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  • : AXIALMEDIA - UN COURS EN MIRACLES - accueil: cliquez ci-dessous
  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


Vous pouvez rejoindre la  famille  du "COURS EN MIRACLES" (et de la non-dualité authentique) en me contactant directement pour des rencontres "réelles dans l'illusion" , notamment dans la région "Ain, jura, Rhône, Haute-savoie". Consultez l'annuaire
A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
       ***             
               
" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 07:40

Après de multiples tergiversations, après des mises a jour à la fois réduites et espacées au fil des ans, je coupe enfin le cordon avec Axialmedia. C'est donc la dernière mise à jour de ce blog. Il restera en ligne pour lecture, mais sera probalement dépouillé de ce tout ce qui ne concerne pas directement "Un Cours en miracles" et à ce sujet, tout a été dit ou presque, alors... what else ? Le mélange des genres inhérent à ce blog est finalement assez symptomatique de mon incapacité à faire suffisament la part des choses entre tout ce que mon vague à l'âme "égotique" voulait exprimer, et tout ce qui concernait l'éveil à travers la mise en silence de ce même égo. Ceci dit le bilan de l'expérience est satisfaisant malgré l'indifférence générale suscitée par les articles du blog (et pas que les miens). En effet, on ne s'exprime finalement que pour soi-même et quelques badauds qui passent par là et trouvent par miracle un intérêt à une spiritualité à contre-sens des codes sociaux et modes en vigueur. C'est ok pour moi, le but n'a  jamais été l'audience, sinon j'aurais fait dans le blog "people"...

 

Tout de même, bon an mal an, AXIALMEDIA, c'est 9 années d'existence (création le 1er janvier 2007), plus de 600 articles publiés, un cumul total de 213336 visiteurs uniques, 436298 pages consultées (au 1er janvier 2016), mais bien peu de commentaires et d'échanges suscités. Quand je revois la teneur des premiers articles, je suis plutot rassuré sur le chemin parcouru, même si, il reste beaucoups à faire. Ou plutot, il reste à réaliser VRAIMENT qu'il n'y a rien à faire, à lire, à étudier, à spéculer, à inventer, à apprendre. Il y a juste à aimer ici et maintenant, et pardonner chaque croche-pied que semble faire la vie. Or, cette pratique de chaque instant demande un grand désir du coeur à cultiver, beaucoup plus que des acrobaties mentales. Alors, après l'ère Axialmédia ou la théorie prenait trop souvent le pas sur la pratique (mais pas toujours Dieu merci), il est temps d'entamer une nouvelle ère axée sur la conscience continuelle du coeur qui éloigne des rêves cafardeux de l'illusion.

 

Ayant toujours aimer écrire, créer et partager, il est probabale qu'un nouveau blog voit le jour fin 2016 ou début 2017.  Niveau contenu, il sera toujours question de NON DUALITE puisque c'est définitivement ma voie (je n'en vois pas d'autres !). Mais il sera plus orienté sur l'exercice concret de cette philosophie au quotidien, à travers le partage d'expériences personnelles, mais aussi un décodage de l'actualité selon l'optique non duelle. Un approche plus ancrée dans le monde donc, pour mieux le toucher...dans tous les sens du terme...

Bonne année 2016 à tous.

Christalain - Noel 2015

 

Visitez mon nouveau blog: INTEGRAAL-CONCEPT

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 07:30

Les extraits présentés ici sont tirés de l'atelier qui s'est tenu au Centre de New York en octobre 1993. Il s'agit d'une étude approfondie de ce qui doit être pris à la lettre et ce qui doit être pris métaphoriquement dans Un cours en miracles, et les distorsions qui résultent de ne pas reconnaître cette différence entre le symbole et le fait. Ceci est expliqué dans le contexte de la métaphysique de la dualité et de la séparation, et ce que Jésus enseigne sur le monde, sur l’union, le pardon, la prière, le Saint-Esprit, lui-même, et la seule réalité : l'Unicité non dualiste de Dieu et du Christ. « Enseignants de Dieu, votre seule affectation pourrait être déclarée ainsi : n'acceptez aucun compromis dans lequel la dualité joue un rôle ».

 

Présentation- Cet atelier est probablement l'un des plus importants que je n'ai jamais fait, et ne ferai probablement jamais. D’autre part, ça n'a jamais été un sujet que je pensais devoir présenter jusqu'à relativement récemment, en raison de la quantité énorme de mauvaises interprétations qui se passe en ce qui concerne « Un cours en miracles ». Et je ne pense pas que c’est une tendance qui va disparaître. Vous pouvez déjà voir les germes de toutes les sortes de malentendus qu’ont les gens, à la fois en ce qui concerne leur propre étude du Cours, certainement leur application de ce qu'ils étudient en regard à leur vie personnelle, et malheureusement, à leur enseignement de celui-ci. Ce genre de malentendu est dû à une idée que j'ai commentée fréquemment : la confusion de niveau.

 

Il y a plusieurs années maintenant, Gloria et moi parlions du Cours, ce qu'il était, son rôle, etc., et Gloria a dit quelque chose que je n'avais jamais réellement pensé de cette façon, bien qu’évidemment, je le savais être vrai. Elle me dit qu'elle sentait que ce Cours contenait vraiment un niveau caché que pratiquement personne ne soupçonnait. Non caché dans le sens que quelqu'un le cachait, que Jésus essayait délibérément de tromper les gens, de l’obscurcir, ou pour cacher ce que le Cours disait, mais que ce niveau était simplement caché à cause de l'énorme quantité de peur qui était présente chez presque tous les étudiants du Cours. Plus tard, nous en discuterons plus en ce qui concerne la crainte de perdre sa particularité et son identité, et qu’est-ce que cela signifie exactement. En raison de cette énorme peur et l'investissement considérable dans le maintien de son identité avec son soi — ou tout autre soi que l’on pense être — signifie presque automatiquement que l'on ne comprendra jamais vraiment ces niveaux plus profonds dont le Cours parle et quel est le message de Jésus.

 

Si vous ne comprenez pas cela et êtes continuellement à scruter ce que le Cours dit, il n'y a aucun moyen que vous pourrez le comprendre, et encore une fois, c'est ce qui donne lieu à toutes ces mauvaises interprétations. Les gens qui interprètent mal et déforment le Cours ne sont pas mauvais, méchants, ni pécheurs, mais la plupart d'entre eux, malheureusement, n'ont pas ce que le Cours exige toujours de ses élèves, et c'est l'humilité. C'est l'arrogance de penser que vous comprenez quelque chose quand c’est le contraire. En de nombreux endroits différents, cela prend la forme de prendre les déclarations, les concepts et les idées du Cours totalement hors contexte, et de les utiliser comme moyens de justifier ce que vous voulez vraiment que le Cours vous dise. Ce serait un exemple de ce que Jésus dit à plusieurs reprises dans le Cours : l'erreur d’apporter la vérité à l'illusion, plutôt que nos illusions à sa vérité.

 

Comme vous le savez, le processus fondamental que le pardon ou le miracle représente consiste à ce que nous apportions nos illusions à la vérité de la présence du St-Esprit dans nos esprits. En faisant cela, nous pourrions enfin être en mesure de regarder ces illusions sans jugement et sans culpabilité, et ainsi les laisser aller. Ce Cours, cependant, est si terrifiant pour l'ego de chacun en raison de ce qu'il affirme vraiment, que ce que l'on fait presque inévitablement est de traduire le Cours dans la langue que l'on peut comprendre. Le problème est que la langue que l'on peut comprendre est celle de la particularité qui préserve l'identité individuelle et donc l'identité de tout le monde, et finalement, l’apparente réalité du monde.

