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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


Vous pouvez rejoindre la  famille  du "COURS EN MIRACLES" (et de la non-dualité authentique) en me contactant directement pour des rencontres "réelles dans l'illusion" , notamment dans la région "Ain, jura, Rhône, Haute-savoie". Consultez l'annuaire
A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
       ***             
               
" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 11:53

Freud voit dans l’amour passionnel une altération de la personnalité. La philosophie pose préalablement la question : la passion est-elle une erreur ? Nous sommes, bien sûr, en droit de nous interroger : amour et passion sont-ils réellement compatibles ?

 

Le mot amour est un de ces mots trompeurs qui recouvre plus d’une réalité. Qu’existe-t-il de commun entre le je t’aime d’un couple totalisant soixante ans d’union, celui d’un alcoolique violent avec sa compagne ou encore celui de Roméo et Juliette ? On dit je t’aime à sa femme et on peut utiliser le même vocabulaire pour sa maîtresse. Mais est-ce le même sens, le même contenu, le même comportement ? À quoi sait-on que l’on aime ? Décide-t-on d’être amoureux ? Bref, qu’est-ce qu’aimer ?

 

Possession et aliénation

 

On dit tomber amoureux. On fait rarement exprès de tomber. Aussi, nous pouvons supposer que l’amour est un sentiment spontané. L’amour ne se décide pas. D’ailleurs, on ne choisit pas toujours qui on aime, ni le bon moment pour aimer. Le sentiment d’amour nous attrape par surprise. L’être aimé s’impose à nous, presque comme une révélation. L’expression coup de foudre traduit aussi cette notion d’imprévu, de soudaineté. Nous ne sommes pas libres de choisir non plus l’endroit où tomber amoureux. On le ressent, on le découvre. C’est une sensation là encore qui s’impose à nous. De l’ordre de la possession : l’image de l’être aimé emplit nos pensées, nos rêves, nos actes. On perd parfois même objectivité et saine capacité de jugement. Il devient difficile de se contrôler et de se concentrer. L’amour est une forme d’aliénation qui pose la question de la liberté. En effet, les débuts amoureux constituent un changement important. Ce changement assaille, bouscule, voire hypnotise… La fascination amoureuse semble ôter une part de libre arbitre. Antoine de Saint Éxupéry ne disait-il pas : Aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction…

 

Le risque de finir en esclavage

 

La liberté est de l’ordre de l’idéalisation. Et pour Paul Valéry, un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens, qui chantent plus qu’ils ne parlent… Cependant, si on dit de l’amour qu’il permet de franchir des montagnes, alors peut-être libère-t-il aussi de certains obstacles ? Lamartine a mis en garde : Un seul être vous manque et tout est dépeuplé…

 

L’amour serait donc un maître pour qui nous risquons de finir en esclavage. Il est aussi comme une drogue qui apporte les sensations du bonheur ou du plaisir, avec toutefois souvent en contrepartie, une dépendance. En outre, ceux qui font de la séduction un calcul, une stratégie, brise le couple amour-liberté. Combien, dans ce cas, se sentent paralysés, n’osent plus être eux-mêmes par peur du ridicule ou de déplaire à l’aimé ? Beaucoup d’entre nous ont du mal à rester naturels en présence de l’être convoité. Rester soi-même est d’ailleurs une des conditions pour une relation affective capable de s’épanouir. L’amoureux est rarement objectif et la subjectivité nous saute parfois aux yeux, lorsque – par exemple – on se demande ce qu’il peut bien trouver à sa partenaire ! Les psychanalystes nous rappellent qu’on aime pour des raisons profondément inconscientes. Amour et liberté constituent donc, dans leur fondement, un couple assez improbable.

 

Un retour sur investissement

 

Nombre d’entre nous n’aiment rien tant que les premiers émois. Ces sujets ont alors tendance à souvent recommencer ! Ils vivent cette période comme une sorte de fascination hypnotique. Nous vivons mieux à deux que seul. La solitude est un choix par défaut pour la plupart. Être deux, c’est forcément devoir faire des concessions mais il s’agit d’une forme d’investissement ! Et le retour sur investissement est sans commune mesure. L’amour partagé à l’épreuve du temps est certainement le seul amour digne de ce nom. Cet amour-là, tout apaisé qu’il soit, repousse les limites du coeur. Kierkegaard au 19ème siècle et Jean Paul Sartre au 20ème siècle ont, de leur côté, insisté sur le fait que l’existence humaine est avant tout liberté. Exister, c’est donc renoncer à choisir pour l’autre. Mais, comme l’écrit pertinemment Christophe Jacob dans son ouvrage “ Choisir sa liberté ”, publié aux Éditions Dangles, le couple conscience/amour ne peut fonctionner que si l’acte de conscience et la volonté de laisser tomber les masques sont réels. Les rôles qui ont été modelés par notre vécu, nos douleurs, nos peurs, nos joies, nos peines, doivent tomber sans concession :  c’est une condition absolue. Ainsi, seule l’authenticité permet manifestement d’aimer et de rester libre.

 

Olivier Perrot

SOURCE : les passeurs.com

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 11:51

Un texte de Bernard tout à fait dans "la veine" d'un Cours en miracles :                                           

 

 

Question N°66: " D'un côté RAMANA dit qu'il est impossible de changer le cours de cette vie. De l'autre, il affirme qu'il est possible de réaliser notre véritable nature dès cette vie. Comment doit-on comprendre cela ? La réalisation survient-elle tout à fait indépendamment de nos actions ? Ou bien, le moment de notre réalisation est-il déjà déterminé ?"

 

 

RAMANA a souvent expliqué ce qu'est le "libre arbitre". Dans la question posée, il n'y a pas contradiction. Que dit RAMANA à propos de ce fameux et bien incompris "libre arbitre" ? Toutes les actions que le corps accomplira sont déjà décidées au moment où le corps naît à l'existence. La seule liberté qui vous est accordée est de vous identifier, ou de ne pas vous identifier avec votre corps."Vous avez lu ces paroles, une fois, peut-être plusieurs fois... et cependant, vous n'avez pas compris le sens ! Faisons une petite révision de base au sujet de la quête du SOI, c'est-à-dire de notre véritable nature : Passons sur les préliminaires et arrivons aux premières constatations.

  

Tout d'abord, le corps et les cinq sens ne sont pas moi. Ensuite, nous constatons que le mental, lui non plus, n'est pas moi. Ces deux constatations nous conduisent à la question suivante : Si je ne suis ni le corps, ni le mental, alors d'où s'élèvent les pensées ? On se rend compte alors que le champ d'action des pensées est le mental. La question suivante est donc : Qui prend conscience de l'existence de ces pensées ? La réponse est l'individu ou ego. En continuant notre recherche, on découvre que cette individualité ou ego ne peut pas être notre véritable nature puisque cette conscience d'être un individu n'est pas permanente, elle apparaît le matin au réveil puis disparaît dans le sommeil profond. La Vérité doit être permanente et elle doit exister d'elle-même. L'ego n'est donc pas permanent de même que les trois états de veille, rêve et sommeil profond. Mais pour pouvoir constater l'impermanence de tout cela, il faut bien que quelqu'un soit présent ! Ce quelqu'un est le Témoin et on l'appelle le SOI et le SOI est tout simplement l'Existence, l'Êtreté.

  

Si cela est bien compris, c'est tout à fait suffisant pour "réaliser" notre vraie nature. Qu'est-ce que réaliser notre nature véritable ? C'est réaliser que nous ne sommes pas un individu et donc pas une existence particulière, mais simplement l'Existence elle-même. Il ne s'agit pas, cette fois, d'une compréhension quelconque, ni d'une expérimentation de plus, mais bien plutôt d'une désidentification totale et donc définitive. Ce qu'il faut comprendre par contre, c'est qu'une personne ne peut pas réaliser sa vraie nature, mais on réalise que l'on n'est pas cette personne. La différence est essentielle. En effet, une personne, un individu demeure un individu avec son corps et les fonctions qui l'accompagnent, que ce soit avant cette réalisation, ou après. Ce n'est donc pas la personne dans son corps qui change en quoi que ce soit, mais l'on réalise que l'on n'est pas cette personne.

