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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


Vous pouvez rejoindre la  famille  du "COURS EN MIRACLES" (et de la non-dualité authentique) en me contactant directement pour des rencontres "réelles dans l'illusion" , notamment dans la région "Ain, jura, Rhône, Haute-savoie". Consultez l'annuaire
A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
       ***             
               
" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 20:44

Une entrevue avec Ken Wapnick — Par Suzan Dugan

 

Lors d’une récente visite à la Fondation d’« Un Cours en Miracles » à Temecula, j’ai fait passer une entrevue à Ken Wapnick, Ph. D. en ce qui concerne son parcours avec le Cours.

 

Je voulais savoir comment Ken percevait son rôle de communicateur du message unique du Cours, comment il voyait l’éveil, comment il évitait la particularité, comment il faisait avec la célébrité et combien son application du pardon avait évolué depuis ses premiers jours avec Helen et Bill. Ses réponses peuvent vous surprendre autant qu’à moi.

 

Je ne me suis jamais assise à côté d’un être éveillé, mais être en sa présence est difficile à décrire. Il offre le cadeau de son entière attention et semble écouter plus profondément et attentivement que les centaines de personnes que j’ai interviewées au cours des années. Ses réponses résonnent la vérité, et c’est ce qui m’a mené à la décision de les publier dans leur intégralité.

 

Comment pouvez-vous éviter de rendre spécial votre rôle comme enseignant de ce Cours ?

 

C'est la différence entre la forme et le contenu. Une ligne que j’aime toujours citée est celle où Jésus dit « n'enseigne pas que je suis mort en vain; enseigne plutôt que je ne suis pas mort en démontrant que je vis en toi ». L'enseignement consiste à démontrer et ton focus est de devenir aussi libre d’ego que possible et alors quoi que tu fasses sera joyeux; que tu enseignes le Cours, sois un parent, laves la vaisselle, écris un essai, ou fais une promenade. Il n’y a aucune différence. C’est la façon de t’éloigner de la particularité de la forme. Sais-tu ce qu’est une vraie séduction? C’est penser que ce que je fais est important parce que j'enseigne Un Cours en Miracles. Et bien, pourquoi est-ce différent que de construire un hôtel ou élever des enfants ou n'importe quoi d'autre ? Alors quand vous vous écartez de la forme, le contenu demeure toujours le même.

 

Il y a cette belle phrase dans le Cours à propos du centre calme. Et bien, en voici une belle image qui sous-entend que si vous pensez au moyeu d'une roue, il y a ce centre calme où vous vivez et les rayons qui en émanent sont vos divers rôles : femme, professeur, mère, etc. Les rayons ne sont pas importants. Ce qui importe est que vous restiez à l’intérieur de ce centre calme et l'amour qui s’y trouve inspirera tout ce que vous faites; que vous enseigniez le Cours ou que vous jouiez avec vos petits-enfants. Dans un sens tout devrait être pareil et dans la mesure où vous reconnaissez que ce ne l'est pas, vous devrez alors reconnaître que vous avez encore du travail à faire. C'est là où la pratique entre en jeu.

 

C'est vraiment un piège quand vous êtes séduit par la forme en pensant que la forme est quelque chose. Vous enseignez le message de Jésus en le vivant et non en le prêchant. J'ai souvent dit que vous pourriez donner un merveilleux atelier juste en lisant l'annuaire du téléphone et que si vous le lisez avec amour, alors cet amour se répandrait dans chaque nom que vous lisez; c’est ainsi que vous l'enseignez. Ça n'a pas d'importance que vous ayez la théologie en ordre ainsi que la dynamique de l'ego. N’importe qui peut l'apprendre par cœur. Mais ce n'est pas la façon d’enseigner. Ce n'est pas ainsi que les gens apprennent.

 

Donc, c'est d'utiliser les choses qui semblent se présenter dans votre vie et se pardonner quand vous vous voyez que vous les faites devenir spéciales ?

 

Oui. Si vous vous rappelez vos années d'école primaire, ce dont vous vous souvenez ne sont pas les choses que les professeurs vous ont enseignées. Vous vous souvenez de ces professeurs qui étaient détestables et ceux-là qui vous aimaient; vous ne vous souvenez pas vraiment comment ils vous ont enseigné à lire, à écrire, et à compter. Les professeurs qui ressortent dans votre d'esprit des années plus tard sont les professeurs qui étaient gentils ou cruels. C’est ce que signifie être un enseignant – c’est ce que vous démontrez – soit que vous enseigniez l’éducation des enfants ou l’arithmétique. C’est aussi comme la ligne du texte que je cite fréquemment à propos du Nouvel An : « Fais cette année différente en la faisant toute pareille ». Tout est semblable.

 

Vous avez beaucoup de gens qui veulent tout le temps beaucoup de choses de vous. Comment faites-vous avec cela ?

 

Encore, vous ne faites que vous fixez vraiment sur ce centre de silence et ne vous identifiez pas avec les rayons. C’est comme lorsque quelqu'un vous dit que c’était une grande classe ou que c’était terrible ou ennuyant ou quand quelqu'un vous demande la même question plusieurs fois de suite.

 

Je me fais demander souvent comment je peux encore tolérer d’enseigner la même chose maintes et maintes fois. Les gens écoutent des bandes que j'ai faites il y a 25 ans et c'est fondamentalement la même chose. Et je fais quelquefois une plaisanterie; je peux dire la même chose maintes et maintes fois encore parce que je ne m'écoute pas. C’est vraiment toujours pour la première fois. Alors si quelqu'un fait une « demande, » la personne me parle toujours pour la première fois. Autrement je ne pourrais pas faire ce que je fais. Tout est pour la première fois.

 

Et vous ne prenez certainement pas personnellement ce que les gens disent. Vous apprenez cela seulement dans les études de psychothérapie parce que les malades projettent constamment; ils vous aiment ou vous détestent. De toute façon cela n’a rien à voir avec vous. Quand vous devenez une figure publique, le bon truc est de demeurer dans ce centre calme. Je veux aider les gens à devenir plus heureux, paisibles et plus gentils mais ce n'est pas la façon dont vous vous définissez. Vous vous définissez par ce centre de silence et non par tout ce que les gens font ou ne font pas; vous essayez juste d'être présent.

 

J'ai lu qu’aux premiers jours du Cours vous, Helen et Bill ainsi que d'autres personnes demandaient la direction spécifique de Jésus ou du Saint-Esprit, comme par exemple, d'amener le Cours dans le monde. Comment votre expérience de demander l'aide de Jésus ou du Saint-Esprit a-t-elle changé avec le temps?

 

Eh bien, pour être honnête Helen et Bill étaient très habitués à demander pour de l’aide bien particulière; sur quel coin de rue devrions-nous nous tenir pour obtenir un taxi, ce qui n'est pas un petit exploit à New York. Et ils étaient très, très bons à obtenir des taxis aux heures d'affluence lorsqu’il pouvait pleuvoir. Et je ne me suis jamais senti confortable avec cela. Je pourrais le faire, et je le ferais mais cela ne m'a jamais semblé tout à fait correct. Et comme vous m’avez entendu dire; la brochure du Chant de la Prière est venue en regard de cela. Et donc je pense que ce qui a évolué n’est pas autant ma compréhension que ma façon d’en parler. Ce n'était jamais quelque chose que j’avais fait avant de rencontrer Helen et Bill et cela semblait seulement une façon de limiter cette présence intérieure.

 

Dans un message que je cite beaucoup, Jésus avait dit à Helen qu’elle essayait de rendre son amour plus maniable. C'était une façon de le gérer. J'ai souvent dit qu’au lieu de vous soucier de quelle voix vous entendez et ce que la voix devrait vous dire, pourquoi ne pas demander d'entendre ce que vous devriez faire pour enlever les blocages afin que vous puissiez mieux entendre la voix. Donc, ce n'est pas la demande pour des choses spécifiques qui est non valable ou ne puisse vous aider mais à long terme ce n'est pas l’endroit où vous voulez aller. Cela vous aidera seulement à mieux vivre dans le monde. Je savais qu’Helen connaissait mieux et Helen a su mieux; cela faisait juste partie de son costume.

 

Avez-vous eu une confusion de niveau ou était-ce logique dès le début?

 

Je pense que tout était logique dès le début. Je me souviens une fois qu’Helen avait demandé à Jésus pourquoi je n'avais pas de problème avec tout ceci et sa réponse fut qu'il n'y avait pas de temps pour cela. Et en fait il n'y en avait pas. Je n'aurais pas pu faire tout ce que je fais. Ce ne fut jamais un problème.

 

Comment la pratique de l’unique forme de pardon du Cours a-t-elle changé votre vie ?

 

Honnêtement, je ne crois pas qu’elle l’ait. Je ne fus jamais une personne colérique. Je ne crois pas que rien n’ait vraiment changé.

 

Ce qu’a fait le Cours a été de donner un contexte spécifique pour ce que je vivais (déjà) mais ce n'était pas vraiment un problème pour moi. Non pas que je n'ai pas commis d’erreurs mais je ne gardais pas rancune et n'étais jamais fâché, même enfant. J'ai eu quelques expériences avec mes parents où je devenais contrarié, vous savez, l'adolescence typique. Mais ça n'a jamais vraiment été nulle part. Je n'ai jamais été quelqu'un qui entretenait un désaccord; ça n’avait aucune importance.

