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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


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Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
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" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 21:00

L’éveil spirituel de Nisargadatta Maharaj - d’après «Je suis Cela»  - (« I Am That », Traduction libre) en comparaison avec «Un Cours en Miracles» . Par Michael Dawson. (nouvel article).

  

Si j’avais à choisir quelques livres spirituels à apporter avec moi sur une ile déserte, ce seraient «Un Cours en Miracles» et «Je Suis Cela» de Nisargadatta Maharaj. Le livre de Nisargadatta consiste en des transcriptions de dialogues entre lui et les gens qui visitaient sa petite maison à Calcutta. J’ai été frappé par cet homme qui s’était éveillé spirituellement, qui n’avais désormais plus de «je» personnel et était conscient que le monde était un rêve. Le Cours dirait qu’il vivait dans le Monde Réel, qui est le terme utilisé par le Cours pour décrire comment le monde apparaîtra quand nos leçons de pardon seront complétées. La voie de Nisargadatta comprenait le pardon, car il pratiquait et recommandait une conscience de non-jugement de tout ce qui survenait. Il y référait parfois comme être dans l’état de «Je suis», au lieu de tomber dans le piège de penser «Je suis ceci» ou «Je suis cela» comme c’est le cas de penser «Je suis ce corps», «Je suis une fille», «Je suis un pécheur», «Je suis un étudiant», etc.

 

"Surveillez votre esprit, comment il vient à être, comment il opère. Pendant que vous surveillez votre esprit, vous découvrez que votre soi est le surveillant. Quand vous vous tenez immobile, seulement observant, vous découvrez que votre soi est la lumière derrière l’observateur. La source de lumière est sombre et la source de connaissance est inconnue. Seule cette source est. Retournez à cette source et demeurez là.

Nisargadatta Maharaj"

 

Le pardon, par contre, est calme, et tranquillement ne fait rien…Il regarde simplement, attend et ne juge pas. «Un Cours en Miracles» L-pII. 1.4 :1-3.

 

«Un esprit tranquille est tout ce dont vous avez besoin. Tout le reste arrive comme il se doit, une fois votre esprit tranquille. Comme le soleil en se levant fait activer le monde, de même la conscience de soi affecte les changements dans l’esprit. À la lumière d’une conscience de soi calme et stable, des énergies intérieures s’éveillent et accomplissent des miracles sans aucun effort de votre part. Comprenez bien que vous êtes destinés pour l’éveil. Coopérez avec votre destinée, n’allez pas contre elle, ne la contraignez pas.  Permettez-lui de s’épanouir. Tout ce que vous devez faire est d’accorder de l’attention aux obstacles créés par l’esprit stupide».

Nisargadatta Maharaj

 

Sois seulement tranquille. Tu n’auras besoin d’aucune autre règle pour laisser tes exercices d’aujourd’hui t’élever au-dessus de la pensée du monde et libérer ta vision des yeux du corps. Sois seulement calme et écoute. Tu entendras la Parole dans laquelle la Volonté de Dieu le Fils se joint à la Volonté de son Père, ne faisant qu’un avec elle, sans illusions interposées dans ce qui est entièrement indivisible et vrai.

«Un Cours en Miracles» Leçon 125.

 

Plus bas se trouve un dialogue entre un visiteur qui demande à Nisargadatta Maharaj de parler de son éveil spirituel. J’ai aussi ajouté certaines autres réponses qu’il a données à différents visiteurs sur le même sujet.

Des citations pertinentes d’«Un Cours en Miracles» (en italique) ont été ajoutées.

 

Dialogue:

 

Question: Avons-nous la permission de demander comment vous vous êtes réalisé ? 

Maharaj: Dans mon cas, ce fut quand même très simple et facile. Avant de mourir, mon Gourou, m’a dit : « Crois-moi, tu es la Réalité Suprême. Ne doute pas de mes paroles, ne sois pas incrédule. Je te dis la vérité. Sers-toi en. » Je ne pouvais pas oublier ses paroles et en n’oubliant pas – je me suis réalisé.

