Un nouvel article de Michael DAWSON que vient de traduire Stella Pilon, merci à elle pour ce partage.
Au fond de toi se trouve tout ce qui est parfait, prêt à rayonner à travers toi et jusque dans le monde.
«Un Cours en Miracles» Leçon 41
Qui nous sommes
Nous avons oublié la vérité de qui nous sommes mais la vérité ne nous a pas oubliés. Elle attend patiemment que nous acceptions consciemment son retour dans nos esprits. Elle ne fut jamais perdue, mais oubliée.
Tu es chez toi en Dieu, rêvant d’exil mais parfaitement capable de t’éveiller à la réalité. «Un Cours en Miracles» T-10.I.2:1
Dans le Cours, la création de Dieu est appelée Christ. Cette création est hors du temps et de l’espace et par conséquent éternelle. Dieu peut créer seulement comme Lui-même, et par conséquent nous partageons tous les attributs de Dieu – ainsi nous sommes informe, parfait et esprit éternel.
La vérité à ton sujet est si élevée que rien d’indigne de Dieu n’est digne de toi.
«Un Cours en Miracles» T-9.VII.8.4
Ceci est notre état naturel et si nous nous enlevions de son chemin, il nous serait simplement évident. Si nous pouvions nous reposer et relaxer, laisser tomber nos investissements à penser et à juger, l’état naturel nous reviendrait tout simplement à l’esprit.
Ne cherche pas à l’extérieur de toi. Car cela échouera, et tu pleureras chaque fois qu’une idole tombera. Tu ne peux pas trouver le Ciel là où il n’est pas, et il ne peut y avoir de paix, excepté là. Aucune des idoles que tu adores quand Dieu appelle ne répondra jamais à Sa place. Il n’y a pas d’autre réponse que tu puisses lui substituer, et trouver le bonheur qu’apporte Sa réponse. Ne cherche pas à l’extérieur de toi. Car toute ta douleur vient simplement d’une quête futile de ce que tu veux, là où tu persistes à vouloir le trouver. Et si ce n’était pas là? Préfères-tu avoir raison ou être heureux?
«Un Cours en Miracles» T-29.VII
Chercher à l’extérieur pour l’amour, la paix et le bonheur laisse supposer ne pas pouvoir être complet à l’intérieur. Notre ego nous prévient que la réalisation de ce grand objectif pour trouver le Royaume des Cieux doit entraîner beaucoup d’effort de notre part. Nous faire dire que nous avons seulement à nous reposer et à relaxer ne fera donc aucun sens pour nous. Nous pensons sûrement que plus nous y mettrons d’effort, plus vite nous atteindrons notre but. Ceci suppose aussi que nous savons mieux que quiconque comment trouver notre chemin à la maison. Est-ce vrai ?
Je n’ai besoin de faire quoi que ce soit.
Ne rien faire, c’est se reposer et préparer un lieu en soi où l’activité du corps cesse d’exiger de l’attention. C’est en ce lieu que vient le Saint-Esprit et c’est là qu’Il demeure.
«Un Cours en Miracles» T-18.VII.7:7-8
Le chemin de pardon du Cours consiste à faire une place au Saint-Esprit à l’intérieur de toi. Pour être guidé par le Saint-Esprit exige que l’esprit se calme afin que tu puisses entendre Sa voix. Tu ne peux entendre Sa voix si ton esprit est rempli de jugements, qu’ils soient de toi-même ou des autres. Pardonner n’est pas facile. Cela requiert de la vigilance, une prise de conscience et une reconnaissance que le problème est dans notre esprit et non dans le monde. Ceci n’est pas provoqué en sommeillant dans le lit toute la journée mais dans la «salle de classe» active des relations.
Faire quoi que ce soit implique le corps. Et si tu reconnais que tu n’as pas besoin de faire quoi que ce soit, tu as retiré de ton esprit la valeur du corps. Voilà la porte rapide et ouverte par laquelle tu passes outre des siècles d’efforts et t’échappes du temps.
«Un Cours en Miracles» T-18.VII.7:1-3
Lorsque le Cours déclare que tu n’as pas besoin de faire quoi que ce soit, il veut dire que nous permettons à Jésus ou au Saint-Esprit d’agir à notre place. Nous ne faisons désormais plus rien de nous-même, mais laissons l’Esprit travailler à travers nous.
«Je n’ai besoin de faire quoi que ce soit» ne signifie pas que vous ne ferez rien. Ceci pourrait aboutir à une vie très active, mais n’étant pas celui qui agit vous n’êtes désormais plus fatigué. Au lieu de travailler à partir d’une énergie égotique, votre force provient d’une source supérieure. Vous ne ferez plus jamais les choses à partir de la culpabilité et vous ne serez plus jamais pressé. Vous perdrez le sens de l’urgence dans ce que vous faites.
