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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


Vous pouvez rejoindre la  famille  du "COURS EN MIRACLES" (et de la non-dualité authentique) en me contactant directement pour des rencontres "réelles dans l'illusion" , notamment dans la région "Ain, jura, Rhône, Haute-savoie". Consultez l'annuaire
A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
       ***             
               
" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 07:30

Les extraits présentés ici sont tirés de l'atelier qui s'est tenu au Centre de New York en octobre 1993. Il s'agit d'une étude approfondie de ce qui doit être pris à la lettre et ce qui doit être pris métaphoriquement dans Un cours en miracles, et les distorsions qui résultent de ne pas reconnaître cette différence entre le symbole et le fait. Ceci est expliqué dans le contexte de la métaphysique de la dualité et de la séparation, et ce que Jésus enseigne sur le monde, sur l’union, le pardon, la prière, le Saint-Esprit, lui-même, et la seule réalité : l'Unicité non dualiste de Dieu et du Christ. « Enseignants de Dieu, votre seule affectation pourrait être déclarée ainsi : n'acceptez aucun compromis dans lequel la dualité joue un rôle ».

 

Présentation- Cet atelier est probablement l'un des plus importants que je n'ai jamais fait, et ne ferai probablement jamais. D’autre part, ça n'a jamais été un sujet que je pensais devoir présenter jusqu'à relativement récemment, en raison de la quantité énorme de mauvaises interprétations qui se passe en ce qui concerne « Un cours en miracles ». Et je ne pense pas que c’est une tendance qui va disparaître. Vous pouvez déjà voir les germes de toutes les sortes de malentendus qu’ont les gens, à la fois en ce qui concerne leur propre étude du Cours, certainement leur application de ce qu'ils étudient en regard à leur vie personnelle, et malheureusement, à leur enseignement de celui-ci. Ce genre de malentendu est dû à une idée que j'ai commentée fréquemment : la confusion de niveau.

 

Il y a plusieurs années maintenant, Gloria et moi parlions du Cours, ce qu'il était, son rôle, etc., et Gloria a dit quelque chose que je n'avais jamais réellement pensé de cette façon, bien qu’évidemment, je le savais être vrai. Elle me dit qu'elle sentait que ce Cours contenait vraiment un niveau caché que pratiquement personne ne soupçonnait. Non caché dans le sens que quelqu'un le cachait, que Jésus essayait délibérément de tromper les gens, de l’obscurcir, ou pour cacher ce que le Cours disait, mais que ce niveau était simplement caché à cause de l'énorme quantité de peur qui était présente chez presque tous les étudiants du Cours. Plus tard, nous en discuterons plus en ce qui concerne la crainte de perdre sa particularité et son identité, et qu’est-ce que cela signifie exactement. En raison de cette énorme peur et l'investissement considérable dans le maintien de son identité avec son soi — ou tout autre soi que l’on pense être — signifie presque automatiquement que l'on ne comprendra jamais vraiment ces niveaux plus profonds dont le Cours parle et quel est le message de Jésus.

 

Si vous ne comprenez pas cela et êtes continuellement à scruter ce que le Cours dit, il n'y a aucun moyen que vous pourrez le comprendre, et encore une fois, c'est ce qui donne lieu à toutes ces mauvaises interprétations. Les gens qui interprètent mal et déforment le Cours ne sont pas mauvais, méchants, ni pécheurs, mais la plupart d'entre eux, malheureusement, n'ont pas ce que le Cours exige toujours de ses élèves, et c'est l'humilité. C'est l'arrogance de penser que vous comprenez quelque chose quand c’est le contraire. En de nombreux endroits différents, cela prend la forme de prendre les déclarations, les concepts et les idées du Cours totalement hors contexte, et de les utiliser comme moyens de justifier ce que vous voulez vraiment que le Cours vous dise. Ce serait un exemple de ce que Jésus dit à plusieurs reprises dans le Cours : l'erreur d’apporter la vérité à l'illusion, plutôt que nos illusions à sa vérité.

 

Comme vous le savez, le processus fondamental que le pardon ou le miracle représente consiste à ce que nous apportions nos illusions à la vérité de la présence du St-Esprit dans nos esprits. En faisant cela, nous pourrions enfin être en mesure de regarder ces illusions sans jugement et sans culpabilité, et ainsi les laisser aller. Ce Cours, cependant, est si terrifiant pour l'ego de chacun en raison de ce qu'il affirme vraiment, que ce que l'on fait presque inévitablement est de traduire le Cours dans la langue que l'on peut comprendre. Le problème est que la langue que l'on peut comprendre est celle de la particularité qui préserve l'identité individuelle et donc l'identité de tout le monde, et finalement, l’apparente réalité du monde.

 

Le problème c’est que nous ne savons pas que c’est ce que nous faisons, et nous pensons comprendre et maîtriser le Cours. Nous pensons qu'en l’enseignant, encore et encore, nous allons l'apprendre, et nous ne sommes pas conscients que l'apprentissage de ce Cours signifie vraiment que nous devions questionner, comme le dit Jésus à un moment donné, toutes les valeurs que nous avons (T-24. Intro-2;p.535). La plus importante de ces valeurs est la valeur de notre propre particularité, la valeur de notre propre identité, et la croyance que nous sommes vraiment ici, quand nous ne le sommes pas du tout. Cela signifie que les gens qui étudient « Un cours en miracles » afin qu'ils puissent l’apprendre et le vivre, ne l’apprendront pas du tout, car ils iront dans une direction totalement différente de celle où le Cours les emmène.

 

Donc la sincérité, en ce qui concerne notre approche du Cours, n’est pas assez. C'est ce que Jésus veut dire quand il dit, « Ne te fie pas à tes bonnes intentions. Elles ne suffissent pas (T-18.IV.2 :1-2, p.407). Ce dont vous avez vraiment besoin, comme il l'explique à la ligne suivante, n'est qu’un petit désir (T-18.IV.2: 3), et c'est ce peu de bonne volonté à être capable d'admettre que vous aviez tort et à la fin, que Jésus avait raison, et que ce qu'il dit dans Un cours en miracles est juste.

 

Mais pour faire le point encore une fois de plus – et je vais probablement le faire des dizaines de fois au Cours de cette classe, vous ne saurez pas ce qu'il dit, et vous ne saurez pas la vérité de ce qu'il enseigne, parce que vous avez tellement peur de ce qu’elle est. Ce que vous allez venir à faire est de regarder une partie du Cours et ne pas comprendre sa connexion avec le tout, parce que c'est cette couche la plus profonde, le soi-disant niveau caché du Cours qui contient l'ensemble. En un mot, et ceci est un point que je vais préciser fréquemment, ce dont nous parlons en réalité n'est pas vraiment de comprendre la différence entre la réalité et l'illusion; ne pas vraiment comprendre la signification de la non-dualité, et donc ne pas comprendre ce que la dualité veut dire. L'ensemble de ce Cours repose sur le fait que nous reconnaissions ce qu'est la réalité et ce qu’est l’illusion.

 

Plusieurs d'entre vous sont familiers avec la Préface qui se trouve maintenant dans toutes les éditions du Cours. Les deux premières parties ont été écrites par Helen elle-même qui décrit comment elle a transcrit le Cours et ce qu’il représente comme série de livres. La dernière partie, « Ce qu’il est », a été inspirée par Jésus tout comme le Cours le fut, et il commence avec sa description de la différence entre la connaissance et la perception, la réalité et l'illusion. C'est essentiel pour bien comprendre ce que ce Cours signifie, et c'est pourquoi nous allons passer beaucoup de temps à parler de ce qu'est la réalité en termes d’être non dualiste, et ce qu'est l'illusion comme étant dualiste.

 

Vous connaissez peut-être la parabole des six aveugles et l'éléphant : chacun d'eux touche une partie différente de l'éléphant, et parce que chacun pense que leur partie consiste en l'éléphant, c'est donc ainsi qu'ils le définissent. Donc, l’un deux a une jambe, un autre un tronc, une queue, et ils pensent que c'est ainsi qu’est l'éléphant. Eh bien, c'est ce que les gens font avec le Cours, sans se rendre compte le faire. Ils prennent certaines parties avec lesquelles ils se sentent à l’aise parce qu'ils les interprètent comme étant la préservation de leur particularité sous le couvert de la spiritualité, et ils ne réalisent pas en quoi consiste l’ensemble du Cours.

 

Comme exemple, si vous regardez les œuvres de Shakespeare, ses plus grandes tragédies contiennent ce qu'on appelle habituellement des scènes comiques. Alors que la tragédie se construit vers une fin inévitable, qui est remplie de tension, il insère une scène très comique. Si vous connaissez Macbeth, il y a la très célèbre scène du portier ivre, qui est très drôle. Dans Hamlet, il y a la scène des fossoyeurs de tombes au cimetière, qui est très drôle. Si vous regardez seulement ces scènes et vous dites que c'est Hamlet, que c'est Macbeth, que c’est très drôle, que Shakespeare est idiot, ou stupide, ou qu’il est un comédien, vous ne réaliserez pas le rôle que cette scène particulière joue dans toute la pièce, et vous manquerez le thème intégral de la pièce. Encore une fois, c'est exactement ce que font les gens avec Un cours en miracles.

 

Kenneth Wapnick, Ph. D.

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 19:33

Ces 6 stades correspondent également au processus global de pardon qui mène à l'éveil. Ils sont abordés dans le fascicule "Manuel des enseignants", dans le Cours.

 

 

Brève explication de la métaphysique de la séparation :

 

Dieu et Son Fils sont « Un », ce qui est incompréhensible pour nous ici étant dans la dualité.

