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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


Vous pouvez rejoindre la  famille  du "COURS EN MIRACLES" (et de la non-dualité authentique) en me contactant directement pour des rencontres "réelles dans l'illusion" , notamment dans la région "Ain, jura, Rhône, Haute-savoie". Consultez l'annuaire
A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
       ***             
               
" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 21:40

Un chef-d'oeuvre du cinéma Coréen, un anti "tree of life" par excellence dans la manière d'évoquer une forme universelle de spiritualité, sans déferlement d'effets spéciaux, de stars, de clichés. Ici, on fait dans la sobriété épurée qui va droit au but, droit à l'âme. De cette apparente simplicité  nait l'évidence du drame humain, en amont du prisme des multiples intérprétations mentales , émotionnelles, auxquelles on peut céder devant ces troublantes images. Un film a voir, avec les yeux du coeur. Christalain

 

" Tel le peintre qu'il fut, avec un style et une virtuosité qui lui sont propres, le cinéaste juxtapose des tableaux universels tout à la fois abstraits, métaphoriques, symboliques et subtilement bouleversants qui confinent au sublime. Mirifique, hypnotique, fantastique. Du travail d'orfèvre" . (Romain Le Vern - critique cinéma). 

 

 

 

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 21:25

Dans la série des  grands « classiques » de la spiritualité populaire, (Ho’oponopono, loi d’attraction, co-création consciente…etc), il ne faut pas oublier les célèbres accords Toltèques, dont l'auteur est Don Miguel Ruiz,  auteur mexicain. Une fois encore, je vais tenter d’examiner la compatibilité de cette approche à la mode avec la spiritualité non-duelle, celle que j’expose et défend dans ce blog, sans qu’elle soit forcément d’obédience « Cours en miracle ». On pourra trouver parfois que je chicane, que je trouve des différences ou il n’y en a peu. Pourtant, à partir de quelques nuances dans les postulats de base, on peut aboutir à une différence abyssale au niveau des conséquences concrètes. Quoiqu’il en soit, cela ne signifie pas que les quatre accords Toltèques soient sans valeur. Ils constituent une initiation utile à l’auto discipline, elle même indispensable pour aller plus en profondeur dans la connaissance de soi. Mais bien sûr, selon la manière de les comprendre, de les interpréter, on pourra se fourvoyer plus ou moins gravement sur leur capacité à nous créer un soi-disant « paradis sur terre ».

J’utilise ici comme base un document que j’ai trouvé sur la toile, écrit par Claude Evelyne Wilhelm.. Cette semaine, je vous propose quelques commentaires sur  le texte introductif. Puis ultérieurement, j’aborderais les accord eux-mêmes. Pour mémoire, il s’agit de :

1- Que ta parole soit impeccable

2- Quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle

3- Troisième accord: Ne faites pas de suppositions

4- Faites toujours de votre mieux

Bien sur, si vous trouvez cette analyse injuste, mauvaise ou partiale, n’hésitez pas à m’écrire. Elle l’est peut-être !

Christalain

________________________________________________________________________________ 

 

Les Quatre Accords Toltèques : la voie de la liberté personnelle

 

Les Quatre Accords Toltèques sont une clé pour retrouver notre liberté personnelle. Nous avons le choix – et le pouvoir – de créer le rêve de notre vie en en faisant soit un rêve d’enfer, soit  un rêve de paradis. Nul n'est besoin d'adhérer à une quelconque croyance, il s'agit simplement de passer des accords avec nous-mêmes qui peuvent changer notre vie.

 

Première contradiction, il n’y a pas de « liberté personnelle » dans le monde de la forme (encore un oxymoron) sauf selon l’ego pour lequel on peut accéder  à la « liberté » tandis que d’autres resteraient « prisonniers ». Si nous étions tous « libres personnellement », ou trouverions-nous la frontière inévitable entre notre liberté et celle des autres ? Nous créons bien notre rêve, le script de notre vie, mais plutôt malgré nous. Seul notre choix de perception et d’interprétation de ce script le fera paraître comme heureux ou infernal. On peut peut-être « changer notre vie » en partie dans la forme, mais cela ne la rendra pas forcément plus heureusement, ou bien l’espace d’un clin d’œil au regard de l’éternité.

 

On ne tarde pas à constater leur pouvoir, à mesure que l’on chemine en leur compagnie et sous leur guidance, dans une quête de libération et de déploiement. Je le vérifie aussi à chaque fois que j’accompagne des personnes dans ce processus : se déployer, c'est relever le pari d'ouvrir dans toute son extension possible l'être qui était comme enroulé, plié, chiffonné, écrasé sous la chape des histoires qu’on se raconte, et qui font notre malheur. Être doux avec son être profond, lui porter confiance et amour, pour qu'il n'ait plus à plier jusqu'à disparaître sous le poids des attentes et injonctions impossibles, étalonnées sur nos suppositions de ce que sont les attentes d'autrui. Cesser de vivre dans la peur permanente de ne pouvoir satisfaire les exigences ou de ne pas être aimé.

 

Accorder notre pouvoir à des accords, c’est précisément renoncer à notre pouvoir réel, aussi « élevés » que puissent sembler être ces accords.  On ne peut pas rechercher à la fois une quête de libération d’un coté, et de déploiement de l’autre, car ce dernier est l’affaire de l’ego qui entend par là : plus de compétence, plus d’assurance, plus de savoir, plus de moyens…C’est à dire toujours plus d’implication dans le rêve. Le déploiement dont il est question, présenté sous un emballage « d’épanouissement » , nous tient fermement dans les griffes de la matrice et ses dépendances, loin de la libération hors du rêve.

