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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


Vous pouvez rejoindre la  famille  du "COURS EN MIRACLES" (et de la non-dualité authentique) en me contactant directement pour des rencontres "réelles dans l'illusion" , notamment dans la région "Ain, jura, Rhône, Haute-savoie". Consultez l'annuaire
A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
       ***             
               
" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 22:30

La question posée  au Saint-Esprit cette semaine : Comment se vit le monde réel? Comment vivre l'expérience du ciel sans la perception et sans la conscience (qui sont du domaine de l'ego selon le cours en miracle )? Peut-on ETRE dans la réalité, sans être dans la conscience?

 

  

St-Esprit : Alain, je comprend, qu'au premier abord, il te semble contradictoire de vivre au ciel sans conscience, mais une fois encore, les mots sont trompeurs et approximatifs. Non-conscience ne signifie pas In-conscience, on pourrait plutôt parler d'une forme de conscience très différente du mental ordinaire, on peut l'appeler, par exemple, SUPRACONSCIENCE.

 

Alain : cela correspond-il à l'état « supramental » ?  

 

St-Esprit : Prend de la distance envers les mots, cela correspond à un état que tu expérimenteras un jour, celle de la « pensée de Dieu », hors des mots, hors des maux.

L'inconscient, selon vos définitions, ne perçoit rien, c'est une non-expérience. La conscience ordinaire, celle du mental, perçoit le monde illusoire du rêve, la supra-conscience le dépasse, le traverse, le dissous ; elle ne  perçoit pas la réalité, elle l'EST.

 

Alain : mais encore ? peut-tu m'aider à mieux comprendre, même avec mon esprit limité ?

 

St-Esprit : Ton esprit sera limité tant que tu le croiras limité ! dépasses cela...

Pour te donner une idée, cela commence par le silence mental, comme tu as pu l'expérimenter quelques fois... si tu pousses un peu... tu perdras la notion du temps, et tu gagneras une présence absolue plutôt qu'une conscience.  Entre une éternité et une seconde, tu ne feras plus la différence. Tu seras partout et nul part à la fois. L'expérience du ciel est l'expérience de Dieu : celle de l'amour, de la joie, de la liberté, de la création, de la paix, de l'infinitude...

 

Alain : Oui, je n'en doute pas, mais cela reste assez « conceptuel » pour moi... j'expérimente tout cela de manière édulcorée pour l'instant.

 

St-Esprit : Une fois de plus, si tu fusionnes tous ces attributs qui sont UNE vérité « éclatée en mots », tu parviens à une réalité au delà des mots, non appréhensible par ta conscience ordinaire. Ais seulement la foi en la possibilité, en la certitude même que cette réalité existe, tout comme Dieu existe...et tu la vivras...

Si tu méditais plus souvent, et si tu m'éditais...tout court (je te taquine), tu pourrais t'approcher plus facilement, plus souvent, graduellement, de cet état.

 

Alain :  c'est vrai, je manque de volonté sur le plan de la méditation, mais ce soir, tu m'en a redonné, merci !

 

St-Esprit : Toutefois, tu sens déjà les prémisses, les frémissements du ciel  qui entre à pas feutrés dans ta vie, grâce, notamment, à ton implication dans le Cours en miracles. Il ne tient qu'à toi d'accélérer ce processus, pour vivre le ciel, plutôt que le penser...

 

Alain : Oui, c'est vrai, la paix, la sérénité occupe de plus en plus ma vie, et les moments sombres sont de plus en plus courts, éphémères...cela me motive à poursuivre.

 

St-Esprit : Et plus tu atteindras cette paix intérieure, plus tu entendras facilement ma voix, continue donc dans cette...voie ! et nous serons de plus en plus en communion puisque cela est un souhait qui tu exprimes avec force  ces temps-ci.

 

Alain : Oui, tout cela me paraît beaucoup plus clair à présent, je te remercie St-Esprit, messager de Dieu, pour ce dialogue, cet enseignement et ces réponses.

 

Christalain

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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 22:00

La question posée en duo au Saint-Esprit cette semaine :  « Le tantrisme est-il (notamment dans son aspect sexuel), compatible avec la voie proposée par UCEM, ou bien contradictoire ?

