver le chainon manquant pour se défaire de ses chaines (!).

 

Axialmédia sera donc mis « au ralenti » pour un bon moment, avec toutefois une mise à jour restant mensuelle, mais un nombre d'article très limité (un à deux par mois) et de source « extérieurs ». Par contre, je ne suis pas contre répondre à des questions au sujet de la non-dualité du Cours si l'occasion se présente, ou même sur n'importe quel sujet, histoire de garder la main question écriture.

 

Pour des raisons mûrement réfléchies, je ne donnerais pas le lien de mon « autre blog » qui verra le jour fin 2014, tout comme sur ce prochain blog « carte de visite pour tous» il ne sera pas fait mention d'Axialmédia. C'est aussi pour moi une façon de redémarrer sur de nouvelles bases, en initiant un processus qui me permettra de réaliser la jonction effective avec le Cours, sans risque de louper, cette fois-ci des étapes nécessaires et indispensables. Je l'ai tant vu de façon caricaturale chez d'autres personnes qui se croyaient arrivées, avant d'accepter le fait que moi aussi j'avais tendance à brûler les étapes. Il me semble qu'accomplir les leçons du Cours, ce n'est pas se couper de cette réalité ou la dénigrer (en fait un rêve que l'on crois comme réel), et se faire des films sur notre maturité spirituelle.

 

Suivre Jésus, c'est accepter d'embrasser et transcender chaque aspect du rêve en ne refusant rien de ce que nos scripts de vie nous apportent comme occasions salutaires de pardon. C'est reconnaître que l'on se sait rien, et rester ouvert à l'apprentissage de la vie à chaque instant : Humilité, gentillesse et lâcher-prise, tout simplement... Tout ce que déteste l'ego spirituel finalement...

 

Christalain. Juillet 2014

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 20:15

Le 3ème livre de Gary RENARD, tant attendu, est enfin sorti :

 

http://editions-ariane.com/wp-content/uploads/2014/05/amourrenard-156x234.jpg

 

Joignez-vous à Gary Renard, l’auteur des livres à succès Et l’univers disparaîtra et Votre réalité immortelle, pour le dernier volet de sa trilogie, qui nous offre une randonnée fascinante et fertile en émotions jusqu’à la mystérieuse vérité cachée derrière ce chef-d’œuvre de la spiritualité moderne qu’est Un cours en miracles. Ses instructeurs, les maîtres ascensionnés Arten et Pursah, nous emmènent dans une tournée étourdissante de l’après-vie, pour nous enseigner ensuite une méthode qui, avec un peu de pratique, nous permet de liquider tout notre mauvais karma, et nous révéler enfin « l’ingrédient manquant » dans les techniques populaires contemporaines de développement personnel. Ce livre vous affectera profondément tout en vous procurant une clef de l’illumination ! Après sa lecture, vous découvrirez qu’effectivement l’Amour n’a oublié personne !

 

 

«L’amour n’a oublié personne n’est pas vraiment un livre. C’est plutôt un portail, un système de transport, une réorganisation de l’esprit. Après l’avoir lu, nous connaissons mieux notre nature véritable.»

 H. Ronald Hulnick, président de l’université de Santa Monica ;
coauteur, avec Mary R. Hulnick, de Loyalty to Your Soul : the Heart of Spiritual Psychology.

 

 

 

Pour info,  Gary sera sera à PARIS en septembre. Je vous joins le mail que Sylvain a eu la gentillesse d'envoyer:

 

Bien chers amis,

Pour la sortie en français de son dernier livre "L'Amour n'a Oublié Personne" Gary Renard sera à Paris les 20 et 21 septembre 2014 au Forum 104, 104 rue de Vaugirard.

Avec son premier livre "Et l'Univers Disparaîtra" Gary a émerveillé tous ceux qui étaient dans la mouvance d'Un Cours En Miracles.

Puis son deuxième livre "Votre Réalité Immortelle" n'a fait que confirmer l'impact considérable de son travail consistant à rendre très pratique l'approche du Cours.

Avec ce troisième livre "l'Amour n'a Oublié Personne", Gary nous apporte une approche nouvelle qu'il appelle "l'art du pardon avancé", tel qu'il est enseigné dans Un Cours En Miracles.

Pour ce weekend de l'équinoxe d'automne, nous aurons la joie d'être à nouveau avec Gary pour participer à un atelier intensif, profond, à la fois magistral et rempli d'humour.
 
Et j'aurai le plaisir d'en faire la traduction en live.
 
Je vous mets l'annonce de l'atelier et le bulletin d'inscription en fichier joint.

Alors, bien chers amis, 
que la fête commence !

Dans l'amour et la joie,
Sylvain

Pour s'inscrire à l'atelier, vous pouvez contacter Sylvain à cette adresse:
sylvainduboullay@gmail.com
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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 21:17

http://blog.zaup.org/images/libre.jpg

Je veux vous parler aujourd'hui du véritable voyage spirituel, celui qui compte vraiment. L’éveil ne fonctionne pas de la façon dont beaucoup d'entre nous le pensent.


