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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


Vous pouvez rejoindre la  famille  du "COURS EN MIRACLES" (et de la non-dualité authentique) en me contactant directement pour des rencontres "réelles dans l'illusion" , notamment dans la région "Ain, jura, Rhône, Haute-savoie". Consultez l'annuaire
A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
       ***             
               
" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 19:25
Une conférence éclairante de Jaqueline BOUSQUET réalisée le 25 juin dernier, qui synthétise l'essentiel de son enseignement. (Source: http://www.arsitra.org/), et qui rejoint en grande partie l'enseignement du Cours en miracles selon lequel "Il n'y a pas de monde". Christalain
 
“La science rejoint enfin la Tradition. Le monde d'espace-temps dans lequel nous vivons au quotidien n'a aucune réalité. Il est une construction mentale que certaines propriétés de notre cerveau rendent réelle tant que nous y croyons, une sorte de rêve-cauchemar dont nous sommes prisonniers et dans lequel nous souffrons. La Physique Quantique nous apporte les éléments de réflexion qui nous permettent de sortir de nos illusions”.
 

 

L'intégralité de cette conférence est disponible sur le site de Jacqueline BOUSQUET ici:

http://www.arsitra.org/yacs/articles/view.php/1578/conference-de-jacqueline-bousquet-du-25

 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 20:36

001.JPG(photo :  un clin d’œil pour mes amis du stage UCEM de Nandaz)

 

Ce mois d’aout restera dans ma mémoire comme la concrétisation d’une évolution d'esprit importante en gestation depuis l’hiver dernier. Un bond dans la conscience de ce que je suis, de ce que je ne suis pas, et dans la perception du monde qui m’entoure. Des rencontres, des voyages, des dépaysements sont venus illustrer le saut quantique qui s’est déroulé dans mon esprit. (Entre autre, un beau stage en suisse). Quelques déclics salutaires ont "été" comme l’aboutissement d’un difficile accouchement de neuf mois (comme par hasard…). A moins qu’il ne s’agisse qu’une pause, je reste prudent… En tout cas il est certain que « Les évènements extérieurs sont l’illustration d’une condition intérieure » Voilà une vérité du Cours bien intégrée…

 

En effet, j’ai réalisé à quel point on ne rencontre que soi-même et donc comme il est vain et idiot de juger quoi et qui que ce soit, sous peine de se tirer une balle dans le pied. En fait, on rencontre plutôt des fragments de soi-même, diverses images éparpillées dans le vaste hologramme du monde. Des images venues du passé, du futur, de l’inconscient, de l’autre coté de l’univers…etc  Des figures parfois inquiétantes, parfois exaltantes, parfois touchantes. Un visage, un regard, une parole ou une idée sont autant de pièces qui viennent ré-assembler le puzzle de notre âme, et contribuer au remembrement du Soi.

 

Cet été fut également une période de renoncement et de pardon, suite à un long deuil venu raviver la célèbre blessure de la séparation. La douleur n’étant due bien sûr qu’à mes propres résistances au changement. J’ai fini par accepter que les choses soient telles qu’elles le sont, par reconnaitre la perfection du "Script" qui prévoit toujours les situations d’apprentissage maximales pour notre éveil, quel qu’en soit le prix. Bien sûr, étant encore bien « humain », je reconnais que la perfection du scénario est bien plus facile à voir quand surgissent des évènements heureux. En tout cas,  pardonner n’est pas refouler : Qu’il s’agisse d’articles, d'objets ou de relations, il n’y a rien à renier, mais tout à honorer, comme autant de balises nous reconduisant "à la maison".

 

La raison l’appelle une conséquence logique (loi de résonance ou d’attraction), l’affectif l’appelle une récompense (« je le mérite »). Toujours est-il que ce lâcher-prise  m’a offert une magnifique rencontre pleine de sens et de profondeur au regard de mon histoire passée. Un saut quantique, c’est une nouvelle chance de repasser par de plus grandes opportunités de réalisation de Soi (et de l'autre) avec plus de conscience, plus de sagesse, plus de lucidité. Les émotions, mieux maitrisées, n’en sont pas moins intenses et cohabitent avec des sentiments de paix qui embellissent et allègent ce processus de retour à la source.

 

Comme pressenti à l’occasion de ma dernière mise à jour, une page est donc tournée dans ma vie, y compris pour ce blog. Je cesserais désormais de comparer l’enseignement du Cours avec les autres voies, souvent minimisées ou rabaissées. Je cesserais de défendre « la vérité », qui est seulement celle que mon esprit appréhende à un moment donné. La vérité n’a pas besoin de défense, elle ne se détermine pas en opposition au mensonge. Ce qui embrasse tout n’a pas d’opposé. A chacun d’accepter ce qu’il est prêt à « voir » et « recevoir ». La vérite "se respire" et  ne saurait se laisser enfermer dans des mots ou des concepts.

 

Je cesserais les sarcasmes et l’ironie envers la nébuleuse new-âge (hum, pas  toujours facile !). Elle a autant sa raison d’être  que la non-dualité du Cours, qui n’est pas pour tout le monde non plus. Le plan est vraiment parfait pour qui ouvre les yeux. « Il n’y a pas de degrés dans les illusions » est une vérité tellement « énorme » qu’il est impossible de l’accepter sans faire quelques détours… dans les illusions hiéarchisées du mental-ego. Mais comme je l’indiquais à une amie, je n’effacerais pas du blog les articles avec lesquels je ne suis plus totalement en accord avec ma vision présente, car ils disparaitraient tous… Je les laisse comme témoins d’un processus d’éveil ordinaire avec ses évolutions, ses avancés, ses reculs, ses errements… L’ego est d’une incroyable subtilité trop souvent sous-estimée.

 

Ainsi donc, les fruits de cet été 2011 hors norme (y compris sur un plan collectif) donneront naissance à un esprit plus détaché qui ne veut rien démontrer, mais juste donner et partager. Pour l’heure, je suis rempli de gratitude envers l’Esprit Sain(t) qui m’a permis de « tenir le cou » (clin d’œil) grâce à ses conseils, pas assez souvent entendus dans le passé. Je m’en retourne donc au silence intérieur pour que ses « paroles » ne souffrent plus d’ambiguité pour mes oreilles trop longtemps obstruées. Je vous souhaite de l’entendre également, afin qu’il nous guide ensembles vers la vision juste qui dissoudra peu à peu ce monde de peur insensé. Il n’en peut en résulter que plus de paix, plus de joie.

 

Christalain – Aout 2011

 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 20:35

Dans cette version du glossaire "Cours en miracles",  Ken Wapnick a ajouté en guise d'introduction un texte qui englobe la plupart des termes utilisés dans ce glossaire, les replaçant ainsi dans une perpective globale éclairante. Ainsi, ces notions s'éclairent-elles davantage les unes par les autres dans ce résumé très utile, en particulier pour les nouveaux étudiants du Cours.

Merci à  Stella Pilon pour ce partage.

 

 

«Un Cours en Miracles» distingue deux mondes : Dieu et l'ego, la connaissance1 et la perception2, la vérité3 et l’illusion4 - Strictement parlant, chaque aspect du monde de perception de l’après-séparation reflète l'ego5. Cependant, le Cours subdivise encore plus le monde de perception en esprit faux et en esprit juste. À l’intérieur de ce cadre, le Cours se sert presque toujours du mot «ego» pour démontrer l’esprit faux, pendant que l’esprit juste est le domaine du Saint-Esprit, Lequel enseigne le pardon comme correction pour l'ego. Ainsi, nous pouvons parler de trois systèmes de pensée : L’Unité d’Esprit6, qui appartient à la connaissance, l’esprit faux7 et l’esprit juste8 qui reflètent le monde de perception. Notre discussion suivra cette triple vision de l’esprit9.