 

Un coaching intégrant la sagesse issue des Quatre accords Toltèques consiste en un travail de démontage de nos programmations et des croyances qui nous limitent, d'acceptation et de guérison de nos blessures, de remise en question de nos certitudes.

 

Outre le prétentieux terme « coaching », cette louable démarche n’a que pour but de substituer à d’anciennes croyances de nouvelles croyances. Un croyance reste une croyance, une prison mentale. L’ego a horreur du vide…guérissez une blessure émotionnelle, et une autre apparaîtra. Seule la guérison de la blessure ontologique originelle, en amont de toutes les blessures de type rejet, abandon, contrôle…etc, peut nous libérer. 

 

Il favorise la récupération progressive de notre pouvoir personnel, nous relie à nous-mêmes, à autrui et à l'univers tout entier, dans tous ses éléments. Il nous réconcilie sur tous les plans, nous permet de relativiser, de prendre distance par rapport aux "petits drames" du quotidien. On se libère progressivement des définitions qu’on se donne, des attachements à l'image, des attentes et de l’importance personnelle.

 

Il n’y a pas plus de pouvoir personnel que de liberté personnelle. Le seul pouvoir est de Dieu, (ou de la Source, ou du UN, comme vous voulez)  et il est nôtre seulement dans la mesure ou nous renonçons justement à notre personne-alitée (donc malade !). Ce pouvoir est nôtre dans l’unité qui transcende la somme de toutes les parties « personnelles », et ce pouvoir d'être l'absolu, nous ne l’avons jamais perdu, mais juste oublié, occulté. La libération dont il est question dans la non-dualité, celle des attachements, des attentes, de l’image, de l’importance de soi, consiste précisément à renoncer à son pouvoir personnel, celui de l’ego. Contrairement à ce qui est indiqué, on ne se libérera pas de notre importance personnelle en augmentant notre pouvoir personnel, il y a là une incohérence.

 

Notre histoire personnelle est juste une histoire parmi tant d'autres, un élément à sa place dans le Grand Tout. Avec l'aide des Quatre accords, on peut faire des choix en conscience. Expérimenter la présence, en étant attentif à la manière de percevoir et d'agir dans le quotidien. Être "en permanence" témoin de soi-même pour pouvoir  choisir, à chaque instant, l'endroit et l'espace d'où l’on pose son regard sur les choses.

 

On ne choisit rien dans un rêve, on demeure spectateur. Si tel était le cas, il y aurait des « décideurs », et des « victimes » de nos choix, ce qui est impossible. Le script est déjà écrit, et on ne fait que le vivre, le jouer. Notre conscience vigilante peut être utilisée, par contre, pour décider dans quelle mesure ce script nous affecte. Ce texte est ambigu car d’un coté il semble suggérer en effet que nous pouvons être attentif à la manière de percevoir, de poser son regard sur les choses, mais d’un autre coté, il suggère une « liberté » d’agir, ce qui ne relève pas du tout de la même démarche. 

 

Les quatre accords nous permettent de nous sentir mieux dans notre vie et dans nos relations avec les autres. C'est une occasion de retrouver une liberté d'action, de se sentir en paix avec soi-même, et de mieux vivre dans la Joie au quotidien... Les quatre accords forment un tout dynamique indissociable dont chaque intention trouve sa véritable portée énergétique dans l'écho qu'elle rencontre et provoque chez les trois autres. J’en propose ici ma vision

 

Méthode Coué de plaquette publicitaire. Aucune « méthode clef en main » nous apportera durablement le bonheur. Il faut constater une fois de plus que les recettes « exotiques » ont toujours plus de succès pour nous occidentaux que les concepts locaux, et font vendre des livres. Tout ce qui vient d’ailleurs est toujours plus « sage », Et bien sûr, ce qui est "Toltèque" n’échappe pas à la règle. Comme il voyait juste celui qui affirmait « Nul n’est prophète en son pays ». Car à bien y regarder, il n’y a rien de révolutionnaire dans  ces accords. En cherchant un peu dans nos bons vieux proverbes français, on trouve quelques équivalences, par exemple (car il y en a d’autres) :

 

1- Il faut tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler.

2- Il n’y a que la vérité qui blesse.

3- Il ne faut pas se fier aux apparences.

4- Qui a fait ce qu’il pouvait a fait ce qu’il devait.

 

Les accords Toltèques ? quelques conseils bien utiles à l’occasion, mais de là à les qualifier de « voie spirituelle complète et autonome », il ne faut pas exagérer. Comme le dit un autre proverbe bien d’ici : Il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard.

 

Christalain – juin 2011

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 21:24

Depuis longtemps, l’homme a été obsédé par la recherche de la vérité. Il a voulu lui donner un sens, se l’approprier, la nourrir, la protéger et en faire son guide de vie. En agissant ainsi, il a peut-être créé la pensée qui l’a le plus séparé de son frère. Voyez-vous, la vérité ne se trouve ni dans les paroles que vous entendez de quelqu’un d’autre, ni dans les pensées qu’il pourrait avoir sur lui-même avec le sentiment d’un moi séparé de vous et de son Père très saint.

 

Vous avez tendance à m’élever à un niveau de sagesse que vous espérez de moi, car vous pensez que la vérité réside en moi. Mais je dois vous dire que ce n’est pas la vérité. La vérité est Qui Je suis Suis et la vérité est Qui Vous Êtes. Si la vérité se trouvait dans une parole, il vous faudrait vous protéger de toutes les paroles qui ne seraient pas la vérité et vous maintenir au-dessus du sentiment de vérité qui se trouve chez celui qui vous apporte la présence de Dieu. Ne voyez-vous pas que, pendant de nombreuses années, vous avez cru à une certaine vérité me concernant, alors que quelqu’un d’autre acceptait quelque chose de différent.

