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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


Vous pouvez rejoindre la  famille  du "COURS EN MIRACLES" (et de la non-dualité authentique) en me contactant directement pour des rencontres "réelles dans l'illusion" , notamment dans la région "Ain, jura, Rhône, Haute-savoie". Consultez l'annuaire
A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
       ***             
               
" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 20:50

« Aussi longtemps qu’on te louera, crois bien toujours que tu n’est pas encore sur ta voie, mais sur celle d’un autre ».  Nietzsche

 

 

Sommes-nous des êtres qui pensons devoir sublimer leurs corps physique ? « l'étheriser », construire un corps de lumière pour échapper au drame terrestre ? Ou sommes-nous déjà pure lumière éveillée rêvant que nous sommes des corps « solides » dans un monde qui semble réel ? Selon le postulat de base auquel nous croyons, toute notre pensée et notre vie en seront affectées de manière très différente. Dans le premier cas, nous pratiquerons une spiritualité « de masse, classique, homologuée et convenue » et dans le second, nous serons alignés avec la spiritualité du Cours en miracles et enseignements affiliés. C'est la voie radicale qui nous demande de « faire passer un chameau par le chas d'une aiguille ».  Je ne parle pas bien sûr de  la majorité hors de ces deux alternatives. Celle qui croit encore pouvoir créer le paradis terrestre par des voies politiques, sociales ou scientifiques et qui ne veut même pas entendre parler de spiritualité ou de métaphysique.


Bien que cela ait été maintes fois répété, l’expérience du « terrain » montre que ces distinctions sont loin d’être claires, y compris pour ceux qui ceux qui se réclament en affinité avec le Cours. Et j’en fais encore partie dans mes moments d'égarement. Ce n’est pas surprenant car il est bien difficile pour une rivière de sortir de son lit, creusé profondément dans la roche par le passage de l’eau durant des millions d’années. Ainsi, il n’est pas aisé de changer en un clin d'oeil sa façon de penser, conditionnée à travers ce qui semble être de multiples générations polarisées entre l’amour et la peur. Mais l'erreur serait de croire que cela est impossible, comme le hurle l'ego.


Il est clair que nous vivons une époque bénie du point de vue des opportunités « d'éveil ». L’emprise de la matrice  « électro-ego-magnétique » se relâche toujours plus à mesure que des pionniers élargissent la conscience collective en sortant des sentiers battus. Ils découvrent les limites des voies « classiques », et la tromperie des voies de type « new-age ». C’est le grand danger du syndrôme 2012 : confondre cette époque comme une opportunité de faciliter l'évasion hors du rêve d’une part, et l’avènement d’un sauvetage global « automatique » pour tous d’autre part. Pour les plus pessimistes, on doit s’attendre même à  une extinction de la race humaine. En ce qui concerne la matrice, le concept est intéressant, à condition de ne pas l’imaginer comme résultat d’un ennemi « extérieur » (dualité), mais comme un rêve auto-généré par notre croyance en la séparation.


En ce qui concerne mon expérience, il s’avère que plus je relâche mes diverses attaches de ce monde onirique, et moins les besoins et envies que j'éprouvais auparavant se font nombreux et pressants. Mais peut-être que l'age avançant aide au processus de désaccoutumance dans certains domaines. L'ego, lui,  ne manque jamais une occasion de récupérer toute  ouverture de conscience pour l'analyser selon ses critères, et qualifier ce détachement de lassitude, de refus de vivre, d'isolement, de désimplication. Pour lui, le « renoncement » est un échec. Mais pour l'Esprit, c'est une libération.


Pour une grande majorité de terriens qui ont la chance de manger à leur faim, le temps libre est consacré à courir les magasins, les manifestations mondaines diverses et les lieux à la mode. Est-ce tout cela vivre ? Etre occupé à tout prix pour échapper à l’intimité de l’âme ? Autant celle des autres que la sienne (car Il y a un seul Esprit). Il ne faut surtout pas, selon leur point de vue, pas ouvrir la boite de Pandore. Mais refuser la frénésie moderne n’implique pas forcément de se couper du monde. On peut malgré tout entretenir des contacts humains spontanés et authentiques, de l’amitié, des échanges simples entrecoupés de repos dans le silence et le ressourcement, c’est la voie du milieu. La quatrième voie dirait Gurdjieff.

 

A mesure que passent les années, les anciens vêtements tombent les uns après les autres, comme tombent les pelures de l’oignon de l’ego. J’ai le sentiment de m’éloigner des personnes en particulier, mais de me rapprocher de l’humanité en général, autrement dit du Soi, notre Soi. Cette transition engendre certes  une cruelle solitude parfois, mais je la sais éphémère et illusoire. C’est la fin de la recherche, la fin de la spiritualité formatée par l’ego, celle qui se donne des airs de savoir, de pouvoir. Or, il n’y a rien qui puisse exercer une action réelle dans le monde du rêve, sauf le regard que l’on pose sur lui  à travers le pardon authentique. Je sens donc de limiter mon « attitude spirituelle » à ce simple quarté : « Non-jugement, Acceptation, Pardon, Présence consciente ». Le dire n’est rien, mais le faire effectivement tout le temps et avec tous, y compris soi-même, voilà le défi.

 

On ne peut pas parler ici de « pratique spirituelle » au sens commun. Pas besoin de rituels,  d’interminables apprentissages, de méditations, de satsangs, de retraites dans un Ashram indien, de gadgets, de cristaux, d’eau magique et autres poudres de perlimpinpin. Non, juste un désir ardent de rester attentif à ce que nos pensées intérieures projettent à l’extérieur comme des images symbolisant notre pseudo réalité extérieure. Et en même temps, c’est une volonté de pardon continue vis a vis de tout ce qui nous bouscule, même imperceptiblement : Nos émotions, nos pensées d’attaque, nos colères, nos peurs, nos jugements, notre culpabilité.  D’un autre point de vue conceptuel, c’est une désidentification de l’expérience matricielle du rêve humain, par la totale acceptation du passage de ces perceptions à travers nous, sans résistance, dans la foi. Encore une fois, on ne peut pas lâcher ce que l’on pas a préalablement tenu fermement dans la main.

 

Je sais être encore loin de la traversé du désert biblique avec ses 40 jours de noirceur absolue qui précédent l’évasion finale. C’est un symbole, je ne suis même pas certain que cette étape soit nécessaire. Mais la confiance de l’Esprit me porte, me dessille  les yeux et me montre que les pires déserts ont déjà été traversés, lorsque j’avais perdu toute foi, tout envie de vivre. Je me vois traversant un corridor qui mène à l’accouchement d’un plus vaste Soi. Sur les murs de ce couloir, je regarde les images jaunies de mon histoire, je ressens les émotions de mon enfance, j’écoute les musiques de mon adolescence. Je revisite puis relâche les clichés caduques qui constituaient la trame de mon rêve, de notre rêve à tous. Et je remercie  tous les « autres nous-même » pour ce voyage sans distance de la sombre cécité à la claire vision.

 

Christalain – le « déserteur » . Juillet 2010.   Révisé en décembre 2010.

 

 

 

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 20:43

contrat.jpgIl y a toujours l'espoir que, de quelque façon, par un simple effort de volonté, de la gentillesse, du charme, des gâteries ou de la manipulation, vous pourrez changer votre partenaire. Vous avez travaillé fort et avez suivi de nombreuses formations dans le but d'avoir une influence plus efficace sur votre environnement. Votre croyance est que la relation sera complète et que vous serez heureux dès le moment où votre partenaire comblera les besoins que vous pensez avoir. Votre liste de besoins est très longue et, une fois cette liste dûment remplie, vous pourrez vous accorder le luxe de ressentir de la joie et de considérer votre relation comme étant un succès. 

 

Vous avez peut-être remarqué que vous n'avez jamais réussi à amener votre partenaire à combler votre liste de besoins. C'est vraiment malheureux parce que, dans votre système de croyances, vous n'avez droit au bonheur que si votre liste est complète. Alors, vous travaillez un peu plus fort, vous faites quelques formations de plus, vous acceptez de faire des compromis - n'importe quoi -  aussi longtemps que votre partenaire semble commencer à répondre aux besoins que vous pensez avoir. 

 

Ne pouvez-vous pas voir l'effort que vous faites pour manipuler votre partenaire ? Ne pouvez-vous pas réaliser que vous avez créé une situation dans laquelle le bonheur est à l'extérieur de vous et où l'acceptation de la réalité qu'est votre partenaire est impossible ? Il ou elle vous désappointe continuellement. Vous êtes sur le point d'atteindre un état de paix parfaite et, chaque fois, il ou elle gâche votre sérénité. Êtes-vous d'accord pour abandonner votre liste et pour prendre conscience du bonheur qui est déjà là ? Avez-vous la volonté d'accepter votre partenaire sans aucune condition ? Aussi longtemps que vous garderez votre liste, ceci sera impossible. 