 

Au regard des nombreuses questions posées au sujet de la réalisation, il est évident que personne ne semble vouloir comprendre cela ! Là encore, RAMANA constatait que malheureusement, les chercheurs, bien qu'ils étaient certainement persuadés de la réalisation de RAMANA, continuaient malgré tout à ne voir que les apparences et donc son corps... Il disait, alors que la maladie rongeait son corps : "Ils pensent que je vais partir, mais où irais-je, Je suis ici ! Ils prennent ce corps pour RAMANA ! Quelle pitié !"Pourquoi n'y a-t-il pas contradiction lorsque RAMANA affirme que toutes les actions que le corps doit accomplir sont déterminées à l'avance et que, malgré tout il existe une liberté, celle de s'identifier ou de ne pas s'identifier avec notre corps ?

  

En effet, RAMANA parle bien d'une Liberté que nous avons ! Une seule peut-être, mais elle est de taille ! Mais en y regardant de plus près, c'est une bonne nouvelle, une énorme nouvelle, car il semble bien que Liberté veut dire CHOIX ! RAMANA affirme donc que nous avons le choix, un seul, c'est bien entendu, mais quel Choix ! celui de s'identifier ou de ne plus s'identifier avec ce corps qui nous perturbe tant. Mais alors, par quel processus vais-je pouvoir faire ce choix puisque j'ai cette formidable liberté ? Ce choix se fait au moyen de la Conscience tout simplement et cette conscience personnelle c'est l'ego ou Âme.

 

Ne perdez pas toute votre énergie et tout votre temps à comprendre cela, mais sachez que c'est la vérité en ce qui concerne ce que l'on nomme Karma, destin, libre arbitre etc.... La plupart des textes qui traitent de ce sujet ne sont pas sérieux et induisent les chercheurs dans l'erreur. Ce que dit RAMANA est en fait très clair et c'est bien ainsi que les événements se produisent. Ne confondons pas les actions avec Celui à qui elles arrivent. Comprenez bien ce que signifie REALISATION : réalisation de quoi et par qui ? Celui qui constate qu'il possède un corps, n'est pas ce corps, cela peut se comprendre : on ne peut pas être ce que l'on voit ! Après la compréhension qui ne peut être qu'intellectuelle et c'est normal, vient ce que l'on nomme réalisation et c'est simplement l'application de cette compréhension et "l'expérience" totale et définitive que "Je ne suis pas le corps".

 

" Etre simplement" Questions et Réponses en quête du Soi, de Bernard.

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 11:50

Voici les paroles (traduites) de la chanson métaphysique “Good Advice Song” (la Chanson du Bon Conseil)

"La douleur oblige à l'attention, la tirant loin du Saint-Esprit et se focalisant sur elle-même. Son but est le même que celui du plaisir, car tous deux sont des moyens de rendre le corps réel. Ce qui partage un But commun est identique."

Un Cours en Miracles
 

 

Source:  Livre "Un seul Esprit", de David Hoffmeister

 

Renonce au plaisir ; renonce à la douleur. 
Tu ne pourras pas le croire, mais ils sont identiques. 
Ils disent que tu es un corps et que la mort est ton but, 
Que tu es en morceaux, que tu ne seras jamais entier. 
Ils partagent le même but : attaquer le fils de Dieu. 
La douleur et le plaisir sont un. 

Renonce aux mauvaises choses. Ne recherche pas le bon. 
Ne fais pas ce que tu ne devrais pas faire. Ne fais pas ce que tu devrais. 
Les illusions sont irréelles, quelque forme qu'elles prennent. 
Le monde n'offre rien qui puisse satisfaire l'esprit. 
Toutes les formes sont indignes du Saint Fils de Dieu. 
Les bonnes formes et les mauvaises formes sont une. 

Renonce à tes concepts de moins et de plus. 
Tu ne peux pas être riche ; tu ne peux pas être pauvre. 
Ta fonction est entièreté. Tu rends Dieu complet. 
Aucune limite ne te restreint. Tu es libre à jamais. 
Eternellement l'union du Père et du Fils. 
Les pensées riches et les pensées pauvres sont une. 

Il ne peut y avoir aucun conflit entre toi et moi, 
Quand nous savons qu’Un seul esprit est tout ce qui est vrai. 
L`ego voudrait nous enseigner : défends et attaque, 
Que quelqu'un a volé le pouvoir dont nous manquons. 
Mais aucun rêve ne peut fragmenter l'Amour du Fils de Dieu, 
Qui toujours et toujours est Un. 

Il n'y a aucun besoin de guérir un coeur qui n`est pas blessé, 
Et aucun besoin de réunir ce qui ne peut se séparer. 
Tout n'est que perspective, ta façon de voir.  
Regarde la Réalité avec l'Esprit. 
Tu as un seul Créateur, et Il a un seul Fils, 
Qui toujours et toujours sont Un. 

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 20:55

Il a souvent été question de la relation particulière (selon la terminologie du Cours en miracles) dans ce blog, car il est fondamental de connaitre ce qu’elle est vraiment, avant de pouvoir envisager ce que peut signifier son contraire et son alternative: la relation Sainte. C’est purement dialectique. Passer de l’une à l’autre constitue un long chemin, de « nombreuses vies » ou l’ego perd de sa puissance et crédibilité à chaque étape. Ainsi se révèle progressivement notre vraie nature unifiée à la source.

 

Bien sûr, le Cours en miracle n’est pas le seul enseignement à aborder le rôle (immense) des relations dans l’éveil spirituel, mais c’est probablement le plus radical, donc le plus dérangeant. S’il fallait le résumer grossièrement sans trop choquer, je dirais que dans la relation complètement particulière, chacun se croit isolé du monde, des autres, fragile et indigne. Il se soucie uniquement de lui-même et choisit son(sa) partenaire en fonction de ses propres besoins particuliers à combler, (notamment la sécurité affective, la dépendance...) puis une fois rassasié, désabusé ou en colère, il (elle) recommence sa quête ailleurs, plein de rancœur et d’esprit de vengeance. Ainsi se perpétue le triste cycle de l’égo.

 

Dans la relation complètement sainte, chaque partenaire guéri de ses blessures et croyances insensées, partage  sa propre complétude paisible et joyeuse dans un respect total de l’autre vu comme le fils de Dieu au même titre que Lui-même. Le pardon est permanent car il n’y a pas d’offense possible entre deux êtres qui se savent innocents. (La culpabilité ne se réfère qu’au passé qui n’existe pas). Une telle relation est un hymne à l'unite et la paix du monde. Un tel couple rayonne l’amour, la lumière  et contribue à guérir autour de lui par sa seule présence.

 

Entre ces 2 extrêmes, il y a tout un univers (c’est le cas de le dire !) et tout un éventail de relations à traverser,  et d'affronts, de blessures d'amour propre à pardonner. C’est précisément pour cette raison que l’éveil passe par bien des tourments, remises en question et nuits sombres de l'âme à travers des rencontres inévitables. Mais pour celui qui ne croit plus en ce monde faux, il s’agit d’affronter une douleur provisoire afin de s’affranchir d’une souffrance perpétuelle, tel est l’enjeu et il en vaut la peine. Voyons donc d’un peu plus près en quoi consiste cette relation « purement » Sainte. Idéal à atteindre pour les uns, utopie pour les autres. Chacun se fera son idée... en fonction de ses propres avancées dans ce domaine.

 

Christalain – Septembre 2011.

 

 

LA RELATION SAINTE 

 

De la particularité à la Sainteté

 

Il n'y a rien de mieux que l'expérience des deux formes de relation : une relation sainte et une relation non sainte (particulière), pour montrer le contraste. La première est basée sur l'amour et repose sur lui sereine et non perturbée. Le corps n'y fait pas intrusion car toute relation dans laquelle entre en priorité le corps n'est pas basée sur l'amour, mais sur l'idolâtrie. L'amour souhaite être connu, complètement compris et partagé. Il n'a pas de secrets, rien qu'il voudrait garder à part et cacher. Il marche en plein soleil, les yeux ouverts et calmes, avec un sourire accueillant et une sincérité si simple et si évidente qu'il est impossible de mal le comprendre.