 

Le problème c’est que nous ne savons pas que c’est ce que nous faisons, et nous pensons comprendre et maîtriser le Cours. Nous pensons qu'en l’enseignant, encore et encore, nous allons l'apprendre, et nous ne sommes pas conscients que l'apprentissage de ce Cours signifie vraiment que nous devions questionner, comme le dit Jésus à un moment donné, toutes les valeurs que nous avons (T-24. Intro-2;p.535). La plus importante de ces valeurs est la valeur de notre propre particularité, la valeur de notre propre identité, et la croyance que nous sommes vraiment ici, quand nous ne le sommes pas du tout. Cela signifie que les gens qui étudient « Un cours en miracles » afin qu'ils puissent l’apprendre et le vivre, ne l’apprendront pas du tout, car ils iront dans une direction totalement différente de celle où le Cours les emmène.

 

Donc la sincérité, en ce qui concerne notre approche du Cours, n’est pas assez. C'est ce que Jésus veut dire quand il dit, « Ne te fie pas à tes bonnes intentions. Elles ne suffissent pas (T-18.IV.2 :1-2, p.407). Ce dont vous avez vraiment besoin, comme il l'explique à la ligne suivante, n'est qu’un petit désir (T-18.IV.2: 3), et c'est ce peu de bonne volonté à être capable d'admettre que vous aviez tort et à la fin, que Jésus avait raison, et que ce qu'il dit dans Un cours en miracles est juste.

 

Mais pour faire le point encore une fois de plus – et je vais probablement le faire des dizaines de fois au Cours de cette classe, vous ne saurez pas ce qu'il dit, et vous ne saurez pas la vérité de ce qu'il enseigne, parce que vous avez tellement peur de ce qu’elle est. Ce que vous allez venir à faire est de regarder une partie du Cours et ne pas comprendre sa connexion avec le tout, parce que c'est cette couche la plus profonde, le soi-disant niveau caché du Cours qui contient l'ensemble. En un mot, et ceci est un point que je vais préciser fréquemment, ce dont nous parlons en réalité n'est pas vraiment de comprendre la différence entre la réalité et l'illusion; ne pas vraiment comprendre la signification de la non-dualité, et donc ne pas comprendre ce que la dualité veut dire. L'ensemble de ce Cours repose sur le fait que nous reconnaissions ce qu'est la réalité et ce qu’est l’illusion.

 

Plusieurs d'entre vous sont familiers avec la Préface qui se trouve maintenant dans toutes les éditions du Cours. Les deux premières parties ont été écrites par Helen elle-même qui décrit comment elle a transcrit le Cours et ce qu’il représente comme série de livres. La dernière partie, « Ce qu’il est », a été inspirée par Jésus tout comme le Cours le fut, et il commence avec sa description de la différence entre la connaissance et la perception, la réalité et l'illusion. C'est essentiel pour bien comprendre ce que ce Cours signifie, et c'est pourquoi nous allons passer beaucoup de temps à parler de ce qu'est la réalité en termes d’être non dualiste, et ce qu'est l'illusion comme étant dualiste.

 

Vous connaissez peut-être la parabole des six aveugles et l'éléphant : chacun d'eux touche une partie différente de l'éléphant, et parce que chacun pense que leur partie consiste en l'éléphant, c'est donc ainsi qu'ils le définissent. Donc, l’un deux a une jambe, un autre un tronc, une queue, et ils pensent que c'est ainsi qu’est l'éléphant. Eh bien, c'est ce que les gens font avec le Cours, sans se rendre compte le faire. Ils prennent certaines parties avec lesquelles ils se sentent à l’aise parce qu'ils les interprètent comme étant la préservation de leur particularité sous le couvert de la spiritualité, et ils ne réalisent pas en quoi consiste l’ensemble du Cours.

 

Comme exemple, si vous regardez les œuvres de Shakespeare, ses plus grandes tragédies contiennent ce qu'on appelle habituellement des scènes comiques. Alors que la tragédie se construit vers une fin inévitable, qui est remplie de tension, il insère une scène très comique. Si vous connaissez Macbeth, il y a la très célèbre scène du portier ivre, qui est très drôle. Dans Hamlet, il y a la scène des fossoyeurs de tombes au cimetière, qui est très drôle. Si vous regardez seulement ces scènes et vous dites que c'est Hamlet, que c'est Macbeth, que c’est très drôle, que Shakespeare est idiot, ou stupide, ou qu’il est un comédien, vous ne réaliserez pas le rôle que cette scène particulière joue dans toute la pièce, et vous manquerez le thème intégral de la pièce. Encore une fois, c'est exactement ce que font les gens avec Un cours en miracles.

 

Kenneth Wapnick, Ph. D.

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 07:27

L'esprit n’est pas constant. Les problèmes qu'a l'esprit peuvent être complètements différents d’un jour à l’autre. Si on écrivait sur du papier tous les problèmes d’un certain jour, il deviendrait évident que les problèmes et les solutions sont en conflit les uns avec les autres, et qu’ainsi on ne peut trouver aucune véritable paix d’esprit possible. La solution des problèmes crée de nouveaux problèmes. Et donc, là encore, il n’y a aucune paix possible avec l'esprit. C’est pourquoi on doit sortir de l'esprit pour trouver la paix. On ne peut pas trouver la paix avec l'esprit.


Se dégager de l'esprit est aussi simple que de perdre l’intérêt pour lui. Quand l'esprit bavarde, il bavarde parce que tu l’écoutes. Quand tu perds l’intérêt pour ce qu’il a à dire, parce que tu sais que ses réponses ne sont pas tes réponses, le bavardage de l'esprit disparaît. On ne peut pas ignorer totalement l'esprit. Il est comme un outil qui doit être utilisé pour expérimenter le monde. Il est l’instrument de la perception. On ne peut faire l'expérience de la perception qu’à travers l'esprit. Mais ce n’est pas la même chose de dire que l'esprit contrôle la perception, et de dire qu’on doit écouter le bavardage de l'esprit (les problèmes et les solutions).


Pense à l'esprit comme à un filtre. Ce filtre permet de voir des objets là où est la lumière. Ce filtre permet de voir des différences là où il n’y en a pas. Il permet de communiquer en utilisant des symboles qui représentent quelque chose d’autre. Sans l'esprit, on ne serait pas capable d’expérimenter le monde. Mais cela ne veut pas dire qu’on doit être assujetti à l'esprit.


L'esprit, quand on y croit et qu'on le prend au sérieux, semble définir la réalité. Mais comme je viens juste de le montrer, l'esprit ne définit pas la réalité. Il place un voile de perception sur la réalité pour que la réalité soit expérimentée d’une nouvelle manière. Ce qui veut dire que l'esprit est un mystificateur ou un illusionniste, et que ce qu’il crée est pure illusion. Croire l'esprit, c’est croire l’illusion. Penser que l’illusion est la réalité, c’est être complètement berné.


J’insiste encore une fois pour te dire que croire à l’illusion, le processus d’être berné, comme je l'appelle, a lieu quand on croit l'esprit. Ceci veut donc dire que le processus d’éveil est aussi le processus d’apprendre à ne pas croire aux histoires de l'esprit.