Au Ciel, rien ne peut exister en dehors de la totalité. Le Fils oublia de rire et apparut alors une petite idée folle de séparation, d'attaque contre l'Unité, une pensée que le Fils puisse exister individuellement en dehors du Père.

 

L'esprit sembla se diviser en trois parties :

 

La 1ère partie est la demeure de l'ego, qui lui promet l'existence d'une individualité autonome qu’on appelle la pensée fausse.

La 2e est la demeure de Saint-Esprit, la pensée juste, qui comporte le Principe d'Expiation (Correction) lequel déclare que rien ne s'est jamais produit, qu'il est impossible que ce que Dieu a uni puisse se diviser.

Et la 3e est la partie du Fils de Dieu qui choisit (dans son état séparé), qu’on peut nommer le décideur.

 

Le plan de l'ego pour qu’il ne change pas d’idée consiste en trois parties qu’on appelle la trinité non sainte :

  1. Le péché (pensée de séparation et d'existence individuelle)

  2. La culpabilité que cela a entraînée, car j'existe en ayant détruit l'unité du Ciel (rêve secret)

  3. La peur d'être détruit par Dieu pour l'avoir fait.

 

L'esprit est devenu l’endroit secret et disparaît dans l’oubli ainsi que la mémoire de l'amour de Dieu.

L'ego dit au Fils que son esprit est maintenant devenu un champ de bataille et pour éviter de se faire prendre, il faut le quitter au plus vite. L'ego fabrique donc l'univers en entier ainsi que les corps pour se cacher de Dieu et y cacher la culpabilité (à l’extérieur de soi) afin de continuer à exister comme petit moi individuel, séparé et autonome.

 

Le pardon défait la croyance en la peur qui vient de l'ego. La façon de s'en sortir est de s'unir avec Jésus en partageant sa vision et en regardant notre ego à l'œuvre comme dans notre premier rêve secret. Avec son aide, nous pouvons nous rappeler que nous possédons un esprit qui peut à tout moment faire un meilleur choix que le premier et remonter l'échelle que l'ego nous a fait descendre.  Jésus ne fait aucun compromis. Ce qui est vrai est vrai et ce qui est faux ne s’est jamais produit.

 

Le véritable cadeau qu'il nous offre est de nous rappeler que nous possédons un esprit. Il dit aussi qu'il est très difficile d'atteindre le Monde Réel. Nous ne pouvons pas être un étudiant sérieux du Cours sans avoir étudié profondément sa métaphysique. Sans elle, il ressemble à tout le reste. Il est important de l'étudier afin de réaliser qu'il n'y a rien ici qui a de la valeur. Nous apprenons que le monde est une illusion qui prend sa source dans l'esprit. Le monde ne nous sera pas enlevé, nous le laisserons aller quand nous serons prêt. Il faut seulement nous débarrasser du mauvais enseignant.

 

Nous remontons l'échelle à notre rythme. C’est un processus et non un raccourci Nous apprenons à nous désintéresser graduellement des choses sans valeur. Nous ne pouvons pas aller vite car il y a trop de résistance à abandonner notre ego et c’est cette résistance qui nous fait souffrir. Nos salles de classe sont nos journées quotidiennes. Il ne nous demande pas d'abandonner nos relations, mais de les prendre moins sérieusement afin de Lui laisser les transformer. Nous avons fait ce monde comme ego collectif et y venons en protégeant notre existence parce que nous avons peur de regarder la culpabilité (inexistante) dans nos esprits.

 

Nous devons regarder avant de réaliser qu’il n’y en a aucune. Jésus nous dit : « Es-tu prêt à remonter l’échelle qui t’a fait descendre si bas? » Mais il y a une petite voix qui dit : « Si tu continues sur cette voie, tu vas perdre »... et la voix a raison, car tu vas perdes tes particularités, ton anxiété, tes malheurs, tes jugements et à la fin tu vas surtout perdre ton existence individuelle. Oui, nous allons perdre tout cela, mais quelque chose d’autre va les remplacer; la paix, le bien-être, le bonheur, la joie, le pardon, l’amour, la guérison et à la fin... l’Amour de Dieu. Cela prend du temps pour réaliser ce que nous voulons vraiment et c’est ce que ces six étapes nous aident à accomplir.

 

LE DANGER DE SE COMPARER. Il ne faut surtout pas juger où nous sommes rendu ainsi que se comparer aux autres. C’est très tentant et difficile à éviter. L’amour ne fait pas de comparaison et au Ciel, l’amour signifie UNITÉ PARFAITE.

 

Ici, nous avons les distorsions de l’amour spécial et tout est comparaison. La seule qui est valable est celle d’évaluer les comparaisons entre l’ego et le Saint-Esprit. C’est le but du Cours et c’est sur quoi porte cette section particulière. C’est pourquoi il est si important de regarder le système de pensée de l’ego attentivement et sans jugement. Le but de ces stades est de nous donner une vue générale du processus et ne pas juger où nous sommes rendu ainsi que les autres. Personne ne peut le savoir. Les trois premières étapes consistent en différentes façons de voir ce qui arrive quand un étudiant débute ce parcours et se concentre sur le fait de devoir sacrifier quelque chose d’important pour lui.

 

Allons à la page 10 du Manuel pour Enseignants – Développement de la confiance. Tout repose sur la confiance que le Saint-Esprit est le meilleur Enseignant et qu’Il m’apportera la paix et ce que je veux vraiment et non pas ce que je crois vouloir. Le Saint-Esprit ne nous donnera jamais rien pour nous garder en ce monde.

 

N.B. Quatre des six stades sont très inconfortables et remplis de détresse et de conflits car il est très douloureux de regarder sa culpabilité. Le monde entier a été fabriqué avec le but de la cacher.

 

Extraits de l’Atelier "LOVE DOES NOT OPPOSE" de Kenneth et Gloria Wapnick, Atlanta - avril 1987

Traduction libre d’extraits par Stella Pilon – septembre 2012

Merci à elle pour ce partage.

Autre article relatif aux 6 étapes

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1 novembre 2014 6 01 /11 /novembre /2014 09:40

La véritable intimité commence et se termine seulement dans l’esprit et malgré ce que nous croyons, elle n’a rien à voir avec ce qui se passe entre nous et les autres personnes. C’est plutôt la description de notre réelle intimité avec le Bien-aimé. (ndlr: le St-Esprit)


Si vous oubliez que ce Cours (ndlr: en miracles...) ne parle que de l’esprit, vous vous perdrez assez vite, car jusqu’à ce que vous ayez fait le transfert, tout ce que je peux dire passera au-dessus de vous, car vous penserez qu’il s’adresse à vous comme une personne. L’intimité ne consiste pas à développer une relation très étroite avec une autre personne, mais avec votre enseignant intérieur. Et toutes vos relations externes reflèteront l’enseignant que vous aurez choisi. C’est pourquoi il n’y a rien dans ce Cours qui traite de comportements.

Le seul besoin à se rappeler est de reconnaître que nous n’avons besoin de rien,  et seulement s’en souvenir avec l’aide du système de pensée du Saint Esprit. L'ego, lui, nous dit le contraire, qu’il se trouve être un corps qui a plein de besoins continuels. Tout ceci se passe dans l’esprit. Je répète constamment aux étudiants que s’ils ne peuvent pas réaliser que ce Cours ne se passe que dans l’esprit,  ils vont déraper très vite. Si vous en êtes, vous croirez que tout ce que je dis concerne une personne  dans un corps. Vous penserez que développer une intimité  se réalise avec une autre personne, par une intimité romantique ou sexuelle,  alors qu’il s’agit plutôt développer une intimité avec votre enseignant intérieur. La seule relation particulière fut notre choix pour l'ego et donc la seule relation sainte consiste à changer pour Jésus ou le Saint-Esprit, c’est tout !

Quand nous sommes dans l’instant saint avec eux, toutes nos relations sont bénies. Le but est de retourner dans notre esprit pour faire le changement, voilà pourquoi il n’y a rien dans ce Cours sur les comportements. L’intimité décrite ici concerne toute relation proche, pas seulement celles qui sont amoureuses, mais n’importe quelle relation où il ne se trouve aucune barrière entre les deux parties.  Nous voyons alors clairement comment nos besoins peuvent déformer la perception de l’autre personne. C’est notre besoin de  nous compléter par l’autre qui est le problème, ce qui est la définition d’une relation particulière. C’est chercher en dehors de nous quelque chose :  une personne, une substance, une cause, une idée, de l’argent, du prestige, un statut social pour nous définir et nous compléter.

Cela signifie que lorsque je suis avec quelqu'un d’autre, ou avec quelque chose, je ne suis jamais présent a eux, mais seulement à mes propres besoins. Nous pouvons voir la haine et la culpabilité qui caractérisent la plupart de nos relations. Si nous avons fabriqué tout cet univers, pourquoi n’aurions-nous pas fait un corps parfait ? C’est cette culpabilité qui a fait le corps de cette façon pour que nous soyons le plus souvent possible concentré sur ses besoins au lieu d’être concentré sur l’esprit. Cela comprend aussi nos besoins psychologiques. Tout le monde devient efficace à améliorer le corps et y consacrer beaucoup de temps et surtout très expert à manipuler les autres,  depuis la petite enfance jusqu’à la fin de la vie.