Mais vous pouvez demander si nous devons quand même planifier. Notre esprit déteste l’idée d’être mis de côté du processus de décisions. Cependant, le Cours voit cela différemment.
Un esprit guéri ne fait pas de plans. Il exécute les plans qu’il reçoit en écoutant une sagesse qui n’est pas la sienne. Il attend jusqu’à ce qu’il ait été instruit de ce qu’il faut faire, puis il entreprend de le faire. Il ne compte sur lui-même pour rien, sauf son aptitude à accomplir les plans qui lui sont assignés.
«Un Cours en Miracles» leçon 135
Quand des plans sont requis, ils seront fournis au bon moment et au bon endroit. Il nous est demandé de nous enlever du siège du conducteur, de réduire la fonction de l’esprit qui pense à tout classer et simplement suivre les plans d’une source supérieure.
Un esprit tranquille est tout ce dont vous avez besoin. Tout le reste arrivera correctement, une fois votre esprit tranquille. Comme le soleil active le monde à son lever, de même la conscience de soi affecte les changements dans l’esprit. À la lumière d’une conscience de soi calme et stable, des énergies intérieures s’éveillent et accomplissent des miracles sans aucun effort de votre part. Comprenez bien que vous êtes destinés pour l’éveil. Coopérez avec votre destinée, n’allez pas contre elle, ne la contrecarrez pas. Permettez-lui de se réaliser. Tout ce que vous devez faire est d’accorder de l’attention aux obstacles créés par l’esprit idiot.
Nisargadatta Maharaj *
Faire des efforts.
Lorsque nous souhaitons poursuivre des objectifs matérialistes en ce monde, s’efforcer peut sembler valable. Nous pouvons souhaiter atteindre un diplôme à l’université. Nous devons travailler fort et y mettre de longues heures d’effort. Mais transférer cette approche dans le domaine de la spiritualité est interprété comme étant du matérialisme spirituel. Cela ne fonctionne pas, seul l'ego fait des efforts.
Vous abandonnez le faiseur, celui qui comprend. Reposez-vous seulement et relaxez. C’est un lâcher-prise. Laissant tout être tel qu’il l’est maintenant. Relaxer vous libère de l'ego.
Adyashanti *
La plupart de nous ont plusieurs désirs. Nous croyons qu’après avoir réalisé notre désir nous serons heureux. Il semble alors logique de mettre beaucoup d’effort pour parvenir au résultat désiré. Mais est-ce vraiment l’accomplissement du désir qui crée le bonheur? Seul l'ego peut avoir des désirs. Au moment où le désir est satisfait, en cet instant l'ego est absent. En l’absence de l'ego seul le pur Esprit demeure dans notre esprit. C’est le bonheur du pur Esprit que nous connaissons à cet instant. Ce bonheur vient de notre état naturel. Si nous avions à laisser aller notre attraction à l'ego, par le biais du pardon du jugement dans nos esprits, nous viendrions à connaître un bonheur sans cause. C’est le seul bonheur qui vaut la peine de posséder.
Cessez d’essayer à vous éveiller. Abandonnez l’effort. Essayer va de pair avec le temps, avec le désir d’apporter du changement. Vous êtes éveillé, vous l’êtes. C’est seulement que vous ne le savez pas. Sachez-le. C’est tout. Arrêtez d’essayer à devenir ce que vous êtes déjà. Relaxez-vous en un morceau de spaghetti cuit. Le problème est d’essayer. Tout ce qu’il fait est de fournir une distraction pour ne pas voir ce qui est, et cause vraiment du mal. Pourquoi y a-t-il toutes ces histoires qui relatent comment ce fut seulement quand la personne abandonna, épuisée, que cela arriva finalement, que les œillères finirent par tomber ?
Mais n’abandonnez pas afin que cela arrive. Abandonnez seulement parce que vous êtes épuisés. Parce que cela fait du bien de se reposer. Cela fait du bien d’être ce que vous êtes. C’est toute la question. Arrêtez de devenir. Ne faites qu’être. Laissez le voyage spirituel venir à sa fin.
Jan Frazier * When Fear Falls Away
Se reposer et relaxer.
D’énormes efforts sont déployés pour tenter de rendre saint ce qui est haï et méprisé. Il n’est pas nécessaire non plus de passer toute une vie en contemplation et en longues périodes de méditation visant au détachement du corps. Toutes ces tentatives réussiront à la fin à cause de leur but. Or les moyens sont fastidieux et prennent énormément de temps, car tous se tournent vers le futur pour la délivrance d’un état présent d’indignité et d’insuffisance.