 

Avez-vous vécu un défaire? Sentez-vous être venu en ce monde dans un état d’esprit guéri ?

 

J’ai eu des situations problématiques. Je regarde en arrière dans ma vie et je vois une différence. Mais en premier au moment où j’ai vu le Cours et que je l'ai lu, c’était comme si je le lisais de l’intérieur. Et tandis que je n'aurais certainement pas dit les choses de la façon du Cours, j'ai compris qu'elles étaient vraies quand je les ai lues.

 

Je n'ai pas un sens du processus (avec Un Cours en Miracles). Je pense que pour moi le processus a eu lieu plus tôt. Mon plus grand maître spirituel était Beethoven. J'ai commencé à écouter sa musique à l'école secondaire et ce fut mon enseignant. J'ai ressenti quelque chose dans sa musique et j’ai grandi en elle sur une période de temps. J'ai été très clair à ce sujet à partir de l'école secondaire, du collège, de l'université, et ce qui a suivi. Ce qui a été plus important pour moi que toute autre chose dans ma vie — ma scolarité, mon travail, mon premier mariage — a d'abord été de me rapprocher de plus en plus près de ce que je ressentais être le véritable cœur de sa musique. C'était très clair que c’était un processus d’écouter sa musique à plusieurs reprises pour entendre son processus.

 

L'ego a disparu juste à la fin de sa vie; vous ne l'auriez pas su à le voir vivre, mais vous pouvez l'entendre particulièrement dans les derniers quatuors. Donc j'ai vu ma vie entière à ce point comme un processus de croissance dans cette musique jusqu'à ce que je me sente un avec elle. Quand en premier je l'ai entendue à l'école secondaire, je savais que je n'étais pas encore là, et donc c’était le cheminement. Ainsi donc, cette partie du voyage fut d’abord complétée en son temps avant de voir arriver le Cours. Après c'était juste une sorte de cristallisation de tout ce que je savais être vrai.

 

Qu’est-ce que ça fait d’être fondamentalement calme tout le temps ?

 

C’est très agréable.

 

Est-ce difficile d’établir un rapport avec les autres choses des gens ?

 

Non, pas du tout. Le premier travail professionnel que j’ai fait et que j’aimais le plus a été de travailler avec des enfants qui étaient mentalement perturbés dans le système écolier. J’ai vraiment aimé travailler avec les personnes psychotiques. Je pouvais entrer dans leur système de pensée. C’était comme aller dans leurs eaux mais en ayant toujours un pied sur la terre ferme. Je pouvais toujours entrer en communication. Je pouvais les écouter, les comprendre et je pouvais les aider à en sortir.

 

Cela vous fait devenir plus empathique et compatissant parce qu’aucun besoin ne s’impose. Et une autre chose qui est fabuleuse, parce que je suis très, très occupé, c’est que ça m’aide à devenir vraiment très efficace dans le temps car rien n’interfère. Aucun conflit. S’il y a une pile sur mon bureau, s’il y a des appels à faire, je les fais. Parfois tout se produit en même temps. Ça rend la vie plus facile. Vous en faites tellement plus et ça vous permet d’être plus compatissant parce que vous pouvez vraiment écouter la souffrance des gens et pouvoir la toucher en essayant d’aider sans que rien n’interfère.

 

Je suis relativement assez nouvelle au Cours et très débutante aux enseignements. Je me sens très joyeuse et présente en écrivant, enseignant ou seulement en passant beaucoup de temps avec le matériel. Et puis, quelque chose semble juste se présenter de nulle part et je me sens mal aimée et non aimante. Mon estime de soi dégringole et je deviens plus rien qu’un gâchis. Pouvez-vous parler de ce qui se passe avec le contrecoup de l'ego ?

 

Je pense que c’est un exemple d’une expérience bien commune que presque tout le monde vit indépendamment de leur chemin spirituel que lorsque vous devenez de plus en plus sérieux à abandonner votre ego, la partie en vous qui s’identifie avec lui devient terrifiée. Jésus dit quand tu prends ma main lors du voyage, l'ego se venge. Dans le même passage il dit : je suis au-delà de l'ego donc quand tu prends ma main tu vas au-delà de l'ego. Alors, une partie de toi croit encore être Suzanne ainsi que toutes les choses qui la concernent, bien qu’elles soient toutes déplaisantes, elles sont confortables. Ça devient terrifiant et c’est là que l’amour tourne à la haine et la paix se transforme en peur et que vous commencez à vous attaquer ou bien attaquer les autres.

 

Il est très important de comprendre que lorsque vous travaillez avec ce matériel, vous devez avoir un sain respect pour l'ego, ce qui signifie un sain respect pour votre propre identification avec l'ego. Parce que si vous ne l’avez pas, vous serez aveuglé. Me voici enseignant et écrivant et me sentant si gentil et aimant et bang … je me fais frapper à l’arrière de la nuque. Et ce ne devrait pas être une surprise après un certain temps. Quand cela se produit vous dites : oh, c’est ce qui s’est passé, c’est ce que font les ego.

 

Vous savez, c’est juste un livre. Les livres sont inoffensifs, ce n’est rien. C’est quand vous le prenez sérieusement que vous avez un problème. Vous ne voulez pas congédier votre ego. Vous voulez le respecter mais ne voulez pas lui donner un pouvoir qu’il ne possède pas.

 

Certains enseignants d’« Un Cours en Miracles » se présentent comme éveillés. Y a-t-il un danger inhérent à cet égard?

 

Je pense généralement que les gens qui sont vraiment éveillés n’en parlent pas. Je suis un peu méfiant des gens qui disent l’être. Je veux dire, pourquoi voudriez-vous faire cette affirmation ? Vous laissez juste votre vie parler pour vous. Je ne pense pas que Jésus a dit qu’il était illuminé. Cela ne signifie pas que quelqu'un ne peut être éveillé quand il dit l’être, mais en règle générale je pense que vous auriez tendance à ne pas en parler.

 

Nous pouvons perdre de vue le processus en nous fixant sur le fait d’être éveillé. Quand les gens font cette allégation, elle tend vraiment à induire la séparation et la particularité. Vous faites juste ce que vous faites et derrière ce que vous faites se trouve cette conscience qui dit que nous sommes tous les mêmes. Vous voulez vous concentrer sur le processus autrement vous sautez des étapes.

 

Que diriez-vous aux étudiants/enseignants du Cours qui croient pouvoir éprouver la paix de l'esprit (dans le sens de retourner directement à l’Unité de Dieu) sans pratiquer le pardon du Cours dans leurs relations ?

 

Quand vous lisez le Cours, il est évident qu’il s’agit d’un processus de travail assidu et que vous devez pratiquer, pratiquer et pratiquer. Je serais très méfiant de gens qui prétendent être illuminés ainsi que ceux qui réclament pouvoir aller tout droit à leur esprit juste. Je dirais 99,999 pour cent du temps que c’est un déni. Ce n'est pas que cela ne peut fonctionner de temps en temps mais à moins que vous soyez libre d’ego vous ne pouvez le faire et si vous l’êtes vous n'avez pas besoin du pardon. Le Cours montre clairement que c’est une pratique et un processus. Nous sommes dans un monde de temps. Je suis méfiant des gens qui disent ne pas devoir traiter avec l'ego parce que si c’est ce que vous dites, vous l'avez déjà rendu réel en disant que vous n’en tiendrez pas compte.

 

Les gens vous demandent fréquemment des questions au sujet de leurs relations et des problèmes de leur vie personnelle dans ces ateliers. Le Cours semble nous mener à apporter ces questions à notre enseignant intérieur et aimant. Y a-t-il un danger que les étudiants deviennent dépendants des réponses sur la forme extérieure; ou sur vous ?

 

Évidemment que c'est un danger. Je pense que ce qui le rend correct c’est que je ne l'encourage pas et ne m'identifie pas avec mais je pense qu'une certaine quantité est utile durant les étapes du début tout comme un enfant doit commencer en dépendant de ses parents. Un enfant ne grandira pas ni n’apprendra s'il/elle n'est pas dépendant/e des parents. Mais à un certain point les parents doivent laisser aller l'enfant, sinon ils auront des ennuis s’ils ne le font pas. Et je suis certainement conscient de tout ceci ayant pratiqué la thérapie durant plusieurs années.

 

Les gens projetteront facilement le bon et le mauvais sur moi mais je ne voudrais pas encourager la dépendance de qui que ce soit. C’est bien certain que je dirais à certaines personnes : pourquoi ne me le demandez-vous pas lorsque je peux vous être utile ? Il y a une ligne dans le Cours en effet qui dit que l'objectif de tout enseignant est de se rendre indispensable. Vous ne voulez pas que les gens puissent dépendre de vous une fois qu’ils sont en mesure de fonctionner par eux-mêmes. C'est un danger, mais je ne pense pas que c'est un problème.

 

Devez-vous fixer des limites avec vos élèves ? Si c’est le cas, quand et comment ?