 

«Un Cours en Miracles» par conséquent, est écrit sur deux niveaux, reflétant deux divisions de base. Le premier niveau présente la différence entre l’Unité d’Esprit et l’esprit séparé, pendant que le deuxième contraste avec l’état d’esprit faux et l’état d’esprit juste, à l’intérieur de l’esprit séparé. Sur ce premier niveau, par exemple, le monde et le corps sont des illusions fabriquées par l'ego, et ainsi symbolisent la séparation. Le second niveau réfère à ce monde où nous croyons être. Ici, le monde et le corps sont neutres et ne peuvent servir qu’un des deux buts. Pour esprit faux d’ego, ils sont des instruments pour renforcer la séparation ; pour l’esprit juste, ils sont les instruments d’enseignement du Saint-Esprit à travers lesquels nous apprenons Ses leçons de pardon. À ce niveau, les illusions réfèrent aux mauvaises perceptions de l'ego, c'est-à-dire voir une attaque au lieu d’un appel à l’amour, un péché au lieu d’une erreur.

 

Ainsi, le Cours se concentre sur nos pensées et non sur leurs manifestations extérieures qui en réalité, sont les projections de ces pensées. Comme il dit bien : « Ce Cours en est un de cause et non d’effet» (T-21.VII.7:8). Il nous conseille de ne pas changer le monde (effet10), mais de changer notre esprit sur le monde (T-21.In.1:7). Quand la leçon 193 déclare : « Je pardonnerai et ceci disparaîtra» (Livre d’Exercices-193.13:3), cela signifie que c’est notre perception du problème ainsi que toute douleur qui nous vient de cette perception qui disparaît, mais pas nécessairement l’expression physique du problème.

 

Par exemple, si la pluie menace des projets proposés et apporte une contrariété ou une déception, nous ne devrions pas prier pour de l’ensoleillement, mais plutôt pour de l’aide afin de voir la température inclémente comme une occasion que nous avons choisie pour apprendre une leçon de pardon que le Saint-Esprit peut nous apprendre. Ce n’est pas nier que l'ego puisse faire ou affecter un monde physique. Cependant, puisque ce monde physique est illusoire en soi, un résultat de nos pensées, l’emphase du Cours porte sur la correction de ces pensées erronées ou mal crées, qui sont toujours la source de tout problème. Cette correction permet alors à l’Amour du Saint-Esprit de diriger notre comportement dans le monde.

 

L’état d’Esprit-Un

L’état d’Esprit-Un du Christ est le monde du Ciel11 ou la connaissance ; le monde d’avant la séparation du pur-esprit12, de l’amour13, de la vérité, de l’éternité, de l’infini et de la réalité, où l’état Unifié14 de la création15 de Dieu – la somme de toutes ses Pensées16, est non brisée. C’est l’état naturel de la communication17 directe avec Dieu et de Sa création qui existait avant que l’esprit du Fils de Dieu a pensé à se séparer. Dans cet état, l’unité parfaite de la Trinité18 est maintenue. La Trinité consiste de : Dieu19 le Père, 2) Son Fils20, le Christ22, notre vrai Soi22; et 3) le Saint-Esprit23, la Voix pour Dieu (voir le Saint-Esprit23). Nos créations24 sont incluses dans la Deuxième Personne de la Trinité. La Deuxième Personne de la Trinité n’est pas identifiée exclusivement par Jésus25, qui fait partie du Christ, comme nous le faisons tous.

 

L’état d’esprit faux

L'ego consiste en trois concepts fondamentaux : le péché26 ; la croyance de s’être séparé de Dieu ; la culpabilité27 ; l’expérience d’avoir fauté, d’avoir fait quelque chose de mal qui émane de notre croyance d’avoir attaqué Dieu en usurpant Son rôle de Première Cause, faisant de nous-même la première cause ; et la peur28 : l’émotion qui suit inévitablement la culpabilité, qui vient de notre croyance dans le péché et fondée sur notre pensée que nous méritons d’être puni par le dieu de vengeance fabriqué par l'ego.

 

Pour assurer sa survie, l'ego attire continuellement la culpabilité envers lui-même, puisque la culpabilité prouve sa réalité et c’est le péché qui a donné naissance à l'ego. Une fois qu’il a établi la réalité de la culpabilité, l'ego nous enseigne de ne plus jamais l’approcher ou même de la regarder, car il dit que nous allons soit être détruit par un père en colère et vengeur – un dieu que l'ego a fabriqué, en fait pour remplir son but – avec l’intention de nous punir pour notre faute envers lui ou bien anéanti dans l’oubli de notre propre néant. Cette peur conserve la culpabilité et le péché intacts, car ne les voyant pas comme étant des décisions de nos esprits, nous ne pouvons jamais changer notre croyance en eux.

 

Laissé avec l’anxiété et la terreur provoquées par la peur de Dieu, notre seul recours est de nous tourner vers l'ego pour de l’aide, puisque Dieu est devenu notre ennemi. Le plan de salut de la culpabilité de l'ego contient deux parties : la première est le déni29, où nous repoussons notre culpabilité hors de notre conscience, espérant qu’en ne voyant pas le problème, il n’y sera plus. En deuxième, après que la culpabilité est niée, nous la projetons à l’extérieur de nous sur quelqu'un d’autre, espérant magiquement30 de devenir exempt de culpabilité en la plaçant inconsciemment en dehors de nous.

 

La projection76 contient deux formes principales : les relations particulières de haine et celles d’amour75. Dans les relations de haine spéciale, notre haine de soi ou culpabilité est transférée sur les autres, leur donnant la responsabilité de la misère que nous ressentons. Notre colère ou attaque essaie de justifier la projection, renforçant la culpabilité des autres pour les fautes que nous avons projetées à partir de nous-même. Les relations particulières d’amour ont le même but de projeter la culpabilité, bien que la forme diffère de beaucoup. Notre culpabilité enseigne que nous sommes vide, inaccompli, incomplet et dans le besoin, tous les aspects du principe de manque31. Croyant que cette insuffisance ne pourra jamais être corrigée, nous cherchons en dehors de nous, pour ces personnes qui peuvent nous compléter. L’amour particulier prend ainsi cette forme : «J’ai certains besoins que Dieu ne peut rencontrer, mais toi, personne spéciale avec des attributs particuliers, tu peux les satisfaire. Lorsque tu le feras, je t’aimerai. Sinon, mon amour tournera à la haine».

 

Le monde de l'ego devient divisé en ennemis (haine spéciale) ou idoles-sauveur32 (amour spécial), et la vraie Identité du Christ chez les autres est obscurcie. Le jugement33, toujours basé sur le passé plutôt que l’acceptation dans le présent, est le principe qui guide l'ego. À travers les relations particulières, l’ego soutient son existence en maintenant la culpabilité, puisque se servir des autres pour rencontrer ses besoins constitue une attaque, et n’importe quelle forme d’attaque renforce la culpabilité. Ceci met en branle le cycle de culpabilité-attaque, dans lequel, plus il y a de culpabilité, plus grand sera le besoin de la projeter en attaquant les autres à travers les relations particulières, lesquelles ne font qu’ajouter à la culpabilité, augmentant le besoin de la projeter.

