Une entrevue avec Ken Wapnick — Par Suzan Dugan
Lors d’une récente visite à la Fondation d’« Un Cours en Miracles » à Temecula, j’ai fait passer une entrevue à Ken Wapnick, Ph. D. en ce qui concerne son parcours avec le Cours.
Je voulais savoir comment Ken percevait son rôle de communicateur du message unique du Cours, comment il voyait l’éveil, comment il évitait la particularité, comment il faisait avec la célébrité et combien son application du pardon avait évolué depuis ses premiers jours avec Helen et Bill. Ses réponses peuvent vous surprendre autant qu’à moi.
Je ne me suis jamais assise à côté d’un être éveillé, mais être en sa présence est difficile à décrire. Il offre le cadeau de son entière attention et semble écouter plus profondément et attentivement que les centaines de personnes que j’ai interviewées au cours des années. Ses réponses résonnent la vérité, et c’est ce qui m’a mené à la décision de les publier dans leur intégralité.
Comment pouvez-vous éviter de rendre spécial votre rôle comme enseignant de ce Cours ?
C'est la différence entre la forme et le contenu. Une ligne que j’aime toujours citée est celle où Jésus dit « n'enseigne pas que je suis mort en vain; enseigne plutôt que je ne suis pas mort en démontrant que je vis en toi ». L'enseignement consiste à démontrer et ton focus est de devenir aussi libre d’ego que possible et alors quoi que tu fasses sera joyeux; que tu enseignes le Cours, sois un parent, laves la vaisselle, écris un essai, ou fais une promenade. Il n’y a aucune différence. C’est la façon de t’éloigner de la particularité de la forme. Sais-tu ce qu’est une vraie séduction? C’est penser que ce que je fais est important parce que j'enseigne Un Cours en Miracles. Et bien, pourquoi est-ce différent que de construire un hôtel ou élever des enfants ou n'importe quoi d'autre ? Alors quand vous vous écartez de la forme, le contenu demeure toujours le même.
Il y a cette belle phrase dans le Cours à propos du centre calme. Et bien, en voici une belle image qui sous-entend que si vous pensez au moyeu d'une roue, il y a ce centre calme où vous vivez et les rayons qui en émanent sont vos divers rôles : femme, professeur, mère, etc. Les rayons ne sont pas importants. Ce qui importe est que vous restiez à l’intérieur de ce centre calme et l'amour qui s’y trouve inspirera tout ce que vous faites; que vous enseigniez le Cours ou que vous jouiez avec vos petits-enfants. Dans un sens tout devrait être pareil et dans la mesure où vous reconnaissez que ce ne l'est pas, vous devrez alors reconnaître que vous avez encore du travail à faire. C'est là où la pratique entre en jeu.
C'est vraiment un piège quand vous êtes séduit par la forme en pensant que la forme est quelque chose. Vous enseignez le message de Jésus en le vivant et non en le prêchant. J'ai souvent dit que vous pourriez donner un merveilleux atelier juste en lisant l'annuaire du téléphone et que si vous le lisez avec amour, alors cet amour se répandrait dans chaque nom que vous lisez; c’est ainsi que vous l'enseignez. Ça n'a pas d'importance que vous ayez la théologie en ordre ainsi que la dynamique de l'ego. N’importe qui peut l'apprendre par cœur. Mais ce n'est pas la façon d’enseigner. Ce n'est pas ainsi que les gens apprennent.
Donc, c'est d'utiliser les choses qui semblent se présenter dans votre vie et se pardonner quand vous vous voyez que vous les faites devenir spéciales ?
Oui. Si vous vous rappelez vos années d'école primaire, ce dont vous vous souvenez ne sont pas les choses que les professeurs vous ont enseignées. Vous vous souvenez de ces professeurs qui étaient détestables et ceux-là qui vous aimaient; vous ne vous souvenez pas vraiment comment ils vous ont enseigné à lire, à écrire, et à compter. Les professeurs qui ressortent dans votre d'esprit des années plus tard sont les professeurs qui étaient gentils ou cruels. C’est ce que signifie être un enseignant – c’est ce que vous démontrez – soit que vous enseigniez l’éducation des enfants ou l’arithmétique. C’est aussi comme la ligne du texte que je cite fréquemment à propos du Nouvel An : « Fais cette année différente en la faisant toute pareille ». Tout est semblable.