En tant que filtre, l'esprit peut être utilisé pour voir et faire l'expérience de l’illusion sans qu'on y croie nécessairement. Cette expérience est possible si on se maintient dans la connaissance qui est au-delà de l'esprit. On peut dire aussi que cette connaissance est avant l'esprit. Cette connaissance existe maintenant, en Soi, à une profondeur qui est en-dessous de l'esprit et à une hauteur qui est au-dessus de lui. En d’autres mots, la connaissance est toujours accessible et tu n'as besoin que du désir de te souvenir et de réaliser cette connaissance. Je te demande de pratiquer.


Je t’ai donné un mantra, « Je suis ce que je suis ». Je te demande de pratiquer ce mantra du mieux que tu peux. Ce qui veut dire de le pratiquer aussi souvent que tu t’en souviens. Ce mantra te donne accès à la connaissance et te la rapporte (tout comme une commande d’ordinateur peut accéder à un fichier déjà enregistré et l’ouvrir).


Et, en même temps, je te demande de pratiquer l’abandon. L’abandon ne considère pas les problèmes et solutions de l'esprit comme des choses importantes. Il met de côté les histoires de l'esprit et écoute, au même moment, pour recevoir de moi une communication directe. Par l’usage du mantra et de l’abandon, l'esprit devient un outil utile. Il n’est plus un instrument qui agit en tant qu'utilisateur. Tu fais encore l'expérience de la perception, mais le filtre est nettoyé des idées fausses, et la perception est vécue avec clarté. On appelle aussi cela la vraie perception, parce qu’elle n’est pas brouillée par les idées illusoires. Ici, on voit et on fait l'expérience de la perception, mais on a réalisé et on s'est rappelé de la vérité et celui qui expérimente et communique à travers le filtre n'est plus considéré berné.

 

Source : "Pensée d'éveil" par Régina dawn akers.

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 11:34

Certaines personnes veulent comprendre l’éveil avant de s’y impliquer pleinement. Elles veulent s’assurer qu’elles peuvent comprendre que l’éveil est sécuritaire et n’est pas la mort. Mais je proposerais à ces gens-là de se demander à eux-mêmes, « Qui veut comprendre l’éveil ? » S’ils font cette recherche, ils pourraient découvrir que c’est l’attachement au faux « je » qui veut se sentir en sécurité. De cette façon, continuer de chercher la connaissance spirituelle ou la compréhension, c’est demeurer attaché au aux concept « je ». Il est beaucoup mieux d’utiliser ton temps dans la pratique du mantra ("je suis ce que je suis") et de l’abandon (lâcher prise). Tu vas t’éveiller plus vite par ces pratiques qu’à poser des questions à propos de l’éveil.

Ramana MAHARSHI via Régina.

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 11:22

Nous avons beaucoup parlé de la notion de “script” dans ce blog. Sujet important qui me tient à cœur, mais qui intéresse également bien des personnes. Il est reflété dans sa forme vulgarisée par : “Sommes-nous totalement libre ? Partiellement liés à un scénario ? ou complètement dépendants d'un destin ?” Le texte suivant est une pièce de plus au dossier, une pièce courte mais déterminante dans la mesure ou elle montre une chose essentielle : Celui qui pose cette question (ego) se situe à un niveau séparé (dualité) qui ne peut comprendre l'enjeu du débat à considérer depuis la globalité de l'être, au niveau non-duel (soi). Il ne pose donc pas la question dans les bons termes, et ne peut donc pas obtenir de réponse satisfaisante.

Christalain

 

Comme il n’y a pas d’idée d’indépendance, il n’y a pas non plus l’idée de décider pour soi-même. L’illuminé qui vit dans un état pleinement réalisé vit et agit, bouge et parle, en accord avec un scénario qui lui est fourni à ce moment. Ce script vient de l’Un pour les plus hauts objectifs de l’Un, donc la personne illuminée ne se sent pas séparée de l’auteur du script, pas plus qu’elle ne sent qu’elle prend des décisions pour elle-même. Il ou elle suit dans la joie et la réalisation.

Est-ce de l’abandon quand l’illuminé suit ce scénario ? Puisqu’il n’y a pas d’autre, à qui s’abandonnerait-il ? Et toutefois, il suit, justement, car l’abandon contient l’idée « de suivre ». Certains nommeront ce scénario karma. Et d’autres utilisent le terme « scénario » ou « script », mais dès qu’il y a un sentiment de victime associé à l’idée que « le karma se manifeste » ou « le scénario est écrit », on n’a pas encore réalisé l’auteur du script.

C’est aussi pourquoi les questions de libre-arbitre et de destinée semblent entrer en conflit quand on regarde par la psyché hu-maine. La psyché humaine ne peut comprendre la compatibilité de la destinée et du libre-arbitre, parce que la psyché humaine elle-même est indépendante et n’a pas réalisé la formidable vérité du Soi.

Tu n’es pas séparée de l’auteur du script. Ceci est l’absolue vérité que j’ai partagée avec toi, hier. Mais aussi longtemps que ton esprit croit la pensée d’indépendance… le faux concept « je »… c’est un point sur lequel tu deviendras facilement confuse. Donc, c’est un point auquel je te demande de ne pas penser, mais de seulement faire confiance.

Et je demande aussi, puisque tu ne peux pas comprendre com-ment tu établis un script, de ralentir l’élaboration du script en calmant ton esprit et en vivant et en agissant sur la base de l’abandon.

Si tu poursuis la pratique du mantra (ndlr: "je suis ce que je suis") et de l’abandon, et te dispenses de « penser par toi-même », tu te dispenses aussi de la fabrication d’un scénario qui inclut le faux-concept de soi. Du fait que ce soi n’est qu’une partie d’un scénario et ne fait pas partie de la réalité, cesser de l’inventer lui permet aussi, en tant qu’idée, de disparaître. Ceci fait partie de l’éveil, parce que c’est le détachement du faux « je ». Le non-attachement au faux trace le chemin… ouvre les cieux… pour permettre la réalisation de la vérité.

 

Ramana MAHARSHI

Via Regina Dawn Akers – 21 février 2009

source: reginadawnakers.com

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 11:20

peur.jpgOn peut s’en étonner, mais ce sont nos émotions qui créent, car elles sont l’énergie intermédiaire entre la cause spirituelle et la manifestation matérielle. Nos pensées et nos paroles toutes seules ne peuvent pas grand-chose, elles peuvent surtout déclencher des émotions créatrices. Chez soi comme chez les autres. D’ailleurs tous ceux qui se sont frottés de près ou de loin à la « magie » le savent : pour qu’une prière ou une action mentale créatrice soit suivie d’effet, l’émotion la plus forte possible est indispensable. C’est pourquoi les magiciens font toujours appel à ce qui provoque les plus fortes émotions : le sexe, le sang, les enfants, les animaux, la mort. C’est pourquoi aussi notre civilisation utilise abondamment l’image, la violence, la nudité, la peur du terrorisme ou autres, pour déclencher l’action, la consommation, les comportements, les événements. Il est donc crucial d’apprendre à gérer cet émotionnel pour qu’il ne nous manipule plus.
L’ontologue Frank Hatem (Ontologie = « science de l’Etre ») prétend même que c’est notre relation à l’émotionnel qui détermine l’univers que chacun se prépare pour demain, et, même, collectivement, que c’est cette relation qui détermine notre passage ou non dans une autre « dimension ». Il vient de sortir le livre de sa vie, comme il dit : « Guéris toi toi-même », un livre de 444 pages. Une « mine » à garder comme livre de chevet ! (En vente uniquement sur le site de la librairie http://www.hatem.com)