 

La relation d'amour particulière n'est qu'un piètre substitut à ce qui nous rend entier dans notre vérité et non dans l'illusion. N’utilisons aucune relation pour nous accrocher au passé, mais naissons à nouveau avec chacune d'elles chaque jour. Une minute, même moins, suffira pour nous libérer du passé et pour remettre en paix notre esprit guéri, à la rédemption. Dans notre nouvelle relation, le christ est le bienvenu. Et où il est le bienvenu, il est là, présent. Aucune relation n'est sainte à moins que sa sainteté ne l'accompagne partout.

 

Une relation particulière, ou non sainte est basée sur les différences, où chacun pense que l'autre détient ce qu'il n'a pas. Une relation sainte part d'une prémisse bien différente. Chacun a regardé au-dedans, en lui-même, et n'a vu aucun manque. Acceptant sa complétude, il voudrait l'étendre en se joignant à un autre, tout à fait entier comme lui. Il ne voit pas de différence entre les Soi, car les différences ne sont vues que dans les corps. Par conséquent, aucun des deux ne voit quelque chose qu'il voudrait prendre et voler à l’autre.

 

La nature de la relation sainte

 

La relation sainte est l'expression de l'instant saint qui vit dans ce monde. Comme tout ce qui a trait au Salut, l'instant Saint est un mécanisme pratique dont témoignent les résultats. L'instant saint n'échoue jamais et l'expérience en est toujours ressentie. Or sans expression, il n'en reste pas de souvenir. La relation sainte est un appel constant de l'expérience par laquelle la relation est devenue ce qu'elle est. De même que la relation non sainte est un hymne de haine continuel à la louange de son faiseur l’ego, la relation sainte est un chant heureux à la  louange du Rédempteur des relations, l’Esprit Saint.

 

On ne peut pas entrer en relation réelle avec n'importe lequel des Fils de Dieu si on ne les aime pas tous et de manière égale, car l'amour n'est pas particulier. Ainsi les parties d’un tout que sont les Fils de Dieu se joignent-elles graduellement dans le temps. La fin du temps est alors rendue plus proche à chaque jonction. Deux voix qui s'élevent ensemble appellent tous les cœurs à battre comme un seul. Et dans cet unique battement de cœur, l'unité de l'amour est proclamée et bienvenue. Paix à notre relation sainte, qui a le pouvoir de maintenir l'unité du Fils de Dieu. C’est dans cette relation sainte que le Fils de Dieu se rapproche le plus de lui-même.

 

Quand nous ressentons quoi que ce soit qui menace la sainteté de notre relation, arrêtons-nous immédiatement et offrons au Saint-Esprit le désir, malgré notre peur, de Le laisser échanger cet instant de peur contre l'instant Saint qu’on préférerait avoir. Celui des deux qui est le plus sain(t) d'esprit au moment où la menace est perçue devrait se rappeler combien sa dette est grande envers l'autre. Il devrait se rappeler tout ce qu'il lui doit de gratitude, tout en se réjouissant de pouvoir s'acquitter de cette dette en apportant le bonheur aux deux. Qu'il se souvienne de cela, et qu'il dise :

 

« Je  désire cet instant Saint pour moi-même, afin de le partager avec mon frère, que j'aime. il n'est pas possible  que je l'aie sans lui, ni qu'il l'ait sans moi. Or il nous est entièrement possible de le partager maintenant. Ainsi je choisis cet instant pour celui que j'offre au Saint-Esprit, afin que Sa bénédiction descende sur nous et nous garde tous deux en paix ».

 

La fonction de la relation Sainte

 

La relation sainte, qui est une étape majeure vers la perception du monde réel, est apprise. C'est une ancienne relation non sainte, transformée et vue à nouveau par la Vision juste. La relation sainte est un accomplissement phénoménal et donc « pratique » de l'enseignement. Sous tous ses aspects, comment elle commence, comment elle se développe et comment elle s'accomplit, elle représente le renversement de la relation non sainte. Consolons-nous d’apprendre que la seule phase difficile est le début. Car là, le but de la relation est brusquement changé en l'exact opposé de ce qu'il était. C'est le premier résultat après avoir offert la relation au Saint-Esprit, pour qu'il l'utilise à Ses fins.

 

Notre relation sainte, dans son nouveau but, nous offre la foi à transmettre à notre frère. C’est notre absence de foi qui nous a éloigné l’un de l’autre. Et donc, on n’a pas reconnu le salut en lui. Mais maintenant la foi nous unit dans la sainteté que nous voyons, non pas par les yeux du corps mais par la vue de Celui Qui nous a joint, et avec Qui nous sommes désormais unis : l’Esprit Saint. La raison retrouvée peut maintenant nous conduire, nous et notre frère, à la conclusion logique de notre union.  Notre relation est maintenant un temple de guérison, un lieu où tous ceux qui sont las et fatigués de la vie peuvent venir se reposer. Pensons alors à tout ce qu'une relation sainte peut enseigner !

 

Une relation sainte est un moyen de gagner du temps pour tous. Un seul instant passé avec notre frère nous rend l'univers à tous les deux. Une fois  préparés par cet instant, tout ce que nous avons besoin de faire, c'est de nous souvenir que l’on n'a pas besoin de faire quoi que ce soit. Il serait bien plus profitable de se concentrer simplement là-dessus plutôt que de considérer tout ce qu’on devrait faire. Ainsi, la fonction de nos relations est à jamais devenue celle de « rendre heureux ». Et rien d'autre.

 

Une relation bénie du ciel

 

N'entrons en relation qu'avec ce qui ne nous quittera jamais, et avec ce que nous ne pouvons jamais quitter. Dieu a créé la seule relation qui ait une signification, et c'est Sa relation avec nous. La sainteté de notre relation est établie au Ciel. On ne comprend pas vraiment ce qu’on a accepté en désirant la relation sainte, mais souvenons-nous qu'il n'est pas nécessaire de comprendre. Ce qui est nécessaire, c'est simplement le souhait sincère de comprendre. Ce souhait, c'est le désir de la sainteté qui libère et guérit. La Volonté de Dieu nous a été accordée. Une fois acceptée avec joie, on se rendra compte que notre relation est un reflet de l'union du Créateur et de Son Fils. Ne soyons pas alors tentés de garder un peu d'ego avec ce qui nous est donné.

 

Les relations réelles sont saintes. Elles ne peuvent pas du tout être utilisées par nous en tant que « personne ». Seul le Saint-Esprit les utilise pour toute la filialité. Voilà quel est le cercle d'or où le Fils de Dieu est reconnu car ce qui est né dans une relation sainte ne peut jamais prendre fin. Cette relation sainte est belle en son innocence, puissante en sa force. Elle flamboie d'une lumière bien plus brillante que le soleil qui éclaire notre ciel. Cette relation sainte est choisie par notre Père pour réaliser Son Propre plan. Soyons reconnaissant qu'elle ne serve pas du tout le nôtre, celui de l'ego.

 

Source : « L’Esprit d’Un Cours en miracles » - ouvrage de synthèse en cours d’écriture par Christalain

 

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 20:20

« Certes, nous ne voulons pas dire que c’est une mauvaise idée que de se concentrer sur le maintenant plutôt  que sur le passé ou le futur. La qualité de la vie en serait meilleure. Le problème, c’est que cela ne peut pas enlever la culpabilité inconsciente de la séparation originelle d’avec Dieu qui est toujours cachée dans les profonds replis de l’esprit. A cause de cela, chaque expérience du maintenant est nécessairement temporaire car elle n’enlève pas les blocages qui l‘empêche d’être permanente. Tout cela pour dire qu’il n’y a pas une différence mineure entre l’approche du Pouvoir du moment présent  et le pouvoir réel enseigné par Un Cours en miracles. C’est la différence entre être temporairement dans le maintenant d’une illusion et être en permanence en présence de la réalité.