Vous avez beaucoup de gens qui veulent tout le temps beaucoup de choses de vous. Comment faites-vous avec cela ?
Encore, vous ne faites que vous fixez vraiment sur ce centre de silence et ne vous identifiez pas avec les rayons. C’est comme lorsque quelqu'un vous dit que c’était une grande classe ou que c’était terrible ou ennuyant ou quand quelqu'un vous demande la même question plusieurs fois de suite.
Je me fais demander souvent comment je peux encore tolérer d’enseigner la même chose maintes et maintes fois. Les gens écoutent des bandes que j'ai faites il y a 25 ans et c'est fondamentalement la même chose. Et je fais quelquefois une plaisanterie; je peux dire la même chose maintes et maintes fois encore parce que je ne m'écoute pas. C’est vraiment toujours pour la première fois. Alors si quelqu'un fait une « demande, » la personne me parle toujours pour la première fois. Autrement je ne pourrais pas faire ce que je fais. Tout est pour la première fois.
Et vous ne prenez certainement pas personnellement ce que les gens disent. Vous apprenez cela seulement dans les études de psychothérapie parce que les malades projettent constamment; ils vous aiment ou vous détestent. De toute façon cela n’a rien à voir avec vous. Quand vous devenez une figure publique, le bon truc est de demeurer dans ce centre calme. Je veux aider les gens à devenir plus heureux, paisibles et plus gentils mais ce n'est pas la façon dont vous vous définissez. Vous vous définissez par ce centre de silence et non par tout ce que les gens font ou ne font pas; vous essayez juste d'être présent.
J'ai lu qu’aux premiers jours du Cours vous, Helen et Bill ainsi que d'autres personnes demandaient la direction spécifique de Jésus ou du Saint-Esprit, comme par exemple, d'amener le Cours dans le monde. Comment votre expérience de demander l'aide de Jésus ou du Saint-Esprit a-t-elle changé avec le temps?
Eh bien, pour être honnête Helen et Bill étaient très habitués à demander pour de l’aide bien particulière; sur quel coin de rue devrions-nous nous tenir pour obtenir un taxi, ce qui n'est pas un petit exploit à New York. Et ils étaient très, très bons à obtenir des taxis aux heures d'affluence lorsqu’il pouvait pleuvoir. Et je ne me suis jamais senti confortable avec cela. Je pourrais le faire, et je le ferais mais cela ne m'a jamais semblé tout à fait correct. Et comme vous m’avez entendu dire; la brochure du Chant de la Prière est venue en regard de cela. Et donc je pense que ce qui a évolué n’est pas autant ma compréhension que ma façon d’en parler. Ce n'était jamais quelque chose que j’avais fait avant de rencontrer Helen et Bill et cela semblait seulement une façon de limiter cette présence intérieure.
Dans un message que je cite beaucoup, Jésus avait dit à Helen qu’elle essayait de rendre son amour plus maniable. C'était une façon de le gérer. J'ai souvent dit qu’au lieu de vous soucier de quelle voix vous entendez et ce que la voix devrait vous dire, pourquoi ne pas demander d'entendre ce que vous devriez faire pour enlever les blocages afin que vous puissiez mieux entendre la voix. Donc, ce n'est pas la demande pour des choses spécifiques qui est non valable ou ne puisse vous aider mais à long terme ce n'est pas l’endroit où vous voulez aller. Cela vous aidera seulement à mieux vivre dans le monde. Je savais qu’Helen connaissait mieux et Helen a su mieux; cela faisait juste partie de son costume.
Avez-vous eu une confusion de niveau ou était-ce logique dès le début?