 

Comme pour réparer L’ordinateur, en nettoyant la mémoire cachée

Jusqu’à l’âge de trois ou quatre ans, en général, nous n’avons pas encore de mental et nous vivons encore comme l’animal que nous fûmes : en fusion avec notre environnement et avec nos congénères. Parce que l’univers, chaque fois qu’il se recrée (dans les chroniques précédentes, on a expliqué que l’univers, loin d’avoir été créé dans un passé lointain, se crée et se recrée tout seul à chaque instant en totalité avec variante), recrée tout ce qu’il a connu et tout ce qu’il a été jusqu’à présent. Il repasse donc à chaque instant par les étapes énergétique, minérale, végétale, animale, humaine, et ce n’est qu’après qu’il peut ajouter du nouveau.N’oublions pas que seul peut être vivant et actif ce qui a sa cause dans le présent, et qu’il n’y a pas de cause passée. Tout cela nous l’avons démontré ici depuis longtemps. Si nous avons par exemple un corps animal maintenant, c’est que la cause en est présente. Si un atome tourne en ce moment, c’est que dans l’instant cela est nécessaire. Ce n’est pas le fruit d’une lancée initiale. On a fait un E-book gratuit à ce sujet, pour évacuer la notion de « big bang », il suffit de le demander à « La Presse Galactique » en s’inscrivant.

Comme dit Léon Raoul Hatem, auteur principal de « Et l’Univers Fut » (Editions Ganymède), « Si l’instant présent avait la moindre durée, rien ne pourrait jamais changer en aucune façon ». Si tout change tout le temps c’est parce que rien n’existe. S’il y a une émotion maintenant, c’est que sa cause est présente, jamais passée.La mémoire aussi est totalement présente. Elle n’a jamais prouvé le moindre passé. Et c’est en assumant cette réalité qu’on guérit et devient libre. Cela dit, la mémoire illusoire permet la réalité de l’instant. Sans contenu défini, ce présent serait infini, et on sait désormais que c’est impossible. Son infinité est juste une tendance, une nécessité, source d’énergie, et l’émotion est juste le résultat de ce paradoxe de ce qui est nécessaire et impossible à la fois.Donc ne nous étonnons pas des paradoxes omniprésents dans ces chroniques. Si vous y voyez des contradictions c’est une erreur provisoire. Un paradoxe n’est pas une contradiction. C’est la coexistence de deux réalités inséparables et complémentaires contraires l’une à l’autre, ainsi que toute dualité comme le Yin et le Yang. C’est précisément le paradoxe qui engendre la réalité de la vie, qui est un déséquilibre permanent à la recherche d’un équilibre inaccessible.Quand on a compris cela on a déjà compris l’essentiel de l’univers.

Un paradoxe qui en découle est la mémoire. Présent nous faisant croire à un passé, sentiment de passé indispensable à la conscience dans le présent. Et la mémoire, dans l’illusion de notre évolution, passe par deux stades. Le stade non-mental et donc physico-éthérique jusqu’à l’homme (c’est la mémoire de l’eau en fait, la lymphe dans nos cellules est le siège de cette mémoire car c’est elle qui est la plus sensible aux perceptions « externes » et les enregistre le plus fidèlement jusqu’à une influence différente. Du fait de la capacité d’échanges entre les particules, impossible dans les corps solides, les perceptions extérieures ou vibratoires sont beaucoup plus influentes au niveau des liquides qu’au niveau des solides. Si vous voulez savoir pourquoi l’eau est liquide, et pourquoi elle donne la vie, ce qu’aucun physicien ne peut expliquer aujourd’hui, reportez-vous à l’ouvrage cité). L’absence de mental jusqu’à l’homme, disons jusqu’aux animaux les plus « évolués », fait qu’il n’y a pas encore de mémoire mentale, et pour le bébé c’est la même chose jusqu’à ce que le mental soit un peu structuré. Dans le cas du bébé, l’âme-groupe formée avec les autres (ce qui est centré sur la maman bien entendu) est donc encore présente plus ou moins longtemps. On n’est pas encore individué. Il faut quelques années pour que l’enfant s’aperçoive qu’il est une opposition du centre au Tout extérieur, c’est-à-dire pour s’apercevoir ontologiquement que l’infinitude est impossible. Qu’il va falloir intégrer ce monde qui n’est pas acquis.


En tant qu’animal on n’en sort jamais totalement, mais à force de vivre la concurrence surtout sexuelle et l’autonomie comme on l’a expliqué la semaine dernière, petit à petit l’animal finit par s’apercevoir de sa solitude et alors il est prêt à passer dans le Règne humain. Quand l’enfant naît, il revit toutes ces étapes. Il passe même par l’état de poisson  avant de se « mammifériser » et de s’humaniser. Peut-être même par un état reptilien. C’est la recréation immédiate de l’univers tout entier à chaque instant, considéré comme mémoire physico-éthérique (ou « cellulaire » pour parler le langage à la mode). Ainsi, comme jusqu’à trois ou quatre ans le mental n’est pas encore vraiment actif, les événements vécus ne s’inscrivent pas dans la mémoire mentale. Il n’y a pas encore de mémoire mentale. Il n’y a qu’une mémoire viscérale, cellulaire. Tout ce qui est vécu est directement imprimé dans les organes.

Y a-t-il une mémoire émotionnelle ? Non. L’émotionnel est le passage intermédiaire, l’ « Astral » dans le cas qui nous intéresse ici, c’est-à-dire juste le basculement (énergétique) d’un état à un autre, et la relation entre ces deux états. Mais il n’y a pas de mémoire à proprement parler émotionnelle. Elle est ou bien physico-éthérique, ou bien mentale. Mais c’est émotionnellement qu’on la vit. Ce qui peut faire croire que c’est une mémoire émotionnelle. Les émotions passées n’ont plus aucune existence. Mais c’est le mental qui va en entretenir le souvenir et lui donner du pouvoir en les recréant par besoin psychologique. A partir de trois ou quatre ans, en général, comme l’enfant s’est aperçu qu’il n’était pas sa maman (en tout cas il faut l’espérer, mais c’est un long cheminement qui peut s’étendre partiellement sur de nombreuses années), les événements sont individualisés, tout ce qui est vécu est enregistré mentalement. C’est ce qui fait que la plupart du temps l’adulte ne se rappelle de rien de ce qu’il lui est arrivé avant trois ans. Sauf exceptions. Car certaines personnes peuvent arriver déjà structurées mentalement lorsqu’elles ont déjà eu un long parcours d’incarnations, ou qu’ils débarquent d’autres dimensions. On voit de plus en plus d’enfants ayant une maturité très précoce, une intelligence inouïe, un sens relationnel et psychologique que beaucoup d’adultes leur envieraient. Pour l’instant ils ont encore souvent du mal à s’insérer dans l’école et la société, mais ce sont eux qui vont adapter la société à leur cas d’ici quelques années. C’est notre chance à nous, anciens, qui aspirons à un monde plus humain. Alors c’est cette mémoire « cellulaire », qui remonte à notre préhistoire, qui constitue l’essentiel, la presque totalité de notre bagage inconscient qui est entretenu sur le plan émotionnel par le mental et détermine nos réactions, donc nos créations, la vie que nous vivons.