Le besoin le plus important de l'ego est de prouver que j’existe, que je suis innocent et que quelqu'un d’autre est le pécheur. Alors, quand Dieu m’attrapera car tout le monde meurt,  je pourrai lui montrer les coupables et ce ne sera pas moi. Tous les autres besoins que je crois avoir démontrent que je suis une personne, mais le seul véritable besoin est de trouver quelqu'un d’autre responsable à ma place. Je conserve ma séparation, mais j’en rends quelqu'un d’autre responsable. Comment une intimité peut-elle exister quand je pense qu’une autre personne existe seulement pour me faire du bien ou me faire sentir comme il faut ?

C’est le but des relations particulières et non le véritable besoin que nous avons quand nous les recherchons. Et cette intimité spéciale, je ne veux certainement pas la partager avec quelqu'un d’autre. Quand votre intimité se passe entre Jésus, le Saint-Esprit et vous-même, vous n’aurez pas ces dilemmes avec la personne avec laquelle vous vivez, avez grandi ou avec laquelle vous travaillez. La croissance à atteindre dans la relation consiste en votre croissance intérieure, c’est abandonner l'ego et retrouver l’amour qui est votre véritable nature. Il est dit que la santé est la paix intérieure et la maladie la recherche extérieure.

Ne mettez plus le monde extérieur le déterminant de votre bonheur ou malheur, ni votre relation responsable pour votre état de paix. Il n’y a que l’esprit, tout ici n’est qu’une projection de ce qu’il contient. Voilà pourquoi ce Cours ne deviendra jamais populaire et plusieurs personnes qui continuent à l’utiliser changent ce qu’il dit. Chercher une relation intime ici est mon désir ardent pour mon vrai ami (ndlr : Jesus ou le St-Esprit). Cela ne signifie pas que je n’aurai pas de relations et d’amis proches ici dans la forme, mais elles émaneront de cette véritable relation et n’excluront pas d’autres relations. Pas dans la forme mais dans le contenu en ne jugeant personne. Car si je me sens un avec vous sans barrière d’ego entre nous, ce qui vient de mon unité avec Jésus, je dois me sentir ainsi avec chacun.

Si je me lève déprimé le matin, c’est que je ne me suis pas levé avec cet amour dans mon esprit parce que j’en ai peur. C’est la définition de la dépression, au moins appelez les choses correctement. Vous ne pouvez avoir les cadeaux de l’amour de quelqu'un d’autre, mais seulement de votre Bien-aimé dans votre esprit; pour réaliser à la fin que le Bien-aimé c’est vous! La Voix du Saint-Esprit n’est pas séparée de vous, c’est votre Voix quand la voix de l'ego a disparu.

source: L’INTIMITÉ, AMOUR SANS BESOIN
Séminaire donné en Avril 2011 par Kenneth Wapnick, Ph.D

Transcription libre d’extraits suite à l’écoute des CDs de l’atelier par Stella – Septembre 2012
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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 08:29
1540-1.jpgSans doute le "dernier" livre de Ken Wapnick. Il sait aller à l'essentiel, et mettre le doigt là ou ça fait mal... pour notre bien (voir édito sur ce thème). Paix à son âme dans la quiètude de l'unité. Christalain

Note de l'éditeur:
Le message inspirant que Jésus transmit au monde dans "Un cours en miracles" ne veut rien dire s'il n'est pas vécu ni mis en pratique. C'est pourquoi, dans le texte, Jésus dit à ses élèves ces phrases très importantes, pour les avertir de ne pas répéter les erreurs des vingt et un derniers siècles et notamment de ne pas chercher à enseigner son message sans d'abord l'avoir appris eux-mêmes. "N'enseigne pas que je suis mort en vain. Enseigne plutôt que je ne suis pas mort en démontrant que je vis en toi". (T-11.VI.7 :3-4) En d'autres mots, nous enseignons le message de Jésus en vivant conformément à son enseignement du pardon. Ce qui défait les leçons de haine, d'attaque et de meurtre de l'ego, et démontre ainsi l'efficacité du message de Jésus. Kenneth Wapnick fut l’un des proches associés et amis d’Helen Shucman et William Thetford, à l’origine d’"Un cours en miracles". Ses livres et ses conférences sur le "Cours" font autorité. Kenneth Wapnick et son épouse Gloria dirigent la Foundation for A Course in Miracles depuis 1983.
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 20:31

  1. Qui décide d’être malade ?

Les choix sont faits par le décideur dans l’esprit hors du temps et de l’espace et non par la personne qui semble vivre dans le monde comme un corps. Ainsi, Jésus nous demande, « Qui est ce toi qui vit en ce monde ? »(T.4.II.11:8, p.63). Cette compréhension est facilitée en retournant sur le plan de l'ego avec lequel nous nous sommes identifié dans nos esprits. La pièce principale de sa stratégie pour nous garder attaché à lui est de nous rendre sans esprit et ainsi s’assurer que nous ne retrouverons jamais la conscience de notre identité comme étant un esprit décideur.


  1. Qu’est-ce qui s’ensuit ?

Cette stratégie résulte finalement dans notre expérience de nous-même comme étant des corps sujets à toutes sortes de lois de notre fabrication; biologie, physique, chimique, nutrition, etc. le corps ne faisant que transmettre les vœux de l’esprit et n’a aucune vie propre. Ainsi, ce n’est pas toi comme personne individuelle dans le monde qui choisit d’être persécutée; c’est l’esprit qui remplit sa promesse de fidélité à l'ego qui a choisi de la sorte. L’esprit décide de nier son identité comme esprit et en substitut une autre dans sa quête de demeurer séparé de Dieu, mais de ne pas en être tenu responsable. Il fait donc un monde contenant certaines lois et ensuite se projette dans ce monde comme corps qui est né et éventuellement meurt, dans le processus d’oublier volontairement l’avoir fabriqué. Le corps ne vieillit pas à cause des lois du vieillissement; bien que dans le monde cela semble vrai. L’esprit fait tourner tout le spectacle en vue d’atteindre ses objectifs. Une partie essentielle du plan de l’esprit est d’être un corps vulnérable qui réagit favorablement ou non aux lois extérieures à lui. C’est ce que Jésus nous aide à comprendre. C’est l’esprit qui a besoin de percevoir une victimisation externe pour éviter de se voir comme le bourreau de Dieu, et ainsi il organise toute l’affaire. C’est tout arrangé!

 

Mais comme nous pouvons tous le constater, c’est tout à fait convaincant. Jésus fait remarquer que «la résistance est énorme à reconnaître cela, parce que l’existence du monde tel que tu le perçois dépend de ce que corps soit le décideur » M.5.II.1-7 (p.19). (16) Dans « La maladie est une défense contre la vérité » (leçon 136), Jésus explique que ces décisions sont prises consciemment, mais pour que le plan fonctionne, l’esprit doit oublier immédiatement l’avoir fait. La confusion du corps/cerveau avec l’esprit est l’origine de plusieurs des problèmes que les étudiants ont avec « Un cours en miracles ». Et c’est une erreur naturelle à faire, parce que nous n’avons aucunement conscience de nous-même comme étant un esprit (un choix fait par notre propre esprit). C’est pourquoi nous avons besoin d’un enseignant tel que Jésus qui se situe en dehors du rêve pour nous le rappeler.

  1. Pourquoi désirons-nous tant souffrir ?

Ce désir pour la plupart de nous peut être inconscient, mais nous voulons tous sembler souffrir comme corps pour prouver que les pensées de culpabilité et d’attaque résident n’importe où sauf dans notre propre esprit. Si votre corps peut causer au mien de la souffrance, directement ou indirectement, manifestement la culpabilité et la responsabilité pour ma douleur vous appartiennent et ne sont pas miennes. L’ego proclame très fort que je suis la victime et vous le bourreau. Nous ne voulons pas nous débarrasser de la culpabilité, car elle proclame que la séparation et l’attaque envers Dieu sont réelles et c’est ce que nous voulons.(T.13.III.2:4,5), mais pour la voir chez quelqu'un d’autre, nous devons souffrir par ses mains.(T.26.X.3,4; T.27.I.3,4) et non simplement croire n’être que des aspects d’un seul esprit plutôt que d’être tous séparés, dans des corps individuels.

  1. La souffrance et la douleur semblent bien se situer dans le corps ?

La souffrance et la douleur, bien qu’elles semblent être vécues dans le corps, sont seulement expérimentées dans l’esprit. (T.19.IV.C.5:2,3,4,5; T.28.VI.2:1,2,3,4). Cela fait partie de la ruse de l'ego pour nous garder sans esprit et nous convaincre que ce sont nos corps qui souffrent. C’est plutôt l’esprit qui se croit limité qui souffre et non le corps (T.25.in.3:1,2) qui n’est que le symbole de l'ego pour la limitation. (T.15.IX.2:3,4; T.26.VII.8:7,8,9,10; T.28.VI.3:10). Notre attraction pour la culpabilité est responsable de notre décision de croire avoir des difficultés et souffrir dans le monde afin de ne jamais regarder d’où vient réellement la souffrance, dans l’esprit, où nous pourrions agir à son sujet (leçon 76.5). Nous nous sommes dupé en croyant avoir des difficultés dans le monde afin de ne pas avoir à regarder notre attraction à la culpabilité et à la souffrance – les seules offrandes de l'ego – dans notre esprit. Et donc, tout ce qui concerne l'ego, ses projections dans le monde de la forme, est illusoire jusqu’à ce que ne regardions ce que nous avons choisi pour lui donner de la réalité dans notre propre esprit, et nous continuerons de croire que le désespoir et la tristesse sont notre seul lot. Jésus sait que le seul vrai choix est pour la joie, mais nous refusons avec entêtement d’accepter sa parole et continuons à croire pouvoir choisir la culpabilité et la souffrance. Si nous sommes honnêtes en premier au sujet de la souffrance que nous vivons tous et sommes consentants à accepter la responsabilité complète pour notre propre souffrance (T.11.III.1:4), nous pourrons alors choisir différemment.(T.28.II.12). Et nous pouvons faire un choix différent en invitant un Enseignant différent pour regarder avec nous le choix stupide que nous avons fait, afin de reconnaître que nous n’avons plus besoin de continuer à souffrir.