Je pense que tout était logique dès le début. Je me souviens une fois qu’Helen avait demandé à Jésus pourquoi je n'avais pas de problème avec tout ceci et sa réponse fut qu'il n'y avait pas de temps pour cela. Et en fait il n'y en avait pas. Je n'aurais pas pu faire tout ce que je fais. Ce ne fut jamais un problème.
Comment la pratique de l’unique forme de pardon du Cours a-t-elle changé votre vie ?
Honnêtement, je ne crois pas qu’elle l’ait. Je ne fus jamais une personne colérique. Je ne crois pas que rien n’ait vraiment changé.
Ce qu’a fait le Cours a été de donner un contexte spécifique pour ce que je vivais (déjà) mais ce n'était pas vraiment un problème pour moi. Non pas que je n'ai pas commis d’erreurs mais je ne gardais pas rancune et n'étais jamais fâché, même enfant. J'ai eu quelques expériences avec mes parents où je devenais contrarié, vous savez, l'adolescence typique. Mais ça n'a jamais vraiment été nulle part. Je n'ai jamais été quelqu'un qui entretenait un désaccord; ça n’avait aucune importance.
Avez-vous vécu un défaire? Sentez-vous être venu en ce monde dans un état d’esprit guéri ?
J’ai eu des situations problématiques. Je regarde en arrière dans ma vie et je vois une différence. Mais en premier au moment où j’ai vu le Cours et que je l'ai lu, c’était comme si je le lisais de l’intérieur. Et tandis que je n'aurais certainement pas dit les choses de la façon du Cours, j'ai compris qu'elles étaient vraies quand je les ai lues.
Je n'ai pas un sens du processus (avec Un Cours en Miracles). Je pense que pour moi le processus a eu lieu plus tôt. Mon plus grand maître spirituel était Beethoven. J'ai commencé à écouter sa musique à l'école secondaire et ce fut mon enseignant. J'ai ressenti quelque chose dans sa musique et j’ai grandi en elle sur une période de temps. J'ai été très clair à ce sujet à partir de l'école secondaire, du collège, de l'université, et ce qui a suivi. Ce qui a été plus important pour moi que toute autre chose dans ma vie — ma scolarité, mon travail, mon premier mariage — a d'abord été de me rapprocher de plus en plus près de ce que je ressentais être le véritable cœur de sa musique. C'était très clair que c’était un processus d’écouter sa musique à plusieurs reprises pour entendre son processus.
L'ego a disparu juste à la fin de sa vie; vous ne l'auriez pas su à le voir vivre, mais vous pouvez l'entendre particulièrement dans les derniers quatuors. Donc j'ai vu ma vie entière à ce point comme un processus de croissance dans cette musique jusqu'à ce que je me sente un avec elle. Quand en premier je l'ai entendue à l'école secondaire, je savais que je n'étais pas encore là, et donc c’était le cheminement. Ainsi donc, cette partie du voyage fut d’abord complétée en son temps avant de voir arriver le Cours. Après c'était juste une sorte de cristallisation de tout ce que je savais être vrai.
Qu’est-ce que ça fait d’être fondamentalement calme tout le temps ?
C’est très agréable.
Est-ce difficile d’établir un rapport avec les autres choses des gens ?
Non, pas du tout. Le premier travail professionnel que j’ai fait et que j’aimais le plus a été de travailler avec des enfants qui étaient mentalement perturbés dans le système écolier. J’ai vraiment aimé travailler avec les personnes psychotiques. Je pouvais entrer dans leur système de pensée. C’était comme aller dans leurs eaux mais en ayant toujours un pied sur la terre ferme. Je pouvais toujours entrer en communication. Je pouvais les écouter, les comprendre et je pouvais les aider à en sortir.
Cela vous fait devenir plus empathique et compatissant parce qu’aucun besoin ne s’impose. Et une autre chose qui est fabuleuse, parce que je suis très, très occupé, c’est que ça m’aide à devenir vraiment très efficace dans le temps car rien n’interfère. Aucun conflit. S’il y a une pile sur mon bureau, s’il y a des appels à faire, je les fais. Parfois tout se produit en même temps. Ça rend la vie plus facile. Vous en faites tellement plus et ça vous permet d’être plus compatissant parce que vous pouvez vraiment écouter la souffrance des gens et pouvoir la toucher en essayant d’aider sans que rien n’interfère.