 

Pourquoi attendre le Ciel ? Ceux qui cherchent la lumière se couvrent simplement les yeux. La lumière est en eux maintenant. L’illumination n’est qu’une re-connaissance et pas du tout un changement. «Un Cours en Miracles» Leçon 188.

 

Apprends donc l’heureuse habitude de répondre à toute tentation de te percevoir toi-même comme faible et misérable par ces mots: Je suis tel que Dieu m’a créé. Son Fils ne peut pas souffrir. Et je suis Son Fils. Ainsi la force du Christ est invitée à prévaloir, remplaçant toute ta faiblesse par la force qui vient de Dieu et ne peut jamais faillir. «Un Cours en Miracles» T-31.VIII.5.

Tu es tel que Dieu t’a créé, comme l’est chaque chose vivante que tu regardes, en dépit des images que tu vois. T-31.VIII.6.

 

Q: Mais qu’étiez-vous en train de faire?

M : Rien de spécial. Je vivais ma vie, exerçais mon commerce, voyais à ma famille, et je consacrais chaque moment libre à me rappeler de mon Gourou et de ses paroles. Il mourut aussitôt après et je n’avais que sa mémoire sur laquelle me rabattre. C’était suffisant.

 

Lorsque j’ai rencontré mon Gourou, il m’a dit: «Tu n’es pas ce pour quoi tu te prends. Trouve ce que tu es. Surveille l’impression «Je suis», trouve ton Soi réel. » Je lui ai obéi, parce que j’avais confiance en lui. J’ai fait ce qu’il m’avait dit. Je passais tous mes temps libres à me regarder en silence. Et quelle différence cela a fait, et combien vite ! Çà n’a pris que trois ans pour réaliser ma vraie nature. Mon Gourou est décédé peu après que je l’ai eu rencontré, mais cela n’a fait aucune différence. Je me suis rappelé ce qu’il m’avait dit et j’ai persévéré.

L’erreur ne peut pas réellement menacer la vérité, qui sait toujours y résister. De fait, seule, l’erreur est vulnérable. Tu es libre d’établir ton royaume où bon te semble, mais le choix juste est inévitable si tu te souviens de ceci :

Le pur-esprit est à jamais en état de grâce.

Ta réalité n’est que pur-esprit.

Donc tu es à jamais en état de grâce. T-1.III.5.

 

Q: (un visiteur différent) – Dites-moi s’il-vous-plaît, quel est le plus court chemin vers la réalisation ?

M : Aucun chemin n’est court ou long, mais quelques personnes sont plus sérieuses et d’autres moins. Je peux te parler de moi. J’étais un homme simple, mais je faisais confiance à mon Gourou. Ce qu’il m’a dit de faire, je l’ai fait. Il m’a dit de me concentrer sur «Je suis» - je l’ai fait. Il m’a dit que j’étais au-delà de tout ce qui est percevable et concevable – j’ai cru. Je lui ai donné mon cœur et mon âme, mon attention entière et tout mon temps libre (je devais travailler pour garder ma famille en vie). La foi et l’application sérieuse m’ont amené à réaliser mon Soi en moins de trois ans. Vous pouvez choisir n’importe quelle façon qui vous convient, votre sérieux déterminera la vitesse du progrès.

 

Q: Cela a dû être la grâce et le pouvoir de votre Gourou ?

M : Ses paroles étaient vraies et ainsi elles se sont réalisées. Les mots vrais se réalisent toujours. Mon Gourou n’a rien fait ; ses paroles ont agi parce qu’elles étaient vraies. Quoi que j’aie pu faire venait de l’intérieur, sans demande et sans attente.

 

Rien ne saurait prévaloir contre un Fils de Dieu qui remet son esprit entre les Mains de son Père. Ce faisant, l’esprit s’éveille de son sommeil et se souvient de son Créateur. Tout sentiment de séparation disparaît.

T-3.II.5.

 

Q: Le Gourou a débuté un processus sans n’en prendre aucune part?