 

Il n'existe pas de bonne ou de mauvaise façon. Il y a des moments où vous devez vraiment placer des limites très strictes et d’autres où vous devez donner juste un peu de latitude. Avec certaines personnes placer une limite ne serait pas utile. Il y en a d’autres que j'arrête. C'est quelque chose que vous devez ressentir quand c’est aimant et quand ce ne l’est pas. Être ferme est quelquefois la chose la plus aimante que vous pouvez faire; en d’autres temps ce ne l'est pas. C'est la même chose avec les enfants. Quelquefois vous négligez quelque chose qu'un enfant fait; les autres fois vous devez être très clair. Il est difficile de savoir sans le sentir de l'intérieur. Mais si vous commencez à vous sentir harcelé alors vous devriez poser des limites parce qu'autrement vous faites affaire avec un sens de sacrifice et ce n'est pas utile. Si vous ne pouvez pas donner librement; alors ne donnez pas.

 

Donc dans l’ensemble de vos conseils pour ceux d’entre nous qui commencent à enseigner est simplement d'être ce genre de présence aimante le plus possible et essayer d'enlever l'ego du chemin pour que vous puissiez entendre ce qui serait le plus utile aux gens ?

 

Oui. Il y a aussi un problème avec l'humilité excessive. Si vous avez la capacité d’aider les gens et que vous ne l'exercez pas; ce n'est pas serviable. Si vous avez des informations ou de l'expertise ou il y a quelque chose en vous comme personne qui pourrait être utile, le retenir et dire que je suis vraiment juste comme vous êtes, tout en étant vrai sur le niveau du contenu, n'est pas vrai sur le niveau de la forme. Doncretenir une habileté à aider des gens serait stupide et non gentil.

 

L'idée c’est de ne pas vous identifier avec le rôle comme nous parlions auparavant. C’est la clé. Vousne vous identifiez pas avec ce que vous faites ou avec ce que les gens disent de vous, vous vous identifiez avec l'amour que vous vous ressentez dans ce centre calme. C'est là où vous voulez toujours demeurer et laisser les rayons en ressortir.

 

Traduction libre par Stella PILON- 2012

Merci à elle pour ce précieux partage

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 20:43
 
 
"Pour moi, le temps est un état d’esprit, alors une fois qu’on commence à considérer les choses d’un point de vue linéaire, vous savez on en a déjà parlé, encore une fois, le temps linéaire est une culpabilité projetée. Hier soir on a dit que le temps et l’espace sont des projections de la culpabilité et voyez-les pour ce que c’est.
 
Alors chaque fois qu’on parle du Grand Réveil dans une sorte de contexte linéaire, comme la fin du calendrier Maya, 2012 ou toutes ces différentes choses dont on parle, on peut dire que c’est encore rendre quelque chose spécial, rendre le temps et l’espace spéciaux, comme s’il y allait avoir une sorte de grand événement qui va arriver, tout le monde attend cet événement ; il peut y avoir des changements radicaux dans le mental ; ça semble aller plus vite, ça prend de la vitesse, d’une façon exponentielle. Et c’est de cette façon que le Réveil semble se produire. Ca n’a pas besoin d’être méthodique ou un minuscule mouvement ; ça peut être plutôt comme atteindre un crescendo, l’apogée du morceau de musique que vous êtes en train d’écouter, comme « L’Hymne à la Joie » (de Bach) vous savez. Et ensuite ça décolle, vous savez. Et je pense que c’est de cette façon que l’Eveil peut sembler se faire. C’est magnifique quand les gens restent ouverts à ça. Et ensuite vous n’avez pas à croire que ça va être comme ça, comme une marche lente et lourde comme celle d’une tortue, pas après pas.
 
Mais lorsque vous essayer de figer l’Eveil dans une zone de temps particulière comme 2012, je pense qu’il peut y avoir beaucoup de signes et de symboles autour de 2012. Quelqu’un va s’écrier : « c’est en train de se produire ! c’est en train de se produire ! », et les autres vont dire : « qu’est-ce qui est en train de se produire ? » C’est un verre à moitié plein ou à moitié vide, c’est une question de perception. Il s’agit donc vraiment d’une expérience intérieure ; vous voyez les signes et les symboles qui ont une signification pour vous, ou bien vous ne les voyez pas. Certaines personnes interprètent les miracles et disent « non, non, y a rien de supernaturel là-dedans. C’est juste ceci, cela, etc… » Vous voyez, c’est comme tous les jours, il y a des miracles et des miracles, et les gens les voient plus comme un état d’esprit, juste un état constant de bonheur. Ils n’essayent même pas de définir un miracle, mais ils savent qu’ils se sentent plus heureux, plus connectés à l’intérieur, et sont complètement reconnaissants et heureux pour ça. Ils n’ont même pas besoin d’une définition pour ça.
 
 Alors, je pense que le Grand Réveil est… c’est comme, vous savez… quand les gens disent qu’en est-il de la seconde venue du Christ. Symboliquement, la première venue du Christ peut être symbolisée en Jésus, et ensuite lorsque vous acceptez pour vous-mêmes la même Expiation que Jésus a semblé accepter, et que vous dites « wouahoo, je le Suis !, je Suis le Saint Fils de Dieu, je Suis le Christ Vivant » ou autre, ça pourrait être une bonne définition de la seconde venue. Au lieu de rechercher un homme qui sortirait des nuages, ou bien marcher… vous savez, il y a une vague là-bas, de l’eau claire sur la plage et un homme marche… non, vous n’avez pas à chercher une forme physique d’un homme marchant sur l’eau ou sur les nuages, mais à réaliser que lorsque vous acceptez votre propre divinité comme étant tout ce qui existe, et tout ce qui existera à jamais, ça pourrait être une bonne définition de la seconde venue du Christ.

En réalité il n’y a même pas de première venue ni de seconde, car l’Esprit du Christ ne vient même pas dans la forme, l’Esprit du Christ transcende totalement toute forme et Jésus était juste un symbole ou un hologramme reflétant cette divinité, une sorte de divinité en mouvement, ou une divinité en action. Et c’est bien sûr ce que vous avez besoin de faire aussi, d’accepter cette même divinité. Et ensuite ça sera comme ça sera. Ça n’a pas à être comme ça a été pour Jésus, vous n’avez pas à être crucifié, vous n’avez pas à traverser ce que Jésus a traversé. On ne vous demande que d’être heureux. C’est ce que Dieu veut pour vous. Et ça n’a pas à ressembler forcément à une vie spirituelle, vous n’avez pas à porter une robe et des sandales, baptiser des gens ou exorciser des démons, vous savez, combien de démons avez-vous exorcisés, etc… vous n’avez pas à avoir un curriculum vitae spirituel. Soyez juste heureux, tranquille, ce sentiment de tranquillité est tout ce dont il est question en matière de salut, de résurrection, de rédemption. C’est juste être dans cette tranquillité."
 
Merci a Fabienne LISON pour la transcription et la traduction de cette video.
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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 20:41

Question N° 47 - Au cours de l'auto-investigation quotidienne, comment peut-on faire la différence entre : D'une part la pensée : "Je suis le Soi", qui ne reste qu'une pensée provenant de l'ego, et d'autre part la conscience véritable d'être le Soi ?

 

Cette question est La question primordiale et elle n'est pas posée très souvent... La seule réponse possible à cette question est La réalisation ! En effet, pour faire une différence, comme il est dit dans cette question, entre d'une part la pensée : "Je suis le Soi" et d'autre part "la conscience véritable d'être le Soi" il faut qu'il existe une entité pour laquelle les différences sont possible. C'est l'ego qui soulève de tels problèmes et qui perçoit des différences et c'est bien normal. La dualité "spectateur-spectacle" résulte de l'identification au corps qui se produit chaque matin, au réveil : Je... dans mon corps... dans le monde. Avant le réveil, où se trouvaient les différences ? Où se trouvait ce corps que nous sommes persuadés d'être à présent ? Où se trouvait ce monde à qui nous donnons tant d'importance au réveil ?Mais essayons d'aller plus loin.

 

La conscience individuelle est toujours conscience... de quelque chose. Quand il s'agit du SOI, il ne peut être question de conscience dans le sens habituel parce que le SOI ne peut pas être conscient de quelque chose. Pour reprendre les termes exactes de la question : "la conscience véritable d'être le SOI" c'est être le SOI. Être conscient d'être le SOI n'est pas possible parce qu'il faudrait alors qu'il y ait deux SOI, le premier étant conscient du deuxième... Mais rassurons-nous tout de même car, bien que cela semble contradictoire, il n'existe pas d'autre moyen d'investigation. La recherche est mentale et comment pourrait-il en être autrement ? Tant qu'il y a identification au corps, c'est-à-dire à l'individu, il existe bien quelqu'un qui cherche quelque chose et qui pense que ce qu'il cherche est différent de lui-même. Lorsqu'il aura trouvé ce qu'il cherche et seulement à ce moment, il comprendra que Lui seul existe et qu'il n'y a rien en dehors de Lui. Tout ce que l'on peut comprendre est du domaine mental et n'est donc pas permanent, mais le Témoin de cette compréhension est réel et permanent et nous sommes ce Témoin !

