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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


Vous pouvez rejoindre la  famille  du "COURS EN MIRACLES" (et de la non-dualité authentique) en me contactant directement pour des rencontres "réelles dans l'illusion" , notamment dans la région "Ain, jura, Rhône, Haute-savoie". Consultez l'annuaire
A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
       ***             
               
" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 19:13

Ci-dessous un nouvel extrait de "Alien interview". J'ignore si le contenu de cet texte représente la vérité vraie, mais en tout cas cette version me plait beaucoup. Elle est tout à fait cohérente avec le fonctionnement du monde vu par le Cours en miracle, un monde délirant et aliénant sous l'emprise de l'ego.

Christalain

 

L’histoire véritable de la Terre est tout à fait surprenante. C’est une histoire si insensée qu’elle est incroyable pour toute personne sur Terre qui tâche de l’explorer. Une myriade d’informations vitales sont manquantes. Un énorme amalgame de vestiges incohérents et de constructions mythologiques lui ont été arbitrairement greffés. La nature volatile de la Terre elle-même engloutit cycliquement, submerge, retourne et détruit les preuves physiques. Ces facteurs, combinés avec l’amnésie et les suggestions posthypnotiques, les apparences artificielles et les manipulations secrètes, rendent pratiquement inaccessible une reconstitution des origines concrètes et de l’histoire des civilisations de la Terre. Tout chercheur, aussi brillant soit-il, est condamné à errer dans un labyrinthe d’affirmations douteuses, d’hypothèses invalides, et de mystère perpétuel. »

 

Extrait à partir de la page 104 :

Les civilisations « à pyramides » furent intentionnellement créées comme partie du système carcéral pour IS-BE sur Terre. La pyramide est supposée être le symbole de la « sagesse ». Toutefois, la « sagesse » de l’Ancien Empire sur Terre vise à opérer au sein du « piège » amnésique sophistiqué formé par la MASSE, la SIGNIFICATION, et le MYSTÈRE. Ce sont là des qualités opposées à celles d’un Etre Spirituel Immortel, lequel n’a ni masse ni signification. Un IS-BE « est » seulement parce qu’il pense qu’il « est ».

 

La MASSE représente l’univers physique, incluant des objets tels que les étoiles, les planètes, les gaz, les liquides, les particules d’énergie et les tasses à thé. Les Pyramides étaient des objets très, très solides, comme l’étaient toutes les structures créées par l’Ancien Empire. Des objets pesants, massifs, denses, solides, créent l’illusion de l’éternité. Des corps sans vie enveloppées dans du lin, trempés dans la résine, placés dans des sépultures d’or gravé, et ensevelis avec leurs biens terrestres parmi des symboles chiffrés créent l’illusion de la vie éternelle. Cependant, les symboles d’un univers physique dense et massif sont l’exact opposé d’un IS-BE. Un IS-BE n’a pas de masse ni de temps. Les objets ne durent pas indéfiniment. Un IS-BE « est » pour toujours.

 

SIGNIFICATION : Les fausses significations empêchent la connaissance de la vérité. Les cultures à pyramides de la Terre sont une illusion montée de toutes pièces. Elles ne sont rien d’autre que de « fausses civilisations » imposées par le culte des mystères de l’Ancien Empire appelé les Frères du Serpent. Les fausses significations furent inventées pour créer l’illusion d’une fausse société de façon à appliquer à nouveau le mécanisme d’amnésie aux résidents du système carcéral de la Terre. Le MYSTÈRE est construit à partir de mensonges et de demi-vérités. Les mensonges causent la persistance, parce qu’ils altèrent les faits qui sont constitués de dates, de lieux et d’évènements exacts. Quand la vérité est connue, un mensonge ne persiste plus. Si la vérité exacte est révélée, elle n’est plus un mystère.

 

Toutes les civilisations à pyramides de la Terre ont été soigneusement conçues à partir de couches successives de mensonges, habilement entrelacées avec quelques vérités. Le culte pratiqué par les prêtres de l’Ancien Empire combinait des mathématiques sophistiquées et une technologie spatiale, avec des métaphores théâtrales et du symbolisme. Tous ces éléments ne sont qu’une construction totalement artificielle de la vérité, rendue attrayante par la présentation esthétique et le mystère.

 

Les rituels complexes, les alignements astronomiques, les rites secrets, les monuments massifs, l’architecture éblouissante, les qualités artistiques des hiéroglyphes, et les « dieux » humains animaux furent élaborés pour créer un mystère insoluble à l’intention de la population carcérale d’IS-BE sur Terre. Le mystère distrait l’attention de la vérité, à savoir que les IS-BE ont été capturés, qu’on leur a infligé l’amnésie, et qu’ils ont été emprisonnés sur une planète très, très éloignée de leur demeure d’origine. La vérité est que chaque IS-BE sur Terre est venu sur Terre en provenance d’un autre système planétaire. Pas une seule personne sur Terre n’est un habitant « natif ». Les humains ne sont pas « apparus » sur Terre.

 

Dans le passé, la société égyptienne fut dirigée par des administrateurs de prison, ou des prêtres qui, à leur tour, manipulaient un Pharaon, contrôlaient le trésor, et maintenaient la population d’habitants asservie physiquement et spirituellement. À l’époque moderne, les prêtres ont changé, mais la fonction est la même. Toutefois, à présent, les prêtres sont eux-mêmes des prisonniers. Le mystère renforce les murs de la prison. L’Ancien Empire craignait que les IS-BE sur Terre puissent récupérer leur mémoire. C’est pourquoi l’une des fonctions principales de la classe de prêtres de l’Ancien Empire est d’empêcher que les IS-BE sur Terre puissent se remémorer qui ils sont véritablement, comment ils sont venus sur Terre, et depuis quelle provenance.

 

Les opérateurs du système carcéral de l’Ancien Empire, ainsi que leurs supérieurs, ne veulent pas que les IS-BE se remémorent qui les a assassinés, capturés, qui a pillé toutes leurs possessions, les a déportés sur Terre, leur a infligé l’amnésie et les a condamnés à la réclusion perpétuelle ! Imaginez ce qui pourrait se produire si tous les détenus de la prison se rappelaient brusquement qu’ils ont le droit d’être libres ! Que se passerait-il s’ils réalisaient soudain qu’ils ont été emprisonnés en recourant à des illusions, et s’ils se soulevaient comme un seul homme contre leurs geôliers ?

 

Ils ont peur de révéler quoi que ce soit qui ressemble à la civilisation des planètes d’origine des détenus. Un corps, un article de vêtement, un symbole, un vaisseau spatial, un équipement électronique avancé, ou tout autre vestige de civilisation d’une planète d’origine pourrait éveiller un souvenir chez un être et réactiver sa mémoire. Des technologies sophistiquées de piège et d’asservissement, qui furent mis au point au cours de millions d’années dans l’Ancien Empire furent appliquées aux IS-BE sur Terre dans l’intention de créer une façade artificielle pour la prison. Ces façades furent installées sur Terre dans leur intégralité, en une seule fois. Chaque composante est un élément totalement intégré du système carcéral.