 

L’état d’esprit faux de l'ego est un rêve34 de séparation35, le plus clairement exprimé dans le monde36 physique qui a été fabriqué comme «une attaque envers Dieu» (Livre d’Exercices p. II.3.2:1). L’existence du corps37 en est une de maladie38, souffrance39 et de mort40, qui témoignent de l’apparente réalité du corps en opposition à l’esprit, lequel ne peut éprouver de douleur, ni mourir. La crucifixion41 est le symbole du Cours pour l'ego, représentant la croyance en l’attaque et au sacrifice42, où l’un gagne aux dépens de la perte de l’autre. Tous les aspects du monde séparé sont illusoires, puisque ce qui est de Dieu ne peut jamais être séparé de Lui, et par le fait même ce qui semble séparé de Dieu ne peut être réel. Ceci est exprimé par le principe du Cours «les idées ne quittent pas leur source»43: nous sommes une Idée (ou Pensée) dans l’Esprit44 de Dieu qui n’a jamais quitté sa Source.

 

L’état d’esprit juste

La Réponse45 de Dieu à la séparation est le Saint-Esprit23, et Son plan pour défaire l'ego est appelé l’Expiation46 ou la Correction. «Un Cours en Miracles» emploie plusieurs termes qui reflètent le plan du Saint-Esprit, et chacun est un synonyme éventuel pour l’autre. Ils comprennent : miracle47, pardon48, salut49 guérison50, le Monde Réel51, vraie perception52, vision53, visage du Christ54, raison55, justice56, instant saint57, relation sainte58, fonction59, rêve heureux60, Second Avènement61, Parole de Dieu62, Dernier (final) Jugement63, résurrection64, rédemption, correction, éveil65 et défaire.

 

Ces termes qui appartiennent au monde séparé de perception réfèrent au processus66 (le miracle) qui corrige nos mauvaises perceptions, renversant notre écoute de la voix de péché et de peur de l'ego pour la Voix de pardon du Saint-Esprit. De cette manière, les relations particulières ou non saintes deviennent saintes. Sans ces relations, nous n’aurions aucune façon d’être libéré de la culpabilité que l'ego nous a appris à enterrer par le déni, et à conserver par la projection. Pendant que la pratique du pardon (ou de défaire la culpabilité) est habituellement expérimentée comme une période longue et complexe, elle peut être comprise essentiellement comme un processus de trois étapes. (T-5.VII.6; L-pI.23.5; L-pI.70.1-4; L-pI.196.7-11).

La première étape renverse la projection lorsque nous réalisons que la culpabilité ne se trouve pas dans quelqu'un d’autre mais en nous-même.

 

En deuxième, maintenant que la culpabilité est venue à notre attention et que nous reconnaissons que sa source est en nous, nous défaisons cette décision66, en choisissant de nous voir comme des Enfants de Dieu innocents, plutôt que des enfants coupables de l'ego. Ces deux étapes relèvent de notre responsabilité et la dernière du Saint-Esprit, Qui est capable de nous enlever la culpabilité maintenant que nous Lui avons abandonnée, la regardant68 avec Son Amour à côté de nous, et ainsi sans jugement ni culpabilité. Cette observation sans jugement, dans un doux rire70, est la signification du pardon. Nous servant du Livre d’Exercices comme guide, nous devenons entraîné avec le temps à entendre la Voix du Saint-Esprit, apprenant que toutes choses sont des occasions pour apprendre le pardon. (Livre d’Exercices, leçon 193).

 

Ce qui illustre bien l’aspect de ce processus de pardon sont les références sur les périodes de dérangement70 et apporter la noirceur (illusions) à la lumière (vérité 71) également à la leçon 284. Ces références reflètent la difficulté presque inévitable qui en résulte lorsqu’on commence à prendre sérieusement les leçons du Saint-Esprit et qu’on permet à la profonde culpabilité niée de commencer à faire surface dans sa conscience.

 

Lorsque notre culpabilité est finalement défaite, l’état d’esprit-juste ayant corrigé l’état d’esprit-faux, le pont72 vers le Monde Réel est complet. La mémoire de Dieu73 descend dans nos esprits, puisque toutes les interférences qui se trouvaient ont été enlevées et nous voyons la face du Christ dans tout le monde. Ce monde d’illusion et de séparation se termine pendant que Dieu prend le dernier pas74, se penchant pour nous élever à Lui-même. Rétabli à l’Esprit Unifié du Christ, «nous sommes à la maison, où Dieu voudrait nous voir être» (T-31.VIII.12:8).

 

Ken wapnick

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 20:31

" Etre simplement" Questions et Réponses en quête du Soi, de Bernard.

  

Question N°12  - Est-il possible de s'intéresser à autre chose qu'au Soi lors de la quête du Soi (amour, études, vie professionnelle, famille, etc....) ou faut-il abandonner toute activité ou préoccupation extérieure pour ne se consacrer qu'au Soi ?

   

Avant de commencer une recherche spirituelle, définissons bien Ce que nous allons rechercher. Certains l'appellent DIEU, d'autres La Vérité, etc.... Nous préférons dire le SOIqui est l'unique source du Bonheur. Nous savons, au moins intellectuellement ce qu'Est le SOI : notre Vraie Nature, Celle qui ne change pas, stable, éternelle, source de tout ce qui existe. La recherche spirituelle est donc la recherche de soi-même, tout simplement. Comment allons-nous procéder pour réaliser notre vraie nature ? Non pas en essayant vainement d'accumuler des "connaissances", ni en voulant à tout prix accéder à des "niveaux de conscience" imaginaires et de toutes façons inutiles, mais en éliminant tout ce que nous ne sommes pas. A force de discriminer, de trier, d'éliminer tout ce qui est provisoire, éphémère, donc irréel, nous verrons peu à peu l'intérêt que nous portons pour le monde avec tout ce qu'il contient de souffrances et de joies bien illusoires, disparaître lentement et faire place à une PAIX intérieure que rien ne pourra jamais troubler.

 

Il n'est pas nécessaire, ni souhaitable d'abandonner nos activités, quelles qu'elles soient pour partir en quête du SOI. Ce qu'il faut abandonner peu à peu, c'est l'illusion d'être l'auteur des actes. Ce n'est pas simple au début, mais les efforts répétés, le désir ardent d'arriver au But et une Foi à toute épreuve nous donneront la victoire, car il s'agit bien d'une lutte ! On peut donc dire en fait, qu'il ne s'agit pas d'abandonner nos activités, mais de faire en sorte que ces "activités" nous quittent. Oui, on peut s'intéresser à autre chose qu'au Soi, au cours de notre recherche spirituelle, surtout au tout début. Avec le temps et disons les "progrès spirituels", l'intérêt que l'on avait pour d'autres activités ou passions tiendra moins de place parce que le Soi brillera davantage. C'est un peu comme un enfant qui admire la lumière émise par une ampoule et qui, soudain, découvre le soleil et son extraordinaire rayonnement. Il ne pensera plus jamais de la même manière à la petite lumière d'une ampoule.

 

Souvent, nous donnons une importance exagérée à des choses qui en fait n'ont qu'une importance toute relative. Ce que nous trouvions magnifique autrefois ne nous intéresse plus aujourd'hui. Tout est relatif, tout change, rien n'est stable. Alors quand il s'agit d'aller à la rencontre de La Vérité, il est certain qu'elle nous attirera comme un aimant et qu'elle captivera toute notre énergie. Tout le reste nous apparaîtra alors sous un autre jour, totalement différent. En fait, lorsque l'on expérimente réellement que l'on n'est pas cet ensemble "corps-mental"auquel nous nous sommes toujours identifiés, comment pourrait-on s'intéresser à autre chose ? Car alors, tout est vu comme éphémère et vraiment "tout petit", notre vision change totalement. Et puis, cette expérience peut être faite assez rapidement, au cours d'une bonne méditation. C'est un réel encouragement pour celui qui cherche !