 

Vous vous dites avec angoisse : « Mais il y a des choses que je dois obtenir d'un partenaire ! Il ou elle doit m'apporter la sécurité, la fidélité, le support, le respect et l'affection. Si je ne peux obtenir ces choses, il vaut mieux être seul(e) ou mourir. Dans le fond, je suis mieux de laisser tomber cette relation ». Enfant de Dieu, avez-vous la volonté de voir que VOUS ÊTES toutes ces choses ? Elles ne viennent pas de l'extérieur de vous. « Mais un partenaire doit me les apporter ! » dites-vous, et vous vous précipitez d'un conseiller à un autre qui sera d'accord avec vous et vous confirmera que, oui, vous avez besoin de ces choses et, non, vous ne les recevez pas. 

 

Voyons comment nous pouvons amener votre partenaire à vous les donner. Laissez-vous murmurer dans la brume de vos illusions que, ces choses, vous les avez déjà. Ce sont les cadeaux que vous amenez avec Dieu dans votre relation. Vous pensez que vous avez un travail à faire dans le but de créer de l'amour dans la relation. Nous disons que non. L'Amour est déjà là. Vous pensez qu'il y a un effort à faire pour développer de la confiance et de la fidélité dans la relation. Nous vous disons que tout est déjà là. Vous écoutez de nombreux conseillers qui vous expliquent comment amener ces choses à l'intérieur de votre relation. 

 

Vous ne créez pas de relation puisque la relation existe déjà. Tous ce que vous avez à faire est de laisser de la place libre et permettre à la relation de se réaliser par votre intermédiaire. Vous ne pouvez travailler sur une relation : vous remettez la relation à Dieu, à l'Univers, à l'Amour. Il existe une peur immense reliée au fait de laisser tomber votre liste car, sans elle, comment pouvez-vous évaluer si la relation est un succès ou un échec ? Le succès ne fait pas partie d'une relation. Vous êtes soit dans une relation par l'entremise de l'Univers, soit dans une tentative de maintenir par vous-même les morceaux d'une structure ensemble. 

 

Nous disons : «Une relation sainte est la rencontre de deux personnes qui partagent ensemble la volonté de l'Univers et qui permettent l'expansion de l'Amour. Toute autre situation n'apportera que la séparation. La relation existe déjà, puisque vous êtes en relation et que c'est l'oeuvre de l'Univers de vous avoir réunis».

  

Enseignements tirés du Cours en Miracles, auteur inconnu

Source : www.chemindevie.net

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 20:42

Livre Findhorn du Pardon (Le)Un nouveau livre de Michael Dawson :

 

Et si nous cessions d’accuser les autres et le monde extérieur de tous nos malheurs ? Ce déni de notre responsabilité et cette projection sont les outils de notre ego ; mais ce faisant, nous alimentons les conflits en nous. Or, c’est simplement notre interprétation des faits qui détermine nos émotions, et nous fait valser entre culpabilité et innocence…

Michaël Dawson s’appuie sur son expertise d’Un Cours en Miracles pour nous proposer le chemin du pardon de nous-même.


En pratiquant les différentes étapes proposées par ce manuel, le lecteur quittera le monde de l’ego, fait de déni et de projection, et s’orientera vers une prise de conscience de ce qu’il n’accepte pas chez lui. Alors, le chemin vers le pardon sera amorcé.

A travers plusieurs témoignages de pardon et de guérison, le Livre Findhorn du pardon nous pousse à regarder en nous-mêmes, à nous défaire de notre rôle de victime. C’est la voie de la paix intérieure.

« Si vous haïssez quelqu’un, vous haïssez quelque chose en lui qui est une partie de vous-même. Ce qui ne fait pas partie de nous ne nous dérange pas ».
Hermann Hesse

 

 

Un commentaire de Stella PILLON, qui a participé à la traduction du livre. Merci à elle pour ce partage:

 

Je possède déjà ce livre en version anglaise depuis quelques années et l’ayant beaucoup apprécié, je me permets donc de venir le commenter. Le livre que Michael Dawson nous présente ici est un bel exemple de sa façon pratique de nous faire mieux comprendre le sens du pardon dont parle «Un Cours en Miracles». Il est un outil précieux pour ceux qui cherchent sincèrement la paix dans leurs vies. Il décrit les étapes simples et pratiques ainsi que des techniques que nous pouvons utiliser dans nos vies quotidiennes pour nous aider dans nos efforts à apprendre et pratiquer le pardon avec nous-même ainsi qu’avec les autres. Il se sert d’illustrations et de plusieurs histoires de cas de pardon et de guérison pour nous éclairer ainsi que des approches et des méthodes pour aider les autres à pardonner. Il apporte sa façon particulière de nous rejoindre qui est plus simple et abordable pour la majorité. Il décrit la métaphysique du Cours, qui est si importante à connaître et très peu enseignée; elle est la clé pour comprendre la cause de tous nos comportements persistants d'ego, afin de pouvoir réaliser les erreurs que nous faisons constamment depuis toujours et finalement pouvoir les corriger avec l’aide qui nous est offerte. Le pardon est le thème essentiel du message d’«Un Cours en Miracles», mais étant décrit d’une façon complètement différente, il mérite donc qu’on se penche sur ce livre pour arriver à vraiment le comprendre et finalement l’intégrer.

(Stella Pilon)

 

Disponible aux éditions du rocher:

http://www.souffledor.fr/boutique/produits_livre-findhorn-du-pardon-le__3279.html

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 20:41

La suite du résumé de Mickael Dawson sur le Cours en miracle :

Il y a une section importante mais souvent très mal comprise dans Un Cours en Miracles qui a pour titre: «Je n'ai pas besoin de faire quoi que ce soit» (T-18.VII)


 Q. Connaissez-vous l'origine de ce passage dans Un Cours en Miracles?

R. Ce passage n'était pas dans le Cours au début. C'était un message de la part de Jésus à Helen en ce qui regarde la résolution d'un problème inexistant. Helen demeurait au 16e étage dans un bloc appartements à N.Y et elle craignait la grève des opérateurs d'ascenseurs.  Elle avait peur d'avoir une attaque cardiaque en montant les escaliers et d’être séparée de son mari. Elle avait décidé de demeurer dans un hôtel tout près de là pour une semaine avant d’avoir réalisé que la menace de grève avait déjà disparu avant de commencer.  Jésus lui a fait remarquer qu'elle aurait dû faire appel à lui pour la réponse et non à la sienne qui était mal adaptée à un problème inexistant. Elle n'avait rien à faire.

(Tiré de «Absence from Felicity» par Kenneth Wapnick)


Q. Ne rien faire signifie-t’il que je peux m'asseoir et relaxer à partir de maintenant?


R. Votre ego aimerait que vous voyiez ce passage comme une excuse pour la paresse, la passivité et l'inactivé spirituelle.

Voici comment le Cours définit ne rien faire:

Ne rien faire, c'est se reposer et préparer un lieu en soi où l'activité du corps cesse d'exiger de l'attention. C'est en ce lieu que vient le Saint-Esprit et c'est là qu'Il demeure. T-18.VII.7:7-8 (p.417)


Faire une place à l'intérieur de vous pour le Saint-Esprit est le parcours de pardon du Cours. Pour être guidé par le Saint-Esprit et pouvoir entendre Sa voix, l'esprit doit être tranquille.
Vous ne pouvez entendre sa voix si votre esprit est rempli de jugements, que ce soit envers vous-même ou les autres. Pardonnez n'est pas facile. Cela demande de la vigilance, de la conscience et la reconnaissance que le problème est dans votre esprit et non dans le monde.  Ceci n'arrive pas en flânant dans le lit toute la journée mais dans la «salle de classe» des relations.


Q. O.K. mais peut-être que je n'ai pas à faire beaucoup d'activité durant la journée?


R. Lorsque que le Cours précise que vous n'avez rien à faire, il veut dire que nous permettons à Jésus ou au Saint-Esprit d’agir à notre place. Nous ne faisons plus les choses de nous-même mais nous permettons à l'Esprit de travailler à travers nous. Je n'ai rien à faire ne signifie pas que vous ne ferez rien. Ceci pourrait résulter dans une vie très active mais puisque vous n'êtes pas celui qui faites, vous ne vous sentez désormais plus fatigué. Au lieu de travailler à partir de l'énergie d'ego, votre force vient d'une source plus haute. Vous ne ferez plus les choses à partir de la culpabilité et vous ne serez plus pressé. Vous allez perdre le sens d'urgence dans ce que vous faites.


Q. Je trouve difficile de croire que si peu me soit demandé. J'ai certainement à poursuivre une tâche de valeur dans la vie comme aider les pauvres ou guérir les malades?


R. Ceci peut être votre parcours de pardon dans la vie, mais faites attention de ne pas devenir attaché aux résultats. Si votre paix est dépendante des résultats de vos efforts, vous saurez que l'ego a pris le contrôle et non le Saint-Esprit.


N'importe quoi en ce monde que tu crois bon et valable et digne d'effort peut te blesser, et le fera. Non pas que cela ait le pouvoir de blesser, mais simplement parce que tu as nié que ce n'est qu'une illusion et l'as rendu réel. T-26.VI.1:1-2 (p.593)


Q. Tout cela me semble un peu égoïste. Il est certain que le Saint-Esprit a besoin de mon aide pour faire de ceci un meilleur monde?