  1. La guérison ne se situant pas au niveau du corps – on ne peut juger le contenu de l’esprit par la condition du corps.

Le pardon est la décision que l’esprit prend de regarder la culpabilité avec Jésus, apprenant qu’elle est basée sur de fausses croyances et par conséquent n’a pas à être projetée, mais simplement abandonnée. Quand l’esprit est guéri de sa croyance en la culpabilité, il saura que le corps n’est pas sa réalité, et maintenant la « santé » sera associée avec l’acceptation de la Correction, et non à tort par l’absence de maladie ; et le système immunitaire sera logé correctement dans l’esprit – qui est la résistance de l’esprit à toute croyance en la réalité de séparation et de limitation. Non plus identifié avec le corps, l’esprit guéri ne sera plus limité par lui.(T.18.VI.13), bien que le corps puisse continuer à paraître normal dans le sens de vieillissement et autres sortes de conditions. Un esprit libre d’ego pourrait alors choisir d’aider des esprits non guéris à apprendre que le corps n’est pas leur réalité en apparaissant dans un corps malade ou un qui est crucifié. Pensons à Ramakrishna ou Jésus par exemple : à la fin, leurs corps ne paraissaient pas très bien portants en termes du monde ; cependant il ne se trouvait aucune culpabilité dans leurs esprits. Ils ont fait le choix de nous enseigner à travers ces formes.


Il pourrait y avoir d’autres raisons, qui nous sont inconnues, pour choisir des limitations corporelles, mais l’esprit guéri n’ajouterait rien à l’interprétation de l'ego, qu’ils sont la punition pour notre état de pécheur. Ainsi, l’observation seule du corps ne peut nous dire si une condition spécifique représente une décision d’esprit juste ou faux. Strictement parlant, si une certaine condition est l’effet direct de la projection de l’esprit de sa culpabilité, alors cette condition changera quand l’esprit laissera aller la culpabilité. Mais avec la disparition de la culpabilité, quitte aussi l’identification de l’esprit avec le corps, alors que l’esprit réalise que son état de paix est complètement indépendant de la condition du corps. Ceci est capital, et une leçon très difficile à apprendre pour nous. Il est beaucoup plus aidant de se concentrer sur le système immunitaire de l’esprit : le pouvoir d’accepter la vérité que nous avons démentie, et nier que quoi que ce soit d’extérieur puisse nous donner la paix ou nous l’enlever. Cependant, Jésus nous rappelle encore que : « la résistance est énorme à reconnaître cela, parce que l’existence du monde tel que tu le perçois dépend de ce que corps soit le décideur » M.5.II.1-7 (p.19). Nous devons donc devenir patient avec nous-même en traitant ces enseignements et apprendre comment sourire gentiment à notre besoin de voir le corps devenir réel à notre conscience.

  1. Quelle façon doit-on procéder avec quelqu'un de malade ?

Si vous travaillez avec quelqu'un de malade, votre seule responsabilité est d’être conscient de vos perceptions et de regarder pour tout jugement que vous pouvez faire, et alors de les apporter à l’amour de Jésus qui est toujours présent dans votre esprit. Comme Jésus parle à propos d’être patient dans une section précédente au Manuel pour Enseignants : voilà la fonction des enseignants de Dieu : «… ne voir aucune volonté séparée de la leur, ni la leur séparée de Celle de Dieu. »(M.5.III.3:9, page 21). C’est toujours ce principe qui sert de guide pour toute relation – percevoir vos intérêts comme étant partagés et non séparés avec ceux de l’autre personne. Vous saurez alors simplement quoi faire ou ne pas faire. Que l’autre personne vienne de l’esprit faux ou juste sera sans rapport ; votre réponse sera toujours aimante. Aussi, vous ne pouvez pas juger le contenu de l’esprit d’un autre seulement par la condition de son corps (forme). Mais dans cet instant saint d’être au-delà d’intérêts séparés, l’amour coulera à travers vous dans une forme qui sera appropriée à cette situation. Vous éviterez ainsi l’erreur trop commune (souvent avec des résultats blessants) de penser que vous savez quels sont les meilleurs intérêts de l’autre ; étant respectueux du choix de cet esprit, vous n’aurez aucun besoin d’ego qui perturbera la communication de l’amour.

  1. Jésus guérissait-il simplement en voyant le « Christ » en l’autre ?

«Puisque seul l’esprit peut être malade, seul l’esprit peut être guéri. Seul l’esprit a besoin de guérison.» (P. in. 2,3). Par conséquent, personne, incluant Jésus, ne peut finalement guérir quelqu'un d'autre : « La guérison ne vient de personne d’autre. Tu dois accepter d’être guidé de l’intérieur »(T.8.IV.4:5,6). De même, n’importe qui dont l’esprit est guéri, incluant Jésus, sert de rappel à quelqu'un qui se perçoit non guéri; que lui aussi peut faire le choix de guérison en acceptant la vérité à son sujet! Un «guérisseur guéri », un comme l’est Jésus, sert ainsi comme reflet de la vérité pour quiconque est vraiment consentant à être guéri. Ceci peut s’appliquer à «voir le Christ en l’autre ». Cela signifie regarder sans jugement, sans différence, et voir l’autre sans péché. C’est ce qui guérit l’esprit. Accepter la vérité à notre sujet, ce qui est la guérison, signifie en soi – s’accepter comme étant uni avec l’entière Filialité. En le faisant pour soi-même, nous le faisons pour tous.

 

C’est cela que le Cours veut dire lorsqu’il nous dit que nous ne sommes pas guéri seul – la vérité de qui nous sommes est la même vérité pour chacun, et inclus chacun. « C’est pourquoi peut importe à quelle partie et pour quelle partie de la Filialité la guérison est offerte. Chaque partie en bénéficie et en bénéficie également.(T.5.in.2:6,7). Nous ne sommes pas des individus séparés cherchant la guérison individuelle. Il n’existe pas d’individu à guérir. Par conséquent quand Jésus a accepté la Correction pour lui-même nous étions tous avec lui, et furent guéris avec lui. Seule notre acceptation est requise pour que nous puissions apporter cette guérison à notre conscience. Puisque toute maladie est séparation, toute guérison est union. « La guérison est l’effet d’esprits qui se joignent, comme la maladie vient d’esprits qui se séparent.(T.28.III.2:6). Nous sommes guéri quand nous choisissons de nous unir à Jésus en acceptant notre guérison. D’après le Cours, c’est ainsi que s’accomplit la guérison.

  1. De quelle façon peut-on déjouer l'ego ?

Tout symptôme de maladie ou de malaise dans le corps est une projection de la culpabilité dans l’esprit qui est la haine de soi que nous portons tous à l’intérieur de nous-même sur notre croyance d’avoir attaqué et détruit l’amour quand nous avons choisi la pensée de séparation. La culpabilité est la cause de la maladie:Leçon 140, par.4, p.278. Et chaque symptôme, sans regard à la forme, ne représente rien d’autre que la tentative de l'ego de vous persuader que vos problèmes sont dans le monde et dans votre corps et non dans votre esprit. Donc une fois que la ruse de l'ego est reconnue et la réelle association entre la culpabilité dans l’esprit et les effets sur le corps est reconnue, la majorité de votre mandat est complétée. L’étape suivante consiste simplement à retourner à votre Enseignant intérieur pour vous faire aider à défaire votre croyance en cette culpabilité. Votre part dans le processus de pardon est maintenant terminée. Les symptômes extérieurs peuvent ou non se modifier à ce moment, mais ils ne vous concerneront plus, en ce que vous avez identifié la vraie source de votre inconfort et de la douleur. Comme Jésus l’observe dans le manuel dans la section sur la guérison : « Qu’est-ce que la culpabilité et la maladie...(M.5.II.4:7,8,9,10,11, page 20)

  1. Pourquoi la maladie est-elle appelée «un gain secondaire» en psychologie ?

La condition rattachée à la maladie sert souvent la recherche de gains secondaires. C’est très aidant de le voir, car cela démasque un peu plus clairement les intentions véritables de l'ego afin de voir à quoi il se prépare. Il y a un gain – « quelque chose de valeur » à un niveau plus profond, dont cette section fait allusion. (M.5.II, 1). En commençant à entrer en contact avec cette valeur cachée, vous comprendrez pourquoi il y a tant de résistance à laisser aller la douleur. Mais l’aide que vous cherchez en dehors de vous-même par la médecine au niveau du corps peut être perçue comme un reflet de votre bonne volonté à reconnaître ne pas pouvoir résoudre le problème par vous-même, comme l'ego aimerait bien vous le faire croire. Et c’est cette croyance – que nous sommes et pouvons agir par nous-même – qui est vraiment la cause de la douleur. Parfois nous croyons faire appel à l’aide de Jésus pour calmer notre douleur, quand en fait nous nous servons de cette demande comme couverture pour notre propre peur de regarder ce que nous croyons enterrer dans nos esprits – l’horrible culpabilité et la douleur de notre séparation. La « valeur principale » mais inconsciente de la maladie ou d’une infirmité est qu’elle place la responsabilité pour notre douleur en dehors de l’esprit, dans le corps, comme étant victime de forces dans le monde au-delà de son contrôle. Et cette apparente relation nie que notre souffrance résulte d’un choix que nous avons fait dans nos esprits pour nous voir séparé de Dieu et de Son Amour.