Les animaux ont des émotions très vives évidemment, ils sont identifiés à leur corps émotionnel comme l’humain est identifié à son corps mental, le minéral au corps physique et le végétal au corps éthérique. Les animaux n’ont pas de mental pour réfréner leurs émotions, qu’ils vivent totalement et sans aucune précaution. Ils peuvent en mourir. C’est ce qui nous touche. Mais l’avantage c’est qu’une fois passée, l’émotion ne laisse pas de trace (en général) car il n’y a pas de mental pour les raviver et ainsi confirmer un ego auquel on serait attaché. Les animaux pardonnent immédiatement, ils font toujours confiance, ils aiment toujours, ils ne transportent pas de peurs injustifiées avec eux. L’humain, lui, module ces émotions pour des raisons d’image de soi, de relations sociales, de positionnement mental, ce mental ayant pour but au départ de protéger un peu de la souffrance. La plupart des gens qui sont trop dans le mental sont simplement des gens qui ont ou trop souffert pour ne pas se barricader mentalement, ou pas assez pour jouer du mental sans en tirer d’évolution spirituelle. Le mental permet de limiter la souffrance, et en particulier le sentiment de solitude. C’est pourquoi l’adolescent qui commence à souffrir de la séparation d’avec ses parents et du manque de l’autre est souvent extrêmement mental. Et il peut le rester tant qu’il n’accepte pas les affres de l’incarnation adulte et ses risques.
 
La mémoire « cellulaire » ancestrale, celle qui n’est pas inscrite dans le mental mais n’est pas le produit d’événements particuliers, est évidemment est particulièrement difficile à changer. Le mental n’est pas seul à la raviver c’est une mémoire nécessaire à l’incarnation elle-même dans un corps biologique. C’est notre corps reptilien, celui qui nous fait défendre notre territoire, se reproduire, chercher de la nourriture pour soi et sa progéniture etc. Comme à tout instant le corps est nécessaire pour ne pas être infini, à chaque instant cette mémoire se recrée et défend ses prérogatives. On peut en devenir conscient, on n’a aucune raison de s’en débarrasser. Par contre elle n’a pas vocation à conserver le pouvoir absolu sur nos vies comme elle l’a dans le cas des dinosaures. Le mental est aussi là pour moduler nos comportements et nous spiritualiser. Comme tout, il est dualiste. Mais il y a aussi l’autre mémoire cellulaire, celle qui est relationnelle et s’est inscrite avant que le mental soit développé. Avant la naissance et quelques années après. En fait c’est elle qui nous conditionne le plus, précisément parce qu’elle a peu de chances d’être consciente, et que c’est dans les premiers moments de la vie que les décisions se prennent, que les peurs s’installent. Ensuite difficile de les faire venir à la surface pour tenter de s’en débarrasser, si tant est que ce soit nécessaire.

Il existe un tas de techniques qu’on appelle « thérapeutiques » pour tenter de se « débarrasser » de ces « conditionnements » familiaux, tribaux, culturels, ou réflexes de survie de la petite enfance, et un peu aussi ce qui peut remonter aux protozoaires. Si cela vous intéresse, on vous aiguillera car la synergie entre la Métaphysique et des « thérapies » émotionnelles est particulièrement intéressante, et on fait des séminaires là-dessus. Comprendre comment on fonctionne aide à mieux gérer son fonctionnement. A condition de ne pas toujours vouloir être parfaitement pur et tout nettoyer de fond en comble. Il n’y a pas lieu. Il y aura toujours des conditionnements même désagréables, de même qu’il restera toujours des toiles d’araignée dans sa maison. Cela est aussi notre plan de vie. De toute façon nul ne peut être parfaitement « pur », et vouloir l’être n’est qu’un orgueil spirituel d’origine mentale. Si on veut le devenir on perd sa vie et son temps. Seul le néant est parfaitement pur.

Souvent, les méthodes de gestion émotionnelle consistent précisément à ramener au mental des vécus de la petite enfance ou de la vie intra-utérine, ou bien antérieurs, peu importe, c’est le même principe. Parce que tant que la mémoire est cellulaire, tant qu’elle n’est pas assumée individuellement et qu’elle constitue notre corps, on ne peut pas en faire grand-chose. Pour pouvoir changer quoi que ce soit, il faut que la mémoire non-mentale devienne une mémoire mentale. Comme si on revivait adulte ce qu’on a vécu non-individué. Alors le fait que cette mémoire soit présente à l’esprit conscient permet de la gérer comme n’importe quel autre événement « passé ». On peut faire son deuil de tout, on peut tout pardonner, on peut tout accepter, on peut tout changer à condition d’en avoir conscience et que les choses soient claires. Tout simplement. Ces souvenirs, ces conditionnements, deviennent des « objets » extérieurs au lieu d’être des constituants internes. Ils ne nous concernent plus.

Tant qu’on est constitué par eux, qu’on n’a aucun recul, qu’ils sont inconscients, on n’a pas le choix. Lorsque j’agis, ce sont eux qui agissent. Lorsque je pense, ce sont eux qui pensent. Je suis ce passé, je ne peux pas le voir. Mais lorsqu’ils « sortent de mon corps », lorsqu’ils sont « objectivés », qu’il y a d’un côté « soi » et de l’autre « les événements vécus », tout change. Même le corps change. Les réactions ne seront plus les mêmes parce qu’il y a eu une individuation par rapport à eux. On n’est plus en fusion avec ce monde comme si ce que vit maman c’est moi qui le vit. A présent il y a maman et il y a moi. Maman ou autre chose, peu importe.

On dit que cela est « thérapeutique » mais ce mot a une connotation médicale. Comme si on était malade parce qu’on est conditionné. On ne peut pas ne pas être conditionné. On ne peut pas ne pas avoir de mémoires. On ne peut pas avoir un émotionnel neutre, vierge de réactions automatiques. Si on n’avait pas de « vieilles mémoires », on ne serait pas là. Tout notre corps est vieilles mémoires. L’incarnation est vieilles mémoires. L’important n’est pas de ne pas en avoir, on n’aura jamais fini de les nettoyer, l’important est de ne pas y être attaché, et les reconnaître comme notre création, création utilitariste pour pouvoir être quelqu’un dans un monde quelconque, et non les subir en considérant que c’est le monde qui nous les impose. Non. Le monde, c’est la manifestation de nos attachements émotionnels. Nous vivons ce que nos mémoires appellent pour être confirmées, parce que les confirmer est le seul moyen de continuer de ne pas être « infini » et donc responsable. Ne pas être « Dieu ». Tout le travail de notre mental consiste à faire en sorte de nous faire échapper à notre réalité « divine ». Rester un humain parmi d’autres. Pour cela il fait tout pour nous empêcher de comprendre ce que nous sommes : l’univers. En fait la Nécessité impossible de l’Infini, dont le compromis est l’illusion d’univers personnel en perpétuel changement. Mais loin de nous l’idée de mettre le mental à la poubelle. Rien de ce que nous sommes n’est inutile ou vain. Tout est duel, à la fois tourné vers la confirmation de notre finitude, et d’autre part vers la quête de notre infinité. Le mental est indispensable à l’évolution humaine, c’est important que nous souffrions des émotions qui nous perturbent pour nous faire avoir des prises de conscience, qui n’auraient pas lieu si le mental ne croyait pas jouer sa carte égotique. Mais comme tout dans l’univers, même le Diable auquel on peut l’identifier, il est manipulé par le Grand But, le Grand Manitou, pour aller vers l’illumination et l’infinitude, et peut aussi être utilisé pour se découvrir soi-même.
 