 

C'est vrai, se dire "je suis le SOI" n'est qu'une pensée provenant de l'ego, mais les pensées n'ont pas toutes la même valeur ! Pour celui qui cherche sa véritable nature il est préférable d'avoir cette pensée très fortement ancrée en lui, à chaque instant; plutôt que de penser ,comme le font - par exemple - les chrétiens : "je suis perdu, je dois être sauvé, je suis un pauvre pécheur...". La pensée "Je suis le SOI" est indispensable parce qu'elle représente La Vérité. La pensée : "Je Suis le SOI" est la seule qui corresponde à notre nature véritable. Si nous sommes réellement déterminés dans notre recherche et que de toutes les innombrables pensées qui se présentent à nous depuis tant d'années, il ne reste un jour que cette pensée-là, elle deviendra pratiquement impersonnelle et informulée et c'est elle qui s'imposera à nous pour ensuite disparaître et se fondre dans le SOI.

 

" Etre simplement" Questions et Réponses en quête du Soi, de Bernard.

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 20:40

       

Stage selon lenseignement du Cours en miracles         

Du 26 au 30juillet 2012

Haute-Nendaz (Valais)

dans un chalet de montagne

 

Idole ou symbole, le corps, ros du ve″

 

Trop maigre ou trop gros, trop petit ou trop lourd, chétif ou fragile, le corps semble occuper la première place dans nos soucis quotidiens ! Etre et demeurer jeune, mince, musclé et en bonne santé : n’est-ce pas la motivation première à nos actions ? N’est-ce pas par le biais du corps que nous tentons d’obtenir ce qui semble nous faire défaut et que nous percevons au dehors ?

 

Le bien-être et la beauté du corps sont la raison d’être de multiples professions ou la cause d’innombrables recherches ! Mais ″trop… ″ ou ″ pas assez…″ le corps demeure toujours source d’inquiétudes. Quand il est jeune, mince et musclé, nous somme satisfaits, mais nous craignons de le voir vieillir et pire…

 

Pourtant, selon l’enseignement d’Un cours en miracles, ″le corps ne peut t’apporter ni la paix, ni la tourmente, ni la joie, ni la douleur ! ″ Le corps est un moyen et non une fin en lui-même. Il n’est pas une entité à lui-même et ne peut que servir l’esprit avec lequel il communique et réaliser ses intentions.

 

Le corps, fait à partir de l’idée d’une impossible séparation, n’a qu’un but dans notre apprentissage vers l’unité : exprimer l’amour contenu dans l’esprit.

 

avec  Marie-Antoinette Fournier et le soutien dArnaud Bouy

 

avec les supports suivants:

 

Lecture du Cours en miracles - processus individuel - méditation-réflexion

Jeux de rôle - polarité-yoga - harmonisations diverses - marche

 

Enseignement et accompagnement : 500 CHFR - Logement et petit déjeuner : 80 CHFR Les autres repas sont organisés sur place , à la charge des participants , selon un tournus qui permet de réduire les frais. Méthode testée et adoptée depuis plusieurs stages .

 

Marie-Antoinette Fournier - Centre Métamorphose - Chemin du Creux 32 –

CH - 1996 Basse-Nendaz www. metamorphose-nendaz.ch - mariemeta@bluewin.ch

0041 27 288 40 00 - 0041 79 785 06 51 (portable)

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 09:06

I - La bibliographie de Neale-Donald Walsch:

                                                  
      
                  Le livre de référence qui a tout déclenché:
 
 
Conversations avec Dieu, tome 1      ou  Conversations avec Dieu 
 
* auteur : Neale Donald WALSCH (1985)
* édition française : ARIANE (1997) - ISBN = 2-920987-20-8
   en livre de poche :   J'AI LU (2000)- ISBN = 2-290-30270-8
 
Ce premier tome d'une trilogie au retentissement mondial est en passe de devenir un classique dans le milieu spirituel. Il a fait office de "détonnateur"  dans le coeur de nombreux lecteurs qui l'ont ouvert (le livre ET le coeur !). Même si certains reproches à l'auteur un ton parfois exagérément "ingénu", cela est dû à la volonté louable d'être accessible au plus grand nombre. Un livre incontournable... Même si la production postérieure baisse en intensité, on y trouve des rappels utiles, exprimés de nouvelle manière (ce qui est en soi intérressant) mais aussi quelques nouvelles idées géniales ici ou là.  Les 2 premiers tome de "conversations avec Dieu" sont disponibles en édition de poche (j'ai lu).
 
Pour plus d'infos sur les livres de Neale Donald Walsch, voir mon livre à télécharger : "Dieu n'est pas celui que vous croyez" (rubrique « livre gratuit ».).
 
Bibliographie :
   
  • Conversations avec Dieu : Un dialogue hors du commun, tome 1, 1997, ISBN 2920987208, ISBN 2290338044, ISBN 2290302708
  • Conversations avec Dieu : Un dialogue hors du commun, tome 2, 1997, ISBN 2920987224
  • Conversations avec Dieu : Un dialogue hors du commun, tome 3, 1999, ISBN 2920987321
  • Un Temps pour Soi : Réflexions quotidiennes tirées de "Conversations avec Dieu, tome 1", 1999, ISBN 2920987240, ISBN 2895650942
  • Pratiques de Vie : Réflexions sur : L'abondance et la possibilité de bien gagner votre vie. La vie holistique. Les relations., 2000, ISBN 2920987453, Présence de Dieu : une sagesse extraordinaire nous entoure et nous guide, ISBN 2290343692 (ces deux titres désignent le même livre)
  • L'Amitié avec Dieu : Un dialogue hors du commun, 2000, ISBN 2920987437
  • Communion avec Dieu : Un dialogue hors du commun, 2001, ISBN 2920987488
  • Questions et réponses au sujet de "Conversations avec Dieu", 2001, ISBN 2920987526
  • Moments de grâce : Lorsque Dieu rejoint notre vie à l'improviste, 2002, ISBN 2920987569
  • Conversations avec Dieu pour adolescents, 2002, ISBN 2920987615
  • Messagers de lumière : Soyez des phares, 2003, ISBN 2892255309
  • Nouvelles Révélations : Une conversation avec Dieu, 2003, ISBN 2920987682
  • Le Dieu de demain : Notre plus grand défi spirituel : Une conversation avec Dieu, 2004, ISBN 2920987828
  • Un message d'amour extraordinaire dans une dernière : Conversation avec Dieu : Retour à Dieu : Une vie sans fin, 2006, ISBN 2896260129


II - Quelques liens et pages web en rapport avec l'oeuvre de N.D Walsch.

 
*  Association RECREER : http://www.recreer.net
 
*  Humanity's team France : http://www.humanitysteam.fr

*  Conversations avec Dieu : http://conversationsavecdieu.blog4ever.com
   
*   Critique du livre "Conversations avec Dieu" :  http://spoirier.lautre.net/walsch.htm

*  Thème astral de Neale : http://www.astrotheme.fr/portraits/t6674GXa657w.htm
.
*   Conversations avec Dieu - les pensées quotidiennes : http://www.conversations-avec-dieu.fr/
Neale Donald Walsch - Découvrez ses pensées quotidiennes !
       
Merci a toi Neale pour tous les lecteurs que tu as conduit sur les premiers pas du sentier de l'éveil.

Christalain
 
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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 09:50

Lorsque l’on s’efforce d’être un étudiant sérieux du Cours en miracles, il faut accepter de s’embarquer dans un long voyage avant de trouver une paix durable, puis définitive. Il faut traverser ce no man’s land inquiétant et instable dans lequel les anciennes idées ont perdue presque tout crédit, mais s’accrochent encore comme des teignes. C’est une zone turbulente dans laquelle les nouvelles idées n’ont pas suffisamment été ancrées pour être vraiment opérantes. Il en résulte un vide parfois paniquant qu’il n’est guère possible de franchir sans l’aide du St-Esprit. Le syndrome « cul entre 2 chaises ». Parfois, un (ou une) compagnon de route qui partage le même processus nous aide un jour, puis nous l’aidons un autre. Malheureusement, même ce genre de collaboration « sacrée » cesse parfois et il faut continuer « seul » le chemin, du moins sur un plan humain incarné car en vérité, la solitude est une illusion propre à l’ego.

 

Je parle ici de solitude intérieure, philosophique. Celle qui nous empêche de partager nos ressentis, nos espoirs, nos craintes, nos interrogations relative au processus de l’éveil façon UCEM. Vous pouvez avoir autant "d'autres" amis que possible, une vie sociale fournie, cela ne change rien à l’affaire. Vous n’aurez même pas l’idée d’aborder le sujet avec vos proches, non pas qu’ils soient plus idiots que vous, mais simplement parce qu’ils sont dans des schémas de pensées opposés aux vôtres : ils croient en la réalité et en la valeur de ce monde et agissent en conséquence. D’ailleurs, presque à chaque fois où j’ai tenté d’aborder le mode de pensée du Cours, je l’ai regretté, me heurtant à des réactions de fuite, à de l’indifférence ou de l’incompréhension.

