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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


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Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

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" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 21:56

Le principal reproche qui est fait au Cours en miracle, par ceux qui sont tentés de l'étudier, réside dans sa terminologie fortement imprégné de christianisme. Le premier réflexe est donc d'associer ce Cours à une résurgence de la religion chrétienne orthodoxe, ce qu'il n'est pas du tout, puis de s'en détourner sur le champ. Mais comme l'explique bien les textes suivants de Ken Wapnick, Ce vocabulaire est utilisé à dessein, justement parce qu'il nous hérisse le poil. Par exemple, l'expression "Expiation" est emblématique de cette résistance que nous avons à regarder en face nos démons cachés. Mais nous ne pourrons jamais dépasser ce que nous ne pourrons pas regarder en face, les yeux grand ouverts...   Christalain

 

 

1- La terminologie Chrétienne du Cours en miracles

 

Je vais parler d’une objection que de nombreuses personnes soulèvent à propos du Cours. Leur question est la suivante: Si le thème du Cours et sa pensée principale sont de nature universelle -celle que nous sommes tous un -, alors pourquoi est-ce que le Cours est venu sous une forme spécifiquement chrétienne ?

 

La réponse à cette question acquiert un sens quand on tient compte d’un des principes fondamentaux du Cours: Il faut dé-faire (l’ego a fabriqué; l’esprit juste dé-fait) l’erreur là où elle se trouve. Il n’y a aucun doute que l’influence dominante du monde occidental est le christianisme. Il n’y a pas de système de pensée plus puissant au monde, que vous vous considériez chrétien ou non. Il n’y a personne en ce monde, en tous les cas dans le monde occidental, qui n’ait pas été profondément affecté par le christianisme.

 

Que vous vous identifiiez au christianisme ou non, vous vivez dans un monde chrétien. Notre calendrier est basé sur la naissance et la mort de Jésus. Pourtant il n’est pas besoin de dire que le christianisme n’a pas été très chrétien quand on considère l’histoire des églises.

 

Comme le christianisme a fait une marque profonde sur le monde, et continue à le faire - une marque qui n’est pas très chrétienne -, il était essentiel d’en dé-faire les erreurs avant de pouvoir changer radicalement le système de pensée du monde. Voilà pourquoi à mon avis Un Cours en Miracles est venu sous une forme spécifiquement chrétienne. Tout lecteur du Cours qui a eu une éducation chrétienne reconnaîtra assez vite que le christianisme dont parle le Cours n’a rien à voir avec celui qui a été enseigné. Le mari d’Helen, Louis, qui s’identifiait fortement au judaïsme, m’a dit un jour qu’il savait que si le christianisme avait été comme le Cours, il n’y aurait jamais eu d’anti-sémitisme. Il n’y a aucun doute là-dessus.

 

Le Cours est donc venu sous cette forme-là afin de corriger les erreurs que le christianisme avait introduites. Partout dans le Cours, et particulièrement dans les premiers chapitres du texte, il y a de multiples références à l’Ecriture sainte (plus de 800) dont plusieurs ont été réinterprétées. Au début des chapitres 3 et 6 il y a des passages remarquables sur la crucifixion où Jésus rectifie les faits en expliquant ce qui a causé la mauvaise compréhension qu’en ont eue les gens (T-3.I; T-6.I). Il explique pourquoi c’est arrivé et comment tout un système de pensée est né de cette erreur-là. L’argument de Jésus n’est pas conventionnellement chrétien mais ses principes sont chrétiens au sens où il les signifiait originellement.

 

Voilà pourquoi Un Cours en Miracles a une forme chrétienne et pourquoi, plusieurs fois dans le texte, Jésus nous dit qu’il a besoin que nous lui pardonnions. Cela s’adresse au chrétien aussi bien au juif et qu’à l’athée. Il n’y a personne en ce monde qui, à un niveau ou à un autre, consciemment ou non, n’ait pas fait de Jésus son ennemi. Pour cette raison les gens pensent que ce Cours est un ennemi. Il menace les fondements mêmes du système de l’ego. Je répéterai donc qu’avant de pouvoir dépasser le christianisme et ce qu’il a été, il faut d’abord lui pardonner. Encore une fois, cela s’accorde parfaitement avec les principes du Cours.