J'aide les gens à s’éveiller presque tous les jours, et à cause de cela, j’ai appris beaucoup de choses sur le phénomène de l'éveil et le processus post réveil, ainsi que l'état d'esprit et les motivations à la fois de ceux qui cherchent et ceux qui trouvent. Indépendamment du contraire que nous pourrions entendre, ma propre expérience jour après jour c’est que venir à reconnaître notre vraie nature n’est tout simplement pas si difficile – plus maintenant. Si elle l'était, je serais encore à vendre des livres pour vivre.


Ce n'est donc pas le fait de nous permettre de voir notre véritable nature qui est le grand ours. Le véritable problème réside dans son acceptation. Ce n'est pas la percée, c'est le suivi qui l’accompagne! Une partie de la responsabilité de ce phénomène réside dans la mentalité même du chercheur typique que j’avais en tant que chercheur. L'un des thèmes communs que je découvre en aidant les gens à s’éveiller, et en les aidant à se stabiliser, c'est le sentiment erroné que d'une certaine manière « notre » éveil est à notre sujet, pour nous – modules individuels. C'est ce que je pensais avant l'éveil, et c'est ce que je pensais après quand j'étais sur le mauvais côté de l'identification, ce que nous appelons souvent « oscillation ».

 

Le personnage Fred se trouvait dans une assez mauvaise situation de vie quand l’éveil s’est produit, et l’avait été pendant environ 2 ½ ans. Ma première motivation de m’éveiller concernait le soulagement. Je voulais sortir de ma souffrance. C'est la motivation la plus commune que je trouve dans le domaine, et il n'y a absolument rien de mal à cela. Ma motivation secondaire, cependant, était entièrement égotique. Même mes notions d’être en mesure d'aider les autres de quelque sorte sont égotiques. Ceux que j'ai aidés verraient alors comment j'étais spécial. La réalisation était quelque chose que je voulais ajouter à l’histoire de Fred.


Il n’y a en soi rien d'intrinsèquement terrible sur cette faible motivation,tout simplement parce que toutce qui nous mène à l'éveil est tout simplement parfait! Si je sauve un groupe d'enfants parce que je veux ma photo dans le journal, qui s'en soucie? C'est sauver les enfants qui est important. De la même manière, c'est l’incident d’éveil qui est le plus important, pas le chemin mental que nous avons pris pour y arriver. Il y a plein de possibilités pour « aller en profondeur » après nous être éveillé de gré ou de force!


Mais ce genre de motivation commence à être un problèmesi elle est reportée à l'après-processus de l'éveil. La compréhension précoce primaire qui vient à la plupart d'entre nous est à une prise de conscience – qu’elle soit initiale ou subséquente – c’est que nous voyons à travers l'illusion d'un soi séparé. L’Unité est « vue », ce qui signifie que nous nous reconnaissons comme Unité, à un degré ou un autre. Elle peut survenir avec un « bang », ou elle peut venir avec un « pop », à peine perceptible ou sans pop du tout. Elle peut être vue en profondeur, ou à peine.


En fin de compte rien de cela n'a d'importance.C'est le changementlui-même qui est le plus important, car une fois la Vérité perçue, elle ne peut être totalement oubliée. J'ai eu un aperçu qui m’a hanté pendant douze ans avant de venir à une prise de conscience plus large, plus approfondie, mais c'était cet aperçu qui a permis ma première participation pour me conduire à la Réalité et m’a ramené en premier au Zen, puis finalement en un genre de non-dualité moins structuré. Donc, c’est au-delà de la logique et seule Maya pouvait tirer un coup comme celui-ci et dans presque tous les cas, c'est la personne inexistante qui réclame l'éveil! « Je l'ai fait, et c'était à propos de ​​moi. »


Il est un yang pour chaque yin, alors quand la nébulosité se développe à nouveau, comme elle le fera presque certainement, nous voulons savoir où « notre illumination personnelle » s’en est allée. J'ai passé trois ans à me déplacer entre la béatitude et l'enfer. Plus de temps vous passez dans l'état de « conscience éveillée », moins le rêve devient enchanteur ou même agréable. Et bien sûr, je savaisque je devrais ressentir la béatitude et la clarté à chaque instant de chaque jour. Je savais que l'éveil consistait à vivre dans une expérience orgasmique constante. Vrai? Juste?

Faux.


Oui, c'est ce que je savais, mais puisque ce n’est pas la vérité,ce que je savais rongeait le même « moi » inexistant que j'avais vu à travers l'éveil (s) contre la réalité — et encore et encore je suis devenu le perdant. Mon expérience « devrait être » autre que ce qu'elle est : c'est la dynamique fondamentale du rêve. Et aussi longtemps que nous croyons que l’après-éveil concerne le module, et non l’éveil lui-même, nous allons rêver longtemps de rêves minables.


La première chose que nous remarquons quand nous voyons les choses comme elles sont vraiment— quand nous arrivons à la simplicité absolue que ce Qui Est – est Ce Qui Est – et tout ce qui est! Il n’y a pas d'alternative à ce qui se passe exactement en ce moment — jusqu'à ce qu'il soit encore. Lorsque ce « jusqu'à ce qu’il soit encore» se présente, il sera le nouveau visage de ce qui est, et non une solution de rechange. C'est une scène à la fois,les amis. Et quelle que soit la scène qui survient, c’est la seule scène possible, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus. Et puis il n'y a pas de retour en arrière, ce qui serait comme essayer de s'accrocher à une trame d'un film. Impossible à faire.