 

Les hommes, pour la plupart, ne se rendent pas compte à quel point ils sont formatés et ne pensent pas de manière libre. Par exemple, il suffit que vous leur parliez de Jésus, et aussitôt un sourire narquois vient éclairer leur visage tandis que dans leur regard on peut lire : « Le pauvre, il croit encore à toutes ces sottises religieuses ». Ces mêmes personnes fières d’être athées sont pourtant rongés de culpabilité suite à certaines de leurs actions qui « offensent la morale. Mais quelle morale ? si ce n’est la morale chrétienne, ou plutôt religieuse. On ne peut que comprendre ce rejet philosophique de l’église, mais la plupart des humains en sont largement imprégnés sans s’en rendre vraiment compte (morale, mariage, rites divers…). Endoctrinés, Ils n’arrivent pas à sortir de cette équation : « Jésus = religion ».

 

Dernièrement, j’ai eu l’audace de déclarer à une de mes connaissance que selon moi, notre activité oinirique n’est que le prolongement de notre pensée diurne, celle de l’ego, en plus incohérent le plus souvent. Cette personne a été outrée car selon elle, il est évident que tous les rêves sont des messages des Dieux ! (...)  C’est comme affirmer que Dieu n’a pas pu créer un tel monde de misère. Vous êtes alors traité d’hérétique blasphémateur par des gens qui d’un autre coté vous soutienne que Dieu est tout amour. Il ne sert à rien alors de débattre davantage, on ne peut remettre en cause ses croyances (mêmes contradictoires entres elles) sans une forte impulsion de l'intérieure, un choc psychologique.

 

Un dernier exemple ? Puisque nous sommes dans l’entre-deux tour des élections pestilentielles, comment échapper au regard moralisateur des bons citoyens votant.  « Comment, tu n’es pas allé voter ?  C’est inadmissible, alors que tu as la chance d’être en démocratie ».  Mais quelle démocratie ? Croire qu’un vote puisse changer quelque chose à notre condition est une double illusion.  A un premier niveau (celui du rêve, de la matrice), la démocratie est un mythe. Voter pour n’importe quel candidat que l’on a bien voulu laisser accéder à la tribune populaire engendre un choix illusoire : il s’agit toujours de choisir une variante du même système inégal contrôlé par une élite. A un second niveau, métaphysique, même si un candidat « honnête et compétent » parvenait dans les 10 « pré-élus ». Seul, Il ne pourrait guerre changer ce monde qui est seulement une image projeté de notre esprit collectif. Et celui-ci, parrainé par l’égo, n’est pas prêt de vouloir changer les fondements de la vie. Car nous adhérons encore à l’ego pour l’immense majorité d’entre nous. Il n’y a pas de degrés dans les illusions.

 

En conclusion, faire profil-bas est devenu mon mode de vie en toute circonstance, en particulier quand s’invite des débats à caractère philo-psycho-méta-religieux. Le cours en miracle ne nous demande pas de faire de prosélytisme, ne même d’être reconnu comme un « grand enseignement ». Il nous propose « seulement » de changer notre propre esprit, ou plutôt, se le réapproprier. En faisant cela, en toute discrétion, nous ferons mille fois plus pour le « salut du monde » que mille déclarations « saintes » sur la place publique (ce qui nous conduirait tout droit à l’asile). Car, une fois de plus, il y a un seul esprit, alors pourquoi s’obstiner à changer « les autres » ?

 

Jadis, on torturait les hérétiques qui osaient déclarer que la terre est ronde. Heureusement, on se contente aujourd’hui d’être indifférent, méprisant ou agressif envers ceux qui pensent que la terre est un mirage de l’esprit, une prison de l’âme. Le Cours est excessivement en avance sur son temps, ou plutôt « hors du temps ». Alors pour vivre heureux, du moins en paix, soyons discrets sur nos convictions spirituelles profondes. Surtout si elles vont à contre-courant de tout ce que le monde enseigne. Voilà en tout cas une des leçons que j’ai apprises avec le Cours en miracles.

 

Christalain – Mai 2012

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 09:48

Atelier Donné par Kenneth Wapnick, Ph. D., en février 2011 à Temecula, CA

 

Ce séminaire discute du courant de guérison qui caractérise la relation sainte, à l’intérieur duquel au moins un des deux partenaires spéciaux reconnaît ce qui les unit. Ce transfert change la relation de particularité à celle du pardon. Jésus nous demande de généraliser cette harmonie à toutes les relations, nos vies devenant des extensions aimantes de son amour.

 

Il faut bien comprendre que lorsque nous parlons de relations particulières, nous parlons de l’affiliation avec l'ego de la partie qui décide dans l’esprit (décideur) d’avoir une relation spéciale car le monde n’existant pas, il n’y a donc pas personne avec laquelle cela peut avoir lieu. La relation sainte consiste donc à changer d’enseignant. C’est la relation qui se trouve dans le contenu, mais puisque nous nous croyons être des corps en relation avec d’autres corps, nous discuterons donc aujourd’hui de celle qui semble se passer dans la forme.

 

T-18, p.414, par.11. Au-delà du corps. « Chacun a éprouvé ce qu’on pourrait appeler le sentiment d’être transporté hors de lui-même ».

 

Je ne suis pas important, la relation l’est. Si vous désirez avoir une bonne relation avec quelqu'un d’autre, vous devez mettre vos besoins en retrait.

 

La marque de la relation sainte est que personne n’est exclu. La relation particulière est toujours à propos de moi, rien que moi comme un corps, comme personne séparée. Une relation sainte met sa propre individualité de côté et sent faire partie du tout, en fait elle est le tout. C’est ce qu’on vit lorsqu’on est rendu dans le monde réel. Pour y arriver il faut mettre de côté tous les besoins et ne penser qu’à l’autre personne et non seulement qu’à soi. Tu viens donc à faire partie, non de toi ni de moi, mais de tous et c’est ce qui nous définit. Le tout est plus grand que ses parties. Mais ce ne sera pas atteignable si vous ne mettez pas vos besoins de côté parce qu’ils prennent la première place. Tu existes dans ma vie pour rencontrer mes besoins et ça doit changer pour devenir : nous existons ensemble sans besoin afin de reconnaître notre plénitude.

 

Il n’ya pas d’endroit où le Père commence et le Fils finit. Il n’y a aucune séparation et vous devenez un avec votre entourage, avec votre corps et même avec « Un Cours en Miracles » vous le devenez en enseignant son amour.

 

Nous faisons des petits jeux de particularité, tu grattes mon dos et je gratte le tien. J’ai besoin de travailler, je me fiche de l’employeur et ne suis intéressé qu’au chèque de paie. Je suis un enfant, et mes parents sont mieux de rencontrer mes besoins. Je vais dans un groupe d’« Un Cours en Miracles » et ils sont mieux de me donner les informations que j’ai besoin pour rencontrer mes besoins spirituels. Il est très difficile d’écarter ces besoins et ces demandes quand vous vous pensez important et que vos besoins passent en premier. C’est la conscience la plus limitée (Me, myself and I) moi, moi-même et je. Et ce qui se trouve derrière cela est la peur de l’union, la peur de la rédemption qui est la fin de la culpabilité. Le seul véritable besoin commun que nous avons tous est de nous réveiller de ce rêve. Ça n’a aucun bon sens d’essayer de faire remplir ses besoins, car aussitôt qu’il y en a un de satisfait, un autre survient aussitôt. Ceci a pour but de nous attacher au corps et nous garder endormi et collé ici. Ce n’est pas lui qui a des besoins importants, mais l’esprit.

 

Se joindre avec quelque chose en dehors de soi et devenir un avec lui, dissout l’exaltation de l'ego qui lui pense faire de grandes choses spéciales. C’est ce que fait le pardon et définit une relation sainte. Cela ne veut pas dire que vous faites tout ce que les autres vous demandent de faire si quelque chose peut blesser quelqu'un.

 

Nous devons nous poser la question : comment cette relation peut-elle rencontrer nos besoins et non seulement les miens? Ceci demande un changement complet de mes habitudes et je ne pourrai le faire si mes besoins sont une entrave.

 

(par. 11) la façon dont nous limitons notre esprit est de choisir l'ego. Le Saint-Esprit représente notre Soi illimité. Les enfants ne pensent jamais aux parents, mais qu’à leurs propres besoins, ils sont de tyrans et peuvent mener la maisonnée si les parents les laissent faire. Mais rien ne change en vieillissant et ne fait qu’empirer.

 

C’est comme pour « Un Cours en Miracles », nous pensons que Jésus est ici pour rencontrer nos besoins et nous devenons très fâché quand ces besoins ne sont pas rencontrés. Le point n’est pas de le lire le Cours tout le temps et de l’étudier mais devenir un avec lui et d’intégrer ce qu’il enseigne. 