 

Cela inclue une religion fondée sur un jargon de doubles significations. Chaque civilisation « à pyramides » recourt à cela dans un mécanisme de contrôle destiné à maintenir la population asservie par la force, la peur et l’ignorance. Le fouillis inextricable d’informations infondées, de compositions géométriques, de calculs mathématiques, d’alignements astronomiques, font partie d’une fausse spiritualité reposant sur des objets solides plutôt que sur des esprits immortels, dans le but d’égarer et de désorienter les IS-BE sur Terre. Quand le corps d’une personne mourait, elle était enterrées avec ses possessions terrestres, le corps lui-même enveloppé dans du lin, afin de subvenir aux besoins de son « esprit » ou « Ka » après la mort. Un IS-BE est un esprit.

 

Sur la planète d’origine d’un IS-BE, ses biens matériels n’étaient pas perdus, dérobés ou oubliés au moment où l’être mourait ou quittait le corps. Un IS-BE avait la possibilité de revenir et de réclamer les biens. Cependant, si l’IS-BE a subi une amnésie, il ne se souviendra pas d’avoir possédé quelque bien que ce soit. De cette façon, les gouvernements, les compagnies d’assurances, les banquiers, les membres de famille et autres vautours peuvent piller intégralement ses biens sans avoir à craindre la réaction du défunt. L’unique raison de ces fausses significations est d’instiller l’idée qu’un IS-BE n’est pas un esprit, mais un objet physique ! C’est là un mensonge. Il s’agit d’un piège conçu pour égarer un IS-BE. D’innombrables personnes ont passé des heures incalculables à tâcher de résoudre le puzzle formé par l’Egypte et les autres civilisations de l’Ancien Empire. Ces civilisations sont des puzzles formés de pièces qui ne coïncident pas. Une question trace la voie pour sa propre réponse. Quel est le mystère de l’Egypte et des autres cultures à pyramides ? Le Mystère !

 

Source: “Alien interview” édité par Lawrence R. Spencer

(E-Book Edition Grand Public) – edition originale 2010.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 18:00

 

temps-sablier.jpgAvant que vous soyez capable de comprendre la question de l’histoire, vous devez premièrement maîtriser la question du temps. Le temps n’est rien de plus qu’une mesure arbitraire du déplacement des objets dans l’espace.


L’espace n’est pas linéaire. L’espace est déterminé par le point de vue d’un IS-BE qui considère un objet. La distance entre l’IS-BE et l’objet considéré est appelé « espace ».


Les objets, ou masses d’énergie, n’ont pas nécessairement un déplacement linéaire dans l’espace. Dans cet univers, les objets tendent à se mouvoir de façon aléatoire, ou selon un modèle courbe ou cyclique, ou encore selon des règles reconnues.


L’histoire n’est pas une suite linéaire d’évènements, à la différence de ce que sous-entendent de nombreux auteurs de livres d’histoire sur Terre, parce que l’histoire n’est pas une corde que l’on peut étirer et marquer comme un instrument de mesure. L’histoire est une observation subjective du mouvement des objets dans l’espace, fixée du point de vue d’un survivant plutôt que du point de vue de ceux qui ont succombé. Les évènements se produisent de façon interactive et concurrente, de la même façon que le corps physique a un coeur qui pompe le sang, tandis que les poumons acheminent l’oxygène jusqu’aux cellules, lesquelles se reproduisent en puisant l’énergie du soleil et des produis chimiques végétaux, cependant que le foie évacue les déchets toxiques du sang, et les élimine par la vessie et les reins.


Toutes ces interactions sont concurrentes et simultanées. Bien que le temps se déroule de façon continue, les évènements ne surviennent pas selon un cours indépendant ou linéaire. Afin de percevoir et de comprendre l’histoire ou la réalité du passé, il est nécessaire de prendre en compte la totalité des évènements comme parties d’un ensemble interactif. On peut également se représenter le temps comme une vibration uniforme qui parcourt l’univers physique dans sa globalité.

Airl expliqua que les IS-BE existaient antérieurement à l’apparition de l’univers. La raison pour laquelle ils sont décrits comme « immortels » est le fait qu’un esprit ne peut naître ni s’éteindre, mais existe conformément à un concept du type « est- sera ». Airls’appliqua à expliquer qu’aucun esprit n’est identique à un autre. Chacun est totalement unique pa son identité, son pouvoir, sa conscience ou ses capacités.

 

Source: "interview avec l'Alien" Extrait du chapitre 7.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 08:30

mort-illusion.jpgLa réponse est évidente pour qui connaît un Cours en miracles, mais pas seulement car certaines convictions n'ont besoin d'aucune école. Elle commence aussi à le devenir pour certains scientifiques pointus et ouverts d'esprit. Il n'y a aucune raison que la spiritualité et la science ne se rejoignent pas un jour, puisqu'il n'y a au fond qu'UNE réalité...et UNE illusion ! C'est juste une question de temps, et de sincérité dans la soif de vérité des uns et des autres. Christalain.

 

Le scientifique nord-américain de la Wake Forest School of Medicine de Caroline du Nord, Roberto Lanza, affirme détenir des preuves définitives qui démontrent que la vie après la mort existe bel et bien. Lanza estime, en outre, que la mort, d’une certaine manière, n’existe pas telle que nous la concevons. 

 

Après la mort de son vieil ami Michel Besso, Albert Einstein dit : « Voilà qu’il m’a précédé de peu, en quittant ce monde étrange. Cela ne signifie rien. Pour nous, physiciens dans l’âme, cette séparation entre passé, présent et avenir, ne garde que la valeur d’une illusion, si tenace soit-elle ». De nouvelles preuves suggèrent qu’Einstein avait raison, déclare Roberto Lanza dans un billet publié sur son site  et cité par le quotidien britannique The Independent.


Pour Roberto Lanza, il existe bien une vie après la mort et les preuves se trouvent dans la physique quantique, principalement dans le biocentrisme. Selon le scientifique, le concept de mort n’est que le simple fruit de notre conscience. « La mort n’est qu’une illusion ». « Nous croyons à la mort parce que l’on nous a appris que nous mourions ».

 

Pour le biocentrisme, l’univers existe seulement parce que l’individu a conscience de celui-ci – la vie et la biologie sont au cœur de cette réalité – et crée à son tour cet univers. L’univers en lui-même ne crée pas la vie. Cette théorie s’applique également aux concepts de temps et d’espace qui sont, selon Lanza, « tout simplement des instruments de notre imagination ».

Le concept de mort tel que nous le connaissons ne peut exister dans un sens réel et il n’y a pas de véritables frontières pour définir celui-ci. « L’idée de mort n’existe que dans nos esprits et nous y croyons parce que nous l’associons a notre corps physique et que nous savons que celui-ci est amené à disparaître  », estime Lanza. Le biocentrisme, pour Lanza, se rapproche de la théorie, développée par la physique théorique, selon laquelle il existe plusieurs univers parallèles.