Je suis relativement assez nouvelle au Cours et très débutante aux enseignements. Je me sens très joyeuse et présente en écrivant, enseignant ou seulement en passant beaucoup de temps avec le matériel. Et puis, quelque chose semble juste se présenter de nulle part et je me sens mal aimée et non aimante. Mon estime de soi dégringole et je deviens plus rien qu’un gâchis. Pouvez-vous parler de ce qui se passe avec le contrecoup de l'ego ?
Je pense que c’est un exemple d’une expérience bien commune que presque tout le monde vit indépendamment de leur chemin spirituel que lorsque vous devenez de plus en plus sérieux à abandonner votre ego, la partie en vous qui s’identifie avec lui devient terrifiée. Jésus dit quand tu prends ma main lors du voyage, l'ego se venge. Dans le même passage il dit : je suis au-delà de l'ego donc quand tu prends ma main tu vas au-delà de l'ego. Alors, une partie de toi croit encore être Suzanne ainsi que toutes les choses qui la concernent, bien qu’elles soient toutes déplaisantes, elles sont confortables. Ça devient terrifiant et c’est là que l’amour tourne à la haine et la paix se transforme en peur et que vous commencez à vous attaquer ou bien attaquer les autres.
Il est très important de comprendre que lorsque vous travaillez avec ce matériel, vous devez avoir un sain respect pour l'ego, ce qui signifie un sain respect pour votre propre identification avec l'ego. Parce que si vous ne l’avez pas, vous serez aveuglé. Me voici enseignant et écrivant et me sentant si gentil et aimant et bang … je me fais frapper à l’arrière de la nuque. Et ce ne devrait pas être une surprise après un certain temps. Quand cela se produit vous dites : oh, c’est ce qui s’est passé, c’est ce que font les ego.
Vous savez, c’est juste un livre. Les livres sont inoffensifs, ce n’est rien. C’est quand vous le prenez sérieusement que vous avez un problème. Vous ne voulez pas congédier votre ego. Vous voulez le respecter mais ne voulez pas lui donner un pouvoir qu’il ne possède pas.
Certains enseignants d’« Un Cours en Miracles » se présentent comme éveillés. Y a-t-il un danger inhérent à cet égard?
Je pense généralement que les gens qui sont vraiment éveillés n’en parlent pas. Je suis un peu méfiant des gens qui disent l’être. Je veux dire, pourquoi voudriez-vous faire cette affirmation ? Vous laissez juste votre vie parler pour vous. Je ne pense pas que Jésus a dit qu’il était illuminé. Cela ne signifie pas que quelqu'un ne peut être éveillé quand il dit l’être, mais en règle générale je pense que vous auriez tendance à ne pas en parler.
Nous pouvons perdre de vue le processus en nous fixant sur le fait d’être éveillé. Quand les gens font cette allégation, elle tend vraiment à induire la séparation et la particularité. Vous faites juste ce que vous faites et derrière ce que vous faites se trouve cette conscience qui dit que nous sommes tous les mêmes. Vous voulez vous concentrer sur le processus autrement vous sautez des étapes.
Que diriez-vous aux étudiants/enseignants du Cours qui croient pouvoir éprouver la paix de l'esprit (dans le sens de retourner directement à l’Unité de Dieu) sans pratiquer le pardon du Cours dans leurs relations ?
Quand vous lisez le Cours, il est évident qu’il s’agit d’un processus de travail assidu et que vous devez pratiquer, pratiquer et pratiquer. Je serais très méfiant de gens qui prétendent être illuminés ainsi que ceux qui réclament pouvoir aller tout droit à leur esprit juste. Je dirais 99,999 pour cent du temps que c’est un déni. Ce n'est pas que cela ne peut fonctionner de temps en temps mais à moins que vous soyez libre d’ego vous ne pouvez le faire et si vous l’êtes vous n'avez pas besoin du pardon. Le Cours montre clairement que c’est une pratique et un processus. Nous sommes dans un monde de temps. Je suis méfiant des gens qui disent ne pas devoir traiter avec l'ego parce que si c’est ce que vous dites, vous l'avez déjà rendu réel en disant que vous n’en tiendrez pas compte.