 

D’un autre côté, le pardon véritable enlève les blocages empêchant la conscience de la présence de l’amour, qui est ton état naturel d’être, défaisant ainsi l’ego et rendant possible le fait de demeurer dans la « toujours » éternel simplement parce que c’est tout ce qui reste. Voici une partie de ce que dit J (Jesus) sur cette importante question dans son cours :

 

«  Tu es invulnérable parce que tu es non coupable. Tu ne peux t’accrocher au passé que par la culpabilité. Car la culpabilité établit que tu seras puni pour ce que tu as fait ; ainsi, elle dépend d’un temps unidimensionnel qui va du passé vers le futur. Nul qui croit cela ne peut comprendre  ce que « toujours » signifie, et c’est donc que la culpabilité doit te priver d’apprécier l’éternité. Tu es immortel  parce que tu es éternel, et « toujours » doit être maintenant.  La culpabilité est donc une façon de maintenir le passé et le futur dans ton esprit afin d’assurer la continuité de l’ego.  Car si ce qui été a été puni, la continuité de l’ego est garantie. Or la garantie de ta continuité est de Dieu et non de l’ego. Et l’immortalité est l’opposé du temps, car le temps passe, tandis que l’immortalité est constante ».

 

Avant que je poursuive, souviens-toi que toute tentative d’atteindre l’éternité est inutile tant qu’il y a de la culpabilité dans l’esprit, un point c’est tout. Cette culpabilité doit être guérie avant que tu puisses rester libre en permanence du passé et du futur. Et la façon de la défaire, c’est de ne pas l’ignorer, ce qui est exactement ce qui se passe quand tu t’isoles du passé ou du futur en les niant. C’est lorsque tu pardonnes le passé et tes inquiétudes quant à l’avenir qu’ils se défont et que le présent infini te devient vraiment accessible. Ce pardon a toujours lieu maintenant. Souviens-toi, nous t’avons dit qu’il n’y a aucune différence entre pardonner la séparation originelle au moment où elle a paru se produire et la pardonner maintenant, car c’est exactement la même chose.

 

Source : livre  « Votre réalité immortelle »  de Gary renard.

(Arten répondant à Gary)

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 20:16

Un outil puissant que je conseille pour tous les étudiants du Cours, surtout s'ils sont en perdition...

 

La présence de la peur est un signe infaillible que tu te fies à tes propres forces. Prendre conscience qu’il n’y a rien à craindre démontre que quelque part dans ton esprit, quoiqu’en un lieu que tu ne reconnais peut-être pas encore, tu t’es souvenu de Dieu, et tu as laissé Sa force prendre la place de ta faiblesse. Dès l’instant que tu es désireux de le faire, il n’y a certes rien à craindre. Un Cours en Miracles. Le don

 

 

Rappelle-toi : Je ne suis jamais contrarié pour la raison à laquelle je pense. Un Cours en Miracles.

 

 (Nous avons choisi l'ego comme enseignant au lieu de l’Esprit/Jésus.)

 

En se servant de l’idole d’aujourd’hui comme étant la cause d’une contrariété de quelque forme, perçue spécifiquement, servez-vous du nom de la forme dans laquelle vous voyez le désagrément ainsi que la cause que vous lui attribuez.

 

Par exemple :

 

Je ne suis pas en colère contre ____ pour la raison à laquelle je pense.

 

Je n’ai pas peur de ___ pour la raison à laquelle je pense.

 

Dites-vous : J’ai encore rejeté l’amour de Jésus, me suis jugé pour l’avoir fait, et m’en suis senti coupable, et ensuite plutôt que de rire d’une telle folie, j’ai écouté mon ego et projeté la culpabilité vers X.  Voila pourquoi je me sens en colère.  Kenneth Wapnick.

 

J’ai dû prendre la mauvaise décision, parce que je ne suis pas en paix. J’ai pris la décision moi-même, mais je peux aussi prendre une autre décision. Je veux prendre une autre décision, parce que je veux être en paix. Je ne me sens pas coupable, parce que le Saint-Esprit défera toutes les conséquences de ma mauvaise décision si je Le laisse défaire. Je choisis de Le laisser défaire, en Lui permettant de décider de choisir Dieu pour moi. Un Cours en Miracles.  T-5.VII.6:7-11

 

Si tu es désireux de renoncer au rôle de gardien de ton système de penser et de m’en ouvrir l’accès, je le corrigerai avec beaucoup de douceur et te ramènerai à Dieu. Un Cours en Miracles.  T-4.I.4 :7

 

Je ne connais pas ce que signifie quoi que ce soit, y compris ceci. Ainsi je ne sais pas comment y répondre. Et je n’utiliserai pas ce que j’ai appris dans le passé comme lumière pour me guider maintenant.  T-14.XI.6 :7-9

 

Par ce refus d’essayer de t’enseigner à toi-même ce que tu ne connais pas, le Guide Que Dieu t’a donné te parlera. Il prendra dans ta conscience la place qui Lui revient dès l’instant que tu l’abandonneras et la Lui offriras. T-14.XI.6 :10-11

 

Tu ne connais pas la signification de quoi que ce soit que tu perçois. Il n’est pas une de tes pensées qui soit entièrement vraie. Reconnaître cela, c’est pour toi un solide début. Tu n’as pas été mal guidé; tu n’as pas accepté de guide du tout. Ton grand besoin est d’être instruit en perception, car tu ne comprends rien. Un Cours en Miracles  T-11.VIII.3:1-5

 

Ces pensées ne signifient rien. Les pensées dont j’ai conscience ne signifient rien parce que j’essaie de penser sans Dieu. Ce que j’appelle mes pensées ne sont pas mes pensées réelles. Un Cours en Miracles.  Le Don 51/rev4.

 

Chaque fois que vous êtes affligé, dites-vous "Ceci n’est pas comme je pense l’être" et ouvrez-vous à l’Esprit en demandant Son aide pour voir la situation comme elle l’est vraiment.

 

(L’aide est reçue)

 

Michael Dawson

 

 

Pour rappel, il y a aussi cet bel article à relire si vous traversez une période difficile plein de défis émotionnels: http://axial-media.over-blog.org/article-le-baiser-de-la-grace-45853662.html

 

 

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 20:15

Question N° 46  -  ANNAMALAI SWAMI dit : "Si vous voulez la pleine félicité du SOI, vous devez renoncer à tous vos désirs et attachements". Faut-il même renoncer au désir d'une recherche spirituelle ainsi qu'à l'attachement au GURU ? Sont-ils eux aussi des obstacles à la reconnaissance de notre véritable nature ?

 

La seule pensée qu'il puisse exister des obstacles à la réalisation du SOI est à elle seule le plus gros obstacle. Si le SOI était éloigné, il y aurait un chemin nous permettant de l'atteindre et sur ce chemin, nous pourrions rencontrer de nombreux obstacles comme dans la vie de chaque jour. Mais comme le SOI se trouve là où nous sommes, et que nous n'avons donc aucun chemin à parcourir, où pourrait-il y avoir des obstacles ?

 

Pour être le SOI, il n'y a rien à faire de particulier puisque nous sommes déjà le SOI. Et c'est en ce sens que l'on dit qu'il n'y a pas besoin de recherche. Mais puisque, pour le moment, nous pensons être un individu particulier, dans un corps, dans le monde et qui, de plus, agit, travaille, est attaché à une famille, à des pensées particulières etc.... il convient de rechercher pourquoi, bien que nous soyons convaincus au plus profond de nous-mêmes de ne pas être que cela, nous continuons à nous complaire dans ce rôle qui s'achève inévitablement par la mort de l'individu. C'est là que réside le problème : pourquoi persistons-nous à nous identifier à notre corps, sachant qu'il ne peut rien nous apporter de durable ? La question n'est donc pas de savoir comment être le SOI. Ce genre de question peut être posée par un débutant. Mais lorsque l'on ressent fortement que nous sommes certainement autre chose qu'un simple corps, la question essentielle est la suivante : Si je ne suis pas cet ensemble corps-mental : QUI SUIS-JE ?