 

En d’autres mots, la maladie du corps protège notre concept de soi comme individus, essayant de faire face à un monde qui existe indépendamment de nous. Et la résistance à reconnaître que toute notre souffrance vient de notre propre décision, que nous avons tout fabriqué cela, est «énorme » (M.5.II.1:7), car elle menace l’existence du monde et du soi que nous pensons être. Accepter la responsabilité au niveau de l’esprit pour toute notre expérience (T.21.II.2) n’est pas quelque chose que la plupart de nous peuvent faire tout simplement d’un coup, une fois que nous avons une compréhension intellectuelle de ce que nous faisons. Parce que la résistance est si grande, il semble être un processus pour la majorité d’entre nous– de pratiquer le pardon, relâchant les jugements que nous tenons contre nous-même et les autres – oui, cela semblera prendre beaucoup de temps.

  1. Nous devons être consentant à accepter l’antidote du Cours – le pardon – pour la culpabilité et la peur.

Le pardon ne signifie rien de plus que d’être consentants à accepter que vos jugements sur le monde et les autres puissent être faux. Vous n’avez pas à commencer en niant la réalité du monde, mais seulement à nier la validité de vos interprétations du monde. En regardant simplement avec honnêteté vos anciennes façons de penser sans vous en distancer, mais en reconnaissant les limitations douloureuses et les conséquences du jugement, vous commencerez de moins en moins à les valoriser comme outil mental. Aucune résistance active ou lutte contre les anciennes manières n’est nécessaire. Au fait, la résistance ne fait simplement que donner du pouvoir à l’ancienne façon de penser, car elle affirme sa réalité et doit être surmontée. Mais un doux regard lui permet simplement de se dissoudre dans le néant, qui est tout ce qu’elle est. Il ne se trouve rien dans le Cours qui vous conseillerait de ne pas chercher de l’aide en dehors de vous-même. Reconnaître nos limites et puis chercher l’aide que nous sommes capable d’accepter au niveau de la forme, va bien avec les enseignements du Cours.(T.2.IV.4, 5)

  1. Quelle est la plus belle chose que nous puissions faire pour les autres ?

C’est pardonner. C’est bien de se rappeler que notre seul objectif est la guérison de nos esprits. «Laisse-toi être guéri afin d’être à même de pardonner, en offrant le salut à ton frère et à toi… Ce que tu voudrais prouver à ton frère, tu le croiras. La puissance du témoignage vient de ta croyance. Et tout ce que tu dis, fais ou penses ne fait que témoigner de ce que tu lui enseignes … C’est ce témoignage qui peut parler avec une puissance plus grande qu’un millier de langues. Car là son pardon lui est prouvé». (T.27.II.4:7; 5:3, 4, 5, 8,9, p. 610).

Par conséquent, lors de toutes nos rencontres la seule chose qu’il nous est demandé de faire est de pratiquer le pardon qu’on nous enseigne, ce qui signifie bien vouloir surveiller nos esprits pour toutes pensées de jugement, et alors les remettre au Saint-Esprit pour être transformées. C’est seulement là que nos paroles refléteront Son message qui dit que la peur et la défensive de l’autre personne n’ont eu aucun effet et qu’il n’y a rien à pardonner.

 

Alors : « … Sois désireux de pardonner au Fils de Dieu ce qu’il n’a pas fait. (T.17.III.1:5). C’est la chose la plus compatissante que nous pouvons faire pour nous-même et les autres. C’est aussi la seule façon qu’il nous est demandé d’exprimer le pardon.

 

Donc nous finissons dans l’humble silence, mais avec l’espoir que si nous faisons ce que Jésus nous demande dans son cours, nous pourrons un jour faire l'expérience qui mettra un terme à toutes nos questions et à toutes nos appréhensions.Lire :(M.8, par.6. 1, 2, 3,4. p.27)

 

Ken WAPNICK


Extraits sur la maladie et la guérison de la troisième partie de l’atelier: « Ce que signifie être un enseignant de Dieu », tenu à l’Académie et centre de retraite de la Fondation pour « Un Cours en Miracles » Kenneth Wapnick, Ph.D. (FACIM)


Traduction libre par Stella Pilon – animé à la Résidence de La Noblesse le 6 mars 2011.

 

Merci à elle pour ce partage.

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 10:23

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A propos du décès du Dr. Kenneth Wapnick, le 27 décembre, 2013. Par Jon MUNDY.


Je suppose qu’en ce moment beaucoup d'entre vous ont entendu parler du décès du Dr. Ken Wapnick le vendredi 27 décembre. Ken avait seulement 71 ans. J'ai rencontré Ken en Avril 1975, alors qu’Helen Schucman (que j'ai rencontrée en 1973) avait décidé qu'il était temps que je connaisse Un Cours en Miracle (Cours). Cela s’est produit dans le petit studio spartiate de Ken sur la « East 17th Street », à New York. À la fin de cette réunion Ken et moi avons décidé de continuer nos rencontres pour poursuivre la discussion. Ce que nous avons fait dans mon bureau-appartement à General Theological Seminary où je faisais des études supérieures et de l'enseignement.


Six semaines après qu’Helen m’ait parlé du Cours, elle a rencontré Judy Whitson. Judy et moi travaillions avec la Société américaine pour la Recherche Psychique à New York, et nous enseignions tous les deux  aux adultes de l'Université de New York. Judy a vu la reproduction de plusieurs copies du Cours et nous avons eu la chance de le lire. Après que le Cours ait été publié en Juin 1976, j'ai commencé à parrainer des ateliers avec Ken comme le leader, à New York, dans le comté de Westchester, et à mon église dans le comté d'Orange, New York.


De 1977 à 1988, je possédais un mini centre de retraite appelé "High Rock Spring" à Katonah, New York. C’est là que pendant plusieurs années, j'ai parrainé des ateliers avec Ken, généralement durant les week-ends du « Memorial » (jour férié aux États-Unis en l'honneur des soldats morts pour la patrie, le dernier lundi du mois de mai) et de la fête du travail. En 1979, la Fondation pour la Religion et la santé mentale à Briarcliff, New York, m'a chargé de produire une série de séminaires les samedis avec des chefs de file dans le domaine de la psychothérapie et de la spiritualité. J'ai organisé un week-end avec Ken comme conférencier d'honneur.


Gloria était là, et c'était la première fois que j'ai remarqué Ken et Gloria "se faire de l'oeil", et j'ai pensé, "Oh boy, quelque chose de merveilleux se passe ici." L'année suivante, ils se sont mariés lors d'une cérémonie privée. Ken était tellement en amour avec Gloria. Une fois, alors que nous allions au restaurant à Temecula, je me souviens que Ken a couru à la voiture, au devant de nous, afin qu'il puisse ouvrir la porte pour Gloria. Combien d'hommes font cela ?


Son dévouement, sa persévérance et sa ténacité étaient carrément stupéfiants. Il avait une étonnante capacité à se concentrer. Je suis allé le voir à la maison de Gloria dans Ardsley, NY en 1981, et il m'a montré le travail qu'il faisait sur le glossaire-index pour le Cours. À une époque avant les ordinateurs personnels, il avait tout étalé sur des cartes 3 x 5. Ken a écrit 31 livres et il a produit des centaines de CD et DVD. Ken dormait six heures par nuit, de 22 heures à 4 heures. Il était debout à travailler alors que beaucoup d'entre nous rêvions encore.


Le dernier atelier que j'ai parrainé avec Ken était à High Rock en 1983. À ce moment, il n’avait plus besoin de mon aide, car il recevait plus d'invitations à parler qu'il pouvait gérer. J'ai toujours pensé que Ken était mon frère aîné et un conseiller toujours sage. Quand j’avais des "problèmes de femmes," j’en parlais à Ken et il m’aidait toujours à voir d'une manière claire à travers le labyrinthe. Pendant de nombreuses années, il m'a conseillé sur tous les chemins ou j’essayais de naviguer et tout comme Helen, qui m'a également offert ses conseils, Ken ne m'a jamais jugé. Comme je progressais dans ma compréhension du Cours, il disait: "Bon, maintenant va plus profondément." Ken avait la capacité remarquable d'être en désaccord avec vous sans vous attaquer. Il pouvait «petter vos ballounes» et vous aimer en même temps, en le faisant avec bonhomie. Il a lu tous les livres que j'ai écrits sur le Cours avant sa publication et a offert son avis. Ce qu'il a fait pour moi, je sais qu'il l’a fait pour une foule d'autres.


Dans les premières années, Ken avait un trouble de la parole apparent, mais au fil des ans, il a gagné de plus en plus le contrôle sur ce trouble qui a presque complètement disparu. Au fil du temps, comme il grandissait dans le Cours, Ken est devenu progressivement libre, léger et de plus en plus ludique - toujours le signe de quelqu'un qui est libre des attachements de ce monde. Les photos récentes de Ken le montrent avec une sorte de sourire espiègle sur son visage.


Je ne peux pas croire qu'il est parti. Il semble qu’il y avait davantage à nous enseigner. Peu importe combien nous avons appris de Ken sur le Cours dans la salle de classe, dans ses livres et dans ses nombreux CD et DVD, c’est Ken lui-même - qui nous a vraiment enseigné par son exemple. Il n’enseignait que l'amour, car c’est ce qu'il était. Il y a tout juste un mois, je lui ai dit dans une lettre, "je ne peux pas imaginer ce monde sans toi."