Une fois que nous développons assez de perspicacité — nous pourrions souvent l’étiqueter comme un bourgeonnement d'humilité —la véritable Vérité est perçue : « notre » éveil ne concerne pas l'ego, et il ne s'agit pas du module. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a aucun avantage pour le module! Il n'y a aucun avantage pour l'ego dans une prise de conscience d’éveil – loin de là, mais il y a d'énormesavantages pour le module! La vie de Betsy et la mienne sont totalement différentes de ce qu'elles étaient, et totalement meilleures. Le dévalement des montagnes russes humaines du « frisson de la victoire, et l'agonie de la défaite » se sont maintenant calmées. Nous avons encore un grand intérêt, et nous prenons grand plaisir dans la vie, et ces modules conservent certaines légères préférences, mais la vielle intensité quotidienne à la vie, à la mort, même des plus petites choses est tout simplement disparue.


Quand nous nous éveillons, ce qui signifie que lorsque la « Conscience éveillée » reconnaît soudainement qu’elle est déjà éveillée, elle semblera surgir à travers un module particulier qui jusqu'à présent n’émanait pas l’éveil inconscient. C'est ce qu'on verra de l'extérieur. Du point de vue dela Conscience éveillée,cependant, tout ce qui sera vu, c'est qu'il n’y a riend'autre que l'éveil, qui est parfois conscient, et parfois inconscient, parfois ennuagé, parfois éclairci. Et aussi que l'expérience de la nébulosité ou la clarté inclut tous les modules, mais ce n'est pas à leur sujet.


Le module, en effet, devient une fenêtre. Nous avons une jambe dans chaque monde — une dans le rêve, et une autre dans Cela au-delà du rêve. Ceci, bien sûr, est du domaine du langage, il est maladroit et suggère la dualité. Ce n’est pas du tout ce que je veux exprimer. C'est pourquoi j'ai dit « en effet » dans cette dernière phrase. C'est le plus près que je peux aller avec les mots. Ce sera l’expérience. Et l’éveil c’est vraiment tout à propos de permettre à Celui qui est au-delà du rêve de « s’infiltrer » sans entrave dans le rêve par voie d'action habile et par le biais du module qui a capitulé.


Ce n'est pas « notre » éveil, c'est l'éveil de la Conscienceéveillée.La personnalité séparée ne se réveille pas à la vérité de Dieu, Dieu se réveille à la fiction de la personnalité séparée. Il y a des modèles perceptibles de Fred, mais n'y a pas de Fred. Ou vous non plus. Et comme il n'y a pas d’individu séparé, l’éveil ne peut absolument pas être au sujet d’un individu séparé, que ce soit l'expérience « moi » ou l'expérience « vous ».


Nous avons une perception faussée, et l’éveil fait simplement la redresser. Rien de nouveaune doit se produire; quelque chose d'ancien doit être remarqué. Voilà tout. Si c’est accompagné d’une expérience spirituelle, le module est bienvenu pour en profiter. Aie là! Qui n'aime pas une expérience spirituelle? Il n’y a rien de plus formidable. Mais rien de tout cela n'a à voir avec l'illumination. Zéro.


L’éveil n’ajoute rien, il nous déshabille.C'est ni un tintamarre, ou une réalisation de ces modules. Ce n'est pas l'amélioration de soi, il s'agit de reconnaissance de Soi sur une base continue. Il s'agit du consentement de la personnalité apparente à être colonisée par la Conscience éveillée afin qu'elle puisse, au moins en apparence, rayonner plus clairement et plus largement. Il s'agit de se connaître, et de s'aimer, et que l'amour s’affiche alors de plus en plus dans le monde.

C'est ce dont il s'agit.


Soyons consentantsà nous abandonner à la face de ce qui se manifeste actuellement.Ce moment unique est tout ce que nous aurons toujours à laisser aller, à abandonner.

Il y a seulement Maintenant. Et ce Maintenant est Vous.

 

Fred Davis 16/02/14


Traduction libre par Stella Pilon - 2014

 

Merci à elle pour ce partage.


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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 21:16

Les rapports entre humains et "hubots", des robots sophistiqués, se compliquent dans la deuxième saison de Real Humans difusée à partir de ce 15 mai sur Arte. Toujours aussi remarquable. 


http://www.1001tv.fr/files/2014/05/real-humans-arte.jpg

"Quelle est la définition d'un être humain?" s'enquiert cette brillante série suédoise.

© Johan Paulin 2013



1. Il y a matière à réflexion

Dans Real Humans, un savant fou a créé les hubots, des robots ressemblant à des humains. Au cours de la première saison, ils étaient rejetés par certains, considérés comme des objets par d'autres, chéris par d'aucuns. Révoltée, une version améliorée de ces drôles de machines fomentait un putsch. Le créateur de la série, Lars Lundström, y questionnait déjà brillamment l'essence de notre humanité, tout en traitant de la différence. Gros choc télévisuel. La deuxième saison va plus loin. C'est un plaidoyer ravageur contre toutes les formes d'intolérance, un miroir saisissant de la société contemporaine. 