 

La recherche est indispensable, l'introspection est nécessaire puisqu'elle nous conduit à nous poser cette question essentielle sur notre véritable nature : Qui suis-je réellement ?Mais comprenons bien que cette fameuse recherche concerne l'individu et qu'elle se fait avec l'aide du mental. Nous ne pouvons donc pas rechercher le SOI, ni donc Le trouver : qui pourrait bien Le trouver ? Mais cette recherche va consister à examiner tout ce qui, à priori, nous fait croire que nous sommes autre chose que le SOI. C'est en fait une longue enquête qui procède par élimination. Lorsque nous aurons éliminé tout ce que nous ne sommes pas(l'impermanent), il ne restera plus que ce qui est permanent : le SOI, l'Être simplement, pure présence, existence infinie que le mental ne pourra jamais "comprendre".

 

Les attachements sont le résultat d'impressions laissées dans le mental par le plaisir et la souffrance et concernent l'individu. Si l'on cherche sérieusement l'origine de l'attachement, on constatera à la fin qu'en fait, c'est à nous-mêmes que nous sommes attachés et donc tout simplement à la Vie. L'attachement est le résultat des peurs que nous accumulons par nos habitudes mentales, la plus grosse peur étant la peur de ne plus être que l'on appelle la mort Au lieu de renoncer à nos attachements, comprenons ce qu'ils signifient, quelle est leur origine et enfin qui est concerné par ces attachements. Ne peut être attaché que celui qui est lié. Je suis le SOI et le SOI est libre. L'individu ne peut être libre et restera toujours esclave des attachements des sens. Libérons-nous une fois pour toute de l'identification erronée à l'individu que nous ne sommes que par intermittence et les attachements disparaîtront comme ils disparaissent au moins une fois par jour, au cours du sommeil profond !

 

Quant à l'attachement au GURU... c'est un peu différent. On ne peut pas parler d'attachement si l'on comprend bien que le GURU, l'être réalisé, n'est pas un corps. Si le disciple n'a pas encore compris que lorsqu'il parle avec le GURU, il n'a pas, en face de lui, un individu, mais l'unique SOI qu'il est également, l'attachement peut effectivement exister. Avec le temps, la confiance et la persévérance, tout s'arrangera. Et même s'il y a attachement, il est certain que celui ci n'est pas mauvais et qu'il cessera de lui-même en temps voulu...

 

" Etre simplement" Questions et Réponses en quête du Soi, de Bernard.

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 20:08
Un extrait de conférence de Franck HATEM
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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 19:27

Note: je trouve que le mot "mental" pourrait avantageusement être remplacé par le mot "esprit" (avec un petit e) dans cette traduction. (texte original écrit en anglais). Mais cela n'enlève rien à la qualité de ce texte. Christalain

 

"À quoi ressemble l’Éveil ? À quoi ressemble l’Illumination totale ? Y a-t-il des degrés dans l’illusion ? "

 

Dans le sens le plus strict de ce que tu demandes, il y a illusion et il n’y a pas illusion. Le concept de degrés est en lui-même illusoire. Il y a des stades où tu es consciente de l’illusion. Dans cette mesure, tu pourrais les appeler des niveaux ou tout ce qui te conviendrait pour les décrire. Cependant, tu es soit endormie soit Éveillée, et ces deux états dans lesquels tu te connais ne sont séparés que par une seule idée. Rejette de ton mental la pensée de séparation, et tu te retrouveras de nouveau chez toi. Rappelle-toi simplement que ton mental n’a jamais existé séparé du Mental de Dieu. Accepte totalement la pensée que ton mental fait partie du Mental de Dieu et qu’il exprime la globalité du Mental de Dieu. Tu n’as pas besoin de te préoccuper d’autre chose. Toutes les autres questions disparaîtront naturellement dans la mesure où tu accepteras cette pensée.

 

Chaque doute ou contradiction qui te perturbe est dans ton mental parce que tu ne vis pas ton mental comme étant unifié, relié et interconnecté à toute la Création. Au lieu de cela, tu vois un monde fragmenté, mis en morceaux par des êtres différents qui expriment des besoins et des désirs différents et qui sont généralement en conflit les uns avec les autres. Voyant ce monde se comporter ainsi, tu penses qu’il doit être réel. Tu n’acceptes pas la vérité que, parce que le Fils de Dieu n’est pas morcelé, il n’y a rien dans ce monde qui ne soit pas une extension de toi-même. Cette pensée t’est trop douloureuse à accepter tant que tu penses être témoin de la souffrance, de la faim, de la brutalité et de la peur qui existent dans ton expérience.



Tu vois ton monde ainsi, tu crois que ce que tu vois est réel et tu transformes ainsi l’effet en cause. Pour la même raison, tu te crois déconnectée du Mental de Dieu. Tu ne t’y vois pas  connectée dans ton expérience et tu penses que cette connexion ne peut être réelle. Là aussi, tu prends l’effet pour la cause.

 

Où la guérison du monde se produit-elle ? Elle se produit lorsque tu vois de nouveau ton mental comme unifié, à l’instant même où tu regardes un frère dans les yeux en y voyant le reflet de ton Moi. Le monde changera instantanément lorsque tu sauras que ton mental unifié signifie que tous les mentals fusionnent en un seul. Ce monde sera guéri parce que tu le verras guéri. Tu auras changé la cause en ayant guéri ta pensée d’être séparée du Mental de Dieu. Alors l’effet consistant à ne voir que le monde de la perfection de Dieu sera instantané. Une fois que la pensée perçue de façon erronée est partie, la cause et l’effet deviennent semblables.

  

La vérité de ce que je te dis trouve un écho en toi, là où tu as connaissance des choses. Mais même alors, ton égo va s’y opposer en se demandant comment tu peux guérir ton mental et, à partir de là, guérir l’ensemble du monde. C’est en niant cette possibilité que tu as établi la base de ta croyance en la séparation. C’est par cette croyance que toutes les autres perceptions erronées de la vérité semblent se vérifier. Car c’est à partir de là que tu t’es convaincue d’être un produit créé par le monde et sujet à ses lois et à son influence. Tu crois être l’effet et non la cause.



À quoi ressemble l’illumination ou l’éveil ? C’est lorsque tu ne vois que Dieu comme la cause et que tu te vois toi-même comme l’effet qui L’exprime totalement. Tu ne ressens plus le besoin de voir ton mental sous une identité séparée à l’intérieur du Mental Global. Tu sens qu’il y est présent et tu reconnais ton Moi en lui. Toute espèce de peur devient inconnue. Toute pensée s’accompagne d’une joie débordante tandis que l’Amour te revient en mémoire. La connexion qui se produit, et qui solidifie le mental en un tout, est cet Amour même. Ce n’est pas l’expression d’un amour exclusif dont tu fais l’expérience dans ton état de limitation. C’est là que Dieu S’exprime. Et son Amour ne fait aucune distinction.

 

Source: "Dialogue sur l'éveil" de Tom Carpenter

(Voir "mes livres d'éveil" pour plus de détail sur ce livre)

 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 19:26

C’est (le monde) le témoin de ton état d’esprit, l’image extérieure d’une condition intérieure. Ce qu’un homme pense, il le perçoit. « Un Cours en Miracles » T-21.Int.1

 

Le monde est neutre.

 

Un enseignement majeur dans « Un Cours en Miracles » est que le monde est neutre. Il ne possède aucune signification en lui-même et de lui-même. Nous lui donnons un sens. Il s’en trouve seulement deux, soit celui du Saint-Esprit ou celui de l'ego. L’ego est la pensée qu’être séparé est préférable à être un avec tout. Le système de pensée du Saint-Esprit signifie que nous sommes parfait, innocent, des êtres spirituels éternels et que le monde observable de séparation dans lequel nous semblons vivre est une illusion.