    

Bernard

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 19:30

Voici un extrait du premier tome de « Conversations avec Dieu ». Je trouve qu’il a plutot bien « vieilli », malgré le « raz de marée »  du Cours en miracle dans ma vie  il y a plusieurs années.  En effet, nous commençons ici à quitter la loi d’attraction dans sa version commerciale chère aux cabinets de développement personnel et autres gourous du nouvel-âge, pour se rapprocher (un peu) de la vision proposée par le Cours. Dans le premier cas (le plus populaire bien sur), il semble possible de « créer » dont ce dont on désire voir apparaître dans sa vie (on = l’ego), et dans le second, on ne « crée » rien, on ne fait qu’accepter la responsabilité des images d’un rêve que l’on a fabriqué. Et nous ne cherchons pas à changer ces images, nous les percevons autrement, à travers la vision de l’Esprit Sain(t)  afin de rester en paix, sans chercher le bonheur parmi les objets du monde, c’est à dire ou il ne peut pas être. Par conséquent, cet extrait me semble être un bon rappel pour ceux qui seraient tentés de se croire victimes de quoi que ce soit dans ce monde, et qui voudraient le « recréer »  à leur manière, selon leur besoin particulier.

Christalain

 

Tu es toujours en processus de création. A chaque moment. A chaque minute. A chaque jour. Comment tu peux créer, nous y reviendrons. Pour l'instant, prends seulement Ma parole : tu es une grosse machine à création et tu produis une nouvelle manifestation à la vitesse de la pensée, littéralement.

 

Les événements, les incidents, les choses qui arrivent, les conditions, les situations : tout cela est créé par la conscience. La conscience individuelle est suffisamment puissante. Tu peux imaginer quel genre d'énergie créatrice se déchaîne chaque fois que deux personnes ou plus se rassemblent en Mon nom. Et la conscience collective? Alors, ça, c'est suffisamment puissant pour créer des événements et des situations d'importance mondiale, aux conséquences planétaires.

 

Il ne serait pas exact de dire (au sens où tu l'entends) que tu choisis ces conséquences. Tu ne les choisis pas plus que Moi. Comme Moi, tu les observes. Et lorsque tu choisiras Qui Tu Es, tu en tiendras compte. Mais il n'y a ni victimes ni méchants dans le monde. Tu n'es pas victime des choix des autres. À un certain niveau, tu as créé tout ce que tu dis détester et, l'ayant créé, tu l'as choisi. C'est un niveau de pensée avancé; c'est celui que tous les Maîtres atteignent tôt ou tard. Car ce n'est que lorsqu'ils peuvent accepter la responsabilité de tout cela qu'ils accèdent au pouvoir d'en changer une partie.

 

Tant que tu entretiens l'idée qu'il y a quelque chose ou quelqu'un d'autre, à l'extérieur, qui te «fait ça», tu cèdes ton pouvoir d'y changer quoi que ce soit. Ce n'est que lorsque tu dis «C'est moi qui ai fait ça» que tu peux trouver le pouvoir de le changer. ll est beaucoup plus facile de changer ce que tu fais que de changer ce que fait un autre. Pour changer une chose, quelle qu'elle soit, il faut d'abord savoir et accepter que c'est toi qui l'as choisie. Si tu ne peux accepter cela personnellement, admets-le en comprenant que tous, Nous ne faisons qu'Un. Cherche alors à créer un changement, non pas parce qu'une chose est mauvaise, mais parce qu'elle n'est plus une affirmation fidèle de Qui Tu Es.

 

Il n'y a qu'une raison de faire quoi que ce soit : affirmer Qui Tu Es à l'univers. Lorsqu'on en fait un tel usage, la vie devient créatrice de Soi. La vie te sert à faire de ton Soi Qui Tu Es et Qui Tu as Toujours Voulu Être. De même, il n'y a qu'une raison de dé-faire quoi que ce soit : parce que ce n'est plus une affirmation de Qui Tu Veux Être. Cela ne te reflète pas. Cela ne te représente pas. (C'est-à-dire : cela ne te re-présente pas...) Si tu veux être fidèlement re-présenté, tu dois travailler à changer tout ce qui, dans ta vie, ne cadre pas avec l'image de toi que tu veux projeter dans l'éternité.

 

Au sens le plus large, toutes les choses «mauvaises» qui arrivent sont tes propres choix. La faute n'est pas de les avoir choisies, mais de les qualifier de mauvaises. Car en les qualifiant de mauvaises, tu dis que ton Soi est mauvais, puisque c'est toi qui les as créées. Comme tu ne peux accepter cette étiquette, au lieu de traiter ton Soi de mauvais, tu désavoues tes propres créations. C'est cette malhonnêteté intellectuelle et spirituelle qui te fait accepter un monde qui se trouve dans un tel état. Si tu acceptais, ou même si tu n'avais qu'un profond sentiment intérieur de ta responsabilité personnelle dans le monde, ce dernier serait fort différent. Ce serait certainement vrai si chacun se sentait responsable. C'est son évidence qui rend la chose totalement pénible et intensément ironique.

 

Les calamités et les désastres naturels du monde (ses tornades et ouragans, ses volcans et ses inondations), les bouleversements physiques, ne sont pas créés par toi en particulier. Ce qui est créé par toi, c'est le degré auquel ces événements affectent ta vie. Il se produit dans l'univers des événements que, par aucun effort d'imagination, tu ne pourrais prétendre avoir initiés ou créés. Ces événements sont créés par la conscience collective de l'homme. C'est le monde entier qui, par co-création, produit ces expériences. Ce que fait chacun de vous, individuellement, c'est de les vivre en choisissant ce qu'elles signifient pour vous, s'il y a lieu, et Qui et Ce Que Vous Êtes en relation avec elles.

 

Ainsi, vous créez collectivement et individuellement la vie et l'époque dont vous faites l'expérience, dans le but de faire évoluer votre âme. Tu as demandé s'il y avait une façon moins pénible de vivre ce processus. La réponse est oui, mais rien dans ton expérience extérieure n'aura changé. La façon de réduire la douleur que tu associes aux expériences et aux événements terrestres (les tiens et ceux des autres) est de changer la façon dont tu les perçois.

 

Comme tu ne peux changer les événements extérieurs (car ils ont été créés par vous tous, et vous n'êtes pas suffisamment mûrs dans votre conscience pour modifier individuellement ce qui a été créé collectivement), alors tu dois changer l'expérience intérieure. C'est la voie de la maîtrise de la vie. Rien n'est douloureux en soi. La douleur est le résultat d'une pensée fausse. C'est une erreur de pensée. Un Maître peut faire disparaître la douleur la plus abjecte. En ce sens, le Maître guérit. La douleur résulte d'un jugement que tu as porté sur quelque chose. Retire le jugement et la douleur disparaîtra.

 

Le jugement est souvent fondé sur une expérience antérieure. L'idée que tu te fais d'une chose dérive d'une idée qui lui est antérieure. Cette idée antérieure résulte à son tour d'une idée qui lui est antérieure : cette dernière vient d'une autre, et ainsi de suite, comme les cubes d'un jeu de construction, jusqu'à ce que tu reviennes, en traversant toute la salle des miroirs, à ce que J'appelle la première pensée.

 

Toute pensée est créatrice et aucune pensée n'est plus puissante que la pensée originelle. C'est pourquoi on l'appelle également, parfois, le péché originel. Le péché originel, c'est lorsque ta première pensée à propos d'une chose est erronée. Cette erreur est alors combinée plusieurs fois, chaque fois que tu as une deuxième ou troisième pensée à propos d'une chose. C'est le travail de l'Esprit Saint que de t'inspirer de nouvelles façons de comprendre qui peuvent te libérer de tes erreurs.