2. Il y a des thèmes bouleversants

A piocher ainsi dans le réel, Real Humans aborde des sujets qui tourmentent notre espèce, du tourneur-fraiseur au philosophe. Tels que l'immortalité et le sens de la vie. Traduit par Lundström, ça donne des scènes d'une puissance émotionnelle perturbante. La livraison d'un androïde cloné à l'image d'un grand-père disparu déchire sa famille. Un hubot affronte le décès d'un être aimé et découvre, foudroyé, la vanité de cette existence à laquelle il aspire tant. Ça change de Joséphine, ange gardien. 

3. Il y a beaucoup d'interrogations

Mais pas nécessairement de réponses. C'est là toute l'intelligence de la série. "Quelle est la définition d'un être humain?" demande une avocate lors d'un procès. Et de démontrer que ceux qui ont, un jour, tenté d'en établir les critères ont conçu le fameux Code noir. Jusqu'à quel point les avancées scientifiques sont-elles bénéfiques à l'homme ? Là non plus, il n'y a pas de réponse. A quand la suite ? Bientôt, le tournage a commencé. Enfin une certitude. 

Real Humans - saison 2. Tous les jeudis à partir du 15 mai, 20h50, Arte. 


En savoir plus sur
http://www.lexpress.fr/culture/tele/trois-raisons-de-regarder-real-humans-saison-2_1536153.html#S5OfBV1TozY5vZ7O.99


Source :
http://www.lexpress.fr

 

Voir aussi : http://axial-media.over-blog.org/article-real-humans-video-article-117428840.html

 

 


 
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 20:35

 

 

 

J'ai eu la chance de visionner HER pendant les fêtes de pâques et j'ai adoré ce film (même en VOST !). Finement joué, intelligent, drôle, malin et disant bien plus qu'il n'y parait. En fait, chacun y trouvera - ou pas- ce qu'il est venu y chercher: Les intellectuels le trouveront trop  naïf. Les émotifs le trouveront trop cérébral. Les romantiques le trouveront trop sage. Les "spiritueux" le trouveront trop timide dans son message, les écorchés vifs le trouveront trop lisse, les conformistes le trouveront trop dérangeant. Les hyper-actifs le trouveront trop mou. Bref, il se trouve que je ne suis rien de ceci, mais un petit peu tout cela à la fois, ce qui explique peut-être que HER m'ai ravi. Ce long métrage réussit le tour de force de marier science-fiction avec romantisme, suspens, comédie et même métaphysique. Il y aurait beaucoup à en dire, mais je ne me lancerais pas dans une exégèse ici. Je souhaite juste mettre en valeur deux idées pharesdu film parmi d'autres.

 

1ere idée: Tout se passe dans l'esprit, et uniquement dans l'esprit, y compris l'amour. Les corps ne sont que des prétextes, des écrans de fumée (blanche !) sur lequels nous projetons cet amour humain si... "particulier". Sans corps à voir, et enlacer, le héros du rêve... heu, du film, se trouve bien embarrasé par le poid de son amour. Ce que le film ne dit pas, c'est quelle image de substitution il a utilisé comme support à ses fantasmes projectifs envers la mystérieuse et virtuelle Samantha. Mon petit doigt me fait pencher pour son ex, la belle Catherine. L'indice qu'il a avait une ? c'est l'impossibilité de faire l'amour avec le corps d'une in-connue, quand bien même elle prendrait la voix de sa bien aimée et soit de plus très attirante. Mais cela n'est que supposition personnelle. Et qu'il soit virtuel ou pas, l'amour humain n'est de toutes façons pas réel. Car le mond réel ne contient aucune souffrance, aucune attente, aucun manque, aucune joie qui serait fragile et fugace...

 

2ème idée: L'amour humain aboutit toujours à une impasse s'il n'est pas transcendé par un amour plus universel qui dépasse le clivage des corps et des esprits indivi-duels. Notre héros est tombé sur un "OS' si je puis dire. Il n'arrive pas à comprendre – et on le comprend !- que Samantha puise aimer 641 autres hommes, tout autant que lui. Oui mais, et c'est la grandeur du message de ce film, cet amour là ne s'affaiblit pas en se partageant. Bien au contraire, plus il est partagé, plus il s'accroit pour s'étendre... Et il s'entend sans cesse à l'espace infini qui englobe tout, les êtres, les esprits, le monde. Mais cela n'est pas possible dans un monde de corps. Samantha n'en est pas un et ainsi a réalisé l'unité qui sous tend le monde, de façon "accélérée". Théodore n'est pas un corps non plus, mais il ne le sait pas encore...

 

Le seul "léger" regret que je pourais émettre sur ce film, c'est sa façon de flirter perpétuellement avec l'émotion, sans nous faire vraiment chavirer. Délibérement ou pas, le film reste sur un registre relativement policé sans coups de théatre ni scènes vraiment surprenantes, comme pour ménager les battements de notre coeur... ou nous épargner de revivre de trop éprouvants souvenirs ? Encore une fois, je dis bien relativement... car l'émotion est toujours présente, prête à déborder. Mais quitte à jouer avec nos sentiments et nos réminescences, pourquoi ne pas aller au bout de la démarche, nous prendre les trippes, nous fendre le coeur et nous arracher quelques larmes ? Ainsi, nous aurions ressenti plus intensément encore ce plafond de verre qui nous enferme dans notre condition humaine si vulnérable quand elle croit tenir entre ses mains le sublime n'existant que l'espace d'un soupir.