M : Dis-le comme tu préfères. Les choses arrivent comme elles arrivent – qui peut dire pourquoi et comment ? Je n’ai rien fait délibérément. Tout est venu de lui-même – le désir de laisser aller, d’être seul, d’aller à l’intérieur.

Gagne du temps pour moi par cette seule préparation, et exerce-toi à ne faire rien d’autre. «Je n’ai pas besoin de faire quoi que ce soit» est une affirmation d’allégeance, une loyauté véritablement indivisée. Crois-le un seul instant et tu accompliras davantage qu’il est donné à un siècle de contemplation ou de lutte contre la tentation.

 

Faire quoi que ce soit implique le corps. Et si tu reconnais que tu n’as pas besoin de faire quoi que ce soit, tu as retiré de ton esprit la valeur du corps… Ne rien faire, c’est se reposer et préparer un lieu en soi où l’activité du corps cesse d’exiger de l’attention…C’est en ce lieu que vient le Saint-Esprit et c’est là qu’Il demeure… Car de ce centre il te sera indiqué comment te servir du corps sans péché. T-18.VII ; 7,8.

Q : Vous n’avez donc fait aucun effort ?

M : Aucun. Croyez-le ou non, je n’avais même pas hâte de me réaliser. Il m’a seulement dit que je suis le Suprême et puis il mourut. Je ne pouvais tout simplement pas ne pas le croire. Le reste s’est produit de lui-même. Je me suis vu changer – c’est tout. À vrai dire, j’étais étonné.

Chaque fois que tu es tenté d’entreprendre un voyage inutile qui t’éloignerait de la lumière, rappelle-toi ce que tu veux vraiment, et dis :

Le Saint-Esprit me conduit au Christ, et où ailleurs voudrais-je aller? De quoi ai-je besoin, si ce n’est de m’éveiller en Lui ? T-13.VII.14.

Puis suis-Le dans la joie, en ayant foi en ce qu’Il te conduira en sécurité à travers tout ce que ce monde peut présenter de dangers pour la paix de ton esprit. T-13.VII.15.

 

Mais un désir de vérifier ses paroles se leva en moi. J’étais tellement certain qu’il ne pouvait avoir menti, que j’ai senti devoir réaliser l’entière signification de ses paroles ou bien mourir. Je me sentais assez déterminé, mais sans savoir quoi faire. Je passais des heures à penser à lui et à son assurance, sans argumenter, mais seulement en me rappelant ce qu’il m’avait dit.

 

N'aie foi qu'en cette seule chose, et cela suffira : Dieu veut que tu sois au Ciel, et rien ne peut t'en garder loin, ni lui de toi. Tes plus folles malperceptions, tes bizarres imaginations, tes plus noirs cauchemars, ne signifient rien. Ils ne prévaudront point contre la paix que Dieu veut pour toi. Le Saint-Esprit rétablira ta santé d'esprit parce que l'insanité n'est pas la Volonté de Dieu. T-13.XI.7.

 

Q : Que vous-êtes-t-il arrivé alors ? Comment avez-vous su que vous êtes le Suprême ?

M : Personne n’est venu me le dire. Ni même de l’intérieur. En fait, c’était seulement au début quand je faisais des efforts, que je passais à travers d’étranges expériences ; voyant des lumières, entendant des voix, rencontrant des dieux et déesses et conversant avec eux.

 

Tout en progressant, il se peut que tu aies de nombreux «épisodes lumineux».Ils peuvent prendre maintes formes différentes dont certaines tout à fait inattendues. N’en aie pas peur. Leçon 15.

 

Dès que le Gourou m’a dit : «Tu es la Réalité Suprême», les visions et les transes cessèrent et je devins très calme et simple.

 

Ce sont les signes que tu ouvres enfin les yeux. Ils ne persisteront pas, parce qu’ils symbolisent simplement la perception vraie, et ils n’ont pas de rapport avec la connaissance. Leçon 15.

 

Je me sentis désirant et sachant de moins en moins, jusqu’à ce que je puisse dire dans un étonnement complet: «Je ne sais rien, je ne veux rien».