 

Ne voyez-vous pas que, pendant de nombreuses années, vous avez cru à une certaine vérité me concernant, alors que quelqu’un d’autre acceptait quelque chose de différent. Ne voyez-vous pas que cela n’a fait que vous maintenir mutuellement séparés ? Je vous le dis, si vous voulez connaître la vérité – et vous la connaîtrez par sa Source – alors, prenez la main de votre prochain, tenez-la bien, et ressentez le flot d’amour provenant de qui il est. Voyez au-delà de l’aveuglement de ses yeux, et acceptez la vérité qui se trouve en chacun de vous deux et qui reconnaît la Présence de Dieu dans ce simple geste. Soyez avec lui, non dans ce qu’il dit, mais en reconnaissant totalement qu’il est la Sainte Présence de qui vous êtes.

 

Avez-vous ressenti la vérité dans des moments de joie ? Si vous ne l’avez pas ressentie, son sens vous a échappé. La vérité n’est pas le sentiment de ce qui est bien ou de ce qui est mal. Ce ne sont là que des jugements faits par l’homme. La vérité est dans la joie qui vous libère de la peur. La vérité est la présence du rire lorsque vous sentez le vent sur votre visage. La vérité est chaque pensée pure et chaque sentiment que vous éprouvez et qui rejoignent Dieu et votre frère. Vous ne la trouverez pas dans les mots.

 

Trouvez-vous la paix lorsque vous prenez pour acquis le manque de vérité que vous entendez dans les paroles d’un frère ? Ou bien la vérité coule-t-elle plus simplement lorsque vous contemplez l’Amour que vous trouvez dans ses yeux ? Vous me direz peut-être qu’il y a ceux que vous regardez dans les yeux et en qui vous voyez de la peur. Quand vous reconnaîtrez la vérité comme la présence de qui vous êtes, la vérité sera présente tout autour de vous. Allez-vous entendre mes paroles et croire que c’est la sagesse qui va vous apporter la vérité ?

 

C’est impossible. En revanche, si vous vous asseyez en silence en connaissant la vérité en votre esprit, vous entrerez en contact avec moi et vous connaîtrez la vérité de qui Je Suis. Ne mettez pas sur une piédestal ce que je pourrais dire, mais ressentez le sens de mes paroles. Je viens à vous dans l’Amour, car c’est tout ce que Je Suis. Je viens à vous en tant que vérité, car c’est ce que Vous Êtes. Et notre union se fera dans la mesure où vous accepterez cela.

 

Ressentez-moi dans votre cœur, ni plus près ni plus loin que votre prochain. Sachez que ce que je peux vous apporter en cet instant se limite à ce que vous êtes prêts à recevoir de votre prochain. Vous êtes le Saint Enfant de Dieu. Vous êtes la Présence de Sa Vérité. Que cela soit bien clair pour que la vérité soit connue pour ce qu’elle est et qu’elle ne soit plus incomprise.  Nous sommes bénis pour ce que nous sommes, et nous bénissons le monde lorsque nous voyons qu’il est la création de notre Père Saint. Vous êtes la bénédiction de toute la Création et vous la bénissez comme elle vous bénit.

Je suis dans la paix et vous invite à m’y rejoindre.

 

Jesus
 

Source : Dialogue sur l’éveil – Tom Carpenter
(plus d’info sur ce grand  livre ici)

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 21:22

Le but du Cours en Miracles n’est pas la dissolution du soi séparé, mais seulement la dissolution de l’aspect esprit erroné de ce soi/ego, laissant le soi individuel dans un état de bonheur et de paix.

 

« Ce cours a établi de façon explicite que son but pour vous est le bonheur et la paix » (T.13.II.7 :1).

« N’oubliez pas que la motivation pour ce cours est d’atteindre et de conserver un état de paix. Étant donné cet état, l’esprit est quiet, et la condition est atteinte pour vous souvenir de Dieu» (T-24.In. :1, 2)

 

Le soi n’est pas annihilé, c’est simplement que notre identité d’ego disparaît. Selon nos croyances, la perte du soi est terrifiante car c’est ce qui mène à la dissolution du corps, ou à la perte d’identité au soi, et cela vient de faire l’équation suivante ; corps égale soi, ou mieux, ego égale soi. Cette identification au soi est pourtant faite de culpabilité, d’attaque, de maladie, de pénurie et de mort, et c’est seulement ce soi qui partira en premier. Par conséquent, ce qui reste, lorsque nous apprenons à pardonner, est le soi de l’esprit juste, qui éventuellement devient la base pour notre être dans le monde réel. Et rendu à ce point-là, la perte de notre individualité n’est plus crainte, mais bienvenue. Cet état est décrit de belle façon dans les sections          « Le monde pardonné » (T-17.II) et « Où le péché n’est plus » (T-26.IV). Dans la leçon 155 « Je vais Lui céder le pas et Le laisser me conduire », nous trouvons peut-être la plus claire expression d’Un Cours en Miracles quant à cette douce phase du processus de retour au vrai Soi :

 

« Il y a une façon de vivre dans le monde qui n'est pas d’ici, bien que ça semble l'être. Vous ne changez pas d'apparence mais vous souriez plus souvent. Votre front est serein, et vos yeux sont tranquilles. Ceux qui parcourent le monde comme vous le faites reconnaissent les leurs. Or ceux qui n'ont pas encore perçu la voie vous reconnaîtront aussi. Ils croiront que vous êtes comme eux, comme vous l’étiez auparavant… »

 

La leçon continue en discutant la nature illusoire du monde, dont l’objectif est de perpétuer le système de pensée de l’ego d’individualité, et il nous est demandé de faire de la vérité du Saint Esprit notre réalité, pendant que nous semblons marcher dans le monde. Ce sont aux illusions concernant notre identité qu’on nous demande de renoncer, pas au monde lui-même, de manière à pouvoir devenir des modèles pour les autres, ceux qui ont à faire le même choix que nous :

 

« … Si la vérité demandait d’eux qu’ils abandonnent le monde, cela leur paraîtrait comme demander de sacrifier quelque chose de réel. Beaucoup ont choisi de renoncer au monde tout en croyant encore que le monde était réel. Et ils ont souffert du sentiment de perte, et n'ont pas été délivrés du monde en conséquence. D'autres encore n'ont choisi que ce monde, et ils ont souffert d'un sentiment de perte encore plus profond, mais qu'ils n'ont pas compris.