R. Le seul but que le Saint-Esprit voit pour ce monde, c'est qu'il est une salle de classe pour nous guérir.

La seule responsabilité de l'enseignant de Dieu est d'accepter l'Expiation pour lui-même. Expiation signifie correction ou le défaire des erreurs. Une fois que cela a été accompli, l'enseignant de Dieu devient un faiseur de miracles par définition. M-18.4:5-7 (p.50)


En premier, le travail consiste à se guérir soi-même, ce qui permettra alors au Saint-Esprit de guider nos vies en nous faisant devenir un phare de lumière et d'amour dans le monde. Nous ne serons plus désormais poussés à arranger les choses dans le monde: notre seule présence apportera la guérison où elle est nécessaire.


Cela ne veut pas dire d’être parfaits avant de pouvoir aider. Notre travail se fait peut-être déjà dans des professions d'aide. Cependant, nous réalisons que c'est dans ce travail que nous pouvons apprendre à nous guérir en apprenant à déposer nos ego de côté et inviter le Saint-Esprit à travailler à travers nous.


Q. Mais il est certain que je vais devoir continuer ma recherche spirituelle ainsi que méditer et  contempler.  Et ensuite, il y a toutes mes fautes que j'ai à combattre.


R. Chercher implique qu'il y a quelque chose de caché.


Pourquoi attendre le Ciel? Ceux qui cherchent la lumière se couvrent simplement les yeux. La lumière est en eux maintenant. L'illumination n'est qu'une re-connaissance et pas du tout un changement. Livre d'Exercices- Leçon 188. (p.369)


Nous avons été créés parfait comme Christ. Le Christ est caché par des voiles de jugement qui peuvent être enlevés par le pardon.


Le Cours ne vise pas à enseigner la signification de l'amour, car cela est au-delà de ce qui peut s'enseigner. Toutefois, il vise à enlever les blocages qui empêchent de prendre conscience de la présence de l'amour, qui est ton héritage naturel. T-in. 1:6-7


Le Livre d'Exercices contient certains exercices méditatifs, mais ils ne sont pas l'aspect principal du Cours. Le pardon de nos relations est l'enseignement principal du Cours avec le Saint-Esprit ou Jésus pour guide.


Le pardon ….est calme, et tranquillement ne fait rien. Il regarde simplement, attend et ne juge pas. Le Livre d'Exercices, Deuxième partie, 1.4. (p.418)


La méditation, la contemplation et la lutte contre le péché sont des chemins, mais Jésus nous met en garde en disant qu'ils sont longs et ennuyeux.


D'énormes efforts sont déployés pour tenter de rendre saint ce qui est haï et méprisé. Il n'est pas nécessaire non plus de passer toute une vie en contemplation et en longues périodes de méditation visant au détachement du corps. Toutes ces tentatives réussiront à la fin à cause de leur but. Or les moyens sont fastidieux et prennent énormément de temps, car tous se tournent vers le futur pour la délivrance d'un état présent d'indignité et d'insuffisance. T-18.VII.4:8-11 (p.416)


Q. Et si nous trouvions notre chemin de retour vers Dieu? Je dois être responsable de la recherche.


R. Jésus nous dit que si nous croyons être des corps et bien, nous sommes insensés. Ceci fait de la plupart de nous des déments et comment est-ce qu'un fou peut connaître quelque chose d'importance à part le chemin de retour vers Dieu?


N'est-ce pas Lui Qui connaît la voie vers toi? Tu n'as pas besoin de connaître la voie vers Lui. Demande et reçois. Mais n'exige rien et n'indique pas la route à Dieu par laquelle Il devrait t'apparaître. Livre d’Exercices 189, par.8, (page372).


Nous nous faisons dire que nos cheminements sont hautement individualisés et donc requièrent la guidance du Saint-Esprit.  Par la pratique de nos leçons quotidiennes de pardon nous nous ouvrons de plus en plus à Sa guidance et ainsi Il va nous diriger à la maison.


Q. J'ai encore besoin de planifier. C'est certainement correct, n'est-ce-pas?


R. Cela dépend de qui fait les plans.


Un esprit guéri ne planifie pas. Il ne fait qu'exécuter les plans qu'il reçoit en écoutant la Sagesse qui n'est pas la sienne. Il attend jusqu'à ce qu'il ait apprit ce qui devrait être fait, et puis il procède à son exécution.


Il ne dépend pas de lui-même pour quoi que ce soit autre que sa capacité à remplir les plans qui lui sont  assignés.  Il est en sécurité dans la certitude que les obstacles ne peuvent entraver son progrès dans l'accomplissement de tout but qui sert le grand plan établi pour le bien de chacun.


Lorsque des plans sont nécessaires, ils seront donnés au bon moment et au bon endroit. Il nous est demandé de nous enlever du siège du conducteur, de diminuer la fonction du mental qui essaie de tout classer et de simplement suivre les plans d'une source plus élevée.


J. Krisnamurti a dit que seules les personnes confuses prennent des décisions, car il n'y a qu'une seule action pertinente à chaque moment donné. L'ego ne peut le savoir, mais le Saint-Esprit Lui, le sait.

Q. vous semblez dire que je ne connais rien qui ait de la valeur et que je devrais abandonner tous mes efforts pour m'améliorer?


R. Qui essayez-vous d'améliorer? Si le Christ à l'intérieur de vous est déjà parfait, il ne reste que votre ego à améliorer. Si votre ego est particulièrement dysfonctionnel et que vous ne pouvez pas survivre facilement, alors quelque travail pour donner plus de confiance à votre ego serait nécessaire. Cependant, si vous pouvez survivre d'une façon satisfaisante, pourquoi alors essayer d'améliorer votre ego? Cela ne fera certainement que retarder le temps d'éveil à la grandeur de votre réalité spirituelle?


Nous nous sommes efforcés à penser que nous sommes des corps et leur accordant une grande importance. La plupart de notre temps est consacré à satisfaire leurs désirs, à les protéger et les faire sentir confortables. Jésus réfère à notre corps comme au héros du rêve.


Faire quoi que ce soit implique le corps. Et si tu reconnais que tu n'as pas besoin de faire quoi que ce soit, tu as retiré de ton esprit la valeur du corps.  Voilà la porte rapide et ouverte par laquelle tu passes outre des siècles d'efforts et que tu échappes du temps. T-18.VII.7:1-3


Q. il ne semble pas que j’aie beaucoup à faire. Je me fais dire que je ne sais rien et que mes efforts retardent mon éveil. Je commence à trouver tout cela personnellement insultant!


R. Si cela peut te réconforter, Jésus est d'accord avec toi!


Il t'est difficile d'accepter l'idée que tu as si peu à donner, pour recevoir tant.  Et il est très dur pour toi de te rendre compte que ce n'est pas une insulte personnelle que si ta contribution et celle du Saint-Esprit sont si extrêmement disproportionnées. Tu es encore convaincu que ta compréhension est une puissante contribution à la vérité, et qu'elle en fait ce qu'elle est. Nous avons pourtant insisté que tu n'as pas besoin de rien comprendre. Le salut est facile parce qu'il ne demande rien que tu ne puisses donner maintenant.  T-18.IV.7:3-7 (p.408)


Le Cours  précise que tout ce qui est requis de nous n'est qu'un petit consentement. Pas un gros, ce qui pourrait être vu par l'ego comme une invitation pour commencer à offrir ses solutions (qui sont conçues pour ne jamais fonctionner) Une petite bonne volonté signifie reconnaître que les problèmes se situent dans notre esprit et non dans le monde, que nous pouvons les voir différemment et trouver la paix. Et ceci se produira une fois que nous aurons invité Jésus à nous aider. Dit simplement, une petite bonne volonté signifie regarder nos esprits sans jugement.


Tu n'as pas à chercher la réalité. C'est elle qui te cherchera et te trouvera quand tu rempliras ses conditions. (La paix à travers le pardon) … tu as si peu à faire parce que ta petite partie est si puissante qu'elle t'apportera le tout. Accepte, donc, ta petite partie, et laisse le tout être à toi. T-8.IX.2:4 5,9,10 (p.169)


Q. Je suppose qu'on me demande d'être plus humble et d’avouer combien peu de choses importantes je connais. Je commence à ressentir la possibilité de déposer un grand fardeau. Quel soulagement se sera d'abandonner l'idée de toujours être responsable! Je commence à réaliser que mon esprit est un outil serviable dans les mains du Saint-Esprit, mais une arme dans les mains de mon ego. Un dernier conseil?


R. Finissons à partir de la section du Cours dont vous avez posé la question en premier


Gagne du temps pour moi par cette seule préparation, et exerce-toi à ne faire rien d'autre. «Je n'ai pas besoin de faire quoi que ce soit» est une affirmation d'allégeance, une loyauté véritablement indivisée. Crois-le un seul instant et tu accompliras davantage qu'il est donné à un siècle de contemplation ou de lutte contre la tentation. T-18.VII.6:6-8 (p.416)


Si tu as assez d'humilité, si tu es heureux de te rendre à un pouvoir plus grand que ta logique et ta raison et que tu peux laisser le corps perdre son importance dominante dans ta vie, Jésus t'offre une voie facile vers la paix et la joie.