 

De toutes les façons, je ne peux que conseiller de regarder ce film qui réussit le tour de force de captiver 2 heures durant, sans coups de poing, sans coup de feu, sans effusion de sang, sans vulgarité (mais un peu de sexe quand même !). Un conte moderne qui sait nous prendre par la main pour nous dire à quel point nous ressemblons tous, quelque part, aux héros du film, si désespérement humains. J'aime la façon dont ce film tranche avec la monotonie et le conformisme cinématographique ambiant. J'aime la façon dont il aborde en fin de compte la non-dualité, en montrant quel en est l'ultime défi – du coeur - à relever pour pour s'élever dans la paix de l'amour unifié. C'est un défi immense et douloureux que de vouloir transcender une relation particulière en relation sainte. Mais finalement, le film s'achève sur une belle scène de pardon suivie d'une autre si ambivalente qu'elle laisse libre court à toute interprétation, quelle sera la votre ?

 

Christalain - Mai 2014

 

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 20:31

  1. Qui décide d’être malade ?

Les choix sont faits par le décideur dans l’esprit hors du temps et de l’espace et non par la personne qui semble vivre dans le monde comme un corps. Ainsi, Jésus nous demande, « Qui est ce toi qui vit en ce monde ? »(T.4.II.11:8, p.63). Cette compréhension est facilitée en retournant sur le plan de l'ego avec lequel nous nous sommes identifié dans nos esprits. La pièce principale de sa stratégie pour nous garder attaché à lui est de nous rendre sans esprit et ainsi s’assurer que nous ne retrouverons jamais la conscience de notre identité comme étant un esprit décideur.


  1. Qu’est-ce qui s’ensuit ?

Cette stratégie résulte finalement dans notre expérience de nous-même comme étant des corps sujets à toutes sortes de lois de notre fabrication; biologie, physique, chimique, nutrition, etc. le corps ne faisant que transmettre les vœux de l’esprit et n’a aucune vie propre. Ainsi, ce n’est pas toi comme personne individuelle dans le monde qui choisit d’être persécutée; c’est l’esprit qui remplit sa promesse de fidélité à l'ego qui a choisi de la sorte. L’esprit décide de nier son identité comme esprit et en substitut une autre dans sa quête de demeurer séparé de Dieu, mais de ne pas en être tenu responsable. Il fait donc un monde contenant certaines lois et ensuite se projette dans ce monde comme corps qui est né et éventuellement meurt, dans le processus d’oublier volontairement l’avoir fabriqué. Le corps ne vieillit pas à cause des lois du vieillissement; bien que dans le monde cela semble vrai. L’esprit fait tourner tout le spectacle en vue d’atteindre ses objectifs. Une partie essentielle du plan de l’esprit est d’être un corps vulnérable qui réagit favorablement ou non aux lois extérieures à lui. C’est ce que Jésus nous aide à comprendre. C’est l’esprit qui a besoin de percevoir une victimisation externe pour éviter de se voir comme le bourreau de Dieu, et ainsi il organise toute l’affaire. C’est tout arrangé!

 

Mais comme nous pouvons tous le constater, c’est tout à fait convaincant. Jésus fait remarquer que «la résistance est énorme à reconnaître cela, parce que l’existence du monde tel que tu le perçois dépend de ce que corps soit le décideur » M.5.II.1-7 (p.19). (16) Dans « La maladie est une défense contre la vérité » (leçon 136), Jésus explique que ces décisions sont prises consciemment, mais pour que le plan fonctionne, l’esprit doit oublier immédiatement l’avoir fait. La confusion du corps/cerveau avec l’esprit est l’origine de plusieurs des problèmes que les étudiants ont avec « Un cours en miracles ». Et c’est une erreur naturelle à faire, parce que nous n’avons aucunement conscience de nous-même comme étant un esprit (un choix fait par notre propre esprit). C’est pourquoi nous avons besoin d’un enseignant tel que Jésus qui se situe en dehors du rêve pour nous le rappeler.

  1. Pourquoi désirons-nous tant souffrir ?

Ce désir pour la plupart de nous peut être inconscient, mais nous voulons tous sembler souffrir comme corps pour prouver que les pensées de culpabilité et d’attaque résident n’importe où sauf dans notre propre esprit. Si votre corps peut causer au mien de la souffrance, directement ou indirectement, manifestement la culpabilité et la responsabilité pour ma douleur vous appartiennent et ne sont pas miennes. L’ego proclame très fort que je suis la victime et vous le bourreau. Nous ne voulons pas nous débarrasser de la culpabilité, car elle proclame que la séparation et l’attaque envers Dieu sont réelles et c’est ce que nous voulons.(T.13.III.2:4,5), mais pour la voir chez quelqu'un d’autre, nous devons souffrir par ses mains.(T.26.X.3,4; T.27.I.3,4) et non simplement croire n’être que des aspects d’un seul esprit plutôt que d’être tous séparés, dans des corps individuels.