 

(Par. 12) il parle ici de l’esprit et non d’un monde gouverné par le temps et l’espace car autrement ça ne fait aucun sens. Nous nous unissons vraiment avec nous-même, qui est notre décideur dans sa pensée juste, car dans l’instant Saint quand nous nous unissons avec Jésus ou le Saint-Esprit, il ne se trouve aucune pensée de séparation. C’est la Correction, le défaire de la croyance en la séparation. C’est pourquoi dans l’instant Saint il n’y a pas de corps, parce aucune pensée de séparation et donc aucune pensée à projeter. Le corps n’est qu’une projection de la pensée de séparation. Donc, quand nous nous unissons avec nos nouveaux enseignants, cette union s’étend à l’extérieur et nous avons l’expérience de nous unir avec quelqu'un d’autre sans avoir aucun intérêt séparé. Personne n’a à être sacrifié pour rencontrer mes besoins, comme Dieu qui a dû l’être pour que je devienne un individu. Je m’aperçois que je peux être non égoïste quand je m’unis avec quelque chose de plus grand que moi-même.

 

Allons à la page 479- T-21.par. 6; le chant oublié – Cette description est la mémoire de l’Amour de Dieu que nous avons tous apportée dans le rêve quand nous nous sommes endormi. C’est le Saint-Esprit, c’est la Voix qui parle pour Dieu. Mais ce n’est pas l’amour spécial dont le monde parle, celui qui exclut les autres personnes. Pour l’entendre, vous devez être prêt à l’écouter avec tous ceux qui étaient avec vous quand vous l’avez entendu. Et tous étaient un avant que se produise la fragmentation. Mais tout le monde ici transporte avec eux un peu de cette petite mélodie et c’est ce que vous voulez entendre avec les autres. Tout ce qui se passe entre vous et quelqu'un d’autre vous donne une chance d’entendre ce chant. C’est ce qui donne du sens à vos paroles, à votre vie, à ce que vous écrivez, à ce que vous lisez, étudiez et faites. Autrement, votre vie n’a aucune signification. Et quand vous avez la plus petite pensée hostile ou que vous vous croyez injustement traité, vous ne pouvez entendre la mélodie.

 

Au par. 7. Nous pourrions tous l’entendre si nous n’avions pas peur. Soit que j’entende mes besoins ou cette chanson et je ne l’entendrai pas si je vais d’une dépendance à une autre, à une autre, etc., car l'ego est insatiable et nous demandons aux autres personnes de remplir ces besoins. Vous devriez penser à ces paroles quand l'ego vous tente et que vous écoutez des sons tout croches, de la cacophonie des sons de jugement, de particularité. Arrêtez-vous et demandez d’entendre d’autres sons. Tout ce que vous dites des autres, vous pouvez le dire de vous-même et vice-versa, parce qu’il n’y a qu’un Fils. Quand vous voulez l’entendre, votre voix se mêlera à celle des autres et vous devenez à l’unisson. Vous devez vouloir faire un duo avec votre partenaire spécial. La musique doit avoir priorité comme but et vous devez passer en second. Le seul objectif ici est de se réveiller du rêve et non d’accumuler le plus de biens possible ou devenir plus heureux et que votre corps se sente mieux. Le seul but à acquérir est celui de pouvoir dire : comment ceci peut-il servir la musique ou le tout? Comment puis-je me fonde avec les autres, avec ma famille, mes amis, au travail, avec les autres étudiants d’« Un Cours en Miracles » religions, pays ou dans le reste du monde. Mes besoins et mes demandes doivent donc devenir secondaires afin de pouvoir entendre ce chant oublié.

 

Chaque fois que vous faites un jugement, avez une pensée d’attaque, de manipulation, de séduction ou de contrôle pour rencontrer vos besoins, vous venez de prendre une décision consciente au niveau de votre esprit de noyer la Voix du Saint-Esprit. Vous ne vous unissez pas avec ceux que vous aimez, mais ceux que vous détestez et joignez avec ce que vous chérissez, votre particularité, votre individualité.

 

Même quand quelqu'un vous dit quelque chose où il semble avoir raison, pourquoi voudriez-vous avoir raison dans un monde insensé? Préfères-tu avoir raison ou être heureux? Nous voulons réellement écouter ce chant oublié et être heureux.

 

Jésus dans son Cours s’unit à nous en parlant le langage de la dualité qui est la condition où nous croyons être pour nous en faire sortir. Il prend les mots qui nous sont familiers et leur donne un autre sens. C’est ce qui confond les étudiants du Cours et voilà pourquoi il ne faut pas prendre tous les mots littéralement.

 

Si à un certain moment vous êtes plus sensé que l’autre personne, votre responsabilité est d’entendre cette musique d’amour en vous-même et elle s’étendra à travers vous vers l’autre personne et tout ce que vous ferez ou direz sera rempli de cet amour. Tout cela ne nous concerne pas, ni les mots ou la forme. Les grands académiciens qui enseignent le Cours ne disent rien, car ce Cours vient de l’amour et non des mots du livre. Ce n’est pas Helen qui a écrit ce Cours, mais la petite voix musicale qui lui a inspiré et ce ne sont pas les mots qui importent, mais juste l’amour qui les a inspirés. Ce n’est pas la brillance de ton intellect qui enseigne, mais l’amour qui le fait à travers toi. Comme étudiants de ce Cours, ce ne sont pas le système de pensée que vous devez maîtriser, mais plutôt vous identifiez avec cette mélodie afin de vous rappellerez combien vous aimiez ceux qui l’ont écoutée avec vous.

 

Mais si vous gardez la mémoire de ces mots dans votre esprit, vous verrez combien terrifié vous êtes à l'idée de devenir quelqu'un d’aimant; mais c’est réellement ce que vous voulez car étant tous un nous nous aimons tous. Mais ce n’est pas ce que nous faisons dans le quotidien et nous ne pouvons pas aimer quelqu'un dont nous avons besoin, lorsque le seul besoin est de se rappeler qui nous sommes. C’est le besoin pour Jésus, pour son Cours afin de nous aider à nous en rappeler et changer notre perspective de qui nous sommes, non d’un corps mais d’un esprit; de la forme au contenu.

 

C’est pourquoi je dis toujours de ne pas confondre le Jésus du Cours avec celui de la bible. Ce dernier est obsédé par le corps parce ceux qui l’ont écrit l’étaient. Tous les miracles sont au sujet du corps; qui est mort? Le corps, qui est ressuscité? Le corps. Le Jésus du Cours est un symbole de pensée juste dans l’esprit et celui de la bible de l’amour spécial qui avait ses amis et ses ennemis et qui jugeait. Toutes ces paroles furent écrites par des hommes qui ne pouvaient comprendre ce qu’il essayait de leur dire. C’est pourquoi la bible est si populaire et que le Cours ne le deviendra pas, car il veut vous aider à sortir de ce monde matériel et vous guider vers le monde réel. Si vous le cherchez vraiment, vous le trouverez. Chaque jugement que vous faites vous en empêchera et dites-vous que ce n’est plus ce que vous voulez désormais.

 

Allons lire à la page 488, T-21, par. 7. La peur de regarder au-dedans. Et maintenant l'ego a peur…

 

Il a peur parce que maintenant il y a une partie de nous qui est devenue sensée après avoir réalisé combien l'ego nous avait menti et nous autres pas plus fins, l’avons crû. Nous savons maintenant qu’il se trouve une autre Voix, un autre son que je peux entendre. Cela peut sembler à une grande distance de moi, mais il y a toujours ce petit souvenir qui me rappelle ce chant d’unité où il n’y a aucun moi, aucune individualité. C’est sa peur… et le Ciel est venu parce qu’il a trouvé une demeure dans ta relation sur terre. Ceci est la substance première de tout le Cours. Il se trouve quelque chose de plus que le marchandage qu’on peut faire entre nous.

 

La relation sainte n’est pas constituée de toi et de moi, mais du plus grand objectif que nous servons qui est de nous éveiller de ce rêve et retourner à la maison. Si nous en avons qu’une toute petite expérience, nous regarderons ce que l'ego nous a offert et dirons ne plus en vouloir. C’est la raison pour laquelle il est si difficile d’abandonner le jugement ainsi que marcher sur cette terre sans dire : qu’y a-t-il pour moi? Autrement l’Amour fera son chemin et notre crainte est la résurrection et non la rédemption, dont nous sommes terrifié. Quand l’esprit juste domine, le Ciel ne peut attendre, mais si nous le craignons, nous ne pouvons faire autrement que de juger, condamner, critiquer, détester trouver faute, manipuler, etc.

 

Et un tout petit peu est suffisant pour tenir le Ciel au loin. Ce qui est le plus difficile dans ce Cours n’est pas sa métaphysique ni son langage, mais l’appel sans compromis de Jésus pour abandonner le jugement. Pour pouvez au moins retenir que le jugement n’est pas bon pour vous. Dans le supplément Psychothérapie, Jésus ne parle pas de techniques ou de théories spéciales et fantaisistes mais que la guérison se produit quand le thérapeute oublie de juger son patient. Cela se produit quand vous êtes dans l’instant Saint et que vous ne jugez pas l’autre personne en ne voyant plus vos besoins étant séparés d’elle. Si j’entends la mélodie en vous, c’est que je la vois en moi, car la projection fait la perception. Nous nous joignons avec l’autre personne dans la forme seulement pour exprimer le contenu. Si vous ne le faites pas et attaquer la forme, c’est que vous craignez le contenu. Quand vous jugez quelqu'un ce n’est jamais pour la raison que vous pensez… jamais. Vous jugez quelqu'un parce que dans votre instant non saint vous ne voulez pas son contenu d’amour. Vous jugez seulement pour cette raison afin de garder l'ego bien vivant.