 

Réponse "perçue" par Christalain par "le St-Esprit" :


Cher Alain,

 

La pratique du cours en miracle n'empêche aucune autre pratique « classique » puisqu'il s'attache au monde des causes. Toutefois, vous pouvez vous demander en effet si cela est opportun, si cela apporte quelque chose de plus, en particulier concernant le tantrisme tel que vous le concevez. Si vous étudiez attentivement le cours, qui est radical, vous connaissez déjà la réponse : Une illusion a t-elle un effet sur la réalité ?

 

Une fois encore, la croyance fait LOI. Si vous croyez fermement aux vertus de cette pratique, elle aura un effet dans le monde auquel vous croyez : celui du rêve. Elle semblera vous élever, vous donner une sensation de maîtrise  sur votre corps, et dans votre rêve, mais elle ne vous en libérera pas de manière définitive.

 

Le corps n'étant pas réel, que peuvent produire 2 illusions « accouplées », sinon une troisième illusion ? Au delà de la satisfaction toute provisoire que cela peut apporter à l'ego, est-il utile de maitriser une illusion, cela vous rapproche t-il de Dieu, cela vous rend t-il plus heureux dans votre parcours spirituel ?

 

Vous pouvez jouer avec les illusions et même y prendre du plaisir mais prenez garde alors  de ne pas les prendre trop au sérieux, dans la tentation sournoise de la matière, et le piège de l'attraction  formelle.  A contrario, n'oubliez pas non plus que vous risquez de devenir dépendants de votre recherche de non-dépendance, trouvez la voie du juste milieu, ne passez pas a coté de l'enseignement essentiel du cours : voir l'illusion pour ce qu'elle est, puis passer à travers pour rejoindre le monde réel, en pratiquant le pardon.

 

Alors oui le tantrisme est compatible avec l'esprit du cours s'il est pratiqué dans l'esprit du jeu, de la joie de Dieu, dans un consentement et une motivation mutuelle. Sinon, il peut devenir un défi, une contrainte, une frustration et il fait alors le jeu de l'ego, puis provoque des conflits. Et comme vous le savez, le but du cours est au contraire de déconstruire l'ego, pas de le renforcer. Ne vous forcez jamais à rien, suivez votre intuition...ou suivez ma voix !.

 

Le choix vous appartient chers enfants de Dieu.  L'énergie suit la pensée et vous ferez l'expérience que vous imaginez devoir vivre en fonction de vos croyances profondes. Je vous invite à examiner ces croyances avec soin afin de choisir plus consciemment vos expérimentations dans la vie du rêve « endormi ». Qu'elles soient douces pour vous car on ne s'échappe que d'un rêve devenu heureux. Appliquez-vous mais n'oubliez jamais de rire.

 

Je vous aime.


Merci a toi Saint-esprit pour cette réponse qui me satisfait et me semble assez complémentaire a celle de Sandrine, qui suit juste après :

 

Christalain

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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 21:48

Au terme des 50 premières leçons, il y a une période de révision ou celles-ci sont regroupés cinq par cinq chaque jour, peut-être pour nous aider à les recevoir cinq SUR cinq ? En tout cas l'occasion pour moi de faire un premier petit bilan provisoire que je vous partage :



En fait, cette première « pause » est bienvenue, car si les leçons ne sont pas trop difficiles à comprendre en elles-même (lorsqu'on on a lu attentivement le texte), elles ne sont pas faciles à assimiler lorsqu'elles s'enchaînent jour après jour. D'ailleurs, on aurait pu s'attendre à des jours « blancs », sans leçons, par exemple tous les dimanches, le 7eme jour de la semaine, celui consacré bibliquement au repos. Hé bien non, une fois la session commencée, pas de répit pendant un an...à moins de consacrer plusieurs jours à la même leçon, comme le font certains étudiants.

Pour ma part, j'ai pris le parti de m'astreindre à une leçon par jour, afin de garder un certain rythme, une certaine discipline, sachant déjà que je repartirais probablement pour un nouveau cursus de « redoublement » l'année prochaine. Même s'il est demandé peu de temps à consacrer aux leçons, les séances effectuées en journée sont problématiques à  respecter lorsqu'on doit les concilier avec une vie active et professionnelle soutenue, les 5 minutes requises fondent souvent à une minute, et pas dans mes meilleures conditions de concentration.