 

L'ego se presse à entrer afin de donner de la valeur au monde. Il le voit comme un endroit où nous trouvons du plaisir, de la satisfaction, un statut, du pouvoir, prestige, etc. Le Saint-Esprit voit le monde comme une salle de classe de pardon. Le Cours enseigne que nous devrions regarder à l’intérieur de notre esprit avant de regarder dans le monde. Ce que nous y voyons, nous le projetons dans le monde. Si nous regardons à l’intérieur et n’y voyons que le système de pensée de l'ego, alors quand nous regarderons au-dehors, nous verrons inévitablement le monde de l'ego. C’est une perception de peur, parce que nous savons fort bien que nous allons essayer d’avoir ce que nous voulons en cherchant seulement à donner le minimum en retour. Ainsi, nous voyons des personnes avec des motifs similaires aux nôtres, et sentons devoir nous protéger du monde qui veut seulement prendre de nous. Par contraste, si nous regardons à l’intérieur et voyons l’Esprit au lieu de l'ego, nous porterons sur le monde le jugement du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit voit les gens soit demandant de l’amour ou en donnant. Il n’y a rien d’autre.

 

Le monde que nous voyons ne fait que refléter notre propre cadre de référence intérieur — les idées dominantes, les souhaits et les émotions dans nos esprits. « La projection fait la perception » (Texte, p. 477). Nous regardons d’abord au-dedans, et nous décidons quel genre de monde nous voulons voir, puis nous projetons ce monde à l’extérieur, faisant de lui la vérité telle que nous la voyons. Ce qui le rend vrai, ce sont les interprétations que nous donnons de ce que nous voyons. Si nous utilisons la perception pour justifier nos propres erreurs — notre colère, nos impulsions à attaquer, notre manque d’amour sous n’importe quelle forme —, nous verrons un monde de mal, de destruction, de malice, d’envie et de désespoir. « Un Cours en Miracles » Préface.

 

Ceci nous emmène à l’essentiel de la première citation énoncée plus haut. Le monde lui-même n’est rien. Le fait de devenir contrarié par ce que nous voyons dans le monde est un avertissement de ce qui nous dérange dans notre esprit. Si les actions des dictateurs dans le monde nous troublent, cela laisse supposer un dictateur non guéri dans nos propres esprits. Si durant le visionnement des nouvelles, on rapporte un meurtre et que nous devenons contrarié, cela atteste notre croyance que le meurtre nous rapporte ce que nous voulons. Nous ne poserons peut-être pas le geste de tuer, mais nous croyons fort bien que l’attaque nous apportera ce que nous voulons. Le Cours déclare que même une légère irritation n’est qu’un voile qui couvre une rage intense (Leçon 21). Car il ne se trouve que deux systèmes de pensée dans notre esprit, celui de l'ego et celui du Saint-Esprit. L'ego croit en « tue et fais-toi tuer », et le Saint-Esprit croit en le pardon.

 

Bon ou mauvais

 

Rien n’est bon ni mauvais en soi, tout dépend de ce que l’on en pense.

William Shakespeare

 

Dehors au-delà des idées de bien faire ou de mal faire se trouve un champ

Je vous y rencontrerai

Rumi *

 

En voyant toute la douleur et l’horreur dans le monde, il est très facile de tomber dans le piège de voir les choses comme étant bonnes ou mauvaises. Ce jugement provient du système de pensée de l'ego présent dans notre esprit. Contrairement à celui de l'ego, celui du Saint-Esprit voit les gens ne demandant que de l’amour ou l’offrant.

 

Dans mon livre «Le livre Findhorn du pardon» je raconte l’histoire véridique d’un homme se nommant Wild Bill qui a survécu six ans dans un camp de concentration. Quand il entra dans ce camp, après avoir assisté à la fusillade de sa femme et de ses enfants, il prit la décision d’essayer à aimer tous ceux qu’il rencontrait. Il ne prit pas le parti de qui que ce soit, ce qui est la marque de l'ego. À ses yeux, chacun demandait de l’amour et il essaya d’en donner et réussit. Les Américains qui libérèrent le camp réalisèrent qu’il avait plus d’énergie qu’eux bien qu’il eut été sur une diète de famine et eut vécu dans des conditions horribles.

 

Or de ceci tu peux être sûr ; si tu ne fais que rester tranquille en laissant le Saint-Esprit entrer en relation par toi, tu auras de l’empathie pour la force et tu gagneras en force et non en faiblesse. « Un Cours en Miracles » T-16.1.2.7.

 

L’histoire plus haut est un magnifique exemple des enseignements du Cours que ce monde est neutre – ce camp façonna un saint. En mettant de côté le jugement de vrai ou faux de l'ego, Wild Bill entra dans un espace où il put devenir une aide véritable pour le monde. L’énergie lui vint disponible parce qu’elle n’était plus bloquée par le jugement. Une fois l'ego mis de côté, la sagesse et l’amour ne font qu’irradier à travers nous. Ceci ne signifie pas que le Cours excuse les camps de concentration et les pense des terrains idéaux pour former des saints. Le Saint-Esprit ne cherche pas à changer rien dans le monde, mais cherche à nous aider à le voir comme une classe de pardon où nous pouvons finalement nous éveiller à notre réalité spirituelle. C’est ce que le Cours veut dire par accepter l’Expiation – s’éveiller du rêve de séparation. Quand Wild Bill eu mis de côté tout jugement, il ne pouvait savoir préalablement comment il se conduirait dans toute situation quotidienne qu’il lui était présentée. Il était soulagé de la responsabilité et du fardeau d’essayer de figurer quelle aide pertinente semblerait la meilleure. L’histoire vraie qui suit du livre d’Adyashanti Falling into Grace illustre bien le même fait.

 

*Un des moments les plus significatifs de ma vie se produisit durant ma première retraite Zen. Le troisième jour du programme de cinq jours, le directeur de retraite Kwong Roshi, raconta une expérience de vie. Dans l’histoire, il raconta un moment qu’il venait de passer en Inde. Il se tenait dans le milieu d’une rue de terre dans un petit village tout en regardant des enfants qui jouaient sur le côté de la rue. Il remarqua qu’il y avait un seul enfant avec un visage déformé que les autres enfants taquinaient. Le garçon était un paria. Kwong ne faisait que regarder ce pauvre petit garçon et il dit : « vous savez, je me tenais là et ne sachant pas quoi faire, je me mis à pleurer ». Au moment même où il racontait l’histoire, assis dans cette posture majestueuse de méditation, avec ses robes et son joli style zen, il pleurait à cœur ouvert. C’est là que je sus véritablement la qualité de son cœur ainsi que son courage. Voici une des plus grandes autorités spirituelles en Zen assis ici devant tous pleurant sans se retenir. Sans cacher son visage ni être embarrassé. Il avait été profondément touché par la douleur de ce petit garçon et il se tenait là sur la route tout en pensant, « Que puis-je faire pour lui.».

 

Après un certain temps, il décida de marcher vers le garçon. Comme ils ne parlaient pas le même langage, Kwong prit sa main, et ils restèrent là dans le milieu de la rue ensemble, main dans la main. Kwong remarqua alors une crémerie. Il marcha avec le garçon jusqu’au magasin, il plongea dans sa poche et donna quelques sous au garçon. Il indiqua qu’il voulait que le garçon achète de la crème glacée pour tous les autres enfants, ainsi que pour lui-même. Quand le petit garçon dit aux autres qu’il était pour leur acheter de la crème glacée, il devint aussitôt le héros, le centre d’attention. Instantanément, les enfants du village l’enveloppèrent de bonheur, d’amour et d’acceptation. Ce petit garçon leur acheta tous de la crème glacée et ils souriaient. Pour un moment, ce petit garçon qui avait été exclu de la société et triste était devenu heureux, et il faisait encore une fois partie du groupe. C’était la seule chose que Kwong sut faire à ce moment. C’était un petit geste, mais un exemple du pouvoir d’un cœur et d’un esprit ouverts. Même quand il ne savait pas quoi faire, intuitivement d’une manière ou d’une autre, parce que son esprit était ouvert, il se mit à marcher vers le garçon et mit sa main dans la sienne. Pour moi, ceci est un exemple d’une action éclairée. C’est un exemple d’un esprit qui peut être incapable de figurer comment répondre, mais comment le cœur ouvert et éveillé peut montrer l’exemple et offrir quelque chose de beau dans l’instant.