 

Neale Donald Walsch

Source : Conversations avec Dieu – Tome 1

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 17:30
Ayant été comblé par le précédent stage de "Haute-Nandaz" dans le Vallais Suisse, c'est avec plaisir que je vous transmet l'information suivante. Si vous avez déja quelques bases théorique sur le Cours en miracle et que vous voulez insister sur la pratique et le partage, ce stage est pour vous.
  
Christalain
 
 Stage selon Un Cours en miracles  
le 10 septembre au soir - le 15 septembre à midi
Saint-Lunaire en Bretagne
 
Du jugement à l’amour  
 
Si tu oublies que ce que tu perçois est une part de toi, quand tu juges, c’est sur toi que tu portes un jugement! Tu sépares ,tu exclus et tu condamnes! Avec le jugement surgissent la haine et la colère qui maintiennent loin de toi l’amour et la paix. Là où sévit le jugement, l’amour est absent et inversement, là où règne l’amour, il n’y a pas de jugement. 
Le jugement  et l’amour sont des opposés. De l’un viennent tous les chagrins dumonde. Mais de l'autre vient la paix.»
Le monde ne demande pas à être condamné ou méprisé par tes jugements, mais plutôt à être perçu comme une opportunité d’aimer. Tu deviens ainsi le moyen d’expansion et d’extension de l’Amour et chacun de tes regards offre unmiracle!
Comme il devient doux à regarder, ce monde, quand tu lui pardonnes !                  
       
       
        
Avec les supports suivants :
processus individuel -polarité-yoga -jeux de rôle -méditation -harmonisation
 
Avec Marie-Antoinette Fournier et Arnaud Bouy
 
Prix : Enseignement : 550 CHFR -480 €   Logement : 5 nuits et petits-déjeuners 145 CHFR -125 €
Les repas de midi et du soir confectionnés par le cuisinier-participant Yann ou pris au restaurant sont à la charge des participants : env. 45 CHFR par jour – 40 €
Depuis la Suisse, le déplacement est organisé en bus. Détails par téléphone.    
   .  
Contact:
Marie-Antoinette Fournier
www.metamorphose-nendaz.ch -mariemeta@bluewin.ch -  +41 79 785 06 51
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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:38

Sommes-nous près de vivre un nouvel âge avec davantage d’Êtres Éveillés sur ce plan-ci ?  Sommes-nous actuellement en évolution vers une conscience plus élevée ?

 

Sur cette question, je t’incite à te rappeler qu’il n’y a pas de définition du temps dans un état de Réalité. Le temps est une limite. Les limites n’existent pas dans l’Esprit de Dieu. Ce ne serait pas correct de ma part d’essayer de te confirmer l’importance d’une définition de ton rêve. La définition de mille ou d’un million d’années de « Rayonnement » est une définition à laquelle on parvient par l’égo. La vérité qui est la tienne est infinie. L’infini a lieu maintenant et seulement maintenant. Lorsque tu adopteras ce concept, lorsque tu laisseras ton mental se libérer de tout autre concept que celui que tu es, dans la Réalité, une expression entièrement et parfaitement fidèle de ton Créateur, tu prendras conscience que tu peux choisir, instantanément, d’être en accord avec cette vérité. Ce que je pourrais appeler l’instant de la Réalité pourrait être qualifié d’infini.

 

L’évolution par étapes est la parfaite description de la suprême réussite de l’égo. Cela te maintient dans un état permanent où tu te laisses aller à croire qu’il y a un but quelque part, alors que si tu reconnais que tu es la création parfaite du Père, il n’y a rien vers quoi évoluer si ce n’est t’en souvenir. Or le souvenir est instantané.

 

Alors, le fait de penser que nous entrons dans un nouvel âge de conscience est-il simplement un concept de l’égo ?

 

Encore une fois, je te demande de clarifier ce que tu entends par « âge ». Si dans ton mode de pensée l’âge évoque une période temporelle, tu peux être sûr que c’est un concept qui provient de limites, c’est-à-dire de ce que tu appelles l’égo. Je t’invite à centrer ton attention sur l’Esprit de Dieu. L’Esprit de Dieu n’existe que maintenant. Il ne faudrait pas interpréter cela comme une injonction à t’immobiliser de quelque façon que ce soit, car l’Esprit de Dieu est un état de mouvement permanent et ce mouvement est Toi, Son Fils. Quelle que soit la description que tu voudrais en donner, ton expression des aspects infinis de Dieu est le mouvement de la Création, de l’Univers, de l’Esprit de Dieu. Il y a une seule cause et un seul effet. L’Esprit de Dieu est la cause, et Toi, en tant que Son Fils créé, tu es l’effet. Et c’est l’expression de l’effet qui constitue le mouvement de l’Univers.

 

Mais en suivant le cours de l’Histoire, je vois un mouvement qui se déroule et qui paraît dépendre du temps. Comment intégrer le développement collectif ?

 

Je t’invite à porter ton attention sur ce que je pourrais appeler la peur de l’inconnu. Ce qui te la rend plus acceptable est le sentiment d’être dans le cercle d’autres personnes et d’emporter  avec toi les bagages du connu, sous la forme de ce que tu appellerais les autres. Cela te met à l’aise pour marcher dans l’inconnu, parce que tu as le sentiment de cheminer en groupe et le nombre de ceux qui marchent avec toi te sécurise. Les faits historiques et le rassemblement d’informations tels que tu les vois sont ce que le monde t’a offert et qui t’a empêché de voir la vérité. Tu ne trouveras nulle part la preuve de la vérité sur toi-même dans le monde de l’illusion. Ce serait comme d’essayer d’apprendre la géométrie dans un livre de littérature anglaise. Les réponses ne s’y trouvent pas. Alors les conditions pour que le Ciel soit sur la Terre ne sont pas des conditions liées à la Terre ou à ses habitants, mais plutôt une expérience individuelle.

 

En ce qui te concerne, aucune condition n’existe en dehors de toi-même. Que tu vives dans les Cieux dépend entièrement de ton état d’esprit et du fait que tu choisisses cet état d’esprit pour refléter tous les effets des Cieux que tu as choisis. Les Cieux existent en toi pour l’éternité, tout comme ta Divinité. C’est simplement la reconnaissance de ta Divinité qui te permet de voir où tu as toujours été. Tu peux atteindre les Cieux si tu es sur Terre, et les Cieux existeraient pour toi sur Mars si tu étais sur Mars. Il n’y a aucun endroit où tu puisses être, si ce n’est dans ce lieu de ton esprit où tu te reconnais soit comme une expression du Christ, soit comme quelque chose d’autre. Et tout ce que tu pourras vivre ne sera fonction que de ton état d’esprit du moment.

 

Est-ce que le Ciel ne viendra sur Terre que si je parviens à être pleinement Éveillé ?

Comment cela va-t-il affecter les cinq milliards et demi d’autres individus ?

 

Permets-moi de te dire que tu essaies sans cesse de donner à ton mental limité par l’égo une vaste gamme de choses possibles afin qu’il les dissèque et les analyse. Il n’y a qu’une réponse à la question que tu poses, et tu ne la trouveras pas en posant mille autres questions annexes.