Ainsi de temps en temps il y a des gens qui font des percées dans cette connaissance, de grands scientifiques ou de grands sages, qui comprennent et qui ont moins peur. Mais c’est la vocation de chacun que d’y parvenir, et c’est le même esprit qui, ici, vit ses mémoires douloureusement, joue des rôles que les autres jugent insupportables, et ailleurs, joue à Bouddha, au saint ou au grand savant.  Alors on veut les suivre, on tente de poursuivre leurs travaux. On est dépendant d’eux au lieu de faire le travail par soi-même. Pour cela, la Science évolue par à-coups : de temps en temps une lumière, et entre deux, tous les « savants » qui tentent d’ajouter des équations, de confirmer, de développer, mais tournent en rond car leur but est encore d’être dépendant, de confirmer leurs habitudes mentales et émotionnelles, pas de trouver sa vérité. Donc entre deux révolutions scientifiques ou idéologiques, peu de choses changent. C’est la même chose en Psychologie, mais c’est aussi la même chose dans notre vie quotidienne. Quand on a trouvé quelqu’un qui peut servir de papa ou de maman, on considère qu’on va pouvoir suivre et se reposer. C’est l’inverse : c’est le moment de suivre l’exemple de l’autonomie et de se prendre en mains. Les maîtres ne montrent pas leur personne comme modèle, ils montrent le fait d’être un maître comme modèle. C’est l’histoire du doigt qui montre la lune. Certains regardent le doigt, certains regardent la Lune.

Guérir psychologiquement est la condition de la guérison physique, mais la condition de la guérison psychologique est la guérison spirituelle. Enfin, c’est dans les deux sens : la guérison psychologique ouvre des possibilités spirituelles. Mais les avancées spirituelles remettent en ordre les dysharmonies psychologiques  Cela dit, le mot guérison n’est pas forcément le bon. C’est plutôt une « Réalisation » car encore une fois, on ne peut vivre sans conditionnements. On aura beau en supprimer, en nettoyer, il y en aura toujours, heureusement. La vraie « guérison » consiste non pas à ne plus avoir de conditionnements émotionnels et autres, mais de se reconnaître créateur et responsable de ces conditionnements. Et finalement de les organiser soi-même, en conscience. La réforme du mental est indispensable pour cela car un mental menteur, ce qui est le cas habituellement, s’arrange pour confirmer que la responsabilité de soi et du monde est extérieure. Par peur de la solitude du Créateur, bien entendu. Si je suis responsable de ce que j’ai vécu jusqu’à présent, c’est que je suis seul. Le monde n’a aucune influence réelle sur ma vie. La condition première de la guérison est donc l’acceptation de la solitude. C’est cela qui fait pleurer bien souvent dans ces moments-là ou on comprend ce qui s’est passé en nous. Je quitte le monde de l’enfance.


C’est la peur de la solitude qui nous retient dans la non-autonomie. Qui fait qu’on s’attache au passé et qu’on ne veut pas voir l’extériorité de ce qui nous constitue. On a été violé ? Soit, mais quelque part, au plus profond de nous, ce viol a satisfait le sentiment qu’on n’est pas seul à décider, que le monde extérieur existe : la preuve, il a du pouvoir sur moi, il fait de moi ce qu’il veut sans me demander mon avis. Ouf ! Il existe. Je ne suis pas seul. J’ai perdu un enfant ? Soit. Ainsi j’ai l’impression de ne pas maîtriser le destin. Ce que le Seigneur a donné, le Seigneur le reprend. Dans les deux cas Job le bénit. Si j’ai la foi je fais confiance en la justesse de tout ce qui advient. Je fais confiance aux anges qui voulaient un copain de plus. Une fois que quelque chose est arrivé, si j’ai compris, je ne peux qu’accepter. Mais tant que ce n’est pas arrivé, je n’ai rien à accepter. L’acceptation du Créateur, l’acceptation liée à la compréhension qu’on est le créateur de ce qui advient, cela n’a de sens que par rapport au PASSE. Il n’y a rien à accepter à l’avance. Seulement le fait que quel que soit le résultat de mes actes ou de la vie, cela sera forcément le mieux pour aller vers le But.

Donc je veux, je décide, j’organise ma vie pour aller vers tel résultat, et au bout du compte, j’obtiens un autre résultat. Je m’en réjouis car cela est forcément mieux que le résultat que je visais. Quel qu’il soit. C’est cela la foi. Si je fais confiance, je suis guidé. Si je ne fais pas confiance, j’ai toujours l’impression que le monde est contre moi. Mais si je suis ici maintenant, avec les prises de conscience qui sont les miennes, c’est que j’ai toujours été bien guidé. Est-ce que cela peut changer et que demain je sois mal guidé ? Que le monde se manifeste autrement que pour mon bien ? Evidemment pas puisqu’il n’y a qu’un seul but, donc un seul Créateur. Je suis Cela. Les événements, le monde, les autres, tout cela est mon cinéma intérieur, indispensable à ma réalisation. Cette solitude est une bénédiction. Sans elle, je serais matière dans la matière, subordonné au hasard, et rien n’aurait de sens. Et finalement je ne serais pas et ne pourrais avoir conscience de rien ni de personne. C’est parce que je suis seul, parce que NOUS SOMMES UN, que nous pouvons communiquer et nous aimer. Et utiliser les événements pour se découvrir soi-même.
 
Mais le mental fait tout pour que nous haïssions cette Solitude qui est celle de l’Infini. Pour que nous en ayons peur en nous faisant croire que nous sommes l’ego. Car l’ego n’aime pas être seul et n’a aucune raison de l’être. Et il cherche des plaisirs à ne pas être seul. Des plaisirs qui détournent l’âme de son but, la « yinnise » en dispersant l’énergie. Je crois et je veux que le monde décide pour moi alors que je suis la seule source de conscience, d’énergie et d’amour. Du fait qu’il y a toujours une satisfaction à subir la volonté de l’autre, il est très difficile de s’en débarrasser et de devenir autonome. C’est pourquoi la première chose à faire est d’accepter cette solitude ontologique fondamentale, et pour cela il y a deux voies : s’appuyer sur les événements et actes de la vie qui ont tous pour objet de nous habituer à cette solitude (rappelons que ce n’est pas la solitude de l’ego – qui est fait pour vivre dans le relationnel et être entouré et aimé – mais la solitude du SOI. Il n’y a qu’un seul Soi qui est commun à chacun d’entre nous, c’est ce que montre la Métaphysique (voir « Et l’Univers Fut » aux Editions Ganymède et le deuxième tome à paraître, en particulier la partie « de l’Emotion à l’Illumination »).