 

Lisons le par.8

 

Jésus nous dit de regarder notre frère avec gentillesse et sans jugement et si nous ne le faisons pas c’est encore parce que nous avons peur du contenu qui est l’Amour. La petite voix de l'ego nous dit : Aye, et puis moi? Pense à moi, nous avons mis tellement de travail pour faire ce beau corps attrayant! Et puis nous revenons tout d’un trait à l’ami que nous avons choisi, l'ego. C’est de là que viennent vos jugements et c’est leur but. Pour apporter le Ciel dans votre relation, vous devez regarder votre relation avec gentillesse. Jésus ne nous demande pas d’être sans jugement mais conscient du but qu’ils possèdent, qui est de favoriser notre particularité. C’est toujours un choix entre le contenu de culpabilité ou celui du pardon et de l’amour. Vous connaîtrez le choix de votre esprit par la façon dont vous vivez votre relation en ce monde. Si vous glorifiez la forme en pensant que ce qui se passe ici est important sans l’amour qui lui donne son sens, vous saurez avoir choisi l'ego comme enseignant.

 

Vous ne jugez jamais et n’êtes jamais contrarié pour la raison que vous pensez, c’est toujours une défense. Mais vous devez garder en mémoire le but et c’est la seule chose qui donne un sens à votre vie ici. Ne faites pas confiance à personne qui croit que quelque chose est important ici, incluant « Un Cours en Miracles ».

 

La plus grande offense envers ce Cours est la particularité que nous entretenons avec lui. Vous devez vous unir avec lui et le faire devenir partie de vous; n’avoir aucun endroit où il finit et où vous commencez. Vous devez vouloir que votre vie devienne une grande manifestation vivante de ce Cours, de son amour et de sa gentillesse et qu’elle passe à travers vous. Et c’est là que la peur de retourner à la maison survient!

 

T-26; p.582, par.6. C’est l’idée que nous pouvons croire tout ce que nous voulons, faire un univers entier pour supporter ce que nous croyons, mais nous ne pouvons le rendre réel. Des milliers de personnes peuvent nous dire que c’est arrivé et si c’est irréel, c’est seulement que nous l’avons oublié. Ce que nous pensons avoir perdu définitivement est notre unité mais cela ne signifie pas que nous avons le pouvoir de garder le Saint-Esprit au loin. C’est une mémoire qui attend d’être souvenue et elle est toujours présente dans notre esprit juste. N’oubliez pas que le Saint-Esprit n’est qu’un symbole pour cette mémoire que nous avons apportée dans le rêve. À chaque relation ou rencontre que vous avez, demandez-vous si vous voulez entendre le chant de libération ou non? Sinon, tout ce que vous devez faire est de juger, attaquer, critiquer. Ces manifestations ne font pas juste arriver, elles ont toutes un but.

 

Les psychologues disent que la colère est l’émotion de base de l’humain. Alors, dites-moi, voulez-vous être humain ou divin? Voulez-vous êtes Christ ou votre corps? La colère n’est pas la base de quoi que ce soit sauf du système de pensée de l'ego. La colère est une décision tout comme la maladie, la culpabilité, la dépression, l’excitation, le désespoir sont des décisions qui ont toutes le même but, celui de noyer le petit chant, la mélodie du Ciel.

 

Si vous comprenez le but de ce Cours, vous comprendrez que lorsque vous jugez ou avez une pensée malveillante pour quelqu'un d’autre ou pour vous-même ou un geste semblable, c’est parce que vous ne voulez pas entendre cette mélodie de libération. Ce sera très utile de vous en rappeler chaque fois que vous avez une telle pensée.

 

À la leçon 136, La maladie est une défense contre la vérité, Jésus explique que lorsque la vérité commence à se lever dans votre esprit, et que vous devenez craintif, vous choisissez la maladie comme défense. La vérité est de l’esprit et la maladie fait partie du corps. Vous pouvez substituer tout autre mot d’ego, comme la colère est une défense, la dépression, l’anxiété, la peur, etc., rire des gens, les humilier ou les critiquer est une défense.

 

On ne nous demande pas d’abandonner le jugement mais bien de le vouloir et de comprendre le but qu’il sert. Aussi bien que le contraire, les aimer pour ce qu’ils peuvent nous donner. Ce Cours ne vous donnera rien mais vous rappellera ce que vous avez déjà reçu. Ce Cours et vous deviendront un, ainsi que vous et moi et cette unité transcende nos parts individuelles. Et devinez qui m’emprisonne, c’est vous car j’étais si bien avant que vous vous présentiez dans ma vie et alors je blâme le Cours. Il faut dépasser le mythe que ce Cours a été donné seulement à Helen, elle nous représentait tous quand elle s’est unie avec Jésus dans un instant saint et a laissé passé l’amour parfait dans son esprit. Ce Cours est en vous tous et personne n’est spécial. Son histoire est vraie dans le monde, mais c’est une illusion comme tout le reste ici. Si vous voulez faire comme elle, allez à l’intérieur et tout comme elle vous entendrez la même mélodie. Le Cours est en vous.

 

C’est vous-même qui pouvez vous sauvez en regardant l'ego et disant : plus jamais encore et regarder Jésus et disant c’est lui que j’aime car il représente le Fils de Dieu que j’aime. Mais si vous continuez à croire être l’image insignifiante que vous voyez dans votre miroir chaque matin, vous ne pourrez jamais faire ce que je viens de décrire.

 

L’histoire d’Helen est un magnifique exemple de ce qui arrive quand vous allez dans votre esprit juste. Rien n’est arrivé, aucune note du chant du Ciel ne manque, mais un mauvais rêve a cru l’interrompre. Nous sommes tous semblables dans l’esprit, mais les corps crient que nous sommes différents. Mais vous allez croire ce avec quoi vous vous identifiez.

 

Tournez à la page 670, T-29, Le rêve de pardon, lire le par. 8.

 

Les rêves de non-pardon sont faits pour séparer l’esprit, car leur but sert à vous projeter ma culpabilité et je suis donc justifié à vous attaquer pour ce que vous m’avez fait. Cependant les rêves de pardon reprennent les pensées qui ont été projetées au-dehors et les rapportent à l’esprit.

 

Quand je parle des trois étapes du pardon, la 1re consiste à ramener à leur source les pensées de culpabilité projetées qui ont abouti sur tout le monde au-dehors m’incluant. Cette première étape renverse la projection. Je comprends ensuite que c’est une décision que mon esprit a prise pour noyer cette petite mélodie et ne plus la voir en vous. Les rêves de pardon ne sont pas permanents et servent seulement à remplir l’objectif de salle de classe qui est de me rappeler que ce que j’ai fait à Dieu ainsi qu’à vous ne s’est jamais produit pas plus que ce que j’ai pensé que vous m’aviez fait. Ce n’est qu’un mauvais rêve colossal qui sert à bloquer la petite voix du Saint-Esprit qui tente de me chanter cette mélodie! Quelque part, Jésus dit que le pardon est une fiction heureuse, car il nous amène de l’irréel au réel. Le rêve heureux est un rêve, mais qui nous amène au-delà des cauchemars qui essayaient de nous cacher la vérité.

 

Si nous sommes ici, c’est que nous avons choisi d’y venir. C’est ce que je dis aux parents, de ne pas se sentir responsable au sujet de leurs enfants qui eux aussi ont de gros ego ainsi qu’un esprit et un décideur, mais que leur seule responsabilité est d’être les plus gentils possible avec eux. Vous leur enseignez en leur démontrant le choix judicieux que vous avez fait. Tout le monde se rappelle vaguement qu’il doit y avoir autre chose. Nous ne devons pas essayer de l’entendre avec nos oreilles ni le voir avec nos yeux. C’est en retournant dans notre esprit que nous pourrons nous en souvenir. Jésus nous demande la raison pour laquelle nous voulons tant demeurer ici, ce qui n’est pas notre maison, il nous offre de retourner avec lui à chaque instant et de quitter cette demeure d’enfer. Nous lui répondons que nous voulons bien le suivre, mais à condition d’apporter notre individualité et notre particularité au Ciel.

 

Allons au chapitre 26, p.588, où le péché n’est plus. Lisons le par.4.

 

La face du Christ est un symbole rayonnant pour la vision quand le péché n’est plus, quand le jugement n’est plus au lieu de voir la face du péché et de culpabilité que nous voyons constamment chez les autres. Mais quand nous ne les verrons plus, alors nous nous rappellerons Dieu car Sa mémoire ne sera plus cachée à nos yeux. Les lumières dont il parle signifient la même chose que les Grands Rayons dont le Cours parle pour qualifier le Fils de Dieu.