 

Entre ces sentiers, il y a une autre voie, une voie qui conduit loin des pertes de toutes sortes, puisque le sacrifice et la privation sont tous les deux rapidement laissés derrière. C'est la voie qui vous est assignée maintenant. Vous marchez sur la voie comme  le font les autres, mais vous ne semblez pas être distinct d'eux, bien que vous le soyez en effet. Ainsi, vous pouvez les servir tout en vous rendant service à vous-même, et placer leurs pas sur le chemin que Dieu vous a ouvert, et leur a ouvert par vous.

 

L'illusion paraît encore s'accrocher à vous pour que vous puissiez les atteindre. Pourtant elle a cédé le pas. Et ce n'est pas de l'illusion qu’ils vous entendent parler, ni l'illusion que vous amenez leurs yeux à regarder et leur esprit à saisir. Et la vérité, qui marche devant vous, ne peut pas non plus leur parler par les illusions, car la route mène au-delà des illusions maintenant, tandis qu’en chemin vous les appelez, pour qu'ils vous suivent».

 

Ceci est l’accomplissement du soi de l’esprit juste. L’étudiant fait encore l’expérience d’une individualité, mais c’est une individualité heureuse et en paix. Pourtant, le voyage n’est pas terminé encore, car l’unité vraie n’a pas été atteinte. Toutefois, la pensée de la fin du soi séparé n’est plus vécue comme menaçante, car il n’y a plus de culpabilité à chérir et à protéger.

 

La magnifique leçon 155 aborde la question de la fin du voyage : 

 

« Or à la fin du voyage, il n'y aura pas de fossé, pas de distance entre la vérité et vous. Et toutes les illusions qui étaient sur les chemins que vous avez parcourus auront  disparues elle aussi. Il n’y aura rien qui subsiste pour garder la vérité à l'écart de la complétude de Dieu, aussi sacrée que Lui. Ayez la foi et cédez le pas, laissez la vérité vous guider dans la voie. Vous ne savez pas où vous allez. Mais Celui qui connaît va avec vous. Laissez-Le vous conduire avec les autres.

 

Quand les rêves seront terminés, quand le temps aura fermé la porte sur toutes choses qui passent et que les miracles n’auront plus de but, le Fils sacré de Dieu ne fera plus de voyages. Il n'y aura pas de souhait d’être illusion plutôt que vérité. Nous avançons dans cette direction-là, à mesure que nous progressons sur lav oie que la vérité nous indique. Ceci est notre dernier voyage, le voyage final que nous faisons pour chacun. Il ne faut pas que nous perdions notre chemin. Car, de même que la vérité va devant nous, elle va aussi devant nos frères qui nous suivront…

 

…Vos pieds ont été mis avec sûreté sur la route qui mène le monde à Dieu. Ne vous tournez pas vers des routes qui semblent vous conduire ailleurs. Les rêves ne sont pas un guide digne de vous, vous qui êtes le Fils de Dieu. N'oubliez pas qu'Il a placé Sa main dans la vôtre, et qu'Il vous a donné vos frères, connaissant que vous êtes digne de Sa confiance. Il ne peut pas S’être trompé. Sa confiance a rendu certain votre chemin et sûr votre objectif. Vous ne décevrez ni vos frères, ni votre Soi »

 

Par conséquent, nous pouvons dire que le but d’Un Cours en Miracles est la transformation du soi de l’ego, et l’atteinte du monde réel, non la transcendance du soi et le retour au Ciel.

 

Par Ken Wapnick : « The journey home »

Traduction : Hélene Caron - merci à elle pour ce partage

www.uncoursenmiraclesurtext.com

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 21:21

Nisargadatta Maharaj : Quoi que vous « ne soyez pas » (corps, mental, intellect, etc.), vous l’avez accepté et en fait, substitué à la réalité et à cause de cela, il y existe une certaine peur. Toutefois, lorsque vous connaîtrez votre véritable état, vous serez capable d’aller à peu près partout, sans aucune peur. Si vous pouviez vous voir réellement tel que vous êtes, alors, il n’y aurait plus de peur de la mort ni de quoi que ce soit d’autre.


Quoi que vous possédiez (et vous possédez une sorte de faux courage), vous dites « mon corps, mon mental » etc., mais, en réalité, ils ne sont pas du tout à vous. Vous vous êtes arrogé la possession de choses qui ne sont pas réellement vôtres. Vous êtes, depuis toujours, différent de ces choses. Dans l’état de rêve quelqu’un vous dit quelque chose, mais ni la personne qui vous parle, ni la personne qui écoute, n’est réelle, car toutes deux n’existent que dans le rêve. C’est exactement notre situation, en ce moment. Je suis l’enseignant et vous êtes ceux qui écoutent, mais, ce n’est que dans le rêve ou l’apparence. Lorsque vous vous éveillez complètement, il n’y a ni enseignant, ni enseignés.