 

Michael Dawson - traduit par Stella Pilon
A suivre:  "Comment puis-je entendre ma guidance intérieure ?".

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 20:40
Une video "drôlement irrévérencieuse" pour poursuivre les vacances... extraite d'un film tout aussi réussi et remarquable. Ideal pour tester la solidité de son sens de l'humour...
 
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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 21:14

Une video à savourer en plein écran, avec les yeux, avec les oreilles, et  le coeur.

Car l'esprit du Cours en miracles peut s'inviter  dans  toute expression artistique.

 

 

Tout ce que nous voyons ou semblons être

N’est qu’un rêve dans un rêve

 

Reçois ce baiser sur le front

Et à l’heure ou je te quitte

Je te l’avoue franchement

Tu n‘as par tort toi qui juge

Que mes jours ont été un rêve

Et si l’espoir s’est enfui

en une nuit ou en un jour

Dans une vision, ou nul part

N’en est-il pas pour cela passé ?

 

Tout ce que nous voyons ou semblons être

N’est qu’un rêve dans un rêve

 

Je reste en la rumeur d’un rivage par le flot tourmenté

Et tiens dans la main des grains de sable d’or…si peu

Comme ils glissent à travers mes doigts dans l’abîme

Pendant que je pleure,

Pendant que je pleure

Ô mon Dieu, ne puis-je les serrer d’une étreinte plus sûre ?

Ô mon Dieu, ne puis-je en sauver un de la vague impitoyable ?

 

Tout ce que nous voyons ou semblons être

N’est-il pas qu’un rêve dans un rêve ?

 

Propaganda - 1984

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 21:11

La suite du résumé de Mickael Dawson sur le Cours en miracle :

Le Cours définit l'ego comme étant une pensée de séparation d'avec Dieu. C'est la "petite idée folle" qui se glissa dans l'esprit du Christ unifié et envers laquelle il oublia de rire. (T-27.VIII.6). Nous avons demandé, "Se pourrait-il qu'il y ait quelque chose de mieux que l'Unité?" Qu'arriverait-il si je devenais Dieu au lieu d'être le fils de deuxième classe de Dieu? En réalité, de telles idées démentes n'auraient pu se produire, il sembla donc qu'une partie de l'esprit du Christ tomba endormi pour qu'il puisse les expérimenter.


Le temps et l'espace surgirent pour que nous puissions mettre nos désirs en opération tout en nous cachant de Dieu et en l'imitant, espérant qu'Il ne pourrait jamais nous trouver ici pour appliquer envers nous sa vengeance justifiée pour avoir  quitté et brisé son Ciel. En fait, nous voulions un Dieu en colère pour qu'il donne de la réalité à notre rêve. Nous pourrions dire que nous avons finalement réussi à échapper à notre père. Cependant, en réalité, Dieu ignore tout de nos rêves enfantins, car Il ne peut connaître que l'Éternel. Le péché pourrait seulement être réel si nous pouvions changer l'Éternel, le Christ en nous, et cela est impossible. Mais dans nos rêves nous ressentons beaucoup de culpabilité et l'ego s'en sert pleinement. La culpabilité est la nourriture de l'ego, sans laquelle il ne peut exister.


L'ego nous dicte un chapelet de conseils pour nous aider à nous procurer les besoins que nous pensons nécessaires, cachant sa vraie motivation qui est «Cherche et ne trouve pas» (T-12.IV.1.-p.240) L'ego est notre création, notre enfant et veut vivre. En nous donnant des conseils qui ne fonctionnent jamais, il nous force à retourner vers lui pour d'autres avis semblables. Avec le temps, nous commençons à douter des motifs de l'ego réalisant qu'il est plutôt notre ennemi que notre ami. Ceci mène à la conclusion que l'ego doit être combattu et surmonter.  Erreur magistrale! Cette attitude donne de la réalité à l'ego et est un exemple de ce que le Cours appelle "faire devenir l'erreur réelle".


Par conséquent, nous ne devons pas essayer de le changer ou de "l'améliorer". La plus grande peur de l'ego est de ne pas être pris au sérieux. Sans aucune culpabilité pour se nourrir, l'ego "s'estomperait dans le néant d’où il est venu! (M-13.1).  Mais si nous le combattons ou l'aimons, nous lui avons donné de la réalité; et qui pourrait combattre l'ego si ce n'est que l'ego. L'autre conseiller qui se trouve dans notre esprit, le St-Esprit, ne s'oppose ni ne combat jamais rien parce qu'Il ne reconnaît pas l'ego comme étant réel. La vérité n'a jamais besoin d'être protégée de la fausseté. Au lieu de cela, Il nous demande simplement de regarder notre ego sans jugement.


Le pardon, par contre est calme et tranquillement ne fait rien. Il n'offense aucun aspect de la réalité ni ne cherche à la tourner en des apparences qui lui plaisent. Il regarde simplement, attend et ne juge pas. Qui ne veut pas pardonner doit juger, car il doit justifier son manquement à pardonner. Mais qui voudrait se pardonner doit apprendre à accueillir la vérité exactement telle qu'elle est. Livre d'Exercices. p.418, par.4 (Qu'est-ce que le pardon)


Le seul fait de voir ce que l'ego nous conseille de faire, lequel est toujours quelque forme d'attaque envers nous-mêmes, (maladie) ou autres (colère) nous conduira éventuellement à ne plus suivre ses conseils.  Si nous constatons que mettre notre main dans les flammes cause de la douleur, nous ne le ferons pas. Aucun effort ni pratique n’est requis.


Toute forme d'attaque envers nous-mêmes n'est pas si facilement reconnue. L'ego nous donne son avis pour apprendre à améliorer notre image, peut-être devenir plus «spirituel».


Le Cours enseigne que nous sommes créés à l'image de Dieu. La seule différence, laquelle mena à l'idée de séparation, d'où la naissance de l'ego, est que ne pouvons pas créer Dieu. Il est le Père et nous sommes Son Fils – le Christ. À part cette seule différence, nous partageons tout de la nature de Dieu.


Si nous considérons ce fait un moment, nous réaliserons que tout désir d'amélioration personnelle, pour devenir de meilleures personnes, joue directement dans les mains de l'ego. Pouvons-nous améliorer la création de Dieu? Ce que nous essayons d'améliorer est notre ego – notre image précieuse d'individualité et de particularités. Ceci peut seulement augmenter notre sens de culpabilité tout en renforçant l'idée de séparation, croyant que ce nous avons mal créé est supérieur à ce que Dieu a créé.


Toutes les choses par lesquelles tu cherches à rehausser

ta valeur à tes yeux, te limitent davantage, te cachent

ta valeur, et ajoutent une autre barre à la porte

menant à la véritable prise de conscience de ton Soi.

Leçon 128, par.3


Au fond de toi se trouve tout ce qui est parfait,

prêt à rayonner à travers toi et jusque dans le monde. Leçon 41


À mesure que nous commençons à nous éveiller de notre rêve de séparation, l'ego devient plus subtil dans ses conseils. À travers ses ruses, il se peut que nous ayons cru pouvoir atteindre le bonheur en attaquant les autres et en poursuivant des buts matériels, mais combien peut-il encore nous prendre facilement au piège en nous encourageant à poursuivre des objectifs spirituels. En regardant avec horreur tous nos défauts de caractère, nous jurons de conquérir l'ego et de devenir meilleur, des personnes plus spirituelles.


Ta valeur n'est pas établie en enseignant ni en apprenant. Ta valeur est établie par Dieu. Aussi longtemps que tu contestes cela, tout ce que tu fais te fera peur, en particulier toute situation qui se prête à la croyance en la supériorité et l'infériorité-T-4.1.7:1-3.


L'ego se frotte les mains en jubilant pendant que nous prenons le long sentier de luttes envers nos péchés récemment découverts. La culpabilité qui résulte de nos échecs deviendra une riche source de «nourriture» pour l'ego pour un bon bout de temps à venir. Nous ne voyons pas facilement non plus que notre combat pour devenir «bon» n'est seulement qu'une réaction à la culpabilité que nous ressentons pour s'être apparemment séparés de notre Père au Ciel. Mais la séparation est une illusion, nous sommes simplement endormis au Ciel. Il n'y a aucun besoin pour le sacrifice, la souffrance ou la rédemption. Tout ce qui est requis est un désir de s'éveiller et de laisser le rêve derrière.

D'énormes efforts sont déployés pour tenter de rendre saint ce qui est haï et méprisé. Il n'est pas nécessaire non plus de passer toute une vie en contemplation et en longues périodes de méditation visant au détachement du corps. Toutes ces tentatives réussiront à la fin à cause de leur but. Or les moyens sont fastidieux et prennent  énormément de temps, car tous se tournent vers le futur pour la délivrance d'un état présent d'indignité et d'insuffisance.  T-18.VII;4.8-11, p.416.


Le soi spirituel que nous essayons de cultiver ne se sentira jamais adéquat parce qu'il sera toujours l'ego, mais maintenant portant des vêtements spirituels. Nous sommes destinés à souffrir d'un manque d'estime de soi jusqu'à ce que nous réalisions que ce que nous sommes en train de créer est faux. Comment pouvons-nous possiblement apporter une amélioration à notre soi Christique? Tout n'a été qu'un voyage d'arrogance sans espoir.