 

Changer le monde

 

Lorsque nous nous sentons inciter à changer le monde que nous voyons, nous devons prendre du recul et nous demander ce qui se passe ici? Faisons-nous seulement donner un objectif à l'ego? Pour nous sentir satisfait et fier de nos bonnes intentions?

 

Ne te fie pas à tes bonnes intentions. « Un Cours en Miracles » T-18.IV.2

 

Il se trouve plusieurs œuvres de charité dans le monde. Je suis bien heureux qu’elles s’y trouvent. Plusieurs millions de personnes sur cette planète souffrent, et sont en grand besoin d’assistance. Mais que se passerait-il si à travers quelque miracle la famine était éliminée du jour au lendemain et plusieurs œuvres de charité étaient dissoutes? Tous les travailleurs de ces œuvres charitables se sentiraient-ils heureux et soulagés, ou bien n’ayant plus désormais de but, est-ce qu’un vide se ferait sentir dans la vie de certains d’entre-deux?

 

Bien sûr, si vous avez la chance d’aider quelqu'un, faites-le assurément et rapidement aussi, ne le laissez pas attendre jusqu’à ce que vous soyez parfait. Mais ne devenez pas un « faiseur de bien » professionnel. *Nisargadatta Maharaj

 

Vous pouvez être attiré aux œuvres charitables ou au salut de la planète. Le test de motivation pour le savoir, c’est quand le travail accompli ne donne pas les résultats espérés. Si ceci mène au désappointement et peut-être à la colère ou la tristesse, la motivation vient de l'ego. Au lieu, si après avoir travaillé fort sur un projet et l’avoir vu échouer, notre paix n’est pas affectée, nous saurons ne pas être attaché aux résultats – ce qui est un signe très clair de motivation d’ego. Il n’y a que deux systèmes de pensée, celui de l'ego et celui du Saint-Esprit.

 

L’amour duquel je parle émerge directement d’un fond profond de réalisation. Il n’a rien à voir avec le fait de faire la bonne chose ou d’être une bonne personne. De telles notions viennent d’un esprit égotique qui se cache sous des vêtements spirituels. Je parle d’une force d’Amour qui prend naissance au-delà de l’esprit – de la conscience elle-même.

*Adyashanti — The Impact of Awakening www.adyashanti.org

 

Dans un de mes ateliers, trois participants étaient travailleurs sociaux. Ils vinrent à moi un jour et me dirent avoir réalisé, après avoir parlé ensemble, qu’ils avaient tous les trois été motivés par la culpabilité. C’est une chose merveilleuse à voir parce qu’ils peuvent se le pardonner et permettre la possibilité, soit de continuer le travail d’une perspective différente, ou bien simplement de quitter le travail.

 

Le pardon… est calme, et tranquillement ne fait rien… Il regarde simplement, attend et ne juge pas.

« Un Cours en Miracles ». Livre d’Exercices P.418.

 

Leur discernement leur permet maintenant de voir la nécessité d’aborder leur travail sur deux niveaux. Le premier niveau et le plus important c’est qu’ils le font pour apprendre le pardon, pour trouver la paix. Le deuxième et moins important est celui d’exécuter le travail efficacement. Le monde devient leur salle de classe de pardon. Les travailleurs sociaux peuvent voir leurs bénéficiaires comme des enseignants et peuvent essayer d’être en paix avec eux. S’ils réussissent, ils deviendront une source de guérison.

 

Le thérapeute voit chez le patient tout ce qu’il n’a pas pardonné en lui-même, et ainsi une autre chance lui est donnée de le regarder, de le réévaluer, et de le pardonner. Psychothérapie : But, processus et pratique. P-2.VI.6 

 

Durant plusieurs années j’ai enseigné « Un Cours en Miracles », et donné plusieurs ateliers sur la guérison. J’ai aussi publié deux livres et maintenu un site web et un bulletin. Il y a quelques années, j’ai reçu une certaine directive qui disait « Nous t’implorons d’arrêter pour le bien de l’humanité. » Ceci me fit sursauter sur le moment, mais maintenant je trouve que c’est complètement logique. Antérieurement à ce travail, j’enseignais l’électronique. À cette époque je ne parlais que de ma tête. Je crois avoir été un professeur convenable mais qui ne connectait pas fortement avec ses élèves. Lorsque j’ai commencé à enseigner la guérison et « Un Cours en Miracles », je me suis aperçu rapidement que j’avais à changer. Alors, depuis plusieurs années j’ai appris beaucoup sur la confiance et comment ouvrir mon cœur. C’est le but de mon enseignement, et si d’autres personnes bénéficient de mes propos et bien c’est un merveilleux atout en plus.

 

La seule contribution significative qu’un guérisseur puisse faire, c’est de présenter l’exemple de quelqu'un dont la direction a été changée pour lui et qui ne croit plus à aucune sorte de cauchemars. C’est donc la lumière dans son esprit qui répondra au questionneur, qui doit décider avec Dieu que la lumière est parce qu’il la voit. « Un Cours en Miracles » T-9.V.7 (p.185) 

 

Le but de mon travail est d’apprendre le pardon. Pour quelqu'un d’autre se pourrait être le chemin du parent, du travailleur de rue, du jardinier, etc. Si une mère pouvait maîtriser les leçons constantes de pardon dans sa vie de tous les jours, elle pourrait s’éveiller à sa réalité spirituelle dans un très court laps de temps!

 

Pendant vingt ans j’ai vécu à l’intérieur et autour d’une communauté spirituelle en Écosse, appelée la Fondation Findhorn. J’ai remarqué que plusieurs se sentaient attirés à aider, ou à servir le monde. Je ne crois pas que nous ayons souvent pris du recul et dit : « Pourquoi suis-je en train de faire ceci? Est-ce une effusion d’amour spontané, ou suis-je motivé par la culpabilité, ou pour être vu comme étant bon, remplir une vie vide, ou bien faire ce qu’on attend de moi, etc.?»

 

Aux premiers jours de Findhorn, il y avait un dicton qui disait : « Le travail est l’amour en action ». Cependant, j’ai souvent remarqué que c’était réellement : « Le travail est la culpabilité en action ». J’ai travaillé quelque temps au service des Ressources humaines, et une partie de mon travail consistait à faire passer une entrevue aux éventuels nouveaux membres. Je savais que je devais leur demander s’ils étaient venus ici pour servir. Je préférais leur demander s’ils étaient venus ici pour apprendre à servir. Je crois que le service, tout comme l’amour véritable, est inconditionnel : soit que vous le fassiez ou non.

 

L’amour inconditionnel est pratiquement inconnu sur cette planète. Seulement le véritable saint qui n’a désormais plus d’ego, et qui n’a que le pur-esprit dans son esprit peut rayonner spontanément l’amour et le service véritable. Ce serait une grande erreur, menant à plus de culpabilité, de penser y être parvenu quand c’est tout le contraire.

 

Tu ne peux pas entrer en relation réelle avec n’importe lequel des Fils de Dieu si tu ne les aimes pas tous, et tous également. L’amour n’est pas particulier. Si tu distingues une partie de la Filialité pour ton amour, tu imposes la culpabilité à toutes tes relations et tu les rends irréelles. Tu ne peux aimer que comme Dieu aime. Ne cherche pas à aimer différemment de Lui, car il n’y a pas d’amour à part du Sien. Jusqu’à ce que tu reconnaisses que cela est vrai, tu n’auras aucune idée de ce qu’est l’amour.