 

Ainsi, tout ce qui pourrait avoir lieu maintenant est supposé se produire en même temps au sein de multiples univers, explique Lanza. Une fois que nous commençons à remettre en question nos concepts du temps et de la conscience, les alternatives sont énormes et celles-ci pourraient altérer lavision du monde que nous avons depuis le 15e siècle.

Pour illustrer sa théorie, Lanza a recours à l’expérience physique des fentes de Young. Cette expérience fut réalisée pour la première fois par Thomas Young en 1801. Elle illustre la dualité onde-particule et prouve que le comportement d’une particule peut être modifié par la perception qu’une personne a de lui. Les interférences montrent que la matière présente un comportement ondulatoire, mais la façon dont elles sont détectées montre son comportement particulaire.

 

En d’autres mots, lorsque les scientifiques observent la manière dont une particule passe à travers deux fentes, celle-ci agit comme une balle qui traverse une fente unique, dans l’une ou dans l’autre. Lorsqu’il n’y a pas d’observation, la particule peut passer à travers deux fentes en même temps. Les scientifiques estiment que l’expérience des fentes de Young prouve que les particules peuvent agir comme deux entités distinctes dans le même temps, ce qui permet de contester les idées acceptées de longue date relative au temps et à la perception.

 

« Comment une particule peut-elle changer son comportement selon qu’on la regarde ou pas ? », s’interroge Lanza. « La réponse est simple : la réalité est un processus qui implique votre conscience ». « Le ciel que nous observons est bleu mais les cellules de notre cerveau pourraient être modifiées de façon à ce que le ciel soit perçu comme vert ou rouge. Avec un peu de génie génétique, nous pourrions probablement faire en sorte que tout ce qui est rouge vibre ou fasse du bruit.

 

Vous pensez que le ciel est clair mais si les circuits de votre cerveau sont modifiés, il pourrait apparaître sombre. Bref, ce que vous voyez maintenant ne pourrait être présent sans votre conscience », explique encore le scientifique.Comment cette théorie peut-elle affecter la vie après la mort ? Robert Lanza précise : « Lorsque nous mourrons, notre vie devient une fleur vivace qui recommence à fleurir dans le multivers  (ensemble de tous les univers possibles).

 

La vie est une aventure qui transcende notre façon de penser linéaire. Lorsque nous mourrons, cela ne se produit pas dans une matrice aléatoire telle une boule de billard mais au sein de la matrice incontournable de la vie ». « Il existe un nombre infini d’univers et tout ce qui pourrait arriver se produit dans un univers. La mort n’existe pas au sens réel dans ces scénarios. Tous les univers possibles existent simultanément, indépendamment de ce qui se passe dans l’un d’eux ».


« La mort n’existe pas dans un espace spatio-temporel. L’immortalité ne signifie pas une existence perpétuelle dans le temps mais réside  entièrement hors du temps », expliquait en 2011 Roberto Lanza dans la revue Psychology Today.

 

Source: http://www.bob-toutelaverite.fr

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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 21:17

http://blog.zaup.org/images/libre.jpg

Je veux vous parler aujourd'hui du véritable voyage spirituel, celui qui compte vraiment. L’éveil ne fonctionne pas de la façon dont beaucoup d'entre nous le pensent.


J'aide les gens à s’éveiller presque tous les jours, et à cause de cela, j’ai appris beaucoup de choses sur le phénomène de l'éveil et le processus post réveil, ainsi que l'état d'esprit et les motivations à la fois de ceux qui cherchent et ceux qui trouvent. Indépendamment du contraire que nous pourrions entendre, ma propre expérience jour après jour c’est que venir à reconnaître notre vraie nature n’est tout simplement pas si difficile – plus maintenant. Si elle l'était, je serais encore à vendre des livres pour vivre.


Ce n'est donc pas le fait de nous permettre de voir notre véritable nature qui est le grand ours. Le véritable problème réside dans son acceptation. Ce n'est pas la percée, c'est le suivi qui l’accompagne! Une partie de la responsabilité de ce phénomène réside dans la mentalité même du chercheur typique que j’avais en tant que chercheur. L'un des thèmes communs que je découvre en aidant les gens à s’éveiller, et en les aidant à se stabiliser, c'est le sentiment erroné que d'une certaine manière « notre » éveil est à notre sujet, pour nous – modules individuels. C'est ce que je pensais avant l'éveil, et c'est ce que je pensais après quand j'étais sur le mauvais côté de l'identification, ce que nous appelons souvent « oscillation ».

 

Le personnage Fred se trouvait dans une assez mauvaise situation de vie quand l’éveil s’est produit, et l’avait été pendant environ 2 ½ ans. Ma première motivation de m’éveiller concernait le soulagement. Je voulais sortir de ma souffrance. C'est la motivation la plus commune que je trouve dans le domaine, et il n'y a absolument rien de mal à cela. Ma motivation secondaire, cependant, était entièrement égotique. Même mes notions d’être en mesure d'aider les autres de quelque sorte sont égotiques. Ceux que j'ai aidés verraient alors comment j'étais spécial. La réalisation était quelque chose que je voulais ajouter à l’histoire de Fred.


Il n’y a en soi rien d'intrinsèquement terrible sur cette faible motivation,tout simplement parce que toutce qui nous mène à l'éveil est tout simplement parfait! Si je sauve un groupe d'enfants parce que je veux ma photo dans le journal, qui s'en soucie? C'est sauver les enfants qui est important. De la même manière, c'est l’incident d’éveil qui est le plus important, pas le chemin mental que nous avons pris pour y arriver. Il y a plein de possibilités pour « aller en profondeur » après nous être éveillé de gré ou de force!


Mais ce genre de motivation commence à être un problèmesi elle est reportée à l'après-processus de l'éveil. La compréhension précoce primaire qui vient à la plupart d'entre nous est à une prise de conscience – qu’elle soit initiale ou subséquente – c’est que nous voyons à travers l'illusion d'un soi séparé. L’Unité est « vue », ce qui signifie que nous nous reconnaissons comme Unité, à un degré ou un autre. Elle peut survenir avec un « bang », ou elle peut venir avec un « pop », à peine perceptible ou sans pop du tout. Elle peut être vue en profondeur, ou à peine.


En fin de compte rien de cela n'a d'importance.C'est le changementlui-même qui est le plus important, car une fois la Vérité perçue, elle ne peut être totalement oubliée. J'ai eu un aperçu qui m’a hanté pendant douze ans avant de venir à une prise de conscience plus large, plus approfondie, mais c'était cet aperçu qui a permis ma première participation pour me conduire à la Réalité et m’a ramené en premier au Zen, puis finalement en un genre de non-dualité moins structuré. Donc, c’est au-delà de la logique et seule Maya pouvait tirer un coup comme celui-ci et dans presque tous les cas, c'est la personne inexistante qui réclame l'éveil! « Je l'ai fait, et c'était à propos de ​​moi. »


Il est un yang pour chaque yin, alors quand la nébulosité se développe à nouveau, comme elle le fera presque certainement, nous voulons savoir où « notre illumination personnelle » s’en est allée. J'ai passé trois ans à me déplacer entre la béatitude et l'enfer. Plus de temps vous passez dans l'état de « conscience éveillée », moins le rêve devient enchanteur ou même agréable. Et bien sûr, je savaisque je devrais ressentir la béatitude et la clarté à chaque instant de chaque jour. Je savais que l'éveil consistait à vivre dans une expérience orgasmique constante. Vrai? Juste?