Toutefois, rien d'inquiétant selon moi... je sens que le processus suit son cours, au moins partiellement, lentement mais sûrement... Et encore...comparé aux décennies de stagnation précédentes, on peut parler d'évolution éclair(e), la relativité du monde duel, toujours...Et puis, ce qui est rassurant, c'est de réaliser une bonne fois pour toutes qu'il ne s'agit pas d'accumuler le savoir, mais restructurer sa pensée, son mental cahotique, et ouvrir son esprit. La véritable connaissance n'est pas un contenu, mais un état. J'ai pu me rendre compte avec ces exercices à quel point mon mental était indiscipliné, inconstant, et entêté. Evidement, l'ego freine des 2 pieds quand il s'agit de vouloir choisir le Saint-Esprit  le plus souvent possible, il cherche le moindre prétexte pour nous faire avaler des pensées du genre : « tu vois bien que cette fois tu n'y est pour rien si ça tourne mal » ou «  c'est pas ma faute »...etc. 

Progressivement, les leçons du cours nous habituent à changer notre regard sur le monde qui nous entoure...Et ce regard qui change modifie notre perception, et donc notre expérience. Pour ma part, je sens un certain détachement s'accentuer, accompagné d'un relâchement salutaire. Je prend moins à cœur les tracas du quotidiens. Que peut-il m'arriver en compagnie du Saint-esprit, sinon le meilleur pour mon évolution ? Le monde pourrait presque s'effondrer, cela ne m'inquiéterait pas plus que ça... Oui, ces premières leçons aident vraiment à prendre de la distance par rapport aux objets et aux sujets qui s'agitent devant nos yeux, justes les symboles d'un rêve...On peut passer directement de la théorie à la pratique, en appliquant (ou en essayant) dans la simple vie de tous les jours.

Finalement, dans l'introduction de la première série de révision du cours, l'objectif est bien défini :

« ... Tu auras le plus besoin de ce que tu apprends dans les situations qui paraissent contrariantes, plutôt que dans celles qui semblent déjà calmes et quiètes. Le but de ton apprentissage est de te permettre d'apporter la quiétude avec toi, et de guérir le bouleversement et le tumulte. Cela ne se fait pas en les évitant et en cherchant un havre d'isolement pour toi-même. Tu apprendras ensuite que la paix fait partie de toi et qu'elle requiert seulement que tu sois là pour embrasser toute situation dans laquelle tu es. Finalement tu apprendras qu'il n'y a pas de limite à là où tu es, de sorte que ta paix est partout, tout comme toi... ».

Christalain

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5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 16:52

Le 1er septembre, après avoir révisé quelques notions clefs du texte cet été, j'ai commencé la pratique des exercices du Cours en Miracles, à raison d'un par jour. Pour ceux que cela tente, il est bien sur préférable de lire le texte auparavant. Cela demande un minimum d'auto-discipline puisqu'il faut s'y consacrer, non pas  très longtemps, mais régulièrement au moins 2 fois dans la journée, si possible matin et soir.


J'essayerais de témoigner sur ma pratique  de ces exercices, de temps à autre.

 

Au sujet des 3 premières leçons, elles me semblent liées par  un certain fil conducteur, voir une articulation dialectique : voici le titre de ces 3 exercices (développés et expliqués dans le livre)

 

1 - Rien de ce que je vois dans cette pièce [dans cette rue, de cette fenêtre, dans ce lieu] ne signifie quoi que ce soit.

 

2 - J'ai donné à tout ce que je vois dans cette pièce [dans cette rue, de cette fenêtre, dans ce lieu] toute la signification que cela a pour moi.

 

3- Je ne comprends rien de ce que je vois dans cette pièce [dans cette rue, de cette fenêtre, dans ce lieu]. 

 

Pour ma part, il m'as semblé plus facile de les aborder les 3 ensembles, alors que le livre conseille de ne faire qu'un exercice a la fois. Un bon compromis semble être de respecter cette consigne, puis, le 3 ème jour, de relire les 2 leçons précédentes pour bien dégager le sens de la trilogie.

 

La 1ere leçon m'a paru difficile, elle force à tout ramener sur un même plan, celui de la vision purement objective, avant que le mental ne s'empresse d'interpréter. Je me suis aperçu qu'une telle interprétation n'était possible qu'en liaison avec le passé. En effet, si mon regard croise une chaise, sa signification me paraîtra évidente seulement parce je me référerai à l'utilisation répétée que j'en ai fait dans le passé. Si je vivais réellement dans l'instant présent, je serais amnésique de tout ce que j'ai appris, et tous ces objets autour de moi ne signifierait rien.