  1. La souffrance et la douleur semblent bien se situer dans le corps ?

La souffrance et la douleur, bien qu’elles semblent être vécues dans le corps, sont seulement expérimentées dans l’esprit. (T.19.IV.C.5:2,3,4,5; T.28.VI.2:1,2,3,4). Cela fait partie de la ruse de l'ego pour nous garder sans esprit et nous convaincre que ce sont nos corps qui souffrent. C’est plutôt l’esprit qui se croit limité qui souffre et non le corps (T.25.in.3:1,2) qui n’est que le symbole de l'ego pour la limitation. (T.15.IX.2:3,4; T.26.VII.8:7,8,9,10; T.28.VI.3:10). Notre attraction pour la culpabilité est responsable de notre décision de croire avoir des difficultés et souffrir dans le monde afin de ne jamais regarder d’où vient réellement la souffrance, dans l’esprit, où nous pourrions agir à son sujet (leçon 76.5). Nous nous sommes dupé en croyant avoir des difficultés dans le monde afin de ne pas avoir à regarder notre attraction à la culpabilité et à la souffrance – les seules offrandes de l'ego – dans notre esprit. Et donc, tout ce qui concerne l'ego, ses projections dans le monde de la forme, est illusoire jusqu’à ce que ne regardions ce que nous avons choisi pour lui donner de la réalité dans notre propre esprit, et nous continuerons de croire que le désespoir et la tristesse sont notre seul lot. Jésus sait que le seul vrai choix est pour la joie, mais nous refusons avec entêtement d’accepter sa parole et continuons à croire pouvoir choisir la culpabilité et la souffrance. Si nous sommes honnêtes en premier au sujet de la souffrance que nous vivons tous et sommes consentants à accepter la responsabilité complète pour notre propre souffrance (T.11.III.1:4), nous pourrons alors choisir différemment.(T.28.II.12). Et nous pouvons faire un choix différent en invitant un Enseignant différent pour regarder avec nous le choix stupide que nous avons fait, afin de reconnaître que nous n’avons plus besoin de continuer à souffrir.

  1. La guérison ne se situant pas au niveau du corps – on ne peut juger le contenu de l’esprit par la condition du corps.

Le pardon est la décision que l’esprit prend de regarder la culpabilité avec Jésus, apprenant qu’elle est basée sur de fausses croyances et par conséquent n’a pas à être projetée, mais simplement abandonnée. Quand l’esprit est guéri de sa croyance en la culpabilité, il saura que le corps n’est pas sa réalité, et maintenant la « santé » sera associée avec l’acceptation de la Correction, et non à tort par l’absence de maladie ; et le système immunitaire sera logé correctement dans l’esprit – qui est la résistance de l’esprit à toute croyance en la réalité de séparation et de limitation. Non plus identifié avec le corps, l’esprit guéri ne sera plus limité par lui.(T.18.VI.13), bien que le corps puisse continuer à paraître normal dans le sens de vieillissement et autres sortes de conditions. Un esprit libre d’ego pourrait alors choisir d’aider des esprits non guéris à apprendre que le corps n’est pas leur réalité en apparaissant dans un corps malade ou un qui est crucifié. Pensons à Ramakrishna ou Jésus par exemple : à la fin, leurs corps ne paraissaient pas très bien portants en termes du monde ; cependant il ne se trouvait aucune culpabilité dans leurs esprits. Ils ont fait le choix de nous enseigner à travers ces formes.


Il pourrait y avoir d’autres raisons, qui nous sont inconnues, pour choisir des limitations corporelles, mais l’esprit guéri n’ajouterait rien à l’interprétation de l'ego, qu’ils sont la punition pour notre état de pécheur. Ainsi, l’observation seule du corps ne peut nous dire si une condition spécifique représente une décision d’esprit juste ou faux. Strictement parlant, si une certaine condition est l’effet direct de la projection de l’esprit de sa culpabilité, alors cette condition changera quand l’esprit laissera aller la culpabilité. Mais avec la disparition de la culpabilité, quitte aussi l’identification de l’esprit avec le corps, alors que l’esprit réalise que son état de paix est complètement indépendant de la condition du corps. Ceci est capital, et une leçon très difficile à apprendre pour nous. Il est beaucoup plus aidant de se concentrer sur le système immunitaire de l’esprit : le pouvoir d’accepter la vérité que nous avons démentie, et nier que quoi que ce soit d’extérieur puisse nous donner la paix ou nous l’enlever. Cependant, Jésus nous rappelle encore que : « la résistance est énorme à reconnaître cela, parce que l’existence du monde tel que tu le perçois dépend de ce que corps soit le décideur » M.5.II.1-7 (p.19). Nous devons donc devenir patient avec nous-même en traitant ces enseignements et apprendre comment sourire gentiment à notre besoin de voir le corps devenir réel à notre conscience.