Faux.


Oui, c'est ce que je savais, mais puisque ce n’est pas la vérité,ce que je savais rongeait le même « moi » inexistant que j'avais vu à travers l'éveil (s) contre la réalité — et encore et encore je suis devenu le perdant. Mon expérience « devrait être » autre que ce qu'elle est : c'est la dynamique fondamentale du rêve. Et aussi longtemps que nous croyons que l’après-éveil concerne le module, et non l’éveil lui-même, nous allons rêver longtemps de rêves minables.


La première chose que nous remarquons quand nous voyons les choses comme elles sont vraiment— quand nous arrivons à la simplicité absolue que ce Qui Est – est Ce Qui Est – et tout ce qui est! Il n’y a pas d'alternative à ce qui se passe exactement en ce moment — jusqu'à ce qu'il soit encore. Lorsque ce « jusqu'à ce qu’il soit encore» se présente, il sera le nouveau visage de ce qui est, et non une solution de rechange. C'est une scène à la fois,les amis. Et quelle que soit la scène qui survient, c’est la seule scène possible, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus. Et puis il n'y a pas de retour en arrière, ce qui serait comme essayer de s'accrocher à une trame d'un film. Impossible à faire.


Une fois que nous développons assez de perspicacité — nous pourrions souvent l’étiqueter comme un bourgeonnement d'humilité —la véritable Vérité est perçue : « notre » éveil ne concerne pas l'ego, et il ne s'agit pas du module. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a aucun avantage pour le module! Il n'y a aucun avantage pour l'ego dans une prise de conscience d’éveil – loin de là, mais il y a d'énormesavantages pour le module! La vie de Betsy et la mienne sont totalement différentes de ce qu'elles étaient, et totalement meilleures. Le dévalement des montagnes russes humaines du « frisson de la victoire, et l'agonie de la défaite » se sont maintenant calmées. Nous avons encore un grand intérêt, et nous prenons grand plaisir dans la vie, et ces modules conservent certaines légères préférences, mais la vielle intensité quotidienne à la vie, à la mort, même des plus petites choses est tout simplement disparue.


Quand nous nous éveillons, ce qui signifie que lorsque la « Conscience éveillée » reconnaît soudainement qu’elle est déjà éveillée, elle semblera surgir à travers un module particulier qui jusqu'à présent n’émanait pas l’éveil inconscient. C'est ce qu'on verra de l'extérieur. Du point de vue dela Conscience éveillée,cependant, tout ce qui sera vu, c'est qu'il n’y a riend'autre que l'éveil, qui est parfois conscient, et parfois inconscient, parfois ennuagé, parfois éclairci. Et aussi que l'expérience de la nébulosité ou la clarté inclut tous les modules, mais ce n'est pas à leur sujet.


Le module, en effet, devient une fenêtre. Nous avons une jambe dans chaque monde — une dans le rêve, et une autre dans Cela au-delà du rêve. Ceci, bien sûr, est du domaine du langage, il est maladroit et suggère la dualité. Ce n’est pas du tout ce que je veux exprimer. C'est pourquoi j'ai dit « en effet » dans cette dernière phrase. C'est le plus près que je peux aller avec les mots. Ce sera l’expérience. Et l’éveil c’est vraiment tout à propos de permettre à Celui qui est au-delà du rêve de « s’infiltrer » sans entrave dans le rêve par voie d'action habile et par le biais du module qui a capitulé.


Ce n'est pas « notre » éveil, c'est l'éveil de la Conscienceéveillée.La personnalité séparée ne se réveille pas à la vérité de Dieu, Dieu se réveille à la fiction de la personnalité séparée. Il y a des modèles perceptibles de Fred, mais n'y a pas de Fred. Ou vous non plus. Et comme il n'y a pas d’individu séparé, l’éveil ne peut absolument pas être au sujet d’un individu séparé, que ce soit l'expérience « moi » ou l'expérience « vous ».


Nous avons une perception faussée, et l’éveil fait simplement la redresser. Rien de nouveaune doit se produire; quelque chose d'ancien doit être remarqué. Voilà tout. Si c’est accompagné d’une expérience spirituelle, le module est bienvenu pour en profiter. Aie là! Qui n'aime pas une expérience spirituelle? Il n’y a rien de plus formidable. Mais rien de tout cela n'a à voir avec l'illumination. Zéro.


L’éveil n’ajoute rien, il nous déshabille.C'est ni un tintamarre, ou une réalisation de ces modules. Ce n'est pas l'amélioration de soi, il s'agit de reconnaissance de Soi sur une base continue. Il s'agit du consentement de la personnalité apparente à être colonisée par la Conscience éveillée afin qu'elle puisse, au moins en apparence, rayonner plus clairement et plus largement. Il s'agit de se connaître, et de s'aimer, et que l'amour s’affiche alors de plus en plus dans le monde.

C'est ce dont il s'agit.


Soyons consentantsà nous abandonner à la face de ce qui se manifeste actuellement.Ce moment unique est tout ce que nous aurons toujours à laisser aller, à abandonner.

Il y a seulement Maintenant. Et ce Maintenant est Vous.

 

Fred Davis 16/02/14


Traduction libre par Stella Pilon - 2014

 

Merci à elle pour ce partage.


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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 21:16

Les rapports entre humains et "hubots", des robots sophistiqués, se compliquent dans la deuxième saison de Real Humans difusée à partir de ce 15 mai sur Arte. Toujours aussi remarquable. 


http://www.1001tv.fr/files/2014/05/real-humans-arte.jpg

"Quelle est la définition d'un être humain?" s'enquiert cette brillante série suédoise.

© Johan Paulin 2013



1. Il y a matière à réflexion

Dans Real Humans, un savant fou a créé les hubots, des robots ressemblant à des humains. Au cours de la première saison, ils étaient rejetés par certains, considérés comme des objets par d'autres, chéris par d'aucuns. Révoltée, une version améliorée de ces drôles de machines fomentait un putsch. Le créateur de la série, Lars Lundström, y questionnait déjà brillamment l'essence de notre humanité, tout en traitant de la différence. Gros choc télévisuel. La deuxième saison va plus loin. C'est un plaidoyer ravageur contre toutes les formes d'intolérance, un miroir saisissant de la société contemporaine. 