 

Tu ne vois pas que tu es une expression directe de Dieu et, dans cet aveuglement, tu ne peux rien voir autour de toi qui reflète tant soit peu ce qui est Dieu. En prenant chaque circonstance et chaque situation pour tenter de les analyser à la perfection, en te demandant comment les amener à la perfection, tu essaies de manipuler ta perception erronée. Cela n’aura aucun impact sur le fait que l’origine de ta perception erronée est profondément ancrée dans ce que tu penses être, et non dans ce que tu es vraiment. Tu continues à t’occuper des effets et tu évites de cerner la cause.

 

La cause de chacune de tes fausses perceptions vient de ta non-connaissance de qui tu es. Tant que cette perception erronée ne sera pas corrigée, toutes tes fausses perceptions provenant de ce point central resteront fausses. Il te faut regarder avec les yeux de la vérité pour voir la vérité. Tu ne peux pas regarder avec les yeux d’une fausse perception et voir la vérité. En dernière analyse, ton seul choix consiste à décider si tu veux abandonner ta perception erronée ou non.

 

Pourrais-tu donner une définition de la fausse perception ?

 

La fausse perception se produit lorsque tu ne regardes pas avec les yeux de Dieu, lorsque tu vois quoi que ce soit d’inférieur à la perfection de Sa Création.  En te permettant d’avoir une perception plus en accord avec celle de la vérité, tu verras mieux la vérité de tes frères. Tu les regarderas avec une vision limitée, mais avec les yeux de la plénitude. Tu contempleras leur plénitude et tu reconnaîtras que l’Esprit du Christ se trouve toujours dans un état de conscience et de fonctionnement parfaits. Tu présumes que tous ceux qui t’entourent se voient dans un état de conscience limité parce que tu te vois toi-même dans cet état. Bien que ce soit un concept que ton intellect aura du mal à saisir, je t’affirme que c’est seulement par tes yeux et par la clarté que tu t’autoriseras à avoir que tu verras la Réalité du Christ dans sa plénitude, dans sa complétude et dans son état d’Éveil absolu. Tu reconnaîtras beaucoup de visages familiers, et tu n’auras aucun sentiment de solitude.

 

Tu ne vois ceux qui t’entourent qu’à travers les lunettes de ta propre perception. Tu perçois qu’ils sont tels que tu les vois. Si tu devais toujours penser ainsi, tu devrais toujours croire que la plus grande partie de l’Esprit du Christ est endormie, qu’elle ne fonctionne donc pas, et qu’elle n’exprime pas l’Amour de Dieu – la Réalité de la Création. Ce n’est pas vrai.  Je t’invite à ne te préoccuper que de ton propre éveil. Réalise et anticipe dans la joie ce qui t’attend lorsque tu finiras par ouvrir les yeux et voir la Réalité. Ce ne sera pas une cour de récréation déserte.

 

Source : Dialogue sur l’éveil - Tom Carpenter.

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:37

Note : Le mouvement non-duel Occidental est également appelé « néo-advaïta » ou « mouvement satsang » aux États-Unis.

 

Les promoteurs d’une certaine « non-dualité » ont développé une thèse qui illustre bien les mécanismes de que j'ai appelé « la spiritualité mentale ». Selon cette thèse, il n’existerait en réalité rien d’autre que « le Soi » (le mot « Soi » peut être remplacé par « Cela » ou tout autre terme désignant une réalité ultime, unique, indifférenciée et englobant tout). Quand quelqu’un vient participer à une rencontre « non duelle » dans le but d’exposer une souffrance personnelle, cette dernière est assez brutalement niée sous le prétexte qu'il n’y a « rien à faire », « personne » pour le faire, tout étant déjà « accompli ». Il faut entendre que, puisqu’il n’y a pas d’acteur au sein du « Soi » (il n’y a pas d’individu agissant, l’existence serait une réalité homogène sans personne dedans), il ne peut donc y avoir personne pour souffrir ni pour réparer une quelconque souffrance. L’existence personnelle étant dénoncée comme une illusion, il n’y a, en conséquence, aucun crédit à accorder à l’étalage d’une douleur personnelle.

 

On peut reconnaître à cette stratégie verbale une capacité à court-circuiter un instant l’activité mentale. Une personne qui cherche un nouveau « truc » pour guérir son couple en souffrance, par exemple, se verra soudain renvoyée à une sorte de néant hypnotique qui la laisse en suspens avec sa question pragmatique. Peut surgir alors, chez cette personne, un sentiment d’être dépassée, un peu honteuse de sa question et soucieuse de se rattraper en tentant de s’ajuster à cette nouvelle forme de détachement qui lui est imposée. S’ensuivent alors les conversations les plus surréalistes

 

Mais une évidence m’est apparue au cours de ces années : aucune de ces personnes, qu’elle soit parvenue ou non à jongler verbalement avec les concepts de cette pseudo non-dualité, n'en a jamais ressenti le moindre bénéfice dans sa vie quotidienne. Tout au plus, et c’est un effet plutôt dommageable, a-t-elle pu se servir de ces pirouettes sémantiques pour provoquer une anesthésie de sa souffrance personnelle. Une fuite. Il lui suffit en effet de se rappeler mentalement de temps à autre qu’il n’y a « personne », que tout est une « illusion », pour mimer une sorte de détachement de façade ou creuser un fossé avec son ressenti profond. Le jargon non-duel a un rythme propre qui permet de produire une sorte de transe hypnotique prise pour « une expérience de non-dualité ».

 

Certains sont devenus des experts dans l’art d'user de ce langage pour définir « la réalité ». Je ne crois pas, au-delà de l'auditoire que cela peut leur attirer, que le sketch joué à chaque conférence soit même d’un bénéfice quelconque pour eux-mêmes. Mais, si je peux comprendre qu’il puisse exister des formes de compensation dans le fait d’enseigner quoi que ce soit, je suis surtout attentif à ce public de la non-dualité qui, lui, reste démuni ou a tendance à s’efforcer d’être à la hauteur de ce nouveau sommet spirituel. Que peuvent ces individus face à des concepts qui leur interdisent toute expression d’une réalité personnelle ? Pour ceux qui pensent qu’ils ont affaire à des connaisseurs, qu’il faut suivre leur exemple, il ne reste qu’à adopter le jargon, à mimer cet apparent détachement suprême et à progresser dans le jeu du ping-pong impersonnel.

 

Les blessures personnelles ne sont ainsi jamais prises en compte directement, elles sont dénoncées comme illusoires et un couvercle est savamment posé dessus afin de les faire taire (même si leur pouvoir reste entier au quotidien). Les plus détendus parmi les participants de ce petit jeu trouvent drôle de voir le maître « trancher » dans les questions trop personnelles ou qui ne collent pas au credo du « néant » en ramenant le discours à son axe principal : « Il n’y a personne et rien à faire ». Le plus étonnant est d’entendre un enseignant dire qu’il n’y a « pas d’enseignant ni personne à enseigner » tout en organisant des rencontres régulières pour en parler. Certains de ces stages ressemblent à des batailles de rap improvisé où tout se joue dans une rivalité sur le plan de la parole.  