Ne t'efforce pas pour acquérir de la spiritualité. Si tu le fais, tu la bloqueras.

Elle sera empêchée de venir dans ta vie.

Cela est la chose la plus difficile à apprendre pour la plupart des gens,

de ne pas se mettre dans leur propre chemin.

Elle est déjà tienne et l'a toujours été.

Relaxe, sois calme et tu verras ce que je veux dire.

Elle ne t'a jamais laissé. Ton esprit avec toutes ses interminables

demandes, t'a tenu au loin de cette clarté.

Raynond Karczewki



Peut-on regarder nos efforts spirituels et en rire?

Peut-on apprendre à ne pas prendre l'ego sérieusement, ce qui signifie ne plus essayer de le changer

– le nôtre ou celui d'un autre?

Peut-on arrêter d'essayer d'être bon et simplement relaxer dans une conscience sans jugement de ce

que notre esprit est capable de faire?

Sommes-nous consentants à nous dire, «Je ne suis plus en charge de mon cheminement spirituel. Je ne sais rien.

S.v.p. enseigne-moi»?


Sommes-nous prêts à nous éveiller du rêve de séparation, lequel contient aussi l'abandon de notre attachement aux parties de notre rêve qui nous donnent de la satisfaction?
Si nous le pouvons, le Cours nous promet la paix de Dieu. Si nous ne sommes pas prêts, il nous conseille de ne pas nous battre contre nous-mêmes. T-30.1.1;6-8, p.671.


Les parties les plus heureuses du rêve nous appellent encore à demeurer endormis. Ceci n'est pas une faute, simplement une erreur douloureuse que font la plupart de nous. Un jour, nous nous fatiguerons de tous les rêves et laisserons finalement aller la main de l'ego. Dans ce cas, la lumière du Pur-esprit sera autorisée à rayonner dans notre esprit, l'ego disparaîtra et nous nous éveillerons à notre foyer au Ciel, lequel nous n'avons jamais quitté.


L'acceptation de l'Expiation (se réveiller du rêve) par chacun n'est qu'une affaire de temps. Cela peut paraître contredire la libre volonté parce que la décision finale est inévitable, mais il n'en est rien. Tu peux temporiser et tu es capable d'une énorme procrastination, mais tu ne peux pas quitter entièrement ton Créateur, Qui a fixé des limites à ton aptitude à mal créer. Une volonté emprisonnée engendre une situation qui, à l'extrême, devient tout à fait intolérable. La tolérance à la douleur peut être grande, mais elle n'est pas sans limite. Tôt ou tard chacun finit par reconnaître, même très vaguement, qu'il doit y avoir une meilleure voie. En s'affirmant, cette re-connaissance devient un tournant. T-2.III.3:1-7, p.23.

 

Michael Dawson - traduit par Stella Pilon
A suivre:  "Je n'ai pas besoin de faire quoi que ce soit".

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 21:25

Question : Qu'entendez-vous par acceptation ?

 

Wayne : Lorsque vient l'acceptation, cela coupe l'implication et il y a la paix. Ce n'est pas la paix momentannée obtenue par la satisfaction d'un désir. Et ce n'est pas non plus la paix de l'oubli. Il s'agit plutôt de la paix au centre de la tempête, l'oeil du cyclone. Tout autour il y a le tumulte tourbillon de la vie, mais dans l'oeil du cyclone règne la paix, la quiétude. L'acceptation dont je parle est synonyme de cette paix et de cette quiétude.

 

Donc, ayant remarqué cela, tout ce qui nous reste à faire, c'est accepter. (rire) C'est si simple. Ce n'est pas grand-chose n'est-ce pas ? Peut-être avez vous remarqué que l'acceptation est imprévisible. Vous ne pouvez la provoquer vous-même! En dépit de vos meilleures intentions, de vos plus valeureux efforts, l'acceptation a le chic pour vous glisser entre les doigts. L'acceptation survient, comme le fait la non-acceptation. Elle survient. L'acceptation peut surgir à tous instants et sans avertissements, sans préparation.

Mais vous ne pouvez la fabriquer. Et reconnaître que vous ne pouvez la fabriquer, est en soi l'acceptation. L'acceptation peut surgit à n'importe quel moment et interrompre l'implication horizontale. Et l'interruption horizontale est la paix. Maintenant, si la compréhension intellectuelle a une quelconque valeur, c'est qu'elle peut envahir l'esprit et induire l'acceptation, en même temps que la compréhension que TOUT EST CONSCIENCE, que tout ce qui se produit ne pouvait être autrement. Ceci n'est pas pour dire que cela ne vas pas changer dans la minute qui suit. Mais en CET INSTANT PRÉCIS, il ne pouvait en être autrement. Et reconnaitre cela est acceptation, la reconnaissance que CECI EST, est la paix.

 

Ceci n'a rien à voir avec l'approbation. Je ne suis pas en train de dire que vous devez aimer ce qu'il se passe. L'acceptation peut embraser quelque chose de tout à fait horrible, de tragique, de douloureux. Et au milieu de l'horreur, de la douleur, ilpeut y avoir la paix. Et la paix se trouve dans l'acceptation, dans la reconnaissance que CELA EST, en cet instant.

 

 Quand cela se produit, nou disons que c'est la Grâce. Cette compréhension, cette acceptation, cet arrêt de l'implication, cette paix, est la Grâce. Remarquez que "Grâce" est bien sûr un terme spirituel pour dire "bonne fortune"! (rire). Lorsque les choses vont dans notre sens, lorsqu'elles nous procurent quelque chose de personnellement satisfaisant, nous disons que c'est la Grâce. Quand c'est horrible, nou disons que c'est la volonté de Dieu. (rire). Mais la chose importante au sujet de l'un ou l'autre de ces termes tient dans la reconnaissance que "je ne l'ai pas fait". Je, en tant qu'agissant séparé, ne l'ai pas fait. Il y avait là à l'oeuvre  un agent étranger à ma petite volonté.

 

Lorsque j'ai fait la rencontre de Ramesh  (ndlr : Balsekar), et qu'il parlait de cela, j'ai trouvé ca incroyablement libérateur car la plupart des enseignements que j'avais rencontré jusque-là semblaient flotter dnas une sorte de vide qui ne prenait pas CECI en compte. CECI, cette vie, cette activité quotidienne, cet "aller au travail, faire l'amour, crier après le chien, prendre un repas" et toutes ces choses-là, était, en quelque sorte profane, comparé à la présence spirituelle exaltée.  D'un manière ou d'une autre, tout aspect spirituel était oté à CECI. Or ce qu'avancait Ramesh de façon très claire, c'était que CECI était sacré. La manifestation sous tous ses aspects, à la fois positifs et négatifs, ceux que l'on aime et ceux que l'on aime pas ; ceux qu'on approuve et ceux que l'on n'approuve pas, ceux que l'on changerait volontiers et les autres, que l'on ne changerait pour rien au monde. Chacune de ses choses, chaque facette de la manifestation phénoménale est sacrée et porte en elle l'empreinte de Dieu.

 

Ramesh était un banquier. Un banquier! Il vivait dans le monde. Il était marié. Il avait des enfants. Sa spiritualité était une spiritualité qui embrassait tout CECI dans son entier. Et cela avait du sens pour moi, cela résonnait en moi, cela sonnait juste en moi. Je n'étais pas intéressé par une spiritualité qui m'aurait commandé d'aller me retirer dans une grotte, d'aller me faire ronger les chairs par de la vermine pour attester combien j'étais spirituel. Cela semblait ridicule. Et c'est ridicule si c'est fait délibérément fait pour atteindre quelque chose.


Il y avait un maitre zen, largement cité qui enseignait : "Vous coupez du bois et portez de l'eau". J'en suis venu à comprendre qu'il parlait du travail quotidien. De nos jours, eau et chauffage sont fournis. Votre travail, c'est d'aller martelier les touches d'un clavier d'ordinateur. Votre travail, c'est d'apprendre quelque chose à un groupe de gens. Votre travail c'est d'aller extraire du pétrole. Quel que soit votre travail, ce,st couper du bois et porter de l'eau, c'est faire CECI. C'est faire la vie. Dieu est ici. Ici même. En cet instant, en ce lieu. Vous n'avez pas nécessairement besoin de vous précipiter en Inde! Dieu soit loué! (rire tonitruant).