 

La terminologie chrétienne qu’utilise le Cours constitue un obstacle contre lequel bute pratiquement tout lecteur. C’est un obstacle pour tous ceux qui ont été élevés dans la religion juive parce qu’il leur a généralement été enseigné très tôt que « Jésus » est un terme négatif. C’est certainement un obstacle pour la plupart des chrétiens parce que le Cours présente une forme de christianisme différent de celui qu’ils connaissent. Et pour un athée il y a évidemment aussi des problèmes. Je répète qu’il n’y a pratiquement personne qui n’éprouve de difficulté en lisant Un Cours en Miracles à cause de sa forme. C’est donc intentionnellement qu’il est chrétien; ce n’est pas non plus par hasard que Jésus ne cache pas le fait qu’il est l’auteur du Cours. Le but est réellement d’aider le monde à lui pardonner et à se pardonner ses fausses interprétations.

 

Ken Wapnick – Introduction au Cours en miracles

 

 

2- Pourquoi utiliser un langage chrétien ?

 

Question :

Il semble qu'à un moment donné, toutes les théologies convergent, et ce faisant laissent derrière elles leurs formes individuelles et deviennent  pure Vérité. Cela me rend perplexe parce que cela implique que les formes chrétiennes utilisées dans le cours sont … (excusez-moi) … temporaires et jetables. Sachant cela, je me vois parfois moi-même devenir impatient avec l’anthropomorphisme du texte et je souhaiterais qu’il soit plus direct. Inutile de dire que cela interfère avec ma progression personnelle, cependant non pas avec ma révérence. Selon votre expérience, est-ce là un phénomène courant ? Passera-t-il avec le temps ? Est-ce juste une stratégie de l’ego ? Comment dois-je le gérer ?

 

Réponse :

Le contexte chrétien du cours a été un problème pour les élèves dès le début, et ils ont soulevé la même importante question que vous. Pour résumer et développer légèrement votre question, pourquoi un message universel doit-il venir dans un tel cadre religieux spécifique ? Et est-ce que cela ne va pas inévitablement engendrer plus de séparation, tout en refusant l'universalité de la religion spécifique en question ?

 

En effet, le langage chrétien d’Un Cours en Miracles, sans mentionner la présence de Jésus à travers le matériel, peut figure dominante, soit comme symbole de l'amour du Ciel, ou comme symbole de l’amour particulier (et la haine) de l'ego. Il n’y aurait donc pas un étudiant occidental - - chrétien, juif, agnostique, ou athée - - qui, d'une manière ou d'une autre, n'a pas été touché par Jésus ou par les religions qui ont évolué en son nom. Ainsi le cadre chrétien d’Un Cours en Miracles offre une occasion toute naturelle pour les étudiants de pratiquer le pardon pour leurs expériences passées.

 

En fin de compte, bien entendu, tous les symboles spécifiques disparaitront dans l'Unité de Dieu. Mais jusqu'à l'arrivée de ce jour, nous avons besoin de balises pour arriver à suivre les étapes du pardon, étapes qui nous conduirons vers la réalisation de la réalité non-dualiste se situant au-delà de tous les concepts dualistes et au-delà de tous les symboles. Comme le dit le cahier d’exercices « Dieu prendra cette dernière étape lui-même. Ne lui refusez pas les petites étapes qu’il vous demande de prendre vers Lui. » (Leçon 193.13:6,7). Ainsi, les anthropomorphismes chrétiens ne font que refléter notre propre point de vue anthropomorphique de nous-mêmes, car en vérité nous ne sommes pas des corps ou des personnes spécifiques, mais nous sommes des pensées non humaines dans l'esprit. Toutefois, tant que nous nous identifions avec la personne dont nous voyons l'image tous les matins dans le miroir de la salle de bains, alors une fois de plus, nous avons besoin d'un programme d'apprentissage qui utilise des symboles spécifiques pour nous rencontrer dans l'état dans lequel nous pensons exister (T.25.I.7:4). Le christianisme nous offre un de ces ensembles de symboles. Et pour l’opportunité qu’il nous offre, nous devrions tous être reconnaissants.

 

Par Ken wapnick

 

Traduction : Hélène CARON

Source : www.uncoursenmiraclesurtext.com

et : www.facimoutreach.org/qa/indextoquestions.htm

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