 

On m'a déjà signaler que ce ton tranché n'est pas spirituellement correct mais comprenez que je ne vois qu’une dérive dans cette « non dualité à l'occidentale ». Une personne en souffrance qui demande de l’aide a droit à une attention ouverte et bienveillante, quelles que soient ses illusions éventuelles. Il n’y a pas de raccourci conceptuel à prendre. Pour chaque personne, il existe un rythme et une évidence. La tendance à se prendre au piège de ces injonctions hypnotiques est généralement fondée dans la quête affective qui incite compulsivement les chercheurs à adhérer par demande d'amour  

 

La condition humaine n’est pas un problème. Elle n'apparaît négligeable qu’à ceux qui voudraient l’éliminer. Il y a une confusion dans cette attitude de rejet qui n’a évidemment rien de non-duel. Cette fuite demande à être éclairée car elle dénature l’inspiration originelle de l’enseignement non-duel qui a été renversé au point d’être devenu aujourd’hui une véritable école de la séparation. Ma rencontre avec ceux qui se disent adeptes de la non-dualité est toujours intéressante parce que les tours de passe-passe verbaux sont incapables de masquer les crispations et les colères rentrées qui se bousculent derrière le paravent de l’équanimité. C’est une chance. Car si certains s’inventent une « paix qui est déjà là » parce qu’ils en ont entendu parler - mais qu’ils ne vivent pas -, si d’autres disent être en contact avec « ce qui est là » (« ce qui est là » étant autre chose que « ce qui est vraiment là » car il s’agit de quelque chose qui est « derrière ce qui est déjà là » à quoi on accèderait en contournant les tourments de l’incarnation, comme l’émotion), le petit bonhomme ou la petite bonne femme si mal aimés reste généralement encore accessibles. Et c’est un soulagement pour ceux qui ne résistent pas à cette réconciliation salutaire. 

 

Voilà donc une non-dualité paradoxale qui est parvenue à provoquer une division permanente entre ce que serait l’illusion (ce que l’on vit réellement dans l’instant : une émotion, par exemple) et ce que serait la réalité (une sorte d’état d’unité qui serait déjà là mais que personne ne vit vraiment). Cette volonté de se défaire de cette troublante humanité provoque parfois de sérieuses divisions en soi.  Heureusement, il suffit de lâcher ce système car il n’a jamais été réellement question d’exclure quoi que ce soit. Et cette non exclusion ne signifie pas rester identifié aux émotions et aux tourments humains mais repose sur la compréhension fondamentale que le désir d’ignorer un versant quelconque de l’existence, une manifestation de l'intelligence de la vie, n'est qu'une fuite, une vue de l'esprit, pas un accomplissement.

 

Il existe donc bien une « voie médiane » : les tourments de l’incarnation peuvent être accueillis et ils évolueront mieux si nous les vivons en conscience, et même si, dans une civilisation conditionnée par le "(tout) tout de suite", il n'est pas surprenant que le "ne rien faire", apparaisse à certains plus attirant que la perspective d'une démarche de conscience ou de réconciliation progressive.

 

« Qui suis-je ? » est une question clé du jargon non-duel. Je réponds : « Tu es celui qui accueille ». Ce qui est accueilli ne devrait jamais être en cause, que ce soit un désir, une émotion, une mémoire ancienne (vous savez, toutes ces choses si « personnelles »). Une autre question peut-être : pour qui est-ce donc si important qu’il « n’y ait personne » ? Pour ceux qui ont cru qu’il faudrait renier ce qui les anime afin de s’éveiller ou se réaliser. Il vaut mieux simplifier : Être avec est une proposition non-duelle dans le sens le plus authentique de l'expression. Car affirmer que notre vraie nature est « déjà là » sur un lit de fuite, de terreur et de mensonge n'est pas une réalité vivante.

 

PS : (màj de 2011) : Après avoir longtemps été solitaire dans l'exposition de cet écueil généralisé, j'ai tout récemment découvert un écho de mon constat chez des personnalités américaines, dont Dennis Waite, enseignant de l'advaïta qui a écrit en 2009 « L'illumination, le chemin dans la jungle » où il détaille d'une façon similaire, à l'attention des adeptes du néo- -advaïta autant que ceux du Védanta, les grandes lignes de ce que je décris ci-dessus.

 

Thierry VISSAC - www.istenqs.org

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:36

A partir du moment où l’être humain devient conscient, il cherche à être de plus en plus heureux. C’est l’origine de toutes les formes d’activité dans l’univers. C’est ainsi que l’univers lui-même a atteint l’existence, par l’intermédiaire de la forme atomique (atmique) de la conscience. Mais quelle est cette conscience atomique ?

 

Il n’y avait rien - pas même rien, aucun semblant - avant qu’apparaisse la connaissance de soi. Dans cet état sans état s’est dressé la connaissance de l’existence, la prise de conscience de son propre être. En fait, il n’y avait ni temps, ni espace, ni cause. La conscience était sans cause, il est donc futile de vouloir en chercher une. Il n’avait pas de temps, on ne peut donc pas la dater. Il n’y avait pas d’espace, on ne peut pas non plus la situer. Voilà pourquoi les Védas, Shrutis et les grands yogis, comme Shankara, déclarent, s’appuyant sur l’expérience intuitive, qu’il n’y a ni cause, ni temps, ni espace. Il n’y avait pas non plus de soleil, car il n’y avait pas d’espace lui permettant d’exister, et pourtant la conscience atomique était là, elle était ressentie comme telle et il n’y avait rien d’autre.

 

Pourquoi ? Parce qu’il n’y avait rien, ni au-dessus, ni au-dessous, à même d’en prendre conscience. Seule la conscience d’être était là. Combien de temps a duré cet état ? Il n’existe aucune possibilité de réponse. Le grand miracle est que cet état d’existence était présent et avec lui un désir cosmique et sa réalisation immédiate. C’est ainsi que le miracle s’est matérialisé, miracle désigné plus tard par le mot Dieu. En conséquence l’homme était convaincu que partout où il y avait Dieu, il y avait miracle et que partout où il y avait miracle, il y avait Dieu. Cette conviction l’a conduit à souhaiter que Dieu lui soit propice. Mais il n’est pas parvenu à comprendre la nature essentielle de Dieu. Chaque peuple différent possède sa forme particulière de dévotion et cette forme se perpétue. Que Dieu et ses miracles soient une seule chose est exacte, mais l’interprétation de cette vérité est multiple. Ici par exemple, elle est différente de ce qu’elle est ailleurs ; pour eux Dieu est unique, pour nous c’est le contraire.

 

Celui qui ne désire que la vision de Dieu, rien d’autre, peut seul la découvrir, comprenez cela. Et la merveille des merveilles est qu’il atteint également la béatitude. Seule la scintillante conscience du Commencement participe à cette béatitude, car elle seule a la nostalgie de l’harmonie parfaite. La conscience a traversé de multiples incarnations. Ces incarnations sont des changements de forme, de qualité et de situation correspondant aux intérêts et aux désirs de cette conscience. Quelle est l’origine de tout cela ? C’est la persistance de ces désirs, de ses "vouloirs". Une des qualités de la conscience est la possibilité spontanée de prendre toute forme souhaitée. La conscience atomique primordiale est en accord avec ces "vouloirs" et leur réalisation est instantanée. C’est ainsi que la conscience est devenue multiple et omniprésente.

 

Cet ensemble - chacun dans sa nature et forme propre - bien qu’apparemment multiple est unique dans son essence, il a seulement étendu son être et inclus toutes ses possibles variations. L’énergie d’un atome unique s’est diversifiée en un grand nombre de centres, chacun possédant ses propres particularités et sa propre volonté. Cette situation a créé de multiples conflits. À chaque instant la volonté de ces centres innombrables s’exerce de façon différente. Chaque "vouloir" entrant en lutte avec les autres, il ne pouvait en résulter qu’une grande confusion. Généralement, l’atome de volonté ignore le "pourquoi" et le "comment" de son désir, mais sa réalisation se doit d’être là. Le résultat concret des désirs de ce "vouloir" atomique peut être observé au moment de la destruction cosmique, quand l’univers entier est réduit en cendres.