 

Cela conduit logiquement à l'énoncé de la 2ème leçon qui stipule « j'ai donné » et non pas « je donne ». et précise  « pour moi ». Après tout, dans certaines civilisations, une chaise ne signifie peut-être rien, ou n'a aucune utilité. On commence à réaliser que tout objet, intrinsèquement n'a que la signification que l'on projette sur lui.

 

La 3ème leçon doit être la conséquence logique des 2 précédentes. Lorsque l'on a retiré toute projection, toute signification, toute affect émotionnel  sur les objets qui nous entourent, que peuvent-ils signifier sinon un empilement d'imagent auxquels on ne comprend rien à un instant précis. Le but de ces premiers exercices est bien résumé dans cette 3 ème leçon : 

 

"L'intérêt des exercices est de t'aider à dégager ton esprit de toutes les associations passées, de voir les choses exactement telles qu'elles t'apparaissent maintenant, et de te rendre compte du peu de compréhension que tu en as réellement. Par conséquent, il est essentiel que tu gardes l'esprit parfaitement ouvert et libre de tout jugement quand tu choisis les choses auxquelles l'idée du jour sera appliquée. Dans ce but une chose est comme une autre : également convenable et donc également utile."

 

Pour ceux qui souhaitent avoir une idée de l'objectif poursuivi par les exercices du Cours en miracles, en voici une présentation, extraite du livre :

 

Un fondement théorique comme celui que le texte procure est un cadre nécessaire pour rendre les leçons de ce livre d'exercices signifiantes. Or c'est de faire les exercices qui rendra le but de ce cours possible. Un esprit inexercé ne peut rien accomplir. C'est le but de ce livre d'exercices d'entraîner ton esprit à penser de la façon qui est présentée dans le texte.

 

Les exercices sont très simples. Ils ne requièrent pas beaucoup de temps et peu importe où tu les fais. Ils n'ont pas besoin de préparation. La période d'entraînement est de un an. Les exercices sont  numérotés de 1 à 365. N'entreprends pas de faire plus d'une leçon par jour.

 

Le livre d'exercices est divisé en deux sections principales, la première traitant du défaire de ta façon de voir maintenant; et la seconde, de l'acquisition de la perception vraie. À l'exception des périodes de révision, les exercices de chaque jour sont planifiés autour d'une idée centrale, qui est d'abord énoncée. Suit une description des procédures concrètes par lesquelles l'idée du jour sera appliquée.

 

Le but de ce livre d'exercices est d'entraîner ton esprit d'une manière systématique à une perception différente de tous et de tout en ce monde. Les exercices sont planifiés de façon à t'aider à généraliser les leçons, afin que tu comprennes que chacune d'elles est également applicable à tous ceux et à tout ce que tu vois.

 

Le transfert de l'entraînement en perception vraie ne se fait pas comme le transfert de l'entraînement du monde. Si la perception vraie a été atteinte par rapport à une personne, une situation ou un événement quelconque, le transfert total à tous et à tout est certain.

 

D'autre part, une seule exception tenue à part de la perception vraie rend ses accomplissements impossibles n'importe où. Les seules règles générales à observer d'un bout à l'autre sont donc : Premièrement, que les exercices soient faits d'une manière très concrète, comme il sera indiqué. Cela t'aidera à appliquer les idées en question à toute situation dans laquelle tu te trouves, ainsi qu'à tous ceux et à tout ce qu'elle englobe. Deuxièmement, assure-toi de ne pas décider par toi-même qu'il y a certaines personnes, situations ou choses auxquelles les idées sont inapplicables.

 

Cela interférera avec le transfert de l'entraînement. C'est la nature même de la perception vraie de n'avoir pas de limites. C'est l'opposé de ta façon de voir maintenant. Le but général des exercices est d'augmenter ton aptitude à étendre les idées que tu pratiqueras jusqu'à tout y inclure. Cela n'exigera aucun effort de ta part. Les exercices eux-mêmes satisfont aux conditions nécessaires pour ce type de transfert.