 

En fait, ce matin quelqu'un m'a demandait ce qui avait changé après que ce sens de l'agir personnel se fut évanoui. De quoi s'agissait-il? Qu'en était-il ? Franchement, quand cela s'est produit, le sentimenet le plus clair était que littéralement, rien ne s'était passé. Très profondément, RIEN NE S'ÉTAIT PRODUIT. Et cette illumination tant désiré n'était pas quelque chose. C'était littéralement rien. Six ou huit mois plus tard j'étais en Inde avec Ramesh, parlant de cette affaire d'illumination, et je lui ai dit: "Vous savez, si quelqu'un devait me demander "Etes-vous illuminé?", je crois que je devrais répondre non" Et il enchaîna : "Il vous faudrait répondre Non, mais il y a Compréhension ici". C'était la tournure de phrase parfait. Non, Il n'est pas d'individus illuminés. Mais il y a ici la Compréhension. Pas ici (pointant son index vers son corps) Là! (Pointant l'espace immédiatement devant lui, avec un geste descendant de la main, les cinq doigt réunis). Et cette Compréhension se manifeste, est rendu palpable, dans la relation avec celui qui est en Résonnance, découvre cette connexion. La existe le Gourou. Le Gourou est créé dans cette relation. En l'absence de cette relation, il y a simplement un mécanisme corps-mental, semblable à n'importe quel autre, qui traverse sa journée faisant ce qu'il fait, agissant selon sa nature, réagissant selon sa nature. Le Gourou existe uniquement dans la relation avec le disciple. Autrement il n'y a pas de Gourou.

 

Source :  Livre, l'accueil de l'évidence de Wayne Liquorman.

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 21:22

La suite du résumé de Mickael Dawson sur le Cours en miracle :


Depuis le nombre d’années que j’enseigne «Un Cours en Miracles» j’ai entendu parler de plusieurs comptes-rendus au sujet de difficultés que des personnes ont eues en étudiant le Cours. Ceci illustre la forte ambivalence que plusieurs (tous?) étudiants rencontrent à étudier et à mettre ses enseignements en pratique. Ceci comprend le début de l’étude et ensuite le mettre de côté et l’oublier, ainsi que lire les exercices et se fâcher contre le livre (le détruire ou le mettre de côté). Quelques étudiants essaient de changer le Cours afin de le rendre plus acceptable à leur ego. Des exemples seraient le déni (où certaines parties du Cours ne sont pas énoncées, spécialement la métaphysique,) lisant Jésus hors du Cours et altérant son langage. D’autres étudiants peuvent devenir préoccupés avec des questions telles que « Pourquoi la séparation s’est-elle produite ? » oubliant que si nous pratiquons nos leçons quotidiennes nous recevrons une expérience qui répondra à tous nos questionnements. (C-in.4:4-5).


Helen Schucman, qui a été le scribe du Cours, a aussi démontré de fortes contradictions à écrire le Cours et à pratiquer le pardon. Elle le décrit dans son poème L’Étranger Lumineux :

 

Inconnu à moi était mon Amour, car lorsqu’Il vint 

Je ne Le reconnu point. Et Il me sembla n’être

Qu’un intrus qui venait  perturber ma paix.

 

Je ne vis pas les cadeaux qu'Il emportait, ni entendis

Son doux appel. J'essayai de Le tenir au dehors 

Avec des verrous et des clefs qui tombèrent tout simplement


Avant Son arrivée. Je ne pus échapper à

La gentillesse avec laquelle Il me regardait.

Contre mon gré, je L'invitai à entrer, et


Lui tournai le dos. Mais Il me tendit la main 

Et me demanda de me souvenir de Lui. En moi 

Un ancien nom, gravé en or, commença à tourner en rond


Et fit son apparition dans mon esprit. Dans un silence

La lumière m'enveloppa profondément jusqu'à ce qu'Il prononce la Parole,

Et alors enfin, je reconnus mon Seigneur!


Extrait de: The Gifts of God    - «Foundation for Inner Peace» 

Traduction libre et non officielle par Stella Pilon)


Ce joli poème s’applique à nous tous. Une partie de nous, notre esprit juste, accueille l’aide de Jésus tandis que l’autre, celle de l’esprit faux, veut lui fermer l’entrée.  Nos ego sont heureux de lui demander des choses de ce monde comme la santé, le partenaire idéal, de l’argent, etc., mais nous ne voulons pas Le laisser nous mener vers Lui hors de ce monde où Il se trouve.


Jésus est bien conscient qu’en étudiant son Cours nous allons parfois devenir craintifs et y résisterons vigoureusement.


Ce Cours a établi de façon explicite que son but pour toi est le bonheur et la paix. Or tu en as peur. Il t’a été dit maintes et maintes fois qu’il te rendra libre, or tu réagis parfois comme s’il essayait de t’emprisonner. Tu le rejettes souvent plus volontiers que tu ne rejettes le système de pensée de l'ego. Dans une certaine mesure, donc, tu dois croire qu’en n’apprenant pas le cours, tu te protèges. Et tu ne te rends pas compte que c’est seulement ta non culpabilité qui peut te protéger.     «Un Cours en Miracles» T-13.II.7:1-6


Ton esprit n’est plus entièrement inexercé. Tu es tout à fait prêt à apprendre la forme d’exercice que nous allons utiliser aujourd’hui, mais il se peut que tu rencontres une forte résistance. La raison en est très simple. Lorsque tu t’exerces de cette façon, tu laisses derrière toi tout ce que tu crois maintenant, et toutes les pensées que tu as inventées. A proprement parler, cela est la délivrance de l’enfer. Or perçu par les yeux de l'ego, c’est une perte d’identité et une descente en enfer. Livre d’Exercices, leçon 44 ; 5 :1-6, page 71.


J’ai déjà vu une bande dessinée qui montrait deux portes. Au-dessus de la première on pouvait lire «Conférence sur le Ciel». En face de cette porte se tenait une longue file de personnes. La porte d’à côté portait l’enseigne «Ciel» et il n’y avait aucune file d’attente.   La peur que nous éprouvons d’entrer au Ciel est reflétée par notre peur d’étudier et de pratiquer le Cours.


La section du Texte qui a pour titre : « La Peur de la Rédemption» donne une explication très claire de la raison qui nous porte à résister au Cours. Lorsque nous progressons dans notre apprentissage, nous nous approchons de plus en plus de l’amour de Dieu dans notre esprit. Ceci est l’ultime menace pour l'ego car il ne peut supporter cet amour et survivre.  Quand finalement rayé par l’amour de Dieu, notre précieuse individualité et notre spécialisme disparaîtront également et c’est cette réalisation qui nous terrifie. Il y a une partie de nous qui se languit pour la paix de Dieu tandis que l’autre la craint. Ceci se traduit par le consentement à étudier le Cours et laisser le monde derrière soi (façon de penser avec justesse) ou désirer ne pas être impliqué avec le Cours, recherchant l’accomplissement seulement dans le monde (façon de penser faussement).


Tu penses avoir fait un monde que Dieu voudrait détruire ; et qu’en L’aimant, ce que tu fais, tu jetterais ce monde, ce que tu ferais. Par conséquent, tu as utilisé le monde pour couvrir ton amour, et plus tu t’enfonces dans la noirceur des fondements de l'ego, plus tu t’approches de l’Amour qui est caché là. Et c’est cela qui t’effraie. T-260- T-13.III.4:3-5


Sous les fondements ténébreux de l'ego se trouve la mémoire de Dieu, et c’est cela dont tu as réellement peur. Car cette mémoire te rétablirait immédiatement à ta juste place, et c’est cette place que tu as cherché à quitter. T-259-T-13.III.2:1-2


Plusieurs d’entre nous débutent le Cours en espérant apprendre à vivre dans le monde d’une façon plus heureuse. Nous nous attendons à trouver le partenaire idéal ou améliorer notre relation existante, profiter d’une meilleure santé, mieux nous entendre avec les gens, etc.  Quand nous pratiquerons le pardon, nous verrons des améliorations dans ces secteurs et éventuellement nous atteindrons une «période d’apaisement» (M-4.I.A.7), qui est la quatrième  étape dans le «Développement de la Confiance» (M-4.I.A.), où nous éprouvons une «paix raisonnable».


Plusieurs enseignements ont l’objectif de rendre nos vies ici plus heureuses et épanouies. –les librairies en sont remplies. Cependant, le Cours, n’est pas une philosophie de débrouillardise mais un enseignement de dépassement. Dans la Bible, Jésus dit bien que son royaume n’est pas de ce monde. L’objectif du Cours est de nous mener vers ce monde, lequel il nomme le Monde Réel. Mais ceci signifie devoir laisser notre ego derrière, notre sens de «Je». Cela mène à la prochaine étape dans le «Développement de la Confiance» qui est appelée «une période de perturbation» (M-4.I.A.7:1) qui peut persister très longtemps puisque nous résistons à abandonner notre individualité et à entrer le Monde Réel d’unité avec Dieu – le dernier échelon sur l’échelle de la confiance.


Quand nous commençons à réaliser l’endroit où le Cours nous conduit, nous pouvons paniquer et résister à ses enseignements. Nous pouvons aussi ne pas le réaliser et laisser supposer que nous avons lu le Cours régulièrement, assisté à notre groupe d’étude et essayé de pardonner. De toute manière, regarder profondément à l’intérieur de notre système de pensée d'ego n’est pas une expérience agréable. Il est plus confortable de vivre en surface.