Quand j'ai appelé le Dr Bob Weltman pour lui annoncer la mort de Ken, Bob a dit: «Oh, que j'aimais cet homme". Et puis il a dit, se rappelant d’une session qu'il a eue avec Ken, « Quand je me suis levé pour partir, il m'a embrassé et je savais qu'il m'aimait. " Même les gens qui ont rencontré Ken une seule fois ont senti qu’il était leur ami pour la vie.


Alors que je donnais une conférence à Winnipeg, au Canada,  une dame m'a montré une photo encadrée d'une lettre précieuse qu'elle avait reçue de Ken. D'autres personnes m'ont également montré leurs lettres. Quand il s’est installé à Roscoe en 1988, Ken était tellement occupé avec le déménagement qu'il n'avait pas eu le temps de répondre à toute sa correspondance. Quand il s'est finalement assis pour répondre, il a écrit à plus de 50 personnes différentes. J'ai un fichier de lettres de Ken et je soupçonne que beaucoup d'autres en ont un aussi.


Ken était à Omega à Rhinebeck, NY en 2008. J'habite près de Rhinebeck, donc un jour, alors qu’il faisait une pause, je suis allé le voir et nous sommes allés dîner. Après le dîner, nous nous sommes assis ensemble pour une longue période, sans parler. Nous n’avons pas fermé les yeux ou médité de façon délibérée; nous ne nous sommes pas non plus regardés l’un l’autre. Nous étions tout simplement assis, profitant de la nature qui nous entourait, sans parler. Parler aurait semblé étranger - artificiel et superflu dans un beau moment de communion. Je me suis rarement senti plus à l'aise. Après 20 minutes ou plus, Ken et moi nous nous sommes regardés l’un l’autre, sourit, étreint, et dit au revoir.


Je n’ai jamais connu Ken malade un jour dans sa vie, bien que quelqu'un m’ait dit qu'il avait déjà eu un rhume. Le Cours est d'une netteté incroyable en mettant l'accent sur le fait que "Vous n'êtes pas un corps." Au cours des derniers jours, alors que Ken devenait plus fragile et que les gens s'inquiétaient de lui, il disait: "Je ne suis pas en train de mourir." Comment l'immortel peut-il mourir ? Seul le corps, qui n'est jamais qui nous sommes, peut se dissiper et disparaître. Nous étions censés dîner ensemble au mois d’août passé, et la veille, sa secrétaire Elizabeth a appelé pour me lire une note humoristique de Ken qui annulait notre rendez-vous. Comme il s'est avéré, il allait chez le médecin pour des tests. Nous ne savions pas que quatre mois plus tard, il « quitterait » ce monde.


« Le temps est déjà fixé. Il semble être tout à fait arbitraire. Or, il n'est pas un pas en chemin qui soit fait uniquement par hasard par qui que ce soit. » UCEM - L-158. 3 :1-2. On ne sait rien sur la réalisation d'un projet de vie. Ramakrishna, qu’on croyait un homme éveillé, est décédé d'un cancer à l'âge de 50 ans. Ramana Maharishi, qu’on croyait aussi éveillé, est mort d'un cancer à l'âge de 70 ans.


Ken va me manquer énormément, comme à tous les milliers d'autres qui l’aimaient. Vous avez entendu parler de l'adage "QFJ" - "Que ferait Jésus?". Chaque fois que je me suis senti coincé dans le chemin de cette vie, je me suis arrêté et j'ai dit, "QFK" - "Que ferait Ken?" J’ai appris davantage sur Jésus par Ken que le Jésus de l'histoire ou de la Bible. Au fil des ans, beaucoup de gens m'ont dit qu’ils pouvaient voir Jésus dans les yeux souriants de Ken. En 1991, j'ai écrit un article pour le magazine Miracles sur Ken intitulé, « L’impeccabilité sur le chemin ». Je ne sais pas à quel point on peut arriver à la perfection dans cette vie terrestre. Je sais que le ciel est la perfection et que Ken est là. Si jamais quelqu’un a atteint la perfection dans cette vie, Ken l’a fait.


S’il semble que je l'ai mis sur un piédestal, ainsi soit-il. On lui a demandé à plusieurs reprises s’il écrirait son autobiographie, mais il ne l'a jamais fait. Il répondait toujours: «Ce n’est pas à propos de moi." Tout ce qu'il voulait dans la vie c’était de nous aider à mieux comprendre le Cours. Comme je continue le voyage de cette vie, je suis sûr que je vais continuer à dire: «QFK?" "Que ferait Ken?"
Je vais faire un exposé sur le Cours à 13h30 dimanche le12 janvier à CRS, 123, 4th Ave. à New York. Il sera alors enregistré pour You Tube. Je vais prendre le temps d'offrir un éloge funèbre plus formel pour l'homme le plus remarquable et le plus spirituellement avancé que j'ai rencontré.

 

Avec amour, Jon

 

Merci à Stella pour le partage de ce texte traduit par Denise.

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 11:03

Notre tâche n'est pas de chercher l'amour, qui est le Ciel, Dieu, la vérité, et l'Unité, mais de chercher et de trouver tous les obstacles que nous avons placés entre nous et l'amour, qui est le système de pensée de l'ego, et dans le cadre de ce passage particulier, c’est la relation particulière. Quand nous trouvons ce que nous avons placé entre nous et l'amour, nous le regardons sans jugement, puis il disparaît.

 

Donc, je veux voir ce que j'ai nié parce que c'est la vérité? C'est là que se trouve la résistance au Cours. Nous l’avons tous choisi comme notre chemin spirituel parce que nous le reconnaissons comme étant la vérité. Que nous comprenions la théorie du Cours ou pas, nous reconnaissons que la vérité s’y trouve, mais cela ne nous empêche pas de faire exactement le contraire de ce qu'il dit. Un des messages très clairs de ce Cours est de ne pas juger. Eh bien, cela ne nous empêche pas de le faire, non? Tout le Cours est à propos de défaire nos relations particulières. Cela ne nous empêche pas de continuer à nous y adonner, et en particulier à développer une relation spéciale avec le Cours lui-même. Le fait que nous faisons la chose même que ce Cours nous demande de ne pas faire, lequel nous pensons être la vérité et notre chemin spirituel, reflète notre résistance. Nous résistons au Cours parce que c'est notre voie de retour à la maison.

 

D'autre part, les gens pourraient être résistants au Cours pour des raisons qui viennent de leur pensée juste, parce que ce n'est pas leur voie. Même si une partie d'entre vous jure haut et bas que vous aimez ce Cours, qu’il est la réponse – il y a quelque chose en vous qui vous fait sentir que ce n'est pas pour vous. Comme vous le savez, le Cours dit que c'est seulement une voie parmi des milliers (M-1.4), ce qui est toujours une déclaration très impressionnante compte tenu de la nature absolue de tant d'autres religions. Le Cours dit qu’il n'est pas la seule forme de vérité. Donc, il peut ne pas être pour vous, mais vous continuez à y adhérer à cause de l'orgueil, parce que tous vos amis en sont des étudiants, ou parce que vous pensez devenir un échec et que Jésus sera en colère contre vous si vous l’échouez, etc., quand la vraie question est que vous êtes seulement en train de lui résister, et peut-être que vous devriez accepter ce fait. Le problème c’est que vous ignorez la raison qui vous motive.

 

Je me souviens de quelque chose qui m'est arrivé il y a de nombreuses années quand je travaillais encore avec l'hypothèse que j'allais devenir moine. C'était avant que je rencontre Gloria, et effectivement avant d’avoir vu le Cours. J'avais rencontré Helen et Bill, mais je n'avais pas encore vu le Cours. J'étais dans un monastère trappiste en Israël. Je pensais seulement y passer une semaine durant Noël, et j'ai fini par me sentir très à l'aise, comme à la maison. L'abbé voulait que je reste, et j'ai vraiment pensé pendant un moment que je le ferais.

 

J'ai demeuré là pendant trois mois, bien que je n’attendais pas y passer beaucoup de temps. C’était un monastère de langue française, et je n'étais pas très habile avec la langue, mais je parlais un peu le français. L'abbé, qui pouvait parler anglais, m'a dit : « Si vous voulez vraiment rester ici, vous devrez étudier le français », ce qui était évident. Je pouvais le lire mieux que je pouvais le parler, mais j’aurais à maîtriser la langue. Je devrais parler suffisamment le français pour converser avec lui et avec les moines pour leur demander de passer le sel, ou bien : « Qu'avez-vous fait aujourd'hui? » (Ce que nous n’étions même pas censés demander), mais je ne pouvais pas tenir une conversation plus sérieuse.

 

Alors, l'abbé m'a donné quelques livres français à étudier, et peut-être que je les ai ouverts une fois, mais n'ai pu les étudier. Actuellement, je suis un très bon élève, je suis intelligent, et je connaissais déjà le français, et je pensais être motivé pour maîtriser la langue afin de pouvoir demeurer au monastère. Après une ou deux semaines de la sorte, il m'est apparu que deux choses se passaient. Et c'est vraiment l'essentiel de la question. Soit que je résistais à demeurer au monastère, ou que je ne devais pas y demeurer, et c'est pourquoi je n'étudiais pas le français. Il m'a fallu un certain temps avant de comprendre que je n'étais pas en train d'étudier le français parce que je ne devais pas rester là. Je suis finalement parti, et une chose en amenant une autre, j'ai fini par revenir aux États-Unis. C'est à ce moment que j'ai vu le Cours pour la première fois.