« Un Cours en Miracles » T-13.X.11

 

Je me rappelle avoir lu l’histoire de Mère Teresa quand elle et ses sœurs ouvrirent une nouvelle maison pour les indigents à New York. Le groupe de charité local vint pour la voir et lui donner leur appréciation pour son travail. Ils la remercièrent pour son travail social. Elle sembla surprise et dit : « Je ne fais pas de travail social ». Ils lui répondirent qu’elle aidait les sans-abri et les malades. Elle répliqua avec sévérité : « Je ne fais pas de travail social, c’est moi-même que je sors du puisard. » Voici une claire démonstration qu’elle ne voyait aucune différence entre elle-même et les autres.

 

Si nous sommes inconscient de nos vrais motifs, nous pouvons facilement tomber dans le piège du « sauveteur ». Je crois que tous les gens qui sont attirés à guérir possèdent le côté ombrageux du sauveteur qui nécessite la guérison. Cela peut prendre beaucoup de temps à voir, parce que dans cette société les sauveteurs sont souvent récompensés. Ils semblent être bons, vrais et des êtres désintéressés qui consacrent leurs vies à aider les autres essayant de rendre le monde meilleur. Cependant, bien qu’ils puissent se sentir pris pour acquis ils continuent leur travail parce qu’ils ont besoin d’être nécessaires. Les sauveteurs voient les gens qu’ils aident comme étant faibles et vulnérables à s’aider eux-mêmes. En réalité, ils ne veulent pas les voir guéris car ils n’auraient plus désormais besoin d’être indispensables. Ceci n’est pas de l’aide véritable, mais une attaque. Au lieu, ils ont vraiment besoin de pratiquer l’empathie avec la force qui se trouve dans l’autre personne, pour lui montrer qu’elle est sans faute et possède en elle-même la force du pur-esprit.

 

La seule aide qui vaut la peine de donner est de libérer du besoin pour de l’aide supplémentaire. L’aide répétée n’est pas du tout de l’aide. Ne parle pas d’aider un autre, à moins que tu puisses le mettre au-delà de tout besoin d’aide.

 

Tu peux aider un autre par précepte et exemple, et par-dessus tout, par ton être. Tu ne peux pas donner ce que tu ne possèdes pas et tu n’as pas ce que tu n’es pas. Tu peux seulement donner ce que tu es – et de cela tu peux en donner sans aucune limite.

*Nisargadatta Maharaj

 

Une comparaison entre fausse et vraie guérisons d’après la perspective du Cours peut être trouvée sur mon site web pour ceux qui comprennent l’anglais. http://www.acfip.org/huh.html.

 

La conversation suivante entre le grand enseignant spirituel Ramana Maharshi et un étudiant résume bien certaines questions soulevées plus haut.

 

F.H. Humpries. Maître, puis-je aider le monde?

Ramana Maharshi : Aide-toi et tu aideras le monde.

H : Je désire aider le monde. Ne serais-je pas aidant?

R : Oui, en t’aidant toi-même tu aides le monde. Tu es dans le monde, tu es le monde. Tu n’es pas différent du monde, ni le monde différent de toi.

H : [après une pause] Maître, puis-je performer des miracles comme Sri Krisna et Jésus ont déjà fait?

R : Se trouve-t-il un d’eux, quand il les a performés, qui a senti que c’était lui qui les faisait?

H : Non Maître.

 

*De : The Master Speaks [Le Maître parle]

By Tony Crisp

 

Notre objectif ici est de nous éveiller.

 

N’importe quoi en ce monde que tu crois bon et valable et digne d’effort peut te blesser, et le fera. Non pas que cela ait le pouvoir de blesser, mais simplement parce que tu as nié que ce n’est qu’une illusion et l’as rendu réel. « Un Cours en Miracles » T-26.VI.1:1-2

 

Quand j’ai lu ceci en premier dans « Un Cours en Miracles » j’étais plutôt perplexe. Je pensais qu’avoir un centre de guérison est sûrement une chose valable et bonne? J’étais tombé dans le piège de penser que Jésus veut que nous fassions du « travail de bienfaisance », aller et guérir les malades. Si ceci s’avère être votre chemin de pardon, bien sûr faites-le. J’avais besoin de me rappeler qu’au fond je le faisais pour moi-même, pour apprendre à me guérir en aidant les autres à guérir.

 

Ma femme Salice maintenant décédée était née avec une voix intérieure à laquelle je faisais appel quelques fois pour être guidée. Je me rappelle lui avoir demandé quel était le but d’écrire mon premier livre, Healing the Cause [La Guérison Radicale]. La voix avait dit : « Pour t’amener plus près de moi, et il peut éventuellement aider les autres. » Quand plus tard, j’envisageais partir un centre pour « Un Cours en Miracles » en Tasmanie, j’ai posé de nouveau la même question, « Quel est le but de ce centre? » et la voix redit encore : « Pour t’amener plus près de moi, et il peut aider les autres ».

 

La seule responsabilité de l’enseignant de Dieu est d’accepter l’Expiation pour lui-même. Expiation signifie correction, ou le défaire des erreurs. Une fois que cela a été accompli, l’enseignant de Dieu devient un faiseur de miracles par définition. « Un Cours en Miracles » M-18.4:5-7

 

N’essaie pas de changer l'ego.

 

Le plan de l’ego pour le salut est centré sur le fait d’avoir des rancœurs. Il maintient que si quelqu’un d’autre parlait ou agissait différemment, si quelque circonstance ou évènement extérieur était changé, tu serais sauvé. Ainsi la source du salut est constamment perçue comme étant à l’extérieur de toi. Chaque rancœur que tu as est une déclaration, une assertion en laquelle tu crois et qui dit : « Si cela était différent, je serais sauvé. » « Un Cours en Miracles » Leçon 71, par.2

 

Autant le Cours nous demande de ne pas essayer de changer le monde, mais plutôt changer nos esprits sur le monde, autant il nous demande de ne pas essayer de changer nos propres ego ou ceux des autres. Ce serait un exemple de rendre l’erreur réelle. L’erreur dans ce cas est que l'ego est vu comme étant bien réel et demandant notre attention. L'ego aime prendre notre attention et cela ne lui fait rien d’être accusé de vilain aussi longtemps que nous le traitons comme étant réel. Il sait fort bien que sa vie dépend de notre croyance en lui. Et une fois que nous arrêtons d’y croire, comme nous le ferons un jour, il disparaîtra tout simplement. L'ego n’est simplement qu’une illusion qui est maintenue parce que nous croyons qu’il nous offre quelque chose que nous voulons, c'est-à-dire la séparation.

 

Alors, essayer de modifier et de changer notre ego ou celui de quelqu'un d’autre lui donne de la réalité et perpétue ainsi sa vie illusoire. Au lieu, le Cours nous demande d’accepter les gens tels qu’ils sont. Ceci ne signifie pas de se tenir là en acceptant passivement l’attaque qu’une personne peut vous faire physiquement. Si en ce moment, vous avez mis de côté tout jugement de l’autre personne, vous serez guidé vers l’action à poser. Mais par contre, si vous n’avez pas atteint cette étape d’accueillir la guidance, il pourrait être préférable de courir! Le Cours ne nous demande pas d’abandonner le gros bon sens. Si nous voulons sincèrement aider les autres, nous devons nous rappeler quelle est la véritable source d’aide. Notre tâche alors est de nous enlever du chemin afin que cette aide passe à travers nous vers l’extérieur dans le monde. Tout en apprenant à guérir et à aider les autres, ainsi serons-nous guéri.

 

Le Saint-Esprit est le seul Thérapeute. Dans toute situation où Il est le Guide, Il rend la guérison très claire. Tu ne peux que Le laisser remplir Sa fonction. Il n’a pas besoin d’aide pour cela. Il te dira exactement quoi faire pour aider qui que ce soit qu’il envoie à toi pour être aidé, et Il lui parlera par toi si tu n’interfères pas. « Un Cours en Miracles » T-9.V.8

 

Michael Dawson

 * Traduction libre

Merci a Stella PILON pour ce partage

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