«Un Cours en Miracles» T-18.VII.4:8-11
Le soi spirituel que nous essayons de cultiver ne se sentira jamais adéquat parce que ce sera toujours l'ego – portant maintenant des vêtements spirituels. Nous sommes condamnés à souffrir d’un manque d’estime de soi jusqu’à la réalisation de la fausseté de ce que nous essayons de créer. Comment pourrions-nous améliorer la perfection de notre soi le Christ? Cela n’a été qu’un voyage désespéré d’arrogance.
Cesser l’activité mentale inutile permet à l’état naturel de survenir. Une profonde tranquillité repose toujours sous un esprit agité. Relaxez. Reposer l’activité de l’esprit désarme l’identification grossière. Il ne se trouve pas de «comment» arrêter de penser. Arrêter simplement de vous engager dans les histoires de vos pensées. Arrêter ne consiste pas à agir, n’est ni une technique et n’a pas à être appris. Ce n’est pas non plus une grosse affaire. Soyez seulement calme, soyez tranquille et arrêtez de participer au monde imaginaire créé par vos pensées. Il n’y a aucune identification quand l’esprit n’est pas engagé avec les pensées; l’absence de souffrance est une conséquence de n’avoir aucune identification.
Jac O’Keeffe *
Pour que l’état naturel se manifeste à notre conscience, il doit y avoir une quantité de paix dans nos esprits. Tant que nos esprits ont une dépendance au jugement, c’est impossible. Le chemin du Cours vers la paix est le pardon.
Le pardon… est calme, et tranquillement ne fait rien... Il regarde simplement, attend et ne juge pas. «Un Cours en Miracles» Livre d’Exercices, pII.1.4 :1,3.
À travers l’observation de nos esprits libres de jugement, un aperçu viendra à notre esprit. Voyant la douleur que nous nous causons par le biais du jugement, nous commencerons simplement à apprendre comment cesser de le faire. Une fois que nous aurons clairement vu le lien entre une perte de paix et le jugement, jamais ne demanderons-nous encore pour une technique de «comment».
Tu n’as aucune idée de l’immense délivrance et de la paix profonde qui viennent d’une rencontre totalement dépourvue de jugement avec toi-même et avec tes frères.
«Un Cours en Miracles» T-3.VI.3.
Alors la question «Comment cessons-nous de juger?» ne se soulèvera plus désormais. Quand étant enfant nous découvrons que toucher une flamme provoque de la douleur, nous ne demandons pas à nos parents quelle est la méthode pour ne pas toucher les flammes. Nous avons un aperçu direct – toucher la flamme causera de la douleur, donc désormais nous ne le faisons plus.
Il n’y a rien à arranger, rien à faire, rien n’a besoin d’être amélioré, embelli ou être d’une certaine manière, toutes ces choses ne sont que des pensées, il n’y a aucun besoin de s’y intéresser. Les choses sont simplement correctes comme elles sont. Repose-toi, repose-toi au-dedans.
Jac O’Keeffe *
Tout en relaxant gentiment dans une prise de conscience, dans l’écoute, la contraction impulsive de l’esprit autour des objets s’affaiblira. Le silence de l’être deviendra plus clair en ta conscience, t’invitant à te reposer et à y demeurer. Une attitude de réceptivité ouverte, libre de tout objectif ou anticipation, facilitera la présence du silence et du calme, et les révélera comme étant ta condition naturelle.
Adyashanti *
Les personnes que j’ai citées dans cet article, incluant celle qui a écrit le poème ci-dessous, ont toutes eu un éveil profond et partagent le même message. Je crois que le poème qui suit est un merveilleux sommaire du thème de cet article.
La vérité vient à toi de son propre libre arbitre quand tu te prépares par le biais d’un profond renoncement à ton Soi, abandonnant tout attachement, abandonnant au Soi ton corps, ton esprit et tout ce qui t’est important.
Aussi longtemps que tu t’accroches à quelque chose, la Réalité t’échappera. La Réalité vient seulement quand tu te rends toi-même, quand tu cèdes ton ego, quand tu abandonnes tes besoins, tes demandes, essayant de faire arriver quelque chose, des désirs. Quand tu laisses tomber les tentatives d’arriver à la réalisation de Soi. Quand tu ne fais que renoncer, abandonner. Alors quelque chose de merveilleux se produit. Tu commences à t’étendre. Non pas ton corps, mais la Conscience que tu es. Tu deviens omniprésent, la Réalité absolue. Cela arrive par elle-même.
De «Silence of the Heart» par Robert Adams *
* Traduction libre
Michael DAWSON
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