Tu te demandes peut-être pourquoi il est tellement crucial que tu regardes ta haine afin d’en prendre la pleine mesure. Tu penses peut-être aussi qu’il serait assez facile pour le Saint-Esprit de te la montrer et de la dissiper sans que tu aies besoin de la faire monter à la conscience. Il est encore un autre obstacle que tu as interposé entre toi-même et l’Expiation…tu n’as pas réellement peur de la crucifixion. Ta réelle terreur est de la rédemption. T-13.III.1:1-3,10-11


Jeter un regard sans jugement à la haine qui se trouve dans esprits nous mènera aux fondations les plus sombres du système de pensée de l'ego. C’est une étape assez difficile à accomplir mais au-delà de cette fondation se trouvent l’amour de Dieu, notre Rédemption et c’est ce qui nous effraie encore plus car c’est cet amour qui fera dissoudre qui nous pensons être.


Il est très utile de réaliser que nous aurons peur et résisterons au Cours lorsqu’il nous prépare durant ces moments où nous voudrons seulement tout laisser tomber. Un peu plus loin, lorsque nous commencerons à avoir un aperçu du Monde Réel avec les pertes d’ego qui en découleront, nous comprendrons mieux ce qui arrive et risquerons moins de succomber à la peur.


Notre ambivalence au Cours peut devenir une autre occasion de pratiquer le pardon. Nous pouvons nous dire, «Me voilà encore, apeuré de l’amour que Jésus me témoigne et me sauvant encore. Qu’y a-t-il neuf ! Je peux apprendre à sourire à ces paroles et attendre patiemment le jour où je pourrai laisser Jésus ainsi que son Cours, revenir encore dans ma vie.»


Et si tu trouves que la résistance est forte et le dévouement faible, tu n’es pas prêt. Ne lutte pas contre toi-même. T-30.I.1:6-7


Cette dernière citation illustre bien l’amour et la compréhension que Jésus nous témoigne. Il ne veut pas que nous nous battions pour être parfois de pauvres étudiants, mais il veut que nous soyons gentils pour nous-même et lors de notre parcours avec lui.


Michael Dawson - traduit par Stella Pilon
A suivre:  "Composer avec l'ego".

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 21:21

David Icke est surtout connu pour son combat contre les illuminatis, les  reptiliens, et ses thèses conspirationnistes. Or, j'ai découvert à travers une interview un autre visage moins connu et plus intéressant selon mes préférences actuelles. Il y est plus souvent questions d'idées de fonds, de métaphysique, et donc des causes plutot que des effets au sujet de ce qui se passe dans ce monde. Voici des extraits choisis :

 

 

"In Conversation with David Icke" - Sedona, Arizona, February 2009

Morceaux choisis d’une conversation à 3 entre David Icke, Kerry Cassidy et Bill Ryan

 

DI : Plus vous parlez de votre vérité, même si les gens n'écoutent pas, plus vous changez, vous offrez un champ vibratoire auquel d'autres personnes peuvent s'accorder. Quand je vois la vitesse à laquelle les gens s'éveillent, ce n'est pas à cause de l'information sur Internet, ce n'est pas à cause des informations qui sont dans mes livres ou les livres des autres. Il se passe quelque chose d'énorme au niveau vibratoire qui s'accorde complètement avec ce que j'ai reçu par la médium en 1990 qui était : "Une révolution spirituelle arrive et elle prendra la forme d'un changement vibratoire."

 

DI : Nous traversons le processus où tout se brise et si nous pouvons le percevoir pour ce qu'il est, c'est à dire une expérience collective pour arriver où nous aimerions aller (un monde de gentillesse, d'amour, et de libertés pour exprimer votre singularité plutôt qu'être emprisonné dans une version rétrécie de vous-même et de fausse identité qu'on vous a inculquée) alors, c'est bien plus facile que si vous cherchez à vous agripper à l'épave de ce système mourant pour en maintenir ensemble les morceaux.

 

DI : Pour moi, il n'y a pas de plus grande maladie que l'insécurité car tout découle de celle-ci. Comme par ironie c'est lorsque j'étais au sommet du ridicule national de masse que j'ai trouvé ma sécurité. Il y a cette phrase dans une chanson, qui vient, je crois, des années 60 : "Freedom's just another word for 'nothing left to lose'."  [liberté: un mot de plus pour dire "plus rien à perdre"]. Et vu sur un autocollant : "Vous riez de moi car je suis différent. Je ris de vous car vous êtes tous semblables."

 

C'est le Mental qui, à travers le corps, s'occupe de statuts et de symboles de succès : "Combien de babioles as-tu amassées ?" Alors que la Conscience se fout des babioles. Elle sait qu'elles sont illusions. Et quand vous prenez les babioles en compte, ce sont ces babioles qui vous contrôlent, vous ne les contrôlez pas. (Rires)

 

DI :  A mon avis, la base essentielle, à la fois, pour traverser ce krach et aboutir à quelque chose de beaucoup mieux en résultante, et pour toute cette transformation en général, est de sortir du Mental pour aller dans la Conscience, comme je l'appelle. Cette Conscience, qui est au-delà de ce jeu de réalité virtuelle, au-delà de cet ordinateur biologique que nous nommons  corps.

Et vous pouvez voir la différence parce que le Mental fonctionne avec des structures, des hiérarchies, il sépare. Pour lui, tout est à part.

 

BR :  Et en divisant.

 

DI :   Oui. Et si c'est ce que vous êtes, si c'est ainsi que vous voyez la vie, en termes de structures hiérarchiques, de divisions, et de compétitions et tout ça, vous êtes centré dans le Mental. Ironiquement, les religions sont dans le Mental. Ce sont des constructions mentales. C'est pourquoi elles ont des règlements. comment pouvez-vous appréhender votre propre vie et contrôler votre propre expérience si vous ne savez pas qui vous êtes, où vous êtes et quelle est la nature du monde dans lequel vous vivez ? Cette information, est vraiment la plus importante pour moi, car elle déplace le point d'expérience qui est "dans ce monde" à celui d'"observer ce monde", ou à une combinaison des deux points de vue.

 

Si vous restez "de ce monde" et "dans ce monde", alors ce qui va venir sera un horrible cauchemar. Mais si, en devenant plus conscient, vous devenez l'observateur, tout en vivant l'expérience, ce sera plus facile. Plus facile, parce que ce n'est pas vous, c'est votre expérience que vous observez

Pour moi, toute la portée de ce labyrinthe, de ces portes qui s'ouvrent et qui se ferment depuis 2003, et cela devient de plus en plus profond, et encore plus et plus profond, c'est : "Qu'est-ce que la réalité? Qui sommes-nous et que faisons-nous ici ? Et comment interagir avec cela ?"

 

Il me semble très clair que nous avons à faire à un univers de réalité virtuelle, extrêmement avancé, par rapport à ce que nous appelons des simulations virtuelles de réalité dans ce monde. Ce n'est pas une supposition, c'est un fait scientifique démontrable. les cinq sens décodent simplement l'information vibratoire en signaux électriques. Ils envoient ces signaux électriques au cerveau. Le cerveau les décode dans cette construction que nous pensons être là-bas, à l'extérieur de nous, mais qui se trouve en fait en nous-même.

 

Nous pensons que le seul endroit, où ce monde existe - un monde soi-disant solide, un monde à trois dimensions - se trouve là, à l'extérieur. Alors qu'en fait, il n'existe pas là, à l'extérieur. L'extérieur n'est que champs vibratoires. Ce monde existe ici, à l'intérieur de nous, au fur et à mesure que nous le construisons. Même le cerveau est une construction qui sert à décoder. Ce n'est réellement qu'au niveau des énergies subtiles que l'on décode.

 

C'est très, très important à cause des manipulateurs, qui ont gardé cette compréhension  fondamentale, qui l'ont transmise au plus haut niveau du réseau des sociétés secrètes et l'ont retirée des circuits de diffusion publique. C'est la même chose que de...  (et c'est ce que les gens font à cause de la suppression de cette compréhension), que de se tenir dans un cinéma et de s'énerver contre l'écran car on n'aime pas le film.

 

KC :  Hahaha.

 

DI : Et d'autres disent : "Vous êtes fous. Vous ne changerez jamais le film en invectivant l'écran. Trouvez la salle de projection et changez la bobine si vous n'aimez pas le film."  La projection se trouve profondément enfouie en nous-même. J'ai lu récemment que des chercheurs ont montré qu'uniquement 5% de notre comportement et de nos décisions sont faits consciemment. En fait, je dirais que, personnellement, je ne pense pas que ce soit vrai. Je dirais plutôt que 100% de ce qui arrive dans cette réalité tridimensionnelle, se trouve uniquement dans nos têtes - ou plutôt que c'est une projection.

 

L'esprit conscient n'est pas du tout celui qui prend les décisions. Il en est l'observateur et il en fait les expériences. Il est comme un projecteur de film qui vient de l'intérieur, de ce qu'on appelle le subconscient, de tous ces schémas qui nous ont influencés et qui affectent notre projection ainsi que la lecture que nous en faisons. Tout ça vient du subconscient. Quand ça arrive sur l'écran là-dedans [montre son front], symboliquement l'écran du cinéma, le jeu est fait, c'est déjà un fait accompli.