Tant qu’on n’a pas fait le passage entre l’identification à l’ego et l’identification au Soi, la solitude est douloureuse. Et l’attachement au passé reste actif. C’est lui qui empêche les guérisons malgré tous ses efforts et tout ce qu’on peut faire thérapeutiquement pour s’en débarrasser. C’est donc une précaution prioritaire. Comprendre qui on est et pourquoi on a l’illusion d’un passé, et l’illusion d’une multiplicité. C’est exactement le même processus qui fait la possession occulte, et qui permet de s’en sortir, dont on parlera dans une prochaine chronique.

Sans illumination métaphysique du mental, difficile de le rassurer assez pour qu’il n’ait plus peur de sa vraie nature. Se reconnaître créateur, c’est passer du Mental au Causal, c’est-à-dire au Mental supérieur. C’est une « ascension ». Ceux qui maîtrisent les émotions maîtrisent le monde. Le monde est mené par l’émotionnel, et c’est pourquoi se guérir est le premier acte révolutionnaire. Ne plus être dépendant des affects émotionnels que ceux qui veulent s’arroger le pouvoir sur nos vies et sur la planète manipulent autant qu’ils peuvent pour aboutir à leurs fins et nous maintenir en dépendance, en jouant sur nos réflexes conditionnés. Il existe un tas de moyens pour yanguiser l’énergie en nous, pour rendre l’eau de nos cellules vivante et autonome, avec des molécules bien organisées magnétiquement, pour se protéger vibratoirement. S’il y a des personnes intéressées, on fera une journée pas chère le samedi 21 septembre en Seine et Marne pour parler de tout ça (il suffit de s’inscrire par mail et on vous donnera les détails). Changer notre propre mémoire c’est aussi changer la qualité de l’eau en nous, manifestation de notre émotionnel. Rapport avec le livre « Les Cinq Clefs » chez Louise Courteau, que vous connaissez peut-être.

Donc passer du moi au Soi est et reste la Clef. Selon qu’on s’attache au moi ou qu’on se tourne vers le Soi, on choisit les émotions négatives ou les émotions positives, et donc on se livre menotté à nos geôliers virtuels ou effectifs, ou au contraire on prend le pouvoir sur notre univers. C’est parce qu’on est Un qu’on peut s’entraider, et il y a beaucoup de choses qu’on peut faire avec tous les jeunes qui arrivent libres et insubordonnables pour faire de ce monde et de cette « solitude » un paradis. Y a plus qu’à…


Publié par Frank Hatem DSD le 13 sept, 2013 sous CHRONIQUES, Frank Hatem, HYPERSCIENCE, dans la Presse Galactique

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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 11:19
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28 novembre 2015 6 28 /11 /novembre /2015 12:44

Le texte suivant est extrait d'un livre (non traduit  en français) intitulé " A Cours in consciousness" écrit par un scientifique américain, Stanley SOBOTTKA. Je ne suis pas d'accord avec sa version trahissant une méconnaissance du Cours en miracle (qui est tout sauf un enseignement "new age dualiste"). Mais je trouve intéressant de le publier car on peut y déceler en filigrane, la fameuse peur de Dieu dont parlait souvent Ken Wapnick au sujet des militants athées. Plus que jamais s'applique le fameux "On ne voit que ce qu'on veut bien voir".  Christalain

 

 

Dans certains enseignements New Age dualistes, en particulier dans Un Cours en Miracles (ACIM, voir http://www.facim.org/) et dans les livres "Seth" de Jane Roberts (voir http://en.wikipedia.org / wiki / Jane_Roberts), la double contrainte est évitée en affirmant simplement que tous les choix sont totalement libres (gratuits) ! Ainsi, le concept traditionnel de la responsabilité a été élargie pour indiquer que, à tout moment, tout ce qui arrive un individu est le résultat de choix librement effectués, et que l'on doit accepter la responsabilité de toute sa vie. Cela implique que son hérédité et l'environnement sont également le résultat d'un choix. L'avantage superficiel de l'adoption de ce point de vue est qu'il n'y a pas de place pour toute ambiguïté à accepter la responsabilité, et il n'y a jamais aucune justification à blâmer quelqu'un ou quelque chose d'autre pour sa propre vie.

 

Dans cette philosophie, puisque tout ce qui nous arrive est de notre propre responsabilité, l'existence d'individus autonomes et distincts qui font des choix individuels ne sont pas autorisés. Par conséquent, nous devons comprendre qu'il n'existe qu'une seule entité collective transcendante (dans UCM, ceci est le «Fils de Dieu», qui fait le choix pour la séparation à la suite d'une «petite idée folle» (http://www.facim.org /excerpts/rfd9701.htm)). Ceci est apparemment un concept d'autonomisation, car il faut que nous acceptions la responsabilité d'être la seule cause de notre destin. Cependant, un danger est que cela peut conduire à une énorme culpabilité, au regret et la condamnation de soi lorsque les malheurs et les catastrophes inévitables se produisent. Nous sommes alors obligés d'accepter que nos propres choix les ont amenés. Le seul moyen de sortir de cette culpabilité est de réaliser que nous avons aussi le choix ou non de nous sentir coupable, et de considérer l'événement comme une bénédiction plutôt qu'une catastrophe. Un problème majeur avec cet enseignement est la nature complexe et invérifiable de sa métaphysique. Il doit être accepté sur la foi comme une vérité théologique.

 

Dans l'enseignement d'UCM, comme dans la métaphore du rêve que nous avons utilisé dans la section 13.1, le monde est un rêve et tous les «individus» sont simplement des figures rêvées sans volonté ou libre arbitre. Dans les deux cas, nous sommes en réalité transcendants à ces figures. Cependant, contrairement à la non-dualité dans laquelle nous sommes la conscience pure, dans UCM nous sommes le rêveur transcendant (le «Fils de Dieu»), qui est un être avec une forme, une intention et de la volonté. Ainsi, UCM est dualiste parce qu'en lui il y a une séparation entre le rêveur et Dieu. Cette séparation est plus qu'une séparation simplement rêvée, parce que dans UCM, Dieu est notre créateur et ne sait rien sur le rêve. Cependant, s'il n'y avait pas vraiment eu de séparation, Dieu ne pouvait pas être notre créateur, car nous serions alors Dieu. Dans ce cours (NT: "Un cours en conscience"), nous n'utilisons pas le concept de Dieu en tant que créateur parce que, non seulement il n'est pas un pointeur utile à la réalité, mais il est, en fait, carrément trompeur. Parce que la peur arrive inévitablement chaque fois qu'il y a une croyance dans la séparation, si nous pensons à Dieu comme notre créateur, nous allons craindre Dieu.

 

En contraste avec la non dualité, qui dit que le rêve est un événement tout à fait spontanée au sein de la conscience, le rêveur de UCM a la responsabilité totale de tout ce qui se passe dans le rêve, ainsi que pour l'existence du rêve (du monde) en premier lieu. Cette responsabilité existe même si le rêveur est endormi et rêve, mais, bien sûr, le rêveur a choisi de s'endormir et de rêver. En plus de nous donner ce fardeau insondable de la responsabilité, UCM est beaucoup plus compliqué que la non dualité. Des parties importantes de celui-ci, tels que l'existence du rêveur et des choix qu'il a fait avant cette vie, sont intrinsèquement invérifiables, et sont donc simplement des affirmations théologiques. De telles affirmations produisent une métaphysique in-croyable pour les incrédules. Parce qu'elles sont faites seulement pour préserver la notion de libre arbitre qui elle-même ne peut pas être vérifiée, il n'y a pas lieu de les faire.