 

Mais vous ne pouvez pas toujours le savoir, et aussi longtemps que c’est pratiquement possible, ne prenez pas de décision. Parfois, vous n'avez pas le choix. Les circonstances peuvent exiger que vous preniez une décision tout de suite, mais très souvent, vous n'avez pas à le faire. Vous pouvez retarder, et vous devriez essentiellement supposer que vous saurez la réponse lorsque vous connaîtrez la réponse. Et en ce qui concerne le Cours, si vous vous voyez y résister, encore et encore, vous devriez au moins envisager la possibilité qu’il ne soit peut-être pas pour vous. Ce n'est pas un péché. Ce n'est pas la seule façon d'aller au Ciel, et si vous pensez un seul instant que les étudiants d’Cours en miracles ont une façon plus rapide d’aller au Ciel que quiconque, vous ne connaissez pas beaucoup d’étudiants d’Un cours en miracles. Il est seulement un chemin parmi des milliers d’autres. Il n'y a donc pas de réponse facile.

 

Essentiellement, c'est la même question que : « Comment puis-je savoir si c'est mon ego ou le Saint-Esprit? » Comment le discerner? Il est plus utile de dire, « je ne le sais pas encore » que de se précipiter dans une réponse quand vous n'avez vraiment pas à le faire. Il est utile au moins de vous ouvrir à la possibilité que vous résistiez au Cours, quand vous continuez d’oublier la leçon du Livre d'exercices, quand vous tombez endormi à la lecture du texte, ou n’aimez pas le langage. Vous avez ces expériences soit parce que c’est votre voie de retour à la maison ou bien parce que ce n'est pas votre voie de retour, et vous devez être à l’écoute. Encore une fois, il n'y a rien de bien ou de mal, mais vous devez au moins être ouvert à la possibilité.

 

Ken WAPNICK.

 

Extrait de l'atelier : Une spiritualité pleine d'espoir

Traduit librement par Stella Pilon – décembre 2013

Merci à elle pour ce partage

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 11:13
Extrait de classes tenues à l'Académie « La Fondation pour d’Un cours en miracles » Temecula CA Kenneth Wapnick, Ph. D. Ces discussions se sont développées à partir des questions posées au cours de deux classes de cinq jours à l'Académie : « Les idées ne quittent pas leur source » qui s'est tenue en mars 2010, et « Entrer en la présence de Dieu » qui s’est tenue en novembre 2009.
 
Question : Je viens ici pour assister aux classes et pour vous écouter, j'ai lu le Cours, et j'essaie de le pratiquer au meilleur de ma capacité, mais je suis de plus en plus conscient combien je ne veux pas le faire. Je suis une machine de projection et je suis vraiment sérieux à ce sujet. Parfois, je perds espoir et puis je commence à douter que nous puissions arriver à ce décideur et choisir un autre DVD. Vraiment, pouvons-nous le faire? Ou sommes-nous condamnés à vivre ce DVD pour le reste de nos vies et simplement prendre conscience qu'il s'agit d'un DVD, au lieu de choisir la paix ainsi que d'être aimé? Il y a une immense pression dans mon travail à l'heure actuelle, beaucoup d'inquiétudes, et je ne sais pas comment me rendre compte de ne pas avoir choisi le tout. Cela devient parfois un peu désespérant.
 
Ken : Je pense que tout le monde serait d'accord avec ce que vous énoncez. Tout le monde a cette expérience. La plupart des gens viennent au Cours parce que leur vie ne fonctionne pas, mais ils ne sont pas conscients comment les choses vont mal jusqu'à ce qu'ils commencent à travailler avec ce matériel. Et c'est parce que le monde permet d'espérer qu’il y a toujours quelque chose comme : une autre relation, une autre banque à voler sans se faire attraper, une drogue, l’alcool, etc. Il y a des choses pour nous distraire, mais quand on commence vraiment à comprendre ce qu’énonce le Cours, nous devenons plus anxieux. Nous reconnaissons qu'il n'y a vraiment aucun espoir au sein du système de l'ego, qu'il s'agit d'un système de pensée tout-puissant et s’il semble tout-puissant, c’est parce que nous l'aimons.
 
Cela peut être très déconcertant lors de nos bonnes journées et carrément désespérant d'autres jours. Pourtant, nous ne pouvons pas arriver à la lumière sans passer par l'obscurité. C'est un thème majeur dans ce Cours. Jésus dit qu'ensemble, nous détenons la lampe qui dissipera l'ego (T-11.V.1:3, p.217). Cela signifie regarder l'ego à l’oeuvre ainsi que certaines descriptions de l'ego dans ce Cours qui en décrivent une image effrayante, très horrible. Ce qui fait empirer la chose, c’est de réaliser qu’il parle de nous. Il y a quelques sections très puissantes qui parlent de « chair arrachée de l'os » (T-24.V.4:8, p.546), « de lancer ton frère dans le précipice » (T-24.V.4:2), et « choisir de souffrir afin que quelqu'un d'autre soit tué » (T-31.V.15:10, p.708). Ces sortes de descriptions ne sont pas faciles à traiter et peuvent entraîner des sentiments de désespoir. L'espoir réside dans le fait de comprendre, qui est l'une des raisons pour lesquelles j'insiste toujours sur la métaphysique – qu’il y a une raison pour se sentir ainsi.
La raison pour laquelle le monde est si désespéré, c'est que lorsque nous nous identifions à notre corps, il n’y a vraiment aucun espoir. Nous pensons devenir libres lorsque nous mourons, mais le Cours dit « il y a un risque de penser que la mort est la paix » (T-27.VII.10 : 2, p.626). Puis, avant que nous le sachions, nous sommes tout droit de retour ici ou dans un autre aspect du rêve. Il n'y a pas d'espoir dans le monde. Il n'y a pas d'espoir dans l'illusion, car une fois identifié à l'illusion, nous ne verrons rien d'autre. Il faut du temps et beaucoup de discipline pour commencer à comprendre que le monde n'est pas ce qu'il semble être. 
   
Je dis souvent : « Ne croyez pas le mensonge » et « Ne croyez pas ceux qui vous disent que deux et deux font quatre », car ils viennent d'une croyance qu'il existe des lois logiques qui se tiennent dans ce monde, lorsque de fait de la question est que toute personne saine d'esprit sait que deux et deux font cinq, parce que rien ici n'a aucun sens. Commencer à le saisir est extrêmement utile, car au moins cette compréhension nous offre une véritable bouée de sauvetage. Le monde offre beaucoup de façons de vivre et toutes sortes de dépendances.
   
Il y a une section très puissante vers la fin du texte intitulée « La réelle alternative », qui dit que toutes les routes ici conduisent à la mort (T-31.IV.2: 11, p.702). Il n'y a pas d'espoir dans le monde! J'ai parfois dit qu’« Un cours en miracles » est la seule spiritualité que je connaisse qui donne un véritable espoir dans le sens où il ne propose aucun espoir de changement dans le monde. L'espoir que le Cours propose consiste dans son enseignement que tout ce qui semble se passer ici se passe dans notre esprit décisionnel. C'est là que l'espoir se situe, mais le problème est que nous ne voyons aucune alternative, c’est ce qu’énonce cette question, et c'est vrai. UCEM, une spiritualité pleine d’espoir La vérité de l'ego commence à s’effondrer lorsque nous reconnaissons qu’il n’offre aucun espoir et s’il semble tout-puissant, c’est seulement parce que nous y croyons. C'est alors que nous commençons à développer un semblant d'espoir, qui peut alors croître et s’amplifier, mais il ne doit pas être dirigé à améliorer le monde et le rendre plus fonctionnel pour nous. Rappelez-vous la ligne, « ... ne cherche pas à changer le monde, mais choisis de changer ton esprit sur le monde » (T-21.in.1 : 7, p.477), ce qui signifie que nous avons du pouvoir sur lui.  
 
Et alors, vous pourriez avoir une période très stressante au travail et même si vous n'êtes pas en mesure de choisir la paix, vous pourriez au moins savoir à un certain niveau que vous pouvez choisir la paix. Vous pouvez aller à votre travail et faire ce que vous devez faire tout en prenant les décisions qui s’imposent, mais vous pourriez également être paisible. Au moins sachant que c'est une possibilité, vous auriez un sentiment d'espoir. Il permet également de se rendre compte que les sentiments de désespoir représentent une décision.
 
Cela prend beaucoup de travail, beaucoup d'études sur ce que déclare le Cours pour pouvoir l’intégrer dans nos vies afin que nous commencions à voir que, oui, je n'ai pas à être contrarié, et bien que cela ne puisse pas être la chose la plus heureuse qui se passe dans mon corps en ce moment, je pourrais toujours être en paix. Il faut y travailler ! Mais cela finit par être payant, car ainsi nous ne ferons pas le travail sous l'illusion que quelque chose ici nous rendra heureux : je vais enfin trouver la bonne relation, le bon emploi, le climat adéquat, la bonne forme corporelle — tout ce qui me fera sentir bien à propos de moi-même et qui me fera plaisir. Nous réalisons maintenant que rien de tout cela ne fonctionnera. Nous sommes tous assez âgés maintenant pour le savoir. Nous avons essayé tant de choses différentes dans le monde, qui à la fin ne fonctionnent tout simplement pas.
 