 

Apprendre ce cours requiert le désir de remettre en question chaque valeur que tu as. Pas une ne peut être gardée cachée et obscure, sinon elle compromet ton apprentissage. Aucune croyance n’est neutre.  T-24.in.2.

 

Tu ne connais pas la signification de quoi que ce soit que tu perçois. Il n’est pas une de tes pensées qui soit entièrement vraie. Reconnaître cela, c’est pour toi un solide début. Tu n’as pas été mal guidé; tu n’as pas accepté de guide du tout. Ton grand besoin est d’être instruit en perception, car tu ne comprends rien. Reconnais cela mais ne l’accepte pas, car comprendre est ton héritage. Les perceptions sont apprises, et tu n’es pas sans Enseignant. Or ton désir d’apprendre de Lui dépend de ton désir de remettre en question tout ce que tu as appris de toi-même, car toi qui as mal appris ne devrais pas être ton propre enseignant. T-11.VIII.3. 

Il n’y avait plus de «moi» pour lequel s’efforcer. Même le simple «je suis» disparut peu à peu. L’autre chose que j’ai remarquée était d’avoir perdu toutes mes certitudes habituelles. Auparavant, j’étais certain de tant de choses, maintenant je ne suis plus sûr de rien. Mais je sens n’avoir rien perdu en ne sachant pas, parce que tout mon savoir était faux. « Ne pas connaître est en lui-même le savoir que toute connaissance est ignorance ; «je ne sais pas» est le seul vrai énoncé que l’esprit puisse faire.

Ne pense pas que tu comprennes quoi que ce soit avant d’avoir passé le test de la paix parfaite, car la paix et la compréhension vont de pair et jamais elles ne peuvent se trouver l’une sans l’autre. T-14.XI.12:4.

 

Ton apprentissage ne donne aucune signification au présent. Rien de ce que tu as jamais appris ne peut t’aider à comprendre le présent, ni t’enseigner comment défaire le passé. Ton passé est ce que tu t’es enseigné toi-même. Lâche prise de tout cela. Ne tente pas de comprendre n’importe quel événement, n’importe quoi ou n’importe qui à sa «lumière», car les ténèbres dans lesquelles tu essaies de voir ne peuvent qu’obscurcir. T-14.XI.3:4-8.

 

Q : Étiez-vous réellement libre de désir et de connaissance, ou vous faisiez-vous passer pour un jnani (maître ascensionné) d’après l’image qui vous fut donné par votre Gourou ?

M : On ne me donna aucune image, pas plus que j’en avais une. Mon Gourou ne m’a jamais dit à quoi m’attendre.

 

Si vous vous imaginez comme séparé du monde, le monde apparaîtra comme étant séparé de vous et vous vivrez désir et peur. Je ne vois pas le monde comme étant séparé de moi et donc il n’y a rien pour moi à désirer ou à craindre.

 

Q : Plus de choses peuvent vous arriver. Êtes-vous à la fin de votre voyage ?

M : Il n’y a jamais eu de voyage. Je suis, comme j’ai toujours été.

 

Oui, je semble entendre et voir, marcher et agir, mais pour moi cela ne fait qu’arriver tout seul, comme c’est votre cas pour la digestion et la transpiration. La machine corps-esprit y voit, mais me laisse en dehors. Tout comme vous n’avez pas à vous inquiéter à propos de faire pousser les cheveux, je n’ai pas à m’inquiéter des paroles et des gestes. Ils ne font que se produire et me laisse sans inquiétude, car dans mon monde rien ne va  jamais de travers.

 

Il ne m’arrive jamais rien. Il y a quelque chose d’immuable, d’immobile, d’inébranlable, comme du roc, inattaquable ; une masse solide de pur être-conscience-félicité. Je n’en suis jamais à court. Rien ne peut m’en faire sortir, aucune torture ni calamité.

 

Le voyage à Dieu n’est que le nouveau réveil de la connaissance de là où tu es toujours, et de ce que tu es à jamais. C’est un voyage sans distance vers un but qui n’a jamais changé. La vérité ne peut être qu’expérimentée. Elle ne peut être ni décrite ni expliquée. Je peux te rendre conscient des conditions de la vérité, mais l’expérience est de Dieu. Ensemble nous pouvons remplir ses conditions, mais c’est d’elle-même que la vérité se fera jour en toi. T-8.VI.9.