 

Les façons de penser à la fois traditionnelles et "new age" sont basées sur l'hypothèse qu'il existe une entité qui fait des choix et qui doit assumer la responsabilité des résultats de ces choix. Traditionnellement, cette entité est l'individu, alors que dans ACIM, l'entité est le rêveur. (NT: Non, le décideur !) En revanche, nous avons déjà vu par l'observation empirique, non pas par une déclaration "ex cathedra", qu'il n'y a pas de libre arbitre (voir les sections 5.9, 5.10, 5.11, 5.12 et 10.2) de sorte qu'il ne peut y avoir aucune responsabilité. En outre, les sages de la non dualité ne parlent jamais d'une entité transcendante qui choisit. Le rêve se produit complètement spontanément.”

 

Extrait de “Un cours en conscience” de Stanley Sobottka

 

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 21:47

Le renversement ne peut pas venir de toi car tu crois au monde sens dessus-dessous dans lequel tu as l’air d’être. Tu crois que tu es là et que les autres sont là avec toi. Tu crois que le monde est indépendant de toi et que tu es à la merci de ses effets. Au mieux, [tu crois que] tu peux t’adapter et trouver un peu de bonheur.. Tu peux gagner et puis regarder ailleurs pour ne pas voir la douleur dont tu crois qu’elle n’est pas la tienne. Tu peux dénier tes pensées [ou] les accepter comme insensées. Et en faisant tout ça, tu as l’air ok, peut-être plus à l’écart que la plupart des gens, mais tu n’es jamais pleinement satisfaite.

 

Tu n’es jamais pleinement satisfaite parce que tu crois au manque et que ce dont tu manques, tu ne peux pas le trouver. Tu le cherches dans des relations, des réalisations, des choses, de la nourriture, la sécurité et du bon temps ; comme une anesthésie, tu peux bien avoir l’air de rire et d’être heureuse un certain temps. Mais ta satisfaction ne dure jamais, alors c’est la chose suivante qui peut-être comblera le manque.

 

Tu ne peux jamais trouver cette chose, parce qu’il n’y a rien dont tu manques. Tu es complète et parfaite dans la plénitude de Dieu maintenant. Et c’est pour ça que le miracle est utile. Il ne te donne rien, parce que tu ne manques de rien. Te donner quelque chose validerait la croyance au manque. Le miracle, c’est une simple altération dans la perception, un changement dans la vision, de sorte que tout ce qui était avant puisse encore être au sein de l’illusion, mais que soit parti le manque qui semblait exister.

 

Le miracle reconnaît la vérité et dénie le faux. C’est tout, parce que c’est tout ce dont on a besoin. Tout est accompli tel que ce fut accompli bien avant que ne commença le rêve. Et ce qui fut accompli en réalité ne peut être défait, sinon la réalité ne serait pas la vérité de l’existence. Si la réalité n’est pas la vérité de l’existence, alors Dieu est mort et Tout Ce Qui Est n’est pas. Mais tu sais qu’il ne peut en être ainsi. Car tu réalises que tu existes. Il s’agit d’un fait que tu ne peux nier. Tu es existence et ça, tu le sais.

 

Tout Ce Qui Est est, parce que tu es. Ainsi, la vérité doit être vraie et la réalité doit être la réalité. Et le rêve que tu appelles la vie doit être une illusion, parce qu’il ne durera pas. Et tu dureras parce que tu es existence et que l’existence ne peut avoir de fin, sinon l’existence n’existerait pas. C’est ça l’altération qu’apporte le miracle. Un changement de perspective qui montre que le faux doit être faux parce que la vérité est vraie.

 

Source: "Tout sur le rêve"

Regina Dawn Akers

http://www.ReginaDawnAkers.com

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 21:44

Le raisonnement de l’ego est fondé sur le désir de protéger la volonté propre de l’individu. Le raisonnement de l’ego voit un « moi » et un « eux », et il désire énormément protéger les intérêts propres de l’individu plutôt que ceux des autres. Il pourra aussi adhérer aux intérêts d’un groupe, mais ce sera toujours pour en protéger un contre un autre. Par conséquent, le raisonnement de l’ego voit la division et s’attend à l’attaque. Toujours, d’une manière ou d’une autre, il s’attend à une attaque de la part de quelqu’un ou de quelque chose à l’extérieur de lui. L’ego ne s’attend jamais à de l’amour ni à de l’acceptation, car l’ego ne se considère pas digne d’autre chose que l’attaque.

 

Parce que l’ego s’attend à être attaqué et a le désir de se protéger contre la menace qu’il perçoit, l’ego est toujours occupé à se défendre. Les défenses de l’ego peuvent prendre plusieurs formes, mais on y trouvera toujours le désir sous-jacent de se protéger d’une attaque. Il se peut que l’ego adopte la tactique d’attaquer en premier, ou bien de calomnier.

 

L’ego peut aussi essayer de se cacher, ou d’utiliser des manoeuvres évasives. L’ego peut aussi pleurer, et plaider sa propre cause de victime, espérant gagner un soutien extérieur. L’ego essaie d’être plus intelligent que son adversaire, ou bien il essaie de s’élever sur un piédestal artificiel. L’ego utilise diverses défenses, notamment le déni, la dépression et la douleur ;toutes sont étudiées pour protéger la volonté individuelle contre l’attaque imaginée ou perçue.

 

L’ego s’attend à être attaqué, parce qu’il croit qu’il le mérite. L’ego est peureux, se considère indigne, et croit à sa propre culpabilité. Ce sont là aussi les caractéristiques de l’ego. Il est dirigé par la peur, la culpabilité et l’indignité, alors il s’auto-raisonne en adoptant des comportements qui sont exclusivement fondés sur ces croyances inconscientes.

 

L’ego est rarement conscient des croyances sous-jacentes qui dirigent toutes ses réactions ainsi que tout ce qu’il fait. C’est pourquoi tu dois ralentir et te demander pourquoi. Avant de te lancer dans une action ou une réaction qui te paraît juste ou naturelle dans l’immédiat, tu dois rechercher la tranquillité pour te demander pourquoi. Et tu dois continuer à te demander pourquoi jusqu’à ce que tu comprennes la nature de ta raison.

 

L’ego, c’est une nature qui cherche à te protéger contre l’attaque, en se fondant sur ses propres peurs, sur sa culpabilité et son indignité. Si tu les retrouves à la base de ton raisonnement, tu sais alors que tu raisonnes pour la volonté personnelle et pour l’individu. Tu peux alors faire ton choix, en choisissant de connaître ce que tu fais. Tu n’as pas à te sentir coupable pour ton choix, parce que le Fils de Dieu est libre de choisir ce qu’Il choisit d’être.

 

Les caractéristiques de la juste raison du Saint-Esprit sont complètement différentes des caractéristiques de la raison de l’ego. Si tu décides de prendre ton temps et de te demander pourquoi,avant d’agir ou de réagir à quoi que ce soit, à quiconque et à n’importe quel moment, tu connaîtras la raison que tu suis, et la volonté que tu choisis.

 

Source: INT. Interprétation du Nouveau Testament.

Extrait de la version abrégée libre d'accès – Luc, Chapitre 12

Régina dawn akers : http://reginadawnakers.com/

 

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Published by Christalain - dans UN COURS EN MIRACLE : Articles de sources diverses