 

C'est en nous-même que le changement doit se produire, si l'on veut changer la projection - qui n'est que l'expérience du Mental conscient. Les gens s'emmêlent tellement dans les filets de leurs pensées que c'est leur seul niveau. Vous les entendez parler du subconscient et tout ça, mais en fait c'est : "Je l'ai pensé." Alors comment se fait-il que des expériences ont montré que des changements électriques et musculaires nécessaires pour une action se produisent un quart de seconde avant que l'esprit conscient n'ait décidé de le faire ?

 

C'est parce qu'ils jouent l'action, et donc, cette phrase : "Nous devons entrer en nous-même," cette injonction New-Age "entrer en nous-même, nous devons aller à l'intérieur de nous-même" (et pourtant, dans le New-Age, il y a beaucoup de choses que je remettrais en question), ce thème est fondamentalement correct, à mon avis. Ce que toute cette conspiration essaie de faire, c'est de nous faire regarder à l'extérieur, là-bas, quelque part. "Allons protester. Allons manifester contre ceci ou cela. Allons-y." Et vous manifestez, vous avez un million de personnes dans les rues de Londres qui protestent contre la guerre. Qu'arrive-t-il? La guerre continue et ils lancent autre chose, une autre merde. Y a beaucoup de gens brillants qui arrivent à des conclusions brillantes, mais ils ne peuvent pas l'expérimenter, n'est-ce pas ? Ça ne mène nulle part.

 

DI :  Oui. Ça devient une sorte de point d'observation intellectuel et académique alors que la Conscience est quelque chose qui EST, simplement.

 

Ce qui est arrivé, et - je suggère qu'il a fallu que ce soit manipulé pour que ça arrive, au moins par ces familles et par d'autres niveaux de manipulation - c'est que nous avons été manipulés pour nous faire acquérir une fausse identité, qui nous identifie à notre Mental qui, lui, opère directement par l'intermédiaire du corps et s'appelle lui même : " David Icke, Ethel Jones...", se regarde dans le miroir et pense qu'il s'agit de sa véritable identité.

 

Vous pouvez trouver quelqu'un dans le milieu du New-Age qui parle de spiritualité, d'autres dimensions, - qui sont d'autres jeux de réalité virtuelle, je dirais - mais qui est coincé de façon évidente dans le Mental et ses valeurs. J'entends des gens New-Age parler de la Grande Fraternité Blanche, de la hiérarchie des anges et tout ça. C'est du langage Mental. La conscience n'a pas de hiérarchie. Elle EST. Toutes les possibilités. Tout ce qui est.

 

Parce que la conscience EST. La Conscience ne pense pas. C'est pourquoi la Conscience est silencieuse quand on y accède, parce qu'elle n'a rien à résoudre. Le bavardage vient du mental car celui-ci essaie constamment de tout résoudre [David Icke imite du bavardage]. C'est du papotage : "Et alors hier ? Qu'a-t-elle dit sur moi ?" [d'autres bruits de bavardage] Silence - Conscience. Donc pour vous garder dans le Mental, et ce complot consiste à garder la population dans le Mental

 

Ce sont des prisons mentales qui limitent notre notion de nous-même. Une fois que vous avez une croyance rigide, vous la nommez. J'ai une philosophie toute simple à ce sujet : Si vous pouvez me dire ce en quoi vous croyez en le nommant, vous êtes dans une prison, parce que tout EST... nous tous, nous SOMMES. Tout simplement. C'est la "Force Sans Nom",  je l'appelle ... Conscience.

Vous créez la religion, vous la nommez, puis viennent les règles et les règlements, (c'est ainsi que la construction mentale fonctionne) qui vous dictent à quoi vous devez vous conformer si vous voulez vous qualifier du nom qui a été trouvé. "Vous n'êtes pas chrétien si vous croyez cela..." et tout ça.

 

C'est le choix que nous faisons. Nous sommes toujours Conscience et quand nous quittons le corps nous devenons beaucoup plus conscients de tout, que nous ne le sommes aujourd'hui. Nous sommes toujours conscients, nous sommes tous Conscience éternelle. Mais la question est : "De quelle sorte d'expérience voulons-nous ici ?"

 

DI :  J'entends des gens, peut-être New-Age, qui parlent de "lâcher prise devant la peur", "reprendre son propre pouvoir", et "Venez à cet atelier et nous vous montrerons comment faire." Puis ils disent : "Oh, ne parlez pas de complot, c'est trop négatif." Alors qu'arrive-t-il au lâcher prise et tout ça?

 

BR :  Ce sont les gens qui ont entendu que l'Ange Gabriel va sûrement venir nous sauver. Ça ne marche pas non plus. Le cerveau gauche est tout de même important pour transformer ces concepts, dans un langage de communication, que les gens coincés dans le cerveau gauche peuvent assimiler. Parce que si vous ne vous exprimez pas logiquement - de leur point de vue - avec des termes logiques que le cerveau gauche peut comprendre et qui est pour ainsi dire fermé à clé, cette clé n'ouvrira jamais la porte. Si vous voulez ouvrir le cœur et si vous voulez devenir conscient, alors nous devons nous poser la question : "Que ferait la Conscience dans cette situation ?"

 

La complication, je la vois avec des gens New-Age qui sont sur la scène et font des ateliers, pas tous bien sûr. Je la vois avec les gourous en Inde, pas tous non plus, mais beaucoup.  Cette complexité signifie deux choses: premièrement ils ne comprennent pas réellement parce que quand vous comprenez vraiment quelque chose, vous pouvez en parler simplement. l'autre versant de la complexité, c'est que si vous pouvez le rendre complexe à entendre, alors vous avez acquis du pouvoir sur votre audience. C'est un grand truc.

 

DI : Oui. "Vous devez passer par moi. Plus c'est compliqué, plus j'ai de pouvoir et plus vous devez passer par moi et pour plus longtemps. Et, au fait, n'oubliez pas le chèque dans la boîte en sortant." (Rires de Kerry). C'est pourtant si simple. C'est là où je voulais en venir. Les gens parlent de devenir conscient, c'est un mensonge.  Nous sommes conscients. C'est notre état naturel. Des barrières ont été mises en place, qui nous ont manipulés, et nous devons en prendre la responsabilité. Elles ont créé, symboliquement une coque de béton autour de notre état naturel. Dans cette enveloppe, il y a tout ce qui contrôle les gens : la peur et le stress, les conflits, la recherche du succès, la compétition, toutes ces choses.  Nous n'avons pas à devenir conscients. Nous le sommes. Il nous faut briser cette enveloppe. Et cette enveloppe, c'est la domination du Mental. Si on peut casser cette coque, on deviendra conscient.

 

Le langage est tout d'abord un produit mental car on ne pense pas comment... on ne parle pas comme on pense. On pense comment on parle et le langage est un des moyens de programmation.

Que sont les mots? Des champs vibratoires. Encore... même les mots. Les programmeurs agissent à un niveau vibratoire, un niveau d'ondes, qui ne sont décodées en langage qu'en traversant la construction du cerveau. Ce que je peux dire avec assurance, et c'est de plus en plus présent dans ma vie, c'est qu'il y a un facteur X que je ne comprends pas encore. Mais je sais parfaitement qu'il est là. C'est un élément qui mettra fin à ce jeu enfantin et insensé de contrôle humain.

 

BR : Vous voulez dire une influence externe ?

 

DI :  Il y a quelque chose. Absolument. A un niveau très profond, je le sais, je n'ai aucun  doute. A chaque fois que j'y pense, maintenant quand je suis très sûr de ce dont je parle, ce que je vois très clairement, c'est la planète entourée d'une cellule, d'une prison, et un gros verrou, avec une clé qui s'y insère.  Ce que vous ne voyez pas dans les infos, et donc ça n'entre pas dans votre état conscient, c'est à quelle vitesse le réveil de ce sommeil amnésique se fait. Et les choses avancent extraordinairement vite.

 

Je ne dis pas que demain matin le soleil va se lever et tout va être super. Nous sommes maintenant en plein dans une période de transition, il va y avoir de nombreux défis et ce crash va aller beaucoup plus loin. Mais au final, je pense que les dés sont jetés. Ça s'écroulera et nous pourrons commencer à créer une nouvelle société basée sur les valeurs de la Conscience plutôt que sur les limitations du Mental. J'ajouterai ceci, parce que je pense que c'est important. A mon avis, c'est important : je crois qu'il y a un grand danger que tout ce buzz de 2012 ne soit qu'une énorme et gigantesque diversion.

 

Des personnes de différents horizons, mais en particulier Jake Simpson, qui fait partie des insiders, nous ont bien dit que, quelle que soit notre vision de l'avenir, cette onde d'énergie, cette vague est effectivement en route vers notre planète, ou bien, vous pourriez le voir comme notre planète, notre système solaire pénétrant dans cette énergie. Ça vient.  C'est comme si vous surfiez et saviez qu'une vague arrive. Il y a des groupes entiers de gens sur la planète qui s'apprêtent à surfer sur cette vague et, dans un sens, il leur faut posséder la clé pour le faire. On pourrait dire, en un sens, la planche de surf, la Conscience, la clé qui permet de comprendre qui ils sont, ce qu’est vraiment la Conscience et en quoi ils sont unis, ce qui fait partie de la clé.

 

Source : projetcamelot.org

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