Les gens vous demandent fréquemment des questions au sujet de leurs relations et des problèmes de leur vie personnelle dans ces ateliers. Le Cours semble nous mener à apporter ces questions à notre enseignant intérieur et aimant. Y a-t-il un danger que les étudiants deviennent dépendants des réponses sur la forme extérieure; ou sur vous ?
Évidemment que c'est un danger. Je pense que ce qui le rend correct c’est que je ne l'encourage pas et ne m'identifie pas avec mais je pense qu'une certaine quantité est utile durant les étapes du début tout comme un enfant doit commencer en dépendant de ses parents. Un enfant ne grandira pas ni n’apprendra s'il/elle n'est pas dépendant/e des parents. Mais à un certain point les parents doivent laisser aller l'enfant, sinon ils auront des ennuis s’ils ne le font pas. Et je suis certainement conscient de tout ceci ayant pratiqué la thérapie durant plusieurs années.
Les gens projetteront facilement le bon et le mauvais sur moi mais je ne voudrais pas encourager la dépendance de qui que ce soit. C’est bien certain que je dirais à certaines personnes : pourquoi ne me le demandez-vous pas lorsque je peux vous être utile ? Il y a une ligne dans le Cours en effet qui dit que l'objectif de tout enseignant est de se rendre indispensable. Vous ne voulez pas que les gens puissent dépendre de vous une fois qu’ils sont en mesure de fonctionner par eux-mêmes. C'est un danger, mais je ne pense pas que c'est un problème.
Devez-vous fixer des limites avec vos élèves ? Si c’est le cas, quand et comment ?
Il n'existe pas de bonne ou de mauvaise façon. Il y a des moments où vous devez vraiment placer des limites très strictes et d’autres où vous devez donner juste un peu de latitude. Avec certaines personnes placer une limite ne serait pas utile. Il y en a d’autres que j'arrête. C'est quelque chose que vous devez ressentir quand c’est aimant et quand ce ne l’est pas. Être ferme est quelquefois la chose la plus aimante que vous pouvez faire; en d’autres temps ce ne l'est pas. C'est la même chose avec les enfants. Quelquefois vous négligez quelque chose qu'un enfant fait; les autres fois vous devez être très clair. Il est difficile de savoir sans le sentir de l'intérieur. Mais si vous commencez à vous sentir harcelé alors vous devriez poser des limites parce qu'autrement vous faites affaire avec un sens de sacrifice et ce n'est pas utile. Si vous ne pouvez pas donner librement; alors ne donnez pas.
Donc dans l’ensemble de vos conseils pour ceux d’entre nous qui commencent à enseigner est simplement d'être ce genre de présence aimante le plus possible et essayer d'enlever l'ego du chemin pour que vous puissiez entendre ce qui serait le plus utile aux gens ?
Oui. Il y a aussi un problème avec l'humilité excessive. Si vous avez la capacité d’aider les gens et que vous ne l'exercez pas; ce n'est pas serviable. Si vous avez des informations ou de l'expertise ou il y a quelque chose en vous comme personne qui pourrait être utile, le retenir et dire que je suis vraiment juste comme vous êtes, tout en étant vrai sur le niveau du contenu, n'est pas vrai sur le niveau de la forme. Doncretenir une habileté à aider des gens serait stupide et non gentil.
L'idée c’est de ne pas vous identifier avec le rôle comme nous parlions auparavant. C’est la clé. Vousne vous identifiez pas avec ce que vous faites ou avec ce que les gens disent de vous, vous vous identifiez avec l'amour que vous vous ressentez dans ce centre calme. C'est là où vous voulez toujours demeurer et laisser les rayons en ressortir.
Traduction libre par Stella PILON- 2012
Merci à elle pour ce précieux partage