 

Lisons le par.6 – L'ego sait que si j’entre par les portes du Ciel, il disparaît, c’est sa peur ultime. Mais avant de transcender l'ego, notre soi séparé, il doit être transformé graduellement. Maintenant au lieu d’être tout le temps en colère et coupable, je suis maintenant heureux et joyeux, je ne laisse rien qui arrive en ce monde affecter ce doux sourire. J’entrerai par les portes du Ciel quand je saurai vraiment que je ne suis pas ce corps et ce soi et j’y arriverai seulement quand je ne porterai plus aucune condamnation sinon je ne les verrai pas. L'ego est l’entrave, un petit rien d’une projection de rien. Mais on en fait une grosse affaire, comme tout ici. Le but est de s’unir avec tous, même ceux qui semblent décédés. Nous avons besoin de pratiquer et de pratiquer jusqu’à ce que nous y arrivions de plus en plus.

 

Traduction libre par Stella Pilon – 2012

Merci à elle pour ce partage.

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 09:47

Comment peut-on utiliser au mieux les émotions dans le processus d’éveil ?

 

En reconnaissant d’abord qu’elles ont constitué un ancrage profond dans le monde de l’illusion. Parmi les sentiments que vous avez et qui sont rangés dans la gamme des émotions il y en a un qui n’est pas du tout une émotion. C’est le sentiment d’amour. Comme tu vas le comprendre, l’amour est classé bien à tort comme une émotion. Pour répondre précisément à ta question, disons succinctement : comprends que les émotions servent l’égo de manière efficace mais qu’elles ne servent pas l’esprit. Les émotions surgissent en tant qu’expressions des activités de l’égo.

 

Dans ce que t’offre l’égo, il y a l’affirmation suivante : « Si je dois abandonner mes émotions, il ne restera rien de moi à vivre ou à ressentir. Aussi, pourquoi devrais-je m’éveiller ? » Comprends bien que ce que j’essaie de définir pour toi est la différence qu’il y a entre le fait de reconnaître les sentiments qui se produisent en tant que réflexion de ton état d’Être. Je    t’affirme qu’il y a bien plus de plénitude et de sentiment de complétude dans l’expression de ton Moi que dans ce qui peut t’être transmis par l’expérience de la perception de ton égo.

 

Garde bien dans le mental ce que j’ai dit auparavant : l’égo n’est qu’un sens limité de ton Moi. C’est un sens de toi-même qui t’empêche de voir la globalité de ton Moi. C’est pourquoi, même pour un mental logique, n’est-il pas évident que tout ce que tu pourrais vivre avec un sentiment de limite serait vécu et ressenti plus pleinement, plus complètement et plus joyeusement s’il n’y avait pas de sentiment de limites ?

 

Ce qui t’aide le plus dans la compréhension de tes émotions en rapport avec ton éveil c’est de les laisser disparaître, car elles renforcent le sentiment de limites. Ne lutte pas pour devenir quelqu’un qui ne montre pas d’émotions, mais permets-toi d’être reconnu comme quelqu’un qui exprime un plus grand sens de lui-même. La joie que tu réfléchiras pourra être reconnue, par toi-même et par les autres, comme un reflet de ton Être, une image de ton Moi dans un état de paix. Et ne te préoccupe pas de la définition de ce qu’est une émotion et de ce qui est plus précisément connu ou défini comme une extension de ton Être.

 

Source: "Dialogue sur l'éveil" de Tom Carpenter

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 09:46

Je suis surtout chargé d’un message : vous êtes à l'origine du monde que vous connaissez. Vous avez peut-être reçu le don le plus terrifiant qui soit : la capacité de projeter Extérieurement vos pensées et de leur donner une forme physique. Ce don implique une responsabilité    alors que nombre d’entre vous sont tentés  de se féliciter des succès remportés et de rejeter leurs échecs sur Dieu, le destin ou la société.

 

Le genre humain a également tendance à projeter sa propre culpabilité et ces erreurs sur une image  de Dieu le Père qui semble alourdie par tant de plaintes. Le fait est là ; chacun d’entre vous crée sa propre réalité physique. Vous engendrez les splendeurs et les terreurs de votre existence terrestre. Vous refuserez d’assumer cette responsabilité tant que vous ne prendrez pas conscience que vous en êtes les créateurs.

 

Vous ne pouvez pas non plus accuser le diable d’être l’auteur de ces malheurs terrestres. Vous êtes suffisamment subtils pour vous rendre compte que le diable est une projection de votre psyché, mais vous n’avez pas assez progressé en sagesse pour apprendre à utiliser votre créativité d’une manière constructive. Nombre de mes lecteurs sont familiarisés avec la notion de « limites physiques ». En tant qu'espèce, vous avez développé un « ego limité », maintenu dans un état de rigidité spirituelle, les parties intuitives du « Soi » étant niées ou déformées au point d’en être méconnaissables.

…/…

Votre corps physique est créé par vous à chaque instant. Il est le résultat et l’aboutissement de votre vie intérieure. Les processus chimiques et électromagnétiques varient en fonction de l’allure toujours changeante de votre pensée. Ayant depuis longtemps reconnu la dépendance de la matière à l’égard de la conscience, nous avons été capables de modifier nos formes de telle sorte qu’elles adhèrent plus fidèlement à chaque nuance de notre expérience intérieure.

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Les sens que nous utilisons créent, de manière très réelle, l’environnement que nous percevons. Vos sens sont liés à la perception d’une réalité tridimensionnelle, Pourtant, la conscience est équipée de récepteurs internes. Ils sont inhérente à toute conscience, quel que soit son développement. Ces récepteurs sont totalement distincts de ceux qui pourraient être mis en œuvre quand une conscience donnée adopte une forme, celle du corps physique par exemple, dans le but d’agir dans un système particulier.

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Vous pourriez voir une lueur phosphorescente, l'aura de la « structure » électromagnétique qui caractérise les molécules elles-mêmes. Vous pourriez, si vous le souhaitiez, condenser votre conscience jusqu'à ce qu’elle soit en mesure de voyager à travers une seule molécule, et au sein de la molécule elle-même, contempler l’univers de la pièce et la gigantesque galaxie où les formes en mouvement, semblables à des étoiles, sont en état d’interaction. Toutes ces possibilités représentent une réalité valable. La vôtre ne l’est pas plus, mais c’est la seule que vous percevez.

 

En utilisant les sens internes, nous devenons des créateurs conscients, des cocréateurs. Mais vous êtes des cocréateurs inconscients, que vous le sachiez ou non. Si votre environnement vous semble non structuré, c’est seulement parce que vous ne comprenez, pas la vraie nature de l’ordre qui n’a  rien à voir avec une forme permanente, laquelle n’apparaît telle qu’en fonction de votre point de vue.

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Création et perception sont beaucoup plus intimement mêlées que ne le pensent vos savants. Il est tout à fait vrai que vos sens créent la réalité qu'ils perçoivent. Un arbre est très déférent d’un microbe, d’un oiseau, d’un insecte ou d’un homme qui se tient à côté de lui. Je ne dis pas seulement que l’arbre apparaît comme différent. Il est différent. Vous percevez sa réalité par l’intermédiaire de sens hautement spécialisés ; ce qui ne signifie pas que cette même réalité existe sous une forme moins essentielle lorsqu’elle est perçue par le microbe, l’insecte ou l’oiseau.

 

Vous ne pouvez appréhender la réalité dans toute sa valeur que dans un contexte différent du vôtre. Ceci s’applique à tout ce qui appartient au système physique tel que vous le connaissez. Ce n’est pas que cette réalité physique soit fausse, c'est que la représentation que vous vous en faites n’est qu’une des innombrables manières de percevoir les aspects variés que prend la conscience. Les sens vous contraignent à traduire l’expérience en structures physiques.

 

Les sens internes élargissent votre niveau de perception, vous permettent d’interpréter l’expérience d’une manière beaucoup plus libre, de créer de nouvelles formes et de nouvelles voies grâce auxquelles la conscience - la vôtre ou celle de n'importe qui - peut se connaître.

 

La conscience est, entre autres choses, un exercice spontané de créativité. Dans un contexte à trois dimensions, vous apprenez les moyens grâce auxquels votre existence psychique et émotionnelle est en mesure de créer la diversité des formes physiques. Vous agissez à l’intérieur de votre environnement psychique et ces manipulations s’inscrivent automatiquement dans le moule physique. Notre environnement témoigne d’une créativité différente de la vôtre.

 

Vous percevez votre milieu physique en fonction de votre structure psychologique. Si votre sens de la continuité résultait de processus associatifs plutôt que de l'habitude d’un Soi se déplaçant dans le temps, vous feriez l'expérience d’une réalité physique tota1ement différente. Les objets du passé et du présent pourraient être perçus simultanément, leur présence étant légitimée grâce aux relations associatives. Imaginons, par exemple, que votre père ait eu huit sièges favoris pendant son existence.

 

Si vos mécanismes perceptifs étaient principalement édifiés sur l’association intuitive plutôt que sur la continuité du temps, vous pourriez percevoir tous ces sièges à la fois, ou bien, en en voyant un, vous connaîtriez l’existence de tous les autres. Ainsi le milieu ne constitue pas en lui-même une chose distincte, mais il est l’aboutissement de modèles de perception, et ceux-ci sont déterminés par la structure psychologique.

 

Extrait de  « L’Enseignement de Seth » par Jane Roberts

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 09:45
        "Donner et recevoir sont la même chose en vérité"  (Un cours en miracles)
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