  1. Quelle façon doit-on procéder avec quelqu'un de malade ?

Si vous travaillez avec quelqu'un de malade, votre seule responsabilité est d’être conscient de vos perceptions et de regarder pour tout jugement que vous pouvez faire, et alors de les apporter à l’amour de Jésus qui est toujours présent dans votre esprit. Comme Jésus parle à propos d’être patient dans une section précédente au Manuel pour Enseignants : voilà la fonction des enseignants de Dieu : «… ne voir aucune volonté séparée de la leur, ni la leur séparée de Celle de Dieu. »(M.5.III.3:9, page 21). C’est toujours ce principe qui sert de guide pour toute relation – percevoir vos intérêts comme étant partagés et non séparés avec ceux de l’autre personne. Vous saurez alors simplement quoi faire ou ne pas faire. Que l’autre personne vienne de l’esprit faux ou juste sera sans rapport ; votre réponse sera toujours aimante. Aussi, vous ne pouvez pas juger le contenu de l’esprit d’un autre seulement par la condition de son corps (forme). Mais dans cet instant saint d’être au-delà d’intérêts séparés, l’amour coulera à travers vous dans une forme qui sera appropriée à cette situation. Vous éviterez ainsi l’erreur trop commune (souvent avec des résultats blessants) de penser que vous savez quels sont les meilleurs intérêts de l’autre ; étant respectueux du choix de cet esprit, vous n’aurez aucun besoin d’ego qui perturbera la communication de l’amour.

  1. Jésus guérissait-il simplement en voyant le « Christ » en l’autre ?

«Puisque seul l’esprit peut être malade, seul l’esprit peut être guéri. Seul l’esprit a besoin de guérison.» (P. in. 2,3). Par conséquent, personne, incluant Jésus, ne peut finalement guérir quelqu'un d'autre : « La guérison ne vient de personne d’autre. Tu dois accepter d’être guidé de l’intérieur »(T.8.IV.4:5,6). De même, n’importe qui dont l’esprit est guéri, incluant Jésus, sert de rappel à quelqu'un qui se perçoit non guéri; que lui aussi peut faire le choix de guérison en acceptant la vérité à son sujet! Un «guérisseur guéri », un comme l’est Jésus, sert ainsi comme reflet de la vérité pour quiconque est vraiment consentant à être guéri. Ceci peut s’appliquer à «voir le Christ en l’autre ». Cela signifie regarder sans jugement, sans différence, et voir l’autre sans péché. C’est ce qui guérit l’esprit. Accepter la vérité à notre sujet, ce qui est la guérison, signifie en soi – s’accepter comme étant uni avec l’entière Filialité. En le faisant pour soi-même, nous le faisons pour tous.

 

C’est cela que le Cours veut dire lorsqu’il nous dit que nous ne sommes pas guéri seul – la vérité de qui nous sommes est la même vérité pour chacun, et inclus chacun. « C’est pourquoi peut importe à quelle partie et pour quelle partie de la Filialité la guérison est offerte. Chaque partie en bénéficie et en bénéficie également.(T.5.in.2:6,7). Nous ne sommes pas des individus séparés cherchant la guérison individuelle. Il n’existe pas d’individu à guérir. Par conséquent quand Jésus a accepté la Correction pour lui-même nous étions tous avec lui, et furent guéris avec lui. Seule notre acceptation est requise pour que nous puissions apporter cette guérison à notre conscience. Puisque toute maladie est séparation, toute guérison est union. « La guérison est l’effet d’esprits qui se joignent, comme la maladie vient d’esprits qui se séparent.(T.28.III.2:6). Nous sommes guéri quand nous choisissons de nous unir à Jésus en acceptant notre guérison. D’après le Cours, c’est ainsi que s’accomplit la guérison.

  1. De quelle façon peut-on déjouer l'ego ?

Tout symptôme de maladie ou de malaise dans le corps est une projection de la culpabilité dans l’esprit qui est la haine de soi que nous portons tous à l’intérieur de nous-même sur notre croyance d’avoir attaqué et détruit l’amour quand nous avons choisi la pensée de séparation. La culpabilité est la cause de la maladie:Leçon 140, par.4, p.278. Et chaque symptôme, sans regard à la forme, ne représente rien d’autre que la tentative de l'ego de vous persuader que vos problèmes sont dans le monde et dans votre corps et non dans votre esprit. Donc une fois que la ruse de l'ego est reconnue et la réelle association entre la culpabilité dans l’esprit et les effets sur le corps est reconnue, la majorité de votre mandat est complétée. L’étape suivante consiste simplement à retourner à votre Enseignant intérieur pour vous faire aider à défaire votre croyance en cette culpabilité. Votre part dans le processus de pardon est maintenant terminée. Les symptômes extérieurs peuvent ou non se modifier à ce moment, mais ils ne vous concerneront plus, en ce que vous avez identifié la vraie source de votre inconfort et de la douleur. Comme Jésus l’observe dans le manuel dans la section sur la guérison : « Qu’est-ce que la culpabilité et la maladie...(M.5.II.4:7,8,9,10,11, page 20)