 

Certaines des idées que présente le livre d'exercices te paraîtront difficiles à croire; d'autres te sembleront tout à fait surprenantes. Cela n'a aucune importance. Il t'est simplement demandé d'appliquer les idées de la manière indiquée. Il ne t'est pas demandé de les juger. Il t'est seulement demandé de les utiliser. C'est leur utilisation qui leur donnera une signification pour toi et te montrera qu'elles sont vraies.

 

Souviens-toi seulement de ceci : tu n'as pas besoin de croire les idées, tu n'as pas besoin de les accepter, tu n'as pas même besoin de leur faire bon accueil. Il se peut qu'à certaines d'entre elles, tu résistes activement. Rien de tout cela n'a d'importance, et leur efficacité n'en est pas diminuée. Mais ne te permets pas de faire des exceptions dans l'application des idées que contient le livre d'exercices; et quelles que soient tes réactions à ces idées, utilise les. Rien d'autre que cela n'est requis.

 

Christalain

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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 19:55

 

C'était l’une de ces journées d'été ou tout semblait concourir au bien-être : vacances, soleil, temps libre. Tout sauf l'essentiel peut-être, la présence du doute insidieux de l’ego toujours à l'affût du moindre relâchement. Gagné par la morosité, le spleen, je m’étais décidé à faire une balade vers les hauts plateaux du jura, nécessitant une approche en voiture. Près du but, je me suis heurté à une route barrée pour cause de travaux, ceux-ci n’étant pas indiqués auparavant. Cela m’a m'obligé à faire un bon détour, et je me suis laissé allé à lancer quelques jurons saignants à l'adresse de la D.D.E négligente. Un jour « sang » décidément ?

 

Puis j’ai garé ma voiture au bout d'une route peu fréquentée, à l'orée du bois. Et j’ai commencé à marcher le long d'une sorte de falaise, sur une ébauche de chemin coincé entre la foret et le vide. Le paysage était magnifique, verdoyant et la température douce, mais j’étais toujours d'humeur maussade. On échappe à rien en changeant de lieu, en marchant, en courant, en travaillant, on emmène toujours ses préoccupations avec soi. L'énergie suit toujours la pensée et nous sommes toujours ce que nous croyons être. Et je croyais ce jour là être victime d’un monde sans perspective de joie.

 

Comme une habitude devenue un réflexe salutaire, j’ai demandé de l'aide à l'Esprit-Saint, tel que le suggère le Cours En Miracles. Un peu plus tard, fatigué, je me suis assis  au sommet d'une colline herbeuse dépourvue d'arbres et permettant d'admirer un vaste panorama. Oui, mais l'instant était déjà gâché par une double nuisance sonore : Un tronçonneuse s'acharnait au loin sur un pauvre sapin, et comme j’étais situé en hauteur, le bruit lancinant ne perdait rien de sa vigueur. En écho, une alarme de voiture accompagnait ce concerto en casse-pied majeur. Une alarme en pleine forêt ? à des kilomètres de la moindre route et de la moindre habitation, un comble ! Ou donc trouver la tranquillité en ce monde ? Et par dessus le marché, le soleil disparaissait derrière de gros nuages sombres.

 

Alors j’ai fini par rire intérieurement de cette « conspiration contre ma personne», et j’ai sorti de mon sac à dos mon résumé du Cours « format voyage ».  Une centaine de pages ou j'avais rassemblé ce qui me semblait être la quintessence de cet enseignement, en toute subjectivité évidement. J'avais déjà remarqué que les passages lus aux moments critiques apportaient très souvent des réponses aux préoccupations de l'instant. Une fois de plus, la paix ne tarda pas à revenir grâce à la lecture de quelques phrases clefs qui me rappelaient que la vigilance ne doit jamais se relâcher face à l'ego. Cet « ennemi », le seul en fait,  nous entraîne dans la pente du découragement, et nous fait oublier que le choix est toujours possible, le choix d'opter pour la vision de l'Esprit-Saint qui est quiétude, joie, et vérité. En vrac, voici quelques-unes de ces phrases aux vertus apaisantes, lues pendant cette pause, ou la paix s’est posée: 

 


 « Ceci n'est pas un temps pour la tristesse. Pour la confusion peut-être, mais sûrement pas le découragement. Tu as une relation réelle, et elle a une signification. (ndlr : avec Dieu)


Ce cours n'exige presque rien de toi. Il est impossible d'en imaginer un qui demande si peu, et puisse offrir davantage.