 

Mais les "vouloirs" imprégnés d’amour ne sont pas, eux, tous effacés.  Les grands moments de joie de ce monde sont dus à ces "vouloirs". La qualité de l’énergie individuelle alimentant le vouloir est toujours opérante, elle appartient à son essence et relève de la Force Première. Personne ne peut devenir conscient de soi-même en dehors de cette qualité. Quiconque a l’expérience du Soi le doit à cette qualité. Se considérer comme quoi que ce soit d’autre est un péché, une dégénérescence ; c’est créer la dualité. L’énergie primordiale qui a scintillé à l’origine a éprouvé un désir, à la suite de quoi elle est devenue multiples centres de "vouloir". En réalité elle est une et homogène mais, en raison de l’ignorance, elle paraît hétérogène. La créature se considère comme une chose différente mais, en réalité, il n’y a aucune transformation de la fibre originelle. La seule chose différente est cette idée stupide de différence. Elle peut être effacée par la pratique de upasana. Par cette pratique l’unité ultime sera atteinte.

 

Il a été déclaré plus haut qu’il n’y ni temps, ni espace, ni cause, au moment du premier frémissement de l’énergie atmique. À quoi bon, direz-vous, parler de toutes ces caractéristiques et ces différents concepts ?

La raison est la suivante. Le tressaillement de cette énergie atomique est nommé par le Vedanta : Le Grand Principe. La qualité essentielle de ce principe est la conscience. Cette conscience, "consciente d’être consciente", se déploie instantanément en éther (akasha). Comment pourrions-nous être conscient du temps si cette conscience n’existait pas ? Ce vaste déploiement de l’éther est l’espace. On peut en déduire que les trois ne sont qu’un Seul, Unique Grand Principe.

 

C’est une seule qualité qui a transformé ce principe en espace, temps et cause. Ensuite sont apparus les trois Gunas et les cinq éléments. La rapidité de cette opération est littéralement inconcevable. La conscience se transforme en éther, qui a son tour devient espace. Le scintillement originel s’est déployé en espace et il est devenu air. L’air a réuni sa force vive et le feu est né à l’existence. La vibration du feu s’intensifia, il devint froid et là était l’eau. L’eau se refroidit encore et elle se transforma en terre. Toutes ces caractéristiques des formes précédentes sont cristallisées dans la terre et les vibrations de ces formes se trouvent en elle. En vertu de ces différentes qualités sont apparus d’innombrables êtres vivants et d’innombrables végétaux ; mais au sein de tous, le tressaillement de la Force Première est présent.

 

Le scintillement originel qui a précédé l’éther est présent dans chaque électron, dans chaque proton et il augmente continuellement sa puissance. Aussi longtemps que la palpitation de l’atome est effective, chacun de ses éléments est en mouvement. Le Principe originel imbibe l’ensemble de la manifestation et tous ses composants. Qu’ils soient matière inerte ou êtres vivants, la Force Première est en eux continuellement agissante. La créature ignorante pense qu’elle peut "faire" quelque chose, que cela peut être bien ou mal ; elle se ressent comme heureuse ou malheureuse. Mais la conscience originelle ne perçoit rien d’autre qu’elle-même.

 

Elle n’a pas d’organes, néanmoins elle agit au travers d’innombrables organes. Elle n’est jamais polluée et ne pourra jamais l’être. La conscience, enfermée dans cette structure physique dérisoire, souffre de ses propres limitations. Les multiples centres de conscience entourés d’adjonctions limitatives, pensent être différents de la source originelle. Mais il n’y a qu’un être, qu’un esprit, qu’une qualité ; sans forme, sans parties, au-delà du temps, au-delà de l’espace, débordante d’immensité : la pure conscience qui est Une. Il n’y a là aucune possibilité de différence, de distinction. Tout arrive au moment voulu en accord avec la loi qui nous domine tous. Mais la créature, abusée par le souci de désirs dérisoires, de "moi" et de "mien", souffre inutilement ; elle se limite seulement à sa personne. Mais tout se matérialise au moment adéquat. Quand Ravanah devient intolérable, Râma apparaît pour vous soulager. Quand Kama devient tyran, Krishna est là pour la contrer.

 

Voilà comment se maintient l’alternance des hauts et des bas. La force qui contrôle tous ces événements est toujours la même. Elle ne change jamais. Il n’est pas possible qu’il existe un Dieu à une époque et un Dieu différent à une autre, c’est pourtant ce que pense la créature ignorante. Un élément unique donne naissance à la magnificence de cet univers manifesté. En l’absence de cet élément simple, il n’y a qu’absolu silence.

Quand cette qualité unitive est reconnue et totalement acceptée, le cœur se fond dans le Cœur, la confidence dans le Confident. Il existe alors un sens suprême de l’unité originelle de toutes choses, un sens de l’inaliénable et mutuelle unité de toutes choses. Et en plus, une claire conscience de l’appartenance à l’Un de tous les différents caractères présents dans la manifestation.

 

Alors la suprême réalité est atteinte ; c’est appelé le Soi suprême. Tout temps, tout espace et toutes causes sont devenus Un pour l’éternité. Seul l’Un est omniprésent et éternellement actif. Il ne connaît ni gain, ni perte, ni mort. Il est non-né, sui-generis, éternel et pourtant il naît à chaque instant et se manifeste à chaque époque. Toute connaissance intellectuelle et spirituelle s’arrête ici.

 

Texte écrit en langue Marathi par Nisargadatta Maharaj dans les années 1950.

Source : http://www.inner-quest.org

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:35

Voici quelques informations à propos d'un stage auquel je participerais prochainement. Je crois qu'il reste encore quelques places si le coeur vous en dit !

 

 

Haute-Nendaz (Valais - Suisse) du 11 au 15 août 2011.

Marie-Antoinette Fournier en collaboration avec Arnaud Bouy

 

Les multiples promesses de bonheur offertes par le monde dans lequel nous vivons savent comment nous séduire ! Miroirs aux alouettes, elles s’adressent à notre désir et à notre avidité, leur promettant de les combler et par là même de nous rendre enfin heureux ! Même si nous adhérons à toutes ses invitations, notre coeur est-il joyeux ? Ces bonheurs factices bien vite s’avèrent éphémères et nous voilà plongés dans la frustration, la déprime ou la peur de perdre !

Ne serons-nous donc jamais heureux ?

Nous n’avons pas à changer le monde et son incapacité à nous satisfaire puisqu’il n’est que le reflet illusoire de notre système de penser. Changeons plutôt notre système de penser qui veut nous convaincre de l’impossible séparation. Notre perception se modifiera et nous comprendrons à quoi sert le monde et nous saurons enfin … comment être heureux !

 

Pré-requis

connaître les fondamentaux du cours en miracles ( renseignements à l’inscription)

« Ta tâche n’est pas de chercher l’amour,

mais simplement de chercher au-dedans de toi

toutes les barrières que tu as bâties contre lui.

Il n’est pas nécessaire de chercher ce qui est vrai ,

mais il est nécessaire de chercher ce qui est faux ! »

Ch. 16. IV-6

 

Donner de la réalité aux illusions ?

Donner les illusions à la réalité ?

 

Prix : 450 CHFR. ( Enseignement – logement – petit déjeuner )

Les repas de midi et du soir sont à la charge des participants et organisés sur place ( au chalet ou restaurant )

 

Découverte et transformation des diverses « barrières à l’amour » qui constituent notre système de penser et sur lesquelles, sans le savoir, nous bâtissons ce que nous vivons.

Avec les supports suivants :

Jeux de rôle - Processus individuel - Polarité-yoga - Méditation - Marche -Harmonisations énergétiques

 

Marie-Antoinette Fournier

www.metamorphose-nendaz - mariemeta@bluewin.ch

0041 27 288 40 00 – 079 785 06 51

 

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