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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


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Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
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" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 16:44

Une pratique religieuse importante au cœur de la tradition judéo-chrétienne est la prière. Ici aussi nous voyons que la prière, dans son sens usuel (importuner Dieu ou ses représentants en leur demandant de faire en sorte que les choses tournent bien), est simplement une autre façon de rendre l’erreur réelle. La prière est basée sur l’hypothèse qu’il y a un véritable problème ici et que cela demande une correction ou une réparation à ce niveau. Il n’est pas nécessaire d’avoir un doctorat en psychologie pour reconnaître que presque toute prière, directement ou indirectement, est basée sur une image anthropomorphique de Dieu qui va par magie satisfaire nos besoins (accepter notre requête de punir nos ennemis, de prévenir les désastres, de guérir la maladie, d’apporter des gains matériels, etc…) et servir le rôle du parent idéal qu’aucun d’entre nous n’a eu. En ce sens, Freud avait raison lorsqu’il a reconnu que notre croyance en Dieu était une projection positive ou négative de notre expérience avec nos propres parents. Accidentellement, alors qu’il avait raison en ce qui concerne de la distorsion qu’a l’égo de Dieu, il est passé complètement à côté en faisant de toutes les expériences de Dieu des distorsions. En réalité, bien sûr, nos expériences de nos parents, sans mentionner celles de toutes nos relations, sont des projections de notre expérience profondément réprimée de Dieu.

 

La vision de la prière d’Un Cours en Miracles suit logiquement ses fondations métaphysiques. S’il n’y a pas de monde à l’extérieur de notre esprit collectif et qu’il n’y a d’autre problème que la croyance en un problème, la prière, dans son sens traditionnel, est hors de propos. Pourquoi prier pour quelque chose ou pour l’amélioration d’une condition qui est intrinsèquement illusoire ? Il ne faudrait alors prier que pour demander d’accepter la vérité qui est déjà ici. En ce sens, la prière n’est donc pas différente du pardon ou du miracle, parce qu’ils reflètent tous le processus du défaire du système de pensée de l’égo qui n’a jamais été, laissant être l’Amour de Dieu qui a toujours été. La prière, par conséquent, ce n’est pas demander des choses ou des faveurs spéciales. C’est plutôt une attitude de pardon, demandant l’aide du Saint-Esprit de se joindre à l’autre dans une relation sainte et de corriger la relation spéciale qui est le foyer de la culpabilité de l’égo. (Love does not condemn, p. 492, 493).

 

En bas de l’échelle, la prière « prend la forme qui correspond le mieux à tes besoins » car l’échelle reflète le processus de la prière, « un moyen offert par le Saint Esprit pour atteindre Dieu ». C’est le moyen par lequel le Fils de Dieu quitte des buts séparés et des intérêts séparés et se tourne dans une joie sainte vers l’union de son Père et de lui-même.

 

En prenant en considération notre discussion des premiers chapitres sur le Saint Esprit, nous pouvons mieux comprendre la signification de certains passages du Cours qui évoquent la réponse du Saint Esprit à tous nos besoins : […] « Le Saint Esprit répondra à tous tes problèmes spécifiques aussi longtemps que tu croiras que tes problèmes sont spécifiques. Sa réponse est à la fois plusieurs et une, aussi longtemps que tu crois que l’Un est multiple » (Text, p. 196).

 

Et ce passage, venant en partie du fameux passage d’Isaïe, expose ceci : « Une fois que tu acceptes son plan