 

 

Q : Quelle était la Réalité Suprême à laquelle vous étiez supposée parvenir ?

M : Je n’étais pas désappointé, c’est tout. J’étais habitué à créer un monde et à le peupler – maintenant je ne le fais plus.

 

Le monde et l’esprit sont des états d’être. Le suprême n’est pas un état. Il imprègne tous les états, mais ce n’est pas un état de quelque chose d’autre. Il est entièrement non causé, indépendant, complet en lui-même, au-delà du temps et de l’espace, de l’esprit et de la matière. ….Il n’y a rien pour le reconnaître. Il doit être vu directement, en abandonnant toute recherche pour des signes et des démarches.

Lorsque tous les noms et formes ont été abandonnés, le réel est avec vous. Vous n’avez pas à le chercher. La multiplicité et la diversité sont seulement le jeu de l’esprit. La réalité est une.

 

Ce que je vois reflète un processus dans mon esprit, lequel commence par mon idée de ce que je veux. De là, l’esprit invente une image de la chose que l’esprit désire, juge valable et donc cherche à trouver. Ces images sont ensuite projetées à l’extérieur, regardées, estimées réelles et surveillées comme siennes. De souhaits insanes vient un monde insane. Du jugement vient un monde condamné. Leçon 325

 

Q : Où demeurez-vous alors ?

M : Dans le vide au-delà d’être et de non-être, au-delà de la conscience. Ce vide est aussi plénitude ; ne me plaignez pas. C’est comme un homme qui dit : «J’ai fait mon travail, il n’y a plus rien à faire».

 

Je ne vois aucune différence entre vous et moi. Ma vie est une succession d’événements, tout comme la vôtre. Je suis seulement détaché et vois le spectacle passant comme un spectacle passager, tandis que vous demeurez collé aux choses et vous vous déplacez avec elles.

 

Ayant réalisé que je suis un avec, et cependant au-delà du monde, je suis devenu libre de tout désir et de peur. Je n’ai pas raisonné que je devrais être libre – je me suis retrouvé libre – subitement, sans le moindre effort. Cette liberté de désir et de peur est demeurée avec moi depuis lors. Une autre chose que j’ai remarquée est que je n’ai pas besoin de faire d’effort ; l’action suit la pensée, sans délai ni friction. J’ai aussi trouvé que les pensées deviennent auto-suffisantes : les choses tombaient en place doucement et correctement. Le changement principal fut dans l’esprit ; il devint immobile et silencieux, répondant rapidement, mais sans perpétuer la réponse. La spontanéité devint un mode de vie, le réel devint naturel et le naturel devint réel. Et  par-dessus tout, une affection infinie, un amour, sombre et tranquille, rayonnant dans toutes directions, enveloppant tout, faisant devenir tout intéressant et joli, significatif et prometteur.

 

Q : Vous donnez une certaine date à votre réalisation, signifiant que quelque chose vous est arrivé à cette date.  Que s’est-il produit?

M : L’esprit cessa de produire des événements. L’ancienne et incessante recherche s’arrêta – je ne voulais rien, n’attendais rien – n’acceptais rien comme m’appartenant.

 

Je crois que les citations plus hautes de Nisargadatta Maharaj donnent un aperçu valable à l’intérieur du  Monde Réel, lequel est l’objectif d’«Un Cours en Miracles». Je terminerai cet article avec une de mes citations préférée de Nisargadatta dans laquelle il souligne le paradoxe de la personne éveillée qui est à la fois, tout et rien.

 

«Quand je regarde à l’intérieur et vois que je ne suis rien, c'est la sagesse.

Quand je regarde à l’extérieur et vois que je suis tout, c'est l'amour.

Et entre les deux ma vie s'écoule»

Nisargadatta Maharaj

 

Michael DAWSON.

Traduction: Stella PILLON

Merci à elle pour ce partage.  

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