  1. Pourquoi la maladie est-elle appelée «un gain secondaire» en psychologie ?

La condition rattachée à la maladie sert souvent la recherche de gains secondaires. C’est très aidant de le voir, car cela démasque un peu plus clairement les intentions véritables de l'ego afin de voir à quoi il se prépare. Il y a un gain – « quelque chose de valeur » à un niveau plus profond, dont cette section fait allusion. (M.5.II, 1). En commençant à entrer en contact avec cette valeur cachée, vous comprendrez pourquoi il y a tant de résistance à laisser aller la douleur. Mais l’aide que vous cherchez en dehors de vous-même par la médecine au niveau du corps peut être perçue comme un reflet de votre bonne volonté à reconnaître ne pas pouvoir résoudre le problème par vous-même, comme l'ego aimerait bien vous le faire croire. Et c’est cette croyance – que nous sommes et pouvons agir par nous-même – qui est vraiment la cause de la douleur. Parfois nous croyons faire appel à l’aide de Jésus pour calmer notre douleur, quand en fait nous nous servons de cette demande comme couverture pour notre propre peur de regarder ce que nous croyons enterrer dans nos esprits – l’horrible culpabilité et la douleur de notre séparation. La « valeur principale » mais inconsciente de la maladie ou d’une infirmité est qu’elle place la responsabilité pour notre douleur en dehors de l’esprit, dans le corps, comme étant victime de forces dans le monde au-delà de son contrôle. Et cette apparente relation nie que notre souffrance résulte d’un choix que nous avons fait dans nos esprits pour nous voir séparé de Dieu et de Son Amour.

 

En d’autres mots, la maladie du corps protège notre concept de soi comme individus, essayant de faire face à un monde qui existe indépendamment de nous. Et la résistance à reconnaître que toute notre souffrance vient de notre propre décision, que nous avons tout fabriqué cela, est «énorme » (M.5.II.1:7), car elle menace l’existence du monde et du soi que nous pensons être. Accepter la responsabilité au niveau de l’esprit pour toute notre expérience (T.21.II.2) n’est pas quelque chose que la plupart de nous peuvent faire tout simplement d’un coup, une fois que nous avons une compréhension intellectuelle de ce que nous faisons. Parce que la résistance est si grande, il semble être un processus pour la majorité d’entre nous– de pratiquer le pardon, relâchant les jugements que nous tenons contre nous-même et les autres – oui, cela semblera prendre beaucoup de temps.

  1. Nous devons être consentant à accepter l’antidote du Cours – le pardon – pour la culpabilité et la peur.

Le pardon ne signifie rien de plus que d’être consentants à accepter que vos jugements sur le monde et les autres puissent être faux. Vous n’avez pas à commencer en niant la réalité du monde, mais seulement à nier la validité de vos interprétations du monde. En regardant simplement avec honnêteté vos anciennes façons de penser sans vous en distancer, mais en reconnaissant les limitations douloureuses et les conséquences du jugement, vous commencerez de moins en moins à les valoriser comme outil mental. Aucune résistance active ou lutte contre les anciennes manières n’est nécessaire. Au fait, la résistance ne fait simplement que donner du pouvoir à l’ancienne façon de penser, car elle affirme sa réalité et doit être surmontée. Mais un doux regard lui permet simplement de se dissoudre dans le néant, qui est tout ce qu’elle est. Il ne se trouve rien dans le Cours qui vous conseillerait de ne pas chercher de l’aide en dehors de vous-même. Reconnaître nos limites et puis chercher l’aide que nous sommes capable d’accepter au niveau de la forme, va bien avec les enseignements du Cours.(T.2.IV.4, 5)

  1. Quelle est la plus belle chose que nous puissions faire pour les autres ?

C’est pardonner. C’est bien de se rappeler que notre seul objectif est la guérison de nos esprits. «Laisse-toi être guéri afin d’être à même de pardonner, en offrant le salut à ton frère et à toi… Ce que tu voudrais prouver à ton frère, tu le croiras. La puissance du témoignage vient de ta croyance. Et tout ce que tu dis, fais ou penses ne fait que témoigner de ce que tu lui enseignes … C’est ce témoignage qui peut parler avec une puissance plus grande qu’un millier de langues. Car là son pardon lui est prouvé». (T.27.II.4:7; 5:3, 4, 5, 8,9, p. 610).

Par conséquent, lors de toutes nos rencontres la seule chose qu’il nous est demandé de faire est de pratiquer le pardon qu’on nous enseigne, ce qui signifie bien vouloir surveiller nos esprits pour toutes pensées de jugement, et alors les remettre au Saint-Esprit pour être transformées. C’est seulement là que nos paroles refléteront Son message qui dit que la peur et la défensive de l’autre personne n’ont eu aucun effet et qu’il n’y a rien à pardonner.

 

Alors : « … Sois désireux de pardonner au Fils de Dieu ce qu’il n’a pas fait. (T.17.III.1:5). C’est la chose la plus compatissante que nous pouvons faire pour nous-même et les autres. C’est aussi la seule façon qu’il nous est demandé d’exprimer le pardon.

 

Donc nous finissons dans l’humble silence, mais avec l’espoir que si nous faisons ce que Jésus nous demande dans son cours, nous pourrons un jour faire l'expérience qui mettra un terme à toutes nos questions et à toutes nos appréhensions.Lire :(M.8, par.6. 1, 2, 3,4. p.27)

 

Ken WAPNICK


Extraits sur la maladie et la guérison de la troisième partie de l’atelier: « Ce que signifie être un enseignant de Dieu », tenu à l’Académie et centre de retraite de la Fondation pour « Un Cours en Miracles » Kenneth Wapnick, Ph.D. (FACIM)


Traduction libre par Stella Pilon – animé à la Résidence de La Noblesse le 6 mars 2011.

 

Merci à elle pour ce partage.

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