La vision est donnée librement à ceux qui demandent à voir. Il n'est pas de problème, pas d'événement ni de situation, pas de perplexité que la vision ne résoudra. Tout est rédimé (ndlr : sauvé) qui est regardé avec la vision.


Le monde que tu vois te montre simplement combien de joie tu t'es permis de voir en toi et d'accepter comme tienne.


Ne dis que ceci, mais en le pensant vraiment et sans réserves, car là réside le pouvoir du salut :
Je suis responsable de ce que je vois. Je choisis les sentiments que j'éprouve, et je décide quel but je voudrais atteindre. Et tout ce qui semble m'arriver, je le demande, et je reçois comme j'ai demandé.


Reconnais seulement que tu as fait erreur et tous les effets de tes erreurs disparaîtront » .


Une fois de plus, la magie avait opérée, ou plutôt, le miracle. Le cours m'avait  rappelé, encore une fois, ce que l'ego avait réussi à me faire oublier depuis quelques heures : nous créons notre vision de la réalité à chaque instant. Ce barrage routier, ces bruits désagréables, ces nuages devenant sombres n'étaient que l'écho, la réponse de l'univers à mon état intérieur. Les occurrences extérieurs se sont mises au diapason  de mes sombres pensées ou l'énergie circulait mal. Il a suffit que je change l’orientation de mes pensées, donc ma vision, pour que mon moral remonte en flèche, et que ma foi soit raffermie. J'étais à nouveau recentré, en paix.

 

La foi, la vision et la croyance ne sont des outils significatifs qu'avant l’atteinte de l'état de certitude. Au Ciel elles sont inconnues et sans utilité. Or le Ciel s'atteint par ces qualités. Il est impossible que nous manquions de foi en tant que fils de Dieu, mais nous pouvons choisir où nous voulons  la placer. L'absence de foi n'est pas un manque de foi mais une foi en rien. Comme le disait Henri Laborit, affirmer que Dieu n'existe pas, c'est déjà de la prétention car c'est prétendre connaître son absence. La foi donnée aux  illusions ne manque pas de pouvoir, car par elle nous croyons être impuissants. Dans ce cas, nous n’avons pas foi en nous-même, mais notre foi est grande dans nos illusions à notre sujet.


Bien entendu, la sirène hurlante s'arrêta, puis peu de temps après, le massacre à la tronçonneuse également, juste le temps de valider cette heureuse interprétation, le temps d'un silence sacré, d'une réponse céleste éloquente. Comme si cela ne suffisait pas, le soleil est revenu, et un papillon est venu tourner plusieurs fois autour de ma tête avant d'aller se poser sur une fleur violette. On pouvait même voir sur ses ailes un trait courbe sous deux points noirs, le tout évoquant  un visage souriant. Pour ce qui est de la couleur violette, n’est-elle pas un symbole de la transmutation ? J’ai alors photographié ce papillon, comme un symbole de plus à garder en mémoire.

 

Régénéré dans ma foi et mon but, rempli de gratitude, j'ai rangé mon appareil photo, mon cours, mon spleen, et j'ai pris le chemin du retour. A ce moment précis, la tronçonneuse s’est mise à hurler de nouveau. « Hé bien oui, c'est lundi et  il y en a qui travaillent, la forêt ne m'est pas réservée ! » Puis une voix intérieure m'a dit : « Tu n'avais pas besoin de faire ça ». Autrement dit, elle me suggérait qu’il n’était pas indispensable de sortir loin de chez soi pour trouver un réconfort. Le Saint-esprit est partout, pas uniquement dans les belles forêts du jura.


Je savais déjà qu’il y aurait d'autres moments difficiles, des doutes, des attaques ou l'ego prendrait sa revanche, ferait de la résistance. Mais je connaissais aussi que le cap était donné, et que plus rien ne me ferait dévier de ce chemin libératoire. Une voie ou le saint guide m'accompagne dès que je pense à lui.  « Demandez et vous recevrez » est une formule qui fonctionne réellement à la mesure de la foi que nous avons en Dieu, ou simplement en la sagesse de la vie. Au fil  du temps, je comprenais de mieux en mieux en quoi cette foi pouvait déplacer des montagnes. Car une petite étincelle de cette foi accomplit déjà de petits miracles. Une spiritualité qui change vraiment le quotidien, voila selon moi un critère de sa pertinence.

 

Christalain 2008 - Révisé en 2010

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