Une fois que j’ai réalisé la nature de cette conscience de Je suis : i.e. comment elle est apparue sur mon état véritable, qu’elle est réellement quelque chose d’illusoire ; lorsque j’en ai donc pris pleinement connaissance, alors, la conscience de Je suis, (dans laquelle est contenu l’univers entier), se dissout et se fond dans le Moi. À la lumière de cette conscience de Je suis, l’univers entier s’est formé, mais la lumière de cette conscience de « Je » n’est rien d’autre que la réflexion de la lumière de l’état véritable ou Réalité.


La conscience de Je suis est le monde, et il n’y a rien de mal dans le fait de voir ou d’être témoin de ce monde. L’erreur vient seulement lorsque vous le prenez pour réel, comme nous le faisons pratiquement tous. Dès que vous émergez de l’état de rêve, pour entrer dans l’état de veille, vous rejetez systématiquement le rêve et dites qu’il n’était pas réel, que ce n’était qu’un rêve. De même, l’état de veille dans lequel nous percevons ce vaste univers, avec toutes ses étoiles et ses planètes etc. est également un rêve, je le répète donc, éveillez-vous à votre propre Réalité. Éveillez-vous ! Arrêtez de rêver, tout simplement. Ce monde n’a jamais vraiment existé, il n’a jamais été créé, c’est un rêve ! Alors sachez-le, et réalisez-le ! C’est tout.  Une fois que vous avez pleinement absorbé cette compréhension, plus rien n’est nécessaire, plus de questions ou doutes ne peuvent se poser. Existe-t-il quelque chose d’aussi simple, et, en même temps, d’aussi sublime ? "

 

J'ai fait ce que m'a dit de faire mon Maître. Tout temps gagné, je le consacrai à m'observer en silence. Cela opéra en moi un changement rapide et profond. Il ne me fallut pas plus de trois années pour réaliser ma véritable nature". En réalité, rien n’arrive. La destinée projette éternellement, sur le mental, ses images, souvenirs d'anciennes projections ; l'illusion, ainsi, se renouvelle constamment. Les images vont et viennent - lumière interceptée par l'ignorance. Voyez la lumière et négligez le film.


Tant que vous attacherez de l'importance aux idées, les vôtres et celles des autres, vous connaîtrez le trouble. Mais si vous rejetez tous les enseignements, tous les livres, tout ce qui s'exprime en mots, si vous plongez profondément en vous-même et que vous vous y trouviez, rien que cela résoudra tous vos problèmes et vous laissera la pleine maîtrise de toutes les situations parce que vous ne serez plus dominé par les idées que vous avez de la situation.  " Tu n'es pas ce que tu crois être - Trouve ce que tu es - Observe le sens de 'Je suis', découvre ton véritable Soi. "


Chacun s'efforce de protéger le facteur temps, c'est-à-dire la conscience. Ils veulent le préserver, le conserver. Aussi longtemps que le temps est là, la conscience est là et la conscience est là aussi longtemps que le corps est là. Lorsque l'existence humaine s'achève, le temps n'existe plus. Tant que l'être est là les activités se poursuivent, mais dès que vous avez pris conscience que vous n'êtes pas ce corps, la manifestation n'a plus pour vous aucun attrait. Quand un boucher atteint la compréhension ultime il poursuit sa vocation d'abattre les animaux, parce qu'il sait qu'il s'agit d'une des fonctions du corps et qu'il n'est pas plus le corps". Vous êtes l'ensemble de tout ce qui existe mais votre orgueil conditionne cette splendeur aux dimensions de votre corps et vos convictions vous limitent à des formes illusoires.

 

Il faut que vous compreniez ce qu'est cette conscience, elle ne comporte pas ces catégories, établies par les psychologues : ego, anima, subconscient, supra-conscient. Ils s'efforcent de construire un système afin de justifier leurs concepts. Orientez-vous vers ce qui précède les concepts. Lorsque vous réussirez malgré tout à comprendre et à vous établir dans cette pure observation, de nombreuses choses vont surgir en vous, c'est-a-dire dans votre conscience et vous allez penser 'je suis ceci, je suis cela'. Des miracles même peuvent se produire mais ne vous y associez surtout pas parce que tout cela se maintient au niveau de la conscience et la conscience n'est pas la réalité. Ce que vous pouvez accepter n'est pas la réalité.

 

Maharaj : Il n'y a personne ici qui soit âgé de 100 ans. Est-ce qu'il en découle que vous n'existiez pas il y a 100 ans ?

Question : Je n'en sais rien.

Maharaj : Celui qui dit "je n'en sais rien" doit forcément avoir été là; vous n'étiez pas ce que vous êtes maintenant, mais vous étiez forcément quelque chose. Comprenez-moi bien. Il y a cent ans je n'existais pas sous ma forme présente; celui qui dit ça doit avoir existé. Vous existez dans l'éternité, avant, pendant, et pour toujours.

 

Sri Nisargadatta Maharaj

Extrait de « Conscience et absolu »

  

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 21:20

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 20:38

Ce thème crucial pour la compréhension d’Un Cours en miracles a déjà été abordé dans plusieurs articles, par divers auteurs. (Voir liens ci-dessous ). Voici un éclairage supplémentaire extrait du fameux livre de Gary Renard « Et l’univers disparaîtra ». Un ouvrage majeur dont la valeur est reconnue par un grand nombre (à juste titre), mais pas toujours compris par ceux-là même qui l’ont encensé, et qui continuent « à faire la queue au buffet spirituel ». Comme le suggère l’enseignement du Cours, pour atteindre un but (en l’occurrence le réveil), il est nécessaire d’aller dans sa direction, et non pas de changer sans cesse de direction, ou de poursuivre des buts contradictoires…

Christalain

 

Voici quelques articles déjà parus et traitant de ce sujet :

 

* Et le fils de Dieu crée le monde... de l'illusion.

