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Christalain

 

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Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 22:58

                                                                                      Iznogood entre le Calife et son serviteur, ou l’ego entre Dieu et et son fils, les tenants « séparés » ?

 

J’étais loin d’imaginer  qu’il me viendrait un jour la drôle d’idée de comparer le  Cours en miracles avec la célèbre BD des anénes70 : IZNOGOOD (de Tabary).  Et pourtant, en y regardant de plus près, le méchant Calife n’a-t-il pas de nombreux point commun avec le vrai visage de l’ego quand il montre les dents ? En allant un peu plus loin, on peut voir aussi que les personnages « secondaires » d’Iznogood ne sont pas sans rappeler quelques figures clefs du Cours. Bien sur, cette petite analyse comparée est anecdotique, mais n’est-elle pas une occasion de voir que tout le drame humain peut facilement se trouver représenté symboliquement à travers de nombreuses images du rêve qui nous tient prisonnier. Il ne tient qu’à ouvrir nos yeux toujours plus, pour accéder à la claire vision du plan dans lequel on s’est laissé embarqué… Ensuite, choisissons à nouveau, encore et encore…

« Le souhait fondamental de l’ego est de remplacer Dieu» (Un Cours en miracles)

 

 

Le Grand Vizir Iznogoud :C’est le principal protagoniste de la bande-dessinée, à la fois héros et anti-héros de la série, il est le grand vizir de Bagdad. Iznogoud a tous les défauts possible: cruel, avare, égoïste (surtout !) , entêté, colérique et très hargneux. Il est obsédé par l'idée de devenir « Calife à la place du Calife »,  (prendre la place de Dieu, acquérir sa propre autonomie). Il tente de le faire par tous les moyens, sans jamais y parvenir (d’un point de vue réel). De petite taille, (petitesse de l’ego qui se croit grand), il fait pourtant régner la terreur de presque tout Bagdad  (la ville, la société humaine), qui le déteste (car ses habitants projettent leur haine déniée sur ce personnage symbole). Le nom Iznogoud est la francisation de l'expression anglophone « He's no good »  (l’ego n’est pas bon car il ne veut pas notre bonheur) . 

 Iznogood = symbole de l’EGO personnifié

 

 

 

 

 

Le Calife Haroun El Poussah : C’est le bon Calife, qui vit toujours dans la quiétude. Il est foncièrement bon, doux, passif, paresseux (il ne fait « rien » dans le sens ou il n’agit pas dans le monde de la forme). Il ne voit le mal nulle part, et surtout pas en Iznogoud. (il ne comprend pas le mal qui n’est pas du monde de Dieu). Il a une haute idée de son Grand Vizir, toujours de bon conseil, (il voit à travers l’ego, l’innocence du fils de Dieu) quoique ayant des idées parfois farfelues (des idées non comprises par l’esprit sous l’emprise de l’ego). Il est rendu aveugle par sa trop grande bonté  (il n’a pas d’yeux pour voir  le mal, qui n’existe pas réellement), comme le prouve le fait qu'il est le seul dans tout Bagdad à ne pas savoir qu'Iznogoud est un véritable monstre qui rêve de prendre sa place. (par les yeux de l’ego, on ne voit que l’ego).  Il a au contraire toute confiance en son grand vizir, qu'il appelle "Mon bon Iznogoud", et qu'il adore. Il est cependant doté d'une chance extraordinaire (qui n’est pas due au  hasard car son bonté lui donne l’immunité contre l’ego, qui est juste une illusion. On ne risque rien dans le royaume de Dieu). Cette « chance »  lui permet d'échapper à tous les plans d'Iznogoud (de l’ego) pour le détrôner.

Le Calife Haroun El Poussah  = Symbole du représentant de Dieu : le St-esprit, agent du pardon, de l’amour inconditionnel

 

 

 

 

Dilat Laraht : le fidèle homme de main d'Iznogoud. (complice de l’ego qui est son « maitre »). Dilat est un homme gros, mou et sans grandes qualités apparentes, (assimilation au corps matériel grossier, par contraste avec l’esprit subtil),  même s'il a parfois des moments d'intelligence surprenants (éclairs de lucidité vis à vis de l’insanité de l’ego) et semble « raisonnable » (doué de raison, de mental).  Il ne sert presque à rien à Iznogoud, qui le martyrise et le traite d'"improductif", de "nullité totale", etc. (profond sentiment de culpabilité distillé par l’ego, suite au « péché originel »). Il passe son temps à essayer de le dissuader de mettre ses plans à exécution, sans être écouté.(tentatives vaines d’échapper à l’attraction de l’ego). On ne sait pas trop s'il aime ou hait son patron, (ambivalence vis à vis des « charmes » de l’ego), mais il est certain qu'il lui est fidèle (à son maître l’ego). Il est souvent victime lui-même des plans d'Iznogoud pour le Calife, (la culpabilité entraîne des situations ou l’on est attaqué, et donc victime). Il devine toujours que les plans vont échouer, et agit donc mollement, sachant que c'est raté d'avance... (fatalité inhérente a connaître la bonheur par les plans de l’ego). Non connaissance qu’il y a un autre choix possible. 

 Dilat Laraht  = Symbole du fils de Dieu endormi, de l’esprit qui n’utilise pas son pouvoir de décision.

 

Christalain - Juillet 2011

 

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