Extrait d’une Canalisation de Daniel BRIEZ

Paris, le 15 avril 1998

Question: Comment fait on pour prendre conscience de ses croyances ?

El Kasar: En les vivant. Il est important que vous puissiez expérimenter l'ensemble de vos croyances. Une croyance est en quelque sorte comme une marche qui vous permet d'accomplir, de matérialiser un niveau d'expérimentation. Lorsque ce niveau d'expérimentation est accompli, pleinement atteint, vous ressentez le besoin de passer à autre chose, et vous voyez alors votre croyance se transformer ou laisser la place à un autre système de croyances.

Nous pourrions prendre l'exemple de vos religions sur cette planète. Ce que vous nommez religion, et notamment religion catholique, a permis, pendant plusieurs centaines de vos années, de répondre à un certain sens du sacré dans votre civilisation. Au travers de cela, vous avez posé une certaine conscience de l'unicité du Dieu unique. Mais aujourd'hui cette conscience est entrée en distorsion car le dogme a remplacé l'expérimentation personnelle.

Vous ressentez aujourd'hui le non-sens de ce dogme et vous vous ouvrez à la recherche d'un autre mode de perception ou d'autres réponses. En faisant cela, vous abandonnez une croyance en la religion, non pas en le Dieu unique, et vous cherchez à un autre niveau à Le rencontrer. Cela est un exemple sur le mécanisme d'évolution des systèmes de croyances.

Le principal système de croyance que vous avez développé est le système qui consiste à penser que vous êtes présents dans ce corps, et uniquement dans ce corps, parce que vous le voyez et vous le touchez. C'est-à-dire que vous avez posé la croyance que votre corps était limité à la perception de vos sens. Il est certain que votre corps n'est absolument pas cela. Lorsque vous faites l'expérience de détacher votre conscience de cette croyance, vous observez un corps totalement différent, car alors vous entrez dans la perception des autres dimensions de votre corps, et vous constatez avec une immense surprise, que votre corps n'est absolument pas ce que vous croyez qu'il est.

Vous le voyez sous différentes formes, vous pouvez même le voir sans forme. Et cela alors est un grand choc, si grand que vous ne percevez même pas alors qu'il s'agit de votre propre corps. Cela est un autre exemple mais nous pourrions multiplier l'ensemble de la vision que vous portez sur les choses au travers de ces croyances.

La croyance est un outil indispensable pour vous permettre de vous placer dans l'Espace, dans le Temps et dans l'Univers. C'est l'outil que vous avez choisi pour entrer actuellement dans ce mode de perception. Progressivement, vous l'abandonnerez pour entrer dans une perception plus relationnelle et plus vibratoire avec l'ensemble de l'Univers et surtout avec l'ensemble des personnalités, des corps, des manifestations qui vous composent. Mais cela n'est pas encore en place actuellement sur votre Terre. Certains êtres dans cette salle sont en phase de cette perception, mais il existe encore en eux un système de croyances qui les empêche de véritablement passer la porte. Cela viendra en son temps lorsque l'amour sera porté intégralement sur vous-mêmes, afin de vous reconnaître sans à priori, sans idée toute faite sur ce que vous êtes.

Q: Question inaudible sur les croyances? (a quoi servent les croyances ?)

Daniel Briez: Le mécanisme de l'évolution : j'expérimente un état d'être, une croyance de ce que je suis, jusqu'au moment où je passe à autre chose. La croyance est l'outil qui nous permet de nous percevoir. Toute perception, toute compréhension que l'on a n'est qu'une croyance. Une croyance nous amène à vivre un type d'expérimentation jusqu'au moment où on l'abandonne pour expérimenter un autre état d'être. Elle est faite pour être abandonnée et pour que la suivante soit reconstruite. La croyance est une marche qui permet d'expérimenter différents états d'êtres et niveaux de conscience. El Kazar ne propose pas un modèle d'enseignement. Il nous amène des énergies où on prend conscience de la limite d'une perception dans laquelle nous sommes. En en prenant conscience, on passe à autre chose, on va plus loin. Sans cesse il repousse les limites. Dans notre expérience quotidienne, nous faisons pareil sauf si nous nous percevons limités ou que nous nous posons des limites. Le seul message est que toute limite peut être dépassée, même l'idée que l'on se fait du dépassement des limites est limitée.

La croyance est une spirale infinie, sans début ni fin, sans mieux et moins bien, simplement. Quand on se place dans une croyance d'échelle, on se juge et on n'est pas juste. Pas de niveau, pas de degré, pas de diplôme ! La croyance est un magnifique outil sauf quand elle se transforme en dogme qui est figé et fermé. Un dogme est la mort, l'absence d'évolution.

Pourquoi est-ce que je joue avec le mental, pour vraiment montrer que la seule façon de capter ce qu'on a à capter individuellement est d'être dans l'instant présent. Cela devient alors une expression de la créativité car nous repoussons les limites sans fin. Remettons le mental à sa place et utilisons le dans la richesse de créativité, d'adaptabilité et de synthèse de l'information - qui est la création de la Matière. Sans mental, il n'y a pas de Matière. C'est l'outil principal !

La croyance qui consiste à croire, que quand je suis dans le lâcher prise, je suis dans la passivité : c'est faux. Quand on est dans son être, dans son présent, on a envie de faire des choses et on a envie de les poser. Ce ne sont pas des projections, ce sont des envies qui naissent du coeur. Nous sommes riches. Cela se pose naturellement dans la Matière.

Le lâcher prise est la clé pour acquérir une capacité d'action sans aucune commune mesure à toute celle qu'on pose avec acte de volonté. Là on se limite sans arrêt ! Dans le lâcher prise, il y a une aisance du corps à faire et matérialiser les choses qui est totale.

Source : la voix du silence