* La signification de la chute.

* La pensée de séparation et l'origine du monde.

* Tout sur le rêve.

 

 

" Pursah : Les symboles ne peuvent pas réellement exprimer ce qui a semblé se produire juste avant la création de l’univers. La magnitude de l’esprit transtemporel est beaucoup trop grande pour être enserrée dans des mots. Nous pouvons cependant te fournir un aperçu  de ce qu’a été réellement la prétendue chute de l’homme, ce qu’on a appelé le péché originel. Nous pouvons te dire ce qui a provoqué l’événement appelé le big-bang. Aucun scientifique ne pourra jamais remonter à ce qui s’est passé avant, sauf en théorie, mais il est possible  de se rappeler le tout commencement et d’en changer ta conception. Il n’est toutefois pas nécessaire que tu t’en souviennes maintenant, car tu changes réellement ton esprit en pardonnant les symboles de ce commencement.  Ainsi, ton salut a toujours dépendu et dépendra toujours des décisions que tu fais maintenant. Tu veux bien continuer Arten ?


Arten : Avant le commencement, il n’y avait ni commencements ni fins ; il n’y avait que l’éternel Toujours, qui est encore là et le sera à jamais. Il n’y avait que la conscience de l’unité parfaite, et cette unité était si totale, si illimitée dans sa joyeuse extension, qu’il était impossible à toute chose d’être consciente de ce qui n’était pas Elle-même. Il n’y avait et il n’y a toujours que Dieu dans cette réalité, que nous appelons le Ciel.


Ce que Dieu crée dans l’extension de Lui-même s’appelle le Christ. Mais celui-ci n’est aucunement séparé ni différent de Dieu. Il est exactement le même. Le Christ n’est pas une partie de Dieu. Il est une extension du tout. L’Amour véritable doit être partagé, et le parfait Amour qui est partagé dans l’Univers de Dieu dépasse toute compréhension humaine. Les humains paraissent être une partie du tout, mais le Christ est le tout. La seule distinction possible entre le Christ et Dieu serait que Dieu a créé le Christ ; il est l’Auteur. Le Christ n’a pas créé Dieu ni Lui-même. Mais, à cause de leur parfaite unité, cela n’a aucune importance dans le Ciel. Dieu a créé le Christ exactement comme Lui pour qu’il partage Son Amour et sa joie éternels dans une extase infinie et inimaginable.


Contrairement au monde spécifique et concret dans lequel tu sembles exister maintenant, cette conscience constante et fascinante est complètement abstraite, éternelle, immuable et unie. Le Christ se prolonge alors Lui-même par de nouvelles Créations, ou extensions simultanées du tout, qui sont exactement les mêmes dans leur parfaite unité avec Dieu et avec Lui. Ainsi, le Christ, comme Dieu, crée, car Il est exactement le même que Dieu. Ces extensions ne vont pas vers l’intérieur ni vers l’extérieur, car il n’y a dans le Ciel aucune notion d’espace; n’y existe que le partout. Le résultat de tout cela, c’est le partage incessant du parfait Amour, qui dépasse la compréhension.

 

Il semble alors se produire quelque chose qui, comme dans un rêve, ne se produit pas réellement. Pendant un instant, un seul, une fraction insignifiante de nanoseconde, un très petit aspect du Christ paraît avoir une idée qui n’est pas partagée avec Dieu. Une idée du genre « Et si ? ». C’est comme une interrogation innocente sous la forme d’une question qui est malheureusement suivie par une réponse apparente. Cette question, si on pouvait l’exprimer par des mots, serait celle-ci : « Que se passerait-il si j’allais jouer tout seul ? ». Comme un enfant naïf qui joue avec des allumettes et met le feu à la maison, tu aurais été beaucoup plus heureux de ne pas trouver de réponse à cette question car ton innocence sera bientôt remplacée par la peur et par les défenses erronées et vicieuses qu’elle semble requérir.


Parce que ton idée ne vient pas de Dieu, Il n’y réagit pas. Y réagir, ce serait lui donner réalité. Si Dieu lui-même devait reconnaître autre chose que l’idée de parfaite unité, il n’y aurait plus de parfaite unité. Il n’y aurait plus de parfait état céleste auquel retourner. Comme tu verras, tu ne l’as jamais réellement quitté de toute façon. Tu y est toujours, mais tu es entré dans un cauchemar illusoire. Alors que tu n’as voyagé qu’en rêves, Dieu et le Christ, Qui sont toujours Un, ont continué comme ils l’ont toujours fait et le feront toujours, aucunement affectés par ce que J (Jésus) appelle dans son Cours la « minuscule et folle idée… » de la séparation.


Dans cet instant cosmique d’apparente individualité – et, quel que soit l’attrait qu’exerce sur toi l’individualité, elle n’est que séparation – il semble qu’il y ait un minuscule aspect du Christ qui soit maintenant conscient d’autre chose. C’est la dualité. Maintenant, au lieu de l’unité, il y a le deux. Avant, il y avait la parfaite unité du Ciel et rien d’autre. C’est la non-dualité, ou le non-deux. C’est toujours la réalité, Il n’y a pas réellement plus d’une chose, mais maintenant il semble se passer autre chose pour toi. Il semble y avoir Dieu et quelque chose d’autre. C’est l’illusion de la dualité ; le monde de la multiplicité ainsi que les sujets et objets que tu y perçois sans arrêt sont simplement des symboles de la séparation. Bien que tu essaies toujours de créer, tu ne peux réellement le faire sans le pouvoir de Dieu, et tout ce que tu fais finit donc par s’écrouler.