La raison pour laquelle « Un cours en miracles » fonctionne, c'est qu'il va nous conduire du corps à l'esprit, du symbole à la source. Nous avons le contrôle là-dessus. Le début de la leçon 70 stipule clairement que rien au monde ne peut nous rendre heureux ou malheureux, rien au monde ne peut nous donner de la douleur ou du plaisir. Il dit ensuite que cela nous met responsable de l'univers dont nous faisons partie – nous sommes en contrôle de l'univers de l'esprit, que nous soyons heureux ou tristes (leçon 70.2 : 3, p.121). Cela n'a rien à voir avec les circonstances extérieures. Même si nous ne le ressentons pas, du moins le savoir intellectuellement est un très bon début, car il restaure notre pouvoir. Dans le cas contraire, nous sommes tous impuissants et condamnés à un minimum de puissance. Nous pensons pouvoir contrôler une partie de nos vies ou parfois une personne en particulier, mais ce que nous croyons vraiment, c'est que nous sommes à la merci de forces que nous ne pouvons pas contrôler, particulièrement les forces du vieillissement et de l'économie. Les choses se passent : les gens perdent leurs emplois et leurs maisons, et ils n'ont rien fait. C'est la direction aujourd'hui que prend notre pensée. Ou bien nous avons un cancer ou un être cher en a un, et au niveau du monde, nous n'avons aucun contrôle sur cette situation, mais nous avons cependant le contrôle sur la façon dont nous la voyons.
 
La ligne qui dit que le monde que nous voyons est une « image extérieure d'une condition intérieure » (T-21.in.1 : 5, p.477) nous donne la voie de sortie. Le monde que nous voyons est une projection, un symbole d'une condition intérieure, qui est la décision de l'esprit pour l'ego ou le Saint-Esprit, le pouvoir de choisir. Cela nous donne l'espoir que même au milieu d'horribles circonstances nous pourrions toujours être paisibles. Dans un premier temps, nous le croyons intellectuellement ou nous travaillons à y croire intellectuellement. À un moment donné, si nous continuons à y travailler, il deviendra plus qu’une expérience, mais il faut beaucoup de travail acharné parce que nous sommes à désapprendre une vie, sinon des vies, d’engagement à rendre le symbole réel en oubliant la source.
  
La question reflète également, quoiqu'elle ne l'est pas mentionnée, la résistance que nous avons tous à accepter que ce que je dis ainsi que le Cours soit vrai. Le monde semble être un témoin tellement puissant. Comme Wordsworth a déclaré, « le monde est beaucoup trop avec nous. » Il est trop puissant. La maladie est trop puissante. La situation financière dans le monde est trop puissante. La guerre est trop puissante. La mort est trop puissante. Nous ne pouvons surmonter aucune d’elles, et au niveau du corps, c’est certain que nous ne le pouvons pas. Mais nous pouvons surmonter notre système de croyances parce que nous avons le pouvoir de le changer. C'est là où réside l'espoir...    
 
Merci à Stella PILON pour ce partage.
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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 09:54
(8:1-2) Les hallucinations disparaissent une fois qu'elles sont reconnues pour ce qu'elles sont. Cela est la guérison et le remède.

 

C'est vraiment le point capital du second niveau de jugement, et j'aimerais passer quelques minutes à en parler. Si je reconnais que ce que je perçois est inventé, cela perd sa valeur de défense, ce qui veut dire que cela disparaît, car je n'en aurai plus besoin. Le monde continue d’exister pour nous seulement parce que nous en avons besoin pour nous protéger de la culpabilité résultant du jugement d'origine. C'est la finalité du monde. Si maintenant je réalise qu'il n'y a pas de monde à l'extérieur, et que tout ce que je vois est inventé, alors j'ai fait sauter le mythe de la défense, ce qui veut dire que la défense disparaît.

 

Ainsi "les hallucinations disparaissent une fois qu'elles sont reconnues pour ce qu'elles sont." En d'autres termes, je dois les regarder. Nous en revenons toujours à ce point. Je regarde le fait que je suis en colère, que je suis anxieux, que j'enrage, que je suis dans une douleur atroce, que je suis en extase, que je n'arrive pas à attendre l'arrivée de quelque merveilleux événement. Peu importe que ce soit en positif ou en négatif. Je regarde une chose future dont je pense qu'elle m'apportera du plaisir, ou je redoute une chose dont je pense qu'elle m'apportera de la douleur. J'ai seulement à réaliser que j'invente cela. Je n'ai pas à arrêter de croire en elle, de la redouter, ou d'être excité à son sujet. J'ai seulement à prendre connaissance de ce que j'ai fait. C'est tout le "petit désir" (T – 18.IV titre) qui nous est demandé. Il ne nous est pas demandé de laisser toutes choses aller —nous sommes trop terrorisés.

 

C'est pourquoi dans le Cours, à part de très rares exceptions (par exemple T – 5.II.3:10 ; M – 17.8:4), Jésus nous demande toujours d'avoir un "petit désir" (T – 18.IV Titre). Le petit désir c'est simplement la volonté de commencer le processus de prendre du recul et de regarder, ce qui signifie automatiquement de prendre du recul avec Jésus —l'ego ne voudrait jamais nous laisser le regarder lui-même sans jugement. Si je regarde mon ego sans jugement, je dois regarder avec Jésus, ce qui signifie regarder mon ego et dire : "C'est cela que je fais. Me voilà têtu et résistant. Je me cramponne à cela parce que j'ai peur de l'amour de Dieu. Je préférerais vous tuer plutôt que ce soit Dieu qui me tue. Je préférerais me complaire dans ma propre particularité plutôt que d'avoir la paix de Dieu."

 

Au moins, je saurais que c'est ce que je suis en train de faire. Je n'ai pas à le changer, parce que si je sens que j'ai à le changer, alors je l'aurais rendu réel. Si jamais vous croyez que Jésus (ou le Saint-Esprit) vous force à faire quelque chose, alors ce n'est pas Jésus. C'est le Jésus de votre ego. Jésus ne se permettrait jamais de vous forcer à faire quoi que ce soit, car il sait qu'il n'y a rien qui doive être fait. Tout ce qu'il fait, par sa seule présence dans nos esprits, c'est de nous rappeler doucement que nous pouvons regarder d'une façon différente ce qui se déroule. Nous n'avons pas à le regarder différemment, mais seulement reconnaître qu'il y a une autre façon de regarder. Nous pouvons choisir de ne pas le faire tout de suite, mais reconnaître qu'il y a une voie différente, c'est la guérison et le remède.

 

Ken WAPNICK -  "Le sens du jugement"

 

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 17:53

Dans une merveilleuse définition du miracle, Jésus nous dit que sa fonction consiste à redonner à la cause sa fonction de causation (T-28.II.9:3). L’esprit est la cause ; le monde est l’effet. Chaque fois que nous avons un problème dans le monde, c’est parce que nous avons oublié la cause qui est dans notre esprit. Ce que le miracle fait consiste à redonner à l’esprit (la cause) sa fonction à être l’agent causatif de tout ce que nous ressentons. Voilà tout ce à quoi le Cours nous entraîne à faire. Ceci est extrêmement important, parce que si nous ne comprenons pas ceci, nous ne ferons qu’entrer dans une culpabilité énorme à propos de nous-mêmes. Nous penserons que nous échouons à faire ce cours parce que nous choisissons encore notre ego.

 

La fonction du miracle n’a pas pour but de nous faire cesser de choisir notre ego, mais plutôt de nous faire devenir conscients que nous choisissons l’ego. À nouveau, il ne m’est pas possible de trop insister là-dessus. C’est ce qui conduit presque tous les étudiants d’Un Cours en Miracles à se fourvoyer. Ils croiront alors qu’ils ont choisi le Saint-Esprit quand ils ne l’ont pas du tout choisi – parce qu’ils pensent que choisir le Saint-Esprit est le but du Cours. Le but du Cours est que vous choisissiez le miracle, ce qui veut dire que vous compreniez finalement ce que vous choisissez, et que vous appreniez ensuite à vous pardonner à choisir continuellement votre particularité.

 

Si vous faites cela, ce que vous avez fait, en réalité, c’est avoir laissé Jésus regarder votre ego avec vous. Plus tard, dans cet atelier, nous développerons ceci quand nous parlerons de la signification de Jésus. Mais voilà en quoi consiste le miracle : retourner à votre esprit et maintenant, avec Jésus ou le Saint-Esprit à vos côtés, regarder votre ego et prendre conscience que vous l’avez choisi – quand bien même à tout moment donné, quand bien même à ce moment-là, vous ne désireriez pas laisser l’ego s’en aller. Vous saurezau moins ce que vous faites. Et vous finirez comme un étudiant de ce Cours prenant conscience comme vous êtes absolument insane – littéralement – à cause du fait que vous choisissez continuellement et contre toute logique votre ego et votre particularité. Mais au moins maintenant vous savez que vous le faites, ce qui signifie que vous ne pouvez pas en blâmer qui que ce soit d’autre.

 

Vous ne pouvez pas blâmer votre environnement, vous ne pouvez pas blâmer la personne qui vient juste de vous violer, ou qui vous a racketté, ou qui vous a insulté. Vous ne pouvez pas blâmer vos gènes, votre mauvais karma – vous ne pouvez pas blâmer quelque chose. Maintenant, vous comprenez que si vous êtes contrariés à l’instant, c’est parce que vous voulez être contrarié à l’instant. Vous ne voulez pas la paix de Dieu. Vous voulez un bout de l’agissement de l’ego. Vous voulez un bout de votre particularité. Vous ne voulez pas la paix de Dieu. Mais au moins vous savez maintenant ce que vous faites. Cela est le but du Cours. Vous avez terminé avec succès le Cours – parce qu’une fois que vous faites cela, c’est seulement une question de temps avant que vous ne réalisiez que ceci ne vous paie plus en retour. Cette étape se produira automatiquement.

 

 

Ken WAPNICK

 

Source : Atelier « Les règles pour la décision ».

 

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