2. Il y a des thèmes bouleversants

A piocher ainsi dans le réel, Real Humans aborde des sujets qui tourmentent notre espèce, du tourneur-fraiseur au philosophe. Tels que l'immortalité et le sens de la vie. Traduit par Lundström, ça donne des scènes d'une puissance émotionnelle perturbante. La livraison d'un androïde cloné à l'image d'un grand-père disparu déchire sa famille. Un hubot affronte le décès d'un être aimé et découvre, foudroyé, la vanité de cette existence à laquelle il aspire tant. Ça change de Joséphine, ange gardien. 

3. Il y a beaucoup d'interrogations

Mais pas nécessairement de réponses. C'est là toute l'intelligence de la série. "Quelle est la définition d'un être humain?" demande une avocate lors d'un procès. Et de démontrer que ceux qui ont, un jour, tenté d'en établir les critères ont conçu le fameux Code noir. Jusqu'à quel point les avancées scientifiques sont-elles bénéfiques à l'homme ? Là non plus, il n'y a pas de réponse. A quand la suite ? Bientôt, le tournage a commencé. Enfin une certitude. 

Real Humans - saison 2. Tous les jeudis à partir du 15 mai, 20h50, Arte. 


En savoir plus sur
http://www.lexpress.fr/culture/tele/trois-raisons-de-regarder-real-humans-saison-2_1536153.html#S5OfBV1TozY5vZ7O.99


Source :
http://www.lexpress.fr

 

Voir aussi : http://axial-media.over-blog.org/article-real-humans-video-article-117428840.html

 

 


 
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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 10:00


Elle n'a pas de structure, seulement de la compréhension.
Elle n'a pas de membres, sauf ceux qui savent qu'ils en font partie.
Elle n'a pas de rivaux, car elle ne nourrit pas d'esprit de compétition.
Elle n'a pas d'ambition, elle ne cherche qu'à servir.
Elle ne connaît pas de frontières, car les nationalismes sont dépourvus d'amour.
Elle n'est rien en elle-même, car elle cherche à enrichir tous les groupes et toutes les religions.
Elle n'a pas de secret, pas d'arcane, pas d'initiation, si ce n'est la vraie
compréhension du pouvoir de l'amour, et que, si on le veut, le monde
changera, mais seulement si on se change soi-même d'abord.
Elle reconnaît tous les grands enseignants de tous les âges qui ont manifesté la vérité de l'amour.
Ses participants pratiqueront la vérité de l'amour de tout leur être.
Elle ne cherche pas à enseigner mais à être, et par cet état d'être, à enrichir.
Elle reconnaît la planète entière comme étant un Etre dont nous sommes tous une partie.
Elle reconnaît que le temps est venu pour la suprême transmutation, l'acte
alchimique ultime du changement conscient, de l'ego du monde dans un
retour volontaire dans le Tout.
Elle ne se proclame pas à haute voix mais dans les sphères subtiles de l'amour.
Elle salue tous ceux qui dans le passé ont montré la voie et en ont payé le prix.
Ses membres se reconnaîtront par leurs œuvres et leur être, et par leurs
yeux, et par aucun autre signe extérieur qu'une accolade fraternelle.
Ses membres consacreront leurs vies à l'amour silencieux de leur prochain,
leur environnement et la planète, tout en accomplissant leur tâche, si
exaltée ou humble soit-elle.
Elle reconnaît la suprématie de la Grande Idée qui ne peut être accomplie que si la race humaine
pratique l'amour.
Elle n'a pas de récompense à offrir, ni ici ni dans l'au-delà, si ce n'est la joie ineffable d'être et d'aimer.
Ses membres chercheront à faire avancer la cause de la compréhension,
faisant le bien en restant dans l'ombre, et enseignant seulement par
l'exemple.
Ses membres guériront leur prochain, leur communauté et notre planète.
Ses membres ne connaîtront aucune peur et point de honte, et leur connaissance l'emportera envers et contre tout.
Tous ceux qui en font partie appartiennent à l'église de l'amour

 

Texte Cathare.

Merci Marie pour ce partage.

 

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 11:01

Deuxième extrait du livre de G.Groddeck "Le livre du ça" - chapitre 31

 

 

Votre allusion au fait que je suis médecin traitant et me fais appeler Docteur a été si énergique, chère amie, que je me sens obligé de parler un peu plus de la maladie, et de dire comment je me représente sa naissance et sa guérison. Mais d’abord, mettons-nous d’accord sur ce à que nous donnerons le nom de maladie. Je pense que nous ne tiendrons pas compte de ce que d’autres gens entendent pas ce mot, mais que nous exposerons notre conception personnelle de la chose. Et je propose de nous exprimer clairement : la maladie est une manifestation de vie de l’organisme humain. Prenez le temps de réfléchir si vous voulez oui ou non vous rallier à cette formule. Et permettez-moi, en attendant, de faire comme si vous en ppouviez la rédaction.

 

Peut-être considérez-vous que cette question n’est pas particulièrement importante. Mais si, comme moi, vous vous efforciez depuis trente ans, jour après jour, de rendre cette phrase, pourtant si simple, accessible à un nombre incalculable de personnes et que, depuis trente ans, jour après jour, vous vous aperceviez qu’elle ne veut pas entrer dans leur crâne, vous vous rangeriez à mon avis quand j’insiste pour que vous, du moins, la compreniez. Pour qui, comme moi, voit dans la maladie une manifestation de vie de l’organisme, elle n’est plus une ennemie. Il ne lui vient plus à l’esprit de vouloir combattre la maladie, il n’essaie pas de la guérir, je vais plus loin, il ne la traite même pas. Pour moi, il serait aussi absurde de traiter une maladie que de tâcher de vous corriger de votre humeur taquine en transcrivant toutes vos petites méchancetés en autant de propos aimables sans vous en faire part.

 

Dès l’instant où j’ai constaté que la maladie est une création du malade, elle devient pour moi la même chose que sa démarche, sa manière de parler, le jeu de physionomie de son visage, ses gestes de mains, le dessin dont il est l’auteur, la maison qu’il a construite, l’affaire qu’il a conclue ou le cours de ses pensées : un symbole significatif des puissances qui le régissent et que je chercherai à influencer si je considère que c’est nécessaire. Alors, la maladie n’est plus une anomalie, mais une chose déterminée par la nature même de ce malade qui a décidé d’être soigné par moi. Il n’en reste pas moins que ces créations du Ça, que nous avons coutume de nommer maladies, sont, selon les circonstances, mal commodes pour le créateur lui-même ou une écriture illisible peut être également insupportable pour l’être humain et son prochain, et une maison mal conçue a tout autant besoin d’être transformée qu’un poumon atteint d’inflammation, par exemple, en sorte qu’en définitive, il n’y a guère de différence entre la maladie et la manière de parler, d’écrire ou de construire.