Tout bébé qui paraît naître en ce monde revit simplement le moment où il semblé quitter son parfait environnement en Dieu, où tout était nirvana, pour recevoir soudain en plein visage la gifle d’une apparente réalité infernale. Tu vois peut-être la naissance comme un miracle, mais les bébés ne naissent pas en souriant !


Gary : C’est vrai qu’ils pleurent et qu’ils crient.

 

Arten : Oui. L’esprit qui revit l’apparente séparation s’est endormi et il rêve un rêve inutile et insignifiant, un cauchemar, parce que tout ce qui semble séparé du Ciel symbolise l’opposé. Il semble donc en posséder les caractéristiques opposées. Mais, encore une fois, n’allons pas trop vite. Nous n’avons pas fini de t’expliquer le passage de ton esprit apparemment séparé à un univers physique, et pourquoi ce dernier te semble si réel.


Gary : Il ne fait aucun doute que nous croyons faire l’expérience de cette réalité.


Arten : Absolument. Quelqu’un doit t’indiquer comment sortir de cette expérience. Ton esprit endormi ne le sait pas, mais il va s’éveiller en l’équivalent d’un instant cosmique. C’est parce que la Voix pour Dieu et le Ciel, que nous appelons le Saint-Esprit, est toujours auprès de toi pour te rappeler la vérité et t’y inviter à y retourner. Cette mémoire infaillible de ce que tu es réellement ne peut jamais se perdre, ce qui rend tout à fait inévitable ton éveil à la réalité du Ciel.


Cependant, cette mémoire peut apparemment être retardée par de mauvais choix effectués dans le rêve. Tu n’as pas cessé de faire de mauvais choix. Tu as la capacité de choisir entre la mémoire et la force de Dieu ou autre chose et, si tu examines réellement tes pensées, tu découvriras que tu choisis habituellement autre chose. C’est ce qu’a fait, immédiatement après l’apparente séparation, la partie de ton esprit qui choisit. Dans un état de choc, de peur et de confusion, elle a fait une série de mauvais choix qui t’ont apparemment conduit ici. Tu ne te rends pas encore compte que, étant donné l’immense pouvoir de l’esprit, tu pourrais faire certains choix qui mettraient fin à l’apparente séparation et qui d’ailleurs auraient pu le faire à n’importe quel moment. Ça ne veut pas dire que ce sera facile à ce stade-ci, mais ça veut dire que tu peux y arriver, avec de l’aide.

 

Mais comprends-moi bien : pour accepter vraiment l’assistant de Dieu, le Saint-Esprit, tu dois commencer par croire en Dieu. Tu ne peux croire en Lui si tu ne reconnais pas que c’est toi-même, et non Lui, qui es responsable de tes expériences. Tu te sentiras coupable jusqu’à ce que tu comprennes que ce monde n’est pas réel et que rien ne s’est réellement passé. Ça ne veut pas dire que tu ne dois pas te comporter avec responsabilité dans l’illusion. Ça veut dire que tu dois comprendre certaines choses afin d’appliquer le vrai pardon qui permet au Saint-Esprit de t’aider le plus possible. Dieu n’aurait pu créer ce monde. Ce ne serait pas dans Sa nature. Il n’est pas cruel et, comme J te le signale : Si cela était le monde réel, Dieu serait cruel. Car aucun Père ne pourrait soumettre Ses enfants à cela comme prix de leur salut et être aimant.


Heureusement, cela n’est pas le monde réel et Dieu n’est pas cruel. C’est pourquoi nous désirons souligner un point essentiel pour les étudiants du nouveau millénaire, même si tu trouves que nous y revenons trop souvent. Tout ce qui vient d’être décrit et qui n’était pas dans la parfaite unité du Ciel, et tout ce qui a semblé arriver depuis, n’a absolument rien à voir avec Dieu. L’idée de la séparation, ainsi que tes décisions ultérieures, n’a pas la moindre importance pour Dieu.

 

Les événements qui se produisent dans un rêve n’ont aucune conséquence, simplement parce qu’ils ne se produisent pas réellement. Bien que ton univers te paraisse très réel et même souvent très désagréable, il n’est rien d’autre qu’une vaine pensée malcréée, et l’énergie n’est que de la pensée projetée. Nous t’avons aussi expliqué que la matière n’est qu’une forme différente d’énergie. Ne disposant pas du pouvoir de Dieu, ton esprit ne peut rien faire d’autre qu’apparemment se diviser et se subdiviser, pour ensuite tenter d’en glorifier le résultat.

 

Pour résumer, tu es tellement toujours en sécurité dans le Ciel, et, comme ce que tu vois n’est pas vrai, tu n’es pas réellement capable de te blesser, même si tu rêves que tu es blessé ou même tué. En fait, tu es capable de te réveiller et de continuer dans la parfaite unité du Ciel exactement comme avant. Mais ton esprit doit être entraîné à se faire dominer par les pensées du Saint-Esprit au lieu de ton ego. Cela requiert la capacité de prendre des décisions qui reflètent le système de pensée du Saint-Esprit au lieu du tien.

 

Nous devons donc faire une distinction énorme et claire entre Un Cours en Miracles et virtuellement tout autre système de pensée spirituel existant, de la préhistoire à l’ancienne égypte et à Lao-tseu, des divers aspects de l’hindouisme au zoroastrisme, à l’ancien testament, au Coran, au nouveau testament et aux autres systèmes néodualistes. Chacun d’eux est un système de dualité dont la source –habituellement Dieu ou plusieurs Dieu – a crée en quelque sorte ce qui n’est pas elle-même et ensuite y réagit ou interagit avec sa création. Dans les années 90, l’un des ouvrages spirituels les plus populaires jamais écrit (Ndlr : « Conversations avec Dieu » ?) fait dire à Dieu qu’il a crée la peur ! C’est là une inexactitude si grande que nous ne pouvons trop insister sur sa fausseté. Dieu ne crée rien sinon la parfaite unité du ciel."

 

Source : Retranscription d’un extrait du livre : « Et l’univers disparaîtra » - éditions Ariane. 2006.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 20:37

Question : Que puis-je faire pour amener la réalité à se manifester ?

 

Réponse : Vous ne pouvez rien faire, mais vous pouvez éviter de créer des obstacles. Observez votre mental, voyez comment il naît, comment il fonctionne. En observant votre mental, vous découvrirez votre soi, qui est l’observateur. Quand vous vous tenez immobile, ne faisant que regarder, vous vous découvrez vous-même comme la lumière qui est derrière l’observateur. La source de la lumière est obscure, et inconnue la source de la connaissance. Seule cette source est. Retournez à la source et demeurez-y. Elle n’est pas dans le ciel ni dans l’éther omni-pénétrant. Dieu est tout ce qui est grand et merveilleux ; je ne suis rien, je ne possède rien, je ne peux rien faire Cependant tout vient de moi – je suis la source ; je suis la racine, l’origine.

 

Quand la réalité explose en vous,  vous pouvez l’appeler expérience de Dieu ; ou plutôt, c’est Dieu qui fait l’expérience de vous. Dieu vous connaît quand vous vous connaissez vous-même. La réalité n’est pas le résultat d’un processus, c’est une explosion. Elle est totalement au delà du mental, mais tout ce que vous pouvez faire, c’est de connaître à fond votre mental. Non que votre mental vous aide, mais en connaissant votre mental, vous pourrez éviter qu’il ne vous rende incapable. Il faut que vous soyez vigilant, ou votre mental vous jouera des tours. C’est comme de surveiller un voleur – non que vous attendiez quoi que ce soit de lui, mais vous ne voulez pas être volé. Vous accorderez, de la même façon, beaucoup d’attention à votre mental, sans rien attendre de lui.

 

Prenez un autre exemple. Nous veillons et nous dormons. Après un jour de travail, le sommeil vient. En fait, m’en vais-je dormir, ou bien est-ce l’inadvertance, spécifique du sommeil, qui se produit en moi ? En d’autres termes, nous sommes éveillés parce que nous dormons. Nous ne nous réveillons pas dans un état d’éveil réel. Dans l’état de veille, le monde, dû à l’ignorance, surgit et nous plonge dans un état de rêve éveillé. Sommeil comme veille sont de mauvaises appellations. Nous ne faisons que rêver.  

 

Seul le gnani (ndlr : le connaisseur) connaît le vrai éveil, comme le vrai sommeil. Nous rêvons que nous sommes éveillés, nous rêvons que nous sommes  endormis. Les trois états ne sont que des variétés de l’état de rêve. Cela libère que de traiter toute chose comme un rêve. Tant que vous accordez de la réalité aux rêves, vous en êtes l’esclave. En imaginant que vous êtes né un-tel, vous devenez l’esclave de ce « tel ». L’essence de l’esclavage, c’est de vous imaginer être un processus, d’avoir un passé et un futur, d’avoir une histoire. En fait, nous n’avons pas d’histoire, nous ne sommes pas un processus, nous ne nous développons pas, ni ne dépérissons ; voyez donc tout comme un rêve et restez hors de lui.

 

Sri nisargadatta maharaj – « je suis » - extrait de la conversation N° 41.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 20:36

«Les Éditons Octave» viennent de publier la traduction du livre : « The most commonly asked questions about A Course in Miracles ». Merci à Stella pour l'info. Voici un complément utile à l'étude, et surtout la compréhension du Cours.

 

Un cours en miracles est un livre fascinant dont le but est d’amener, entre autres, au « renversement complet de notre façon de voir le monde ». Il n’est donc pas étonnant que ses lecteurs le referment parfois avec plus de questions qu’ils n’en avaient en l’ouvrant. Ce n’est pas qu’ils ont mal lu ; au

contraire, c’est une réaction tout à fait normale, car ce sont toutes nos idées, nos croyances, nos jugements et nos aveuglements qui doivent être remis en question.

 

Dans ce petit livre, simple et efficace, Ken et Gloria Wapnick répondent aux 72 questions qui leur sont le plus souvent posées dans le cadre de leur travail d’enseignement.



Si Dieu n’a créé ni le monde ni les corps, qui les a faits ?
Qui sommes-nous et comment sommes-nous arrivés ici ?
Quelle est l’origine de l’ego ?
Qu’est-ce que l’instant saint ?
Comment peut-on faire la différence entre le Saint-Esprit et l’ego ?
Qu’entend-on par « délivre ton frère »
et « pardonne à ton frère » ?
Jésus est-il l’auteur d’Un cours en miracles ?
Quelle est la relation entre Un cours en miracles et les autres voies spirituelles ?
Pourquoi le langage d’Un cours en miracles est-il si difficile à lire et à comprendre ? Pourquoi Jésus ne l’a-t-il pas écrit plus simplement ?

Ken Wapnick fut l’un des proches amis et associés d’Helen Schucman et William Thetford, les deux personnes dont l’union est à l’origine d’Un cours en miracles. Ses livres et ses enseignements sur le Cours font autorité. Ken et Gloria Wapnick dirigent la Foundation for A Course in Miracles depuis1983.



ISBN 978-2-923717-48-7
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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 20:35

 

A suivre...
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