 

Autrement dit, je en peux plus me résoudre à employer vis-à-vis d’un malade des procédés différents de ceux que j’utiliserai pour quelqu’un écrivant, parlant ou construisant mal. Je tâcherai de découvrir pourquoi et dans quel but son Ça a recours au moyen de mal parler, mal écrire, mal construire, en un mot à la maladie et ce qu’il entend exprimer par là. Je m’enquerrai auprès de lui, auprès du Ça lui-même des motifs qui l’ont engagé à user de ce procédé, aussi désagréable pour lui que pour moi, je m’en entretiendrai avec lui et verrai ensuite ce qu’il fera. Et si un entretien ne suffit pas, je recommencerai dix fois, vingt fois, cent fois, aussi longtemps qu’il le faudra pour que ce Ça, lassé de ces discussions, change de procédé ou oblige sa créature, le malade, à se séparer de moi, soit en interrompant le traitement, soit par sa mort.  

 

Je reconnais, bien entendu, qu’il peut être nécessaire, qu’il est même le plus souvent indispensable de modifier, voire de démolir, une maison mal conçue, de mettre au lit un être humain atteint de pneumonie, de débarrasser un hydropique de son eau superflue avec la digitale, par exemple, de réduire une fracture et de l’immobiliser, de couper un membre gangrené. J’ai même l’espoir parfaitement fondé qu’un architecte dont le nouvel édifice a été modifié ou démoli tout de suite après sa remise au propriétaire, rentrera en soi-même, reconnaîtra ses erreurs, les évitera à l’avenir, à moins qu’il ne renonce complètement à sa profession ; qu’un Ça, quand il a détérioré ses propres produits, poumon ou os, en a éprouvé des souffrances et du malaise, deviendra raisonnable et se le tiendra pour dit. En d’autres termes, le Ça peut se rendre compte lui-même par expérience qu’il est stupide de démontrer son pouvoir par la production de maladies au lieu de l’employer à la création d’une mélodie, la mise au point d’une affaire, la vidange d’une vessie ou un acte sexuel. Mais tout cela ne me délie pas, moi dont le Ça a fait un médecin, de l’obligation, quand il en est encore temps, de prendre connaissance des prétextes du Ça féru de maladies de mon prochain, de les apprécier et là où c’est nécessaire et possible, de les réfuter.  

 

La chose est assez importante pour la considérer sous une autre face. Nous sommes généralement habitués à rechercher les raisons de ce qui nous arrive dans le monde extérieur ou dans notre univers intime, selon les cas. Quand nous glissons dans la rue, nous cherchons et découvrons l’écorce d’orange, la pierre, l’origine extérieure de notre chute. En revanche, quand nous prenons un pistolet et nous tirons une balle dans la tête, nous partons du principe que nous faisons cela exprès et pour des motifs intimes. Quand quelqu’un est atteint d’une pneumonie, nous en imputons la cause aux pneumocoques ; mais quand nous nous levons de notre siège, traversons la chambre et allons prendre de la morphine dans l’armoire pour nous l’injecter, nous croyons agir pour des raisons intimes. Je suis, j’ai toujours été, comme vous ne pouvez l’ignorer, un monsieur qui en sait plus que tout le monde, et quand quelqu’un m’opposa la fameuse écorce d’orange qui, en dépit de toutes les prescriptions de police, traînait sur le trottoir et avait été la cause du bras cassé de Mme lange, je me suis rendu chez elle et l’ai interrogée : « Quelle raison aviez-vous de vous casser le bras ? » Et quand quelqu’un me racontait que M. Treiner avait pris hier de la morphine parce qu’il ne pouvait pas dormir, j’ai demandé à M. Treiner : « Comment et pourquoi l’idée de morphine est-elle devenue hier si forte chez vous que vous avez jugé bon de susciter une insomnie afin d’en prendre ? » Jusqu’ici, j’ai toujours obtenu des réponses à ces questions, ce qui n’a rien d’extraordinaire. Toutes les choses ont deux faces, on peut donc les examiner aussi sur leurs deux faces et partout, pour peu qu’on s’en donne la peine, on trouvera aux incidents de la vie une origine extérieure et une raison intime.  

 

Ce sport de vouloir-en-savoir-plus-que-tout-le-monde a eu de curieuses conséquences. En m’y livrant, j’ai de plus en plus été sollicité par la recherche de la cause intime, en partie parce que je suis né à une époque où il était question de bacilles, et uniquement de bacilles, quand on ne s’inclinait pas avec révérence devant les mots « refroidissement » et « indigestion » ; en partie parce qu’il se forma de bonne heure chez moi — une manifestation de l’orgueil des Troll — le désir de découvrir en moi un Ça, un dieu, que je pouvais rendre responsable de tout. Mais comme je ne suis pas assez mal élevé pour prétendre à la toute-puissance pour moi seul, je l’ai également revendiquée pour d’autres, inventai également à leur usage ce Ça qui vous choque tellement et pus me permettre d’affirmer : « La maladie ne vient pas de l’extérieur, l’être humain la produit lui-même ; il n’utilise le monde extérieur que comme un instrument pour se rendre malade, choisit dans son inépuisable magasin d’accessoires tantôt le spirochète de la syphilis, demain une écorce d’orange, après-demain une balle de fusil et dans une semaine un refroidissement pour se procurer à lui-même une douleur. Il le fait toujours avec l’intention d’en éprouver une jouissance, car en sa qualité d’être humain, il est dans sa nature de prendre du plaisir à la souffrance ; parce qu’en sa qualité d’être humain, il est dans sa nature de se sentir coupable et de vouloir écarter ce sentiment de culpabilité par l’autopunition ; parce qu’il veut éviter Dieu sait quelle incommodité. La plupart du temps, il n’a aucune conscience de ces singularités ; à dire le vrai, tout cela se décide et s’exécute dans les profondeurs du Ça, où nous n’avons pas accès ; mais entre les insondables couches du Ça et notre bon sens, il existe des couches de l’inconscient que le conscient peut atteindre et que Freud signale comma ayant des capacité de devenir conscientes ; on y découvre toutes sortes de choses gentilles. Et le plus curieux, c’est que quand on y furète, il n’est pas rare que tout à coup, apparaisse ce que nous appelons guérison. Sans que nous comprenions quoi que ce soit à la façon dont la guérison s’est produite, fortuitement, sans que nous y soyons pour quelque chose, je ne le dirai jamais assez.  

 

G.GRODDECK - Le livre du ça - 1921    

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 09:50
 
             
Le malheur ne vient jamais sans raison.
De tes haines, de tes amours, de tes pensées,
Tu composes à chaque instant le portrait de ta destinée.
Tu es ce que tu crées.
 
Veux-tu connaître le bonheur ?
Alors oublie les racines du passé,
Oublie ceux qui t'ont fait du mal
Et envoie-leur des pensées d'amour, de pardon.
 
Ne laisse pas la barque de ton âme dériver
Sur l'océan des haines, des tempêtes.
Cherche la paix en ton coeur
Et qu'elle te serve d'ancre.
 
Ne laisse pas les herbes de la haine, du ressentiment
Envahir le jardin de ton âme,
Ne laisse pas les ronces de l'orgueil, de la jalousie
Etouffer la générosité de ton coeur.
 
Mais cultive les fleurs de l'amour, du pardon,
Développe les roses de la lucidité et de la sérénité.
Pardonne à tous et on te pardonnera.
Donne à tous et on te donnera.
 
Aime et on t'aimera.
Fais du pardon ta force, ton rempart, ton bouclier,
Et tu seras à jamais délivré du mal,
Le Royaume de la Paix sera avec toi pour toujours.
Deviens dès à présent celui que tu veux être.
 
Babacar Khane - Le Yoga de la prière
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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 20:06

Quelques extraits du livre de Georg GRODDECK  "Le livre du ça", au sujet de la maladie (écrit en 1923...) 

 

Le commencement de la maladie — les premiers symptômes méritent toujours l’attention, car ils révèlent une grande partie des intentions du Ça.   

 

 

La maladie a une raison d’être : elle doit résoudre le conflit, le refouler et empêcher ce qui est refoulé d’arriver au conscient ; elle doit punir la transgression de l’interdit et cela va si loin que d’après le genre, le lieu et l’époque de la maladie, l’on peut déduire le genre, le lieu et l’époque du péché méritant cette sanction. Quand on se casse le bras, c’est que l’on a — ou que l’on voulait — pécher par ce bras : assassiner, voler, se masturber… Quand on devient aveugle, c’est que l’on ne veut plus voir, que l’on a péché par les yeux ou qu’on avait l’intention de le faire ; quand on devient aphone, c’est que l’on possède un secret et n’ose pas le raconter tout haut. Mais la maladie est aussi un symbole, une représentation d’un processus intérieur, une mise en scène du Ça, par laquelle il annonce ce qu’il n’ose pas dire de vive voix. En d’autres termes, la maladie, toute maladie, qu’on la qualifie de nerveuse ou d’organique, et la mort, sont aussi chargées de sens que l’interprétation d’un morceau de piano, l’allumage d’une allumette ou le croisement des jambes l’une sur l’autre. Elles transmettent un message du Ça avec plus de clarté et d’insistance que ne le ferait la parole, voire la vie consciente.

 

 

Le complexe d’OEdipe domine la vie des êtres humains. Mais je ne sais pas très bien comment je dois répondre à votre souhait d’en entendre davantage à ce sujet. Vous connaissez sûrement — ou trouverez sans peine dans quelque recueil de mythologie — la légende d’OEdipe : le héros est l’assassinat à la fois innocent et coupable de son propre père et engendre, au cours de rapports involontairement incestueux avec sa mère, des enfants infortunés. Que le contenu de ce mythe — passion sexuelle du fils pour leur mère, haine meurtrière pour le père — soit typique et s’applique à l’humanité de tous les temps, que dans cette légende se dévoile à demi un profond secret de la qualité d’homme, cela je l’ai déjà dit.

 

 

La résistance apportée par le malade au médecin est l’objet de tout traitement analytique. Le Ça ne souhaite pas guérir tout de suite, si fort que le malade soit incommodé par la maladie. Au contraire, la persistance des symptômes prouve, en dépit de toutes les assurances, les plaintes et les efforts de l’être conscient, que cet être veut être malade. C’est important, ma chère. Un malade veut être malade et il se débat contre la guérison comme une petite fille gâtée, qui meurt d’envie d’aller au bal et se défend par des simagrées de s’y rendre. Il est toujours utile d’examiner de près les prétextes de ces résistances au médecin ; ils dévoilent toutes sortes de particularités propres au malade.

 

 

Le malade a droit aux soins, le malade « extorque » les soins. Toute maladie est un renouvellement du stade de nourrisson, trouve son origine dans la nostalgie de la mère ; tout malade est un enfant ; toute personne qui se consacre aux soins des malades devient une mère. La délicatesse de santé, la fréquence et la durée des mala-dies sont un témoignage de la profondeur des sentiments qui attachent l’être humain à l’imago de la mère. Vous pouvez même — et la plupart du temps sans risquer de vous tromper — aller plus loin encore dans vos déductions et penser que quand quelqu’un tombe malade, il est probable qu’à une époque très proche du début de la maladie un événement lui a rappelé avec une acuité particulière l’imago de la mère, l’imago de ses premières semaines de nourrisson. Je ne crains pas d’ajouter, ici aussi, le mot « toujours ». Car il en est toujours ainsi. Et il n’existe pas de meilleure preuve de passion pour la mère, de dépendance du complexe d’OEdipe qu’un constant état maladif.

 

 

Qu’un malade voie un père dans son médecin s’explique. Le transfert au médecin de l’affect envers le père ou la mère survient au cours de tous les traitements ; il est déterminant pour le succès et selon que le patient, dans sa vie sentimentale, a été plus attaché à son père ou à sa mère, il préféra le médecin énergique ou le médecin débonnaire. Il vaut mieux pour nous autres médecins rester conscients de ce fait ; car les trois quarts de notre succès, sinon bien davantage, reposent sur l’enchaînement de circonstances qui nous a donné quelque ressemblance de caractère avec les parents du patient. Et la plupart de nos échecs peuvent également être attribués à ce genre de transferts, ce qui, dans une certaine mesure, peut consoler notre orgueil du dépit que l’on éprouve à reconnaître le transfert comme le seul médecin. « Sans mérite ni dignité », ces paroles de Luther doivent rester présentes à l’esprit de ceux qui veulent vivre en paix avec eux-mêmes.

 

 

Je puis cependant dire ceci : plus le conflit intime de l’être humain est profond, plus les maladies seront graves, puisqu’elles représentent symboliquement le conflit et, réciproquement, plus les maladies sont graves, plus les désirs et la résistance à ces désirs seront violents. Cela s’applique à toutes les maladies, pas seulement à celles des époques.

 

 

Car ne meurt que celui qui veut mourir, celui à qui la vie est devenue insupportable.

 

 

Georg GRODDECK - Le livre du ça -  (à suivre) 

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 20:36

 

Une partie de ce qu'on nomme « amour » est uniquement Maya, c'est-à-dire l'Illusion. Et, cependant, le mot « illusion » n'est pas la traduction exacte de Maya, car Maya ne désigne pas ce qui est purement illusoire, non existant, tels que les objets d'un rêve, mais un état psychologique dans lequel les choses subissent à nos yeux une transformation, dans lequel nous les voyons comme elles ne sont pas. Ainsi, beaucoup de ce que l'on prend pour de l'amour n'est que Maya, est tissé d'illusions et n'engendre en nous qu'illusion.  

 

Les êtres sentimentaux ou encore peu éclairés, pensent que l'amour va durer éternellement, mais il ne dure pas -et c'est Maya ; ils croient la personne qu'ils aiment toute différente de ce qu'elle se révèle ensuite - et c'est Maya ». La compréhension de ce terme est fondamentale et que l'un des plus importants échelons sur le chemin du progrès spirituel consiste à faire effort pour se libérer de la domination de Maya.

« Lorsque nous pourrons voir toutes choses comme elles sont, et non pas comme nous désirons qu'elles soient, alors nous ne connaîtrons plus les déceptions et n'aurons que bien rarement du chagrin.

« Sur le terrain du mariage, on constate tout particulièrement cet asservissement à Maya. L'homme qui croit qu'il désire passer sa vie entière avec une certaine femme et s'aperçoit, trop tard, qu'il ne saurait endurer plus d'un mois sa compagnie, a été victime de Maya: et cet autre, qui croit qu'une femme lui sera fidèle jusqu'à la mort, et découvre qu'elle le trompe avec le premier bellâtre venu, est encore une victime de Maya, - et c'est ainsi, de tous les côtés. Il faut nous efforcer de nous affranchir de cet esclavage ; sinon nous n'acquerrons jamais la sagesse et n'arriverons pas à connaître la paix. »

Cet élément d'illusion prévaut aussi dans l'attitude prise à l'égard de la sexualité. un exemple: « l'homme qui tue sa femme ou qui cherche à divorcer, parce que cette femme a des rapports sexuels avec un autre homme, montre, par là même, qu'il attache une prodigieuse importance à ces relations, - tandis que l'homme qui pardonne, ou mieux encore, ne juge pas qu'il y ait quelque chose à pardonner, prouve qu'il attache une petite importance aux rapports sexuels en eux-mêmes, et démontre par là non seulement une âme bien plus évoluée et éclairée, mais encore une âme plus chaste. Un homme comme lui a cessé de voir la sexualité et le mariage à travers les voiles trompeurs de Maya. »

« L'homme chaste, n'est pas, selon notre manière de penser, l'homme qui pratique la continence sexuelle, mais l'homme qui voit la question sexuelle sous son vrai jour. De même que personne ne serait taxé de gourmandise, parce qu'il jouit de son repas lorsqu'il est affamé, - tout en n'attachant, d'autre part, que peu d'importance à la nourriture - nul ne peut être accusé de manquer de chasteté parce qu'il jouit de l'acte sexuel au moment où son corps le demande, sans être nullement préoccupé, par ailleurs, de la sexualité elle-même. Quant à la pureté, ce que nous entendons par ce terme est l'exact opposé de la pruderie. La pureté est le don de voir la beauté dans toutes choses, dans toutes les fonctions de la vie, et d'ennoblir toutes les actions par un esprit d'altruisme. Celui qui a appris à exercer l'oubli de soi dans chacun des actes de sa vie sexuelle est pur... »

Si, seuls les gens purs, dans le sens de « sexuellement abstinents », pouvaient « voir Dieu », toute vieille dame ou tout vieux monsieur ayant dépassé l'âge des passions - ou n'en ayant jamais eu - se trouverait dans une situation bien enviable. Mais pourquoi Dieu aurait-il créé, chez l'homme et chez la femme, une fonction dont l'usage aurait pour conséquence de les priver de la présence divine? Ici, de nouveau, Maya égare l'interprète irréfléchi dans les brouillards de l'Illusion. »

« On n'a nullement le droit d'exiger des âmes encore peu évoluées qu'elles agissent comme des âmes très avancées. L'exemple est banal, mais vous ne demandez pas à l'enfant fréquentant le « Jardin d'enfants » de savoir ou d'apprendre les leçons de la classe de sixième. Vous ne devez pas non plus espérer que des âmes, même avancées, se conduisent comme des âmes parfaites - il n'y a pas plus de trois cents âmes parfaites en ce monde - car même les âmes avancées ne sont pas développées également dans toutes les directions. Il y a, par-ci par-là, dans leur cristal, un petit défaut. Il faut encore tenir compte du type de corps physique qu'habite une âme avancée, dans telle ou telle incarnation particulière.

Prenez, par exemple, l'artiste créateur. Très souvent les plus merveilleux artistes offrent, par leur conduite dans le domaine de la morale sexuelle, l'apparence d'âmes assez peu évoluées. Il n'en est rien, pourtant ; mais ils sont nés avec un tempérament physique qu'il leur est extrêmement difficile de contrôler et de maîtriser. Pendant le temps où un musicien, par exemple, compose un drame musical ou une symphonie, de redoutables forces émanant d'Êtres uniquement visibles aux yeux des clairvoyants, se jouent autour de cet artiste et à travers son être: et il en résulte un grand bouleversement de sa nature émotionnelle tout entière. Il faut, d'autre part, se rendre compte que toute puissance de contrôle exercée sur soi-même exige une forte dépense d'énergie: or, si l'on considère que toute la force psychique dont dispose l'artiste créateur doit se concentrer sur son œuvre, on conçoit qu'il ne lui en reste guère pour dominer sa nature sexuelle.

D'ailleurs, même ce fait mis à part, les affaires amoureuses d'un grand artiste, jugées du point de vue des Maîtres - qui ont la vision supranormale - n'ont pas du tout la même portée que celles d'un homme ordinaire. Même leur caractère transitoire, que condamne le strict moraliste, n'est pas le symptôme d'une âme versatile, mais d'une âme si uniquement aiguillée vers un certain but, que même l'amour, pris dans son sens érotique, ne fait sur elle aucune impression durable.

Il n'y a guère qu'une âme évoluée qui puisse s'enflammer d'amour pour dix femmes différentes, sans éprouver le désir d'épouser aucune d'elles. Le grand artiste sait, - consciemment ou subconsciemment - que ses amours passionnées ne sont que Maya, l'Illusion. Or, dès que l'on a compris que Maya est Maya, on se trouve affranchi des chaînes de l'Illusion. Les propres justes qui s'écrient, devant la conduite de l'artiste: « C'est un génie, le pauvre garçon, il faut bien lui pardonner... » ne sont ni des gens charitables ni des gens éclairés: ce n'est que dans la fleur de la compréhension véritable que se trouve le doux miel du pardon.

Ainsi les amours passagères ne sont pas mauvaises en elles-mêmes ; elles ne le sont que lorsqu'elles obscurcissent le jugement d'un homme, apportent la souffrance à d'autres, ou nous éloignent du Grand Plan divin. »

Ce jugement sur les amours passagères, ne s'applique cependant pas aux âmes extrêmement évoluées de ceux qui vont devenir des Maîtres. Pour eux, la fidélité à une femme unique est désirable, l'infidélité exerçant une action désintégrante sur les corps subtils des êtres.

« Le type d'amour le plus élevé se voit là où deux êtres sont unis dans un esprit de parfaite liberté dont aucun des deux, d'ailleurs, n'a le désir de profiter. Cependant, si c'est la plus haute forme d'amour, ce n'est pas nécessairement la forme la plus élevée du mariage. Là, seulement, où deux individus se marient dans le dessein de servir les Grands Maîtres de l'Humanité, - soit par une œuvre qu'ils ne peuvent entreprendre que conjointement, soit en fournissant des corps appropriés à certaines âmes désireuses de se réincarner par leur intermédiaire, - nous assistons alors au type de mariage le plus élevé de tous, celui qui est entièrement à l'abri des fallacieux sortilèges de Maya. »

 

Krishnamurti

Extrait du livre "L'Initié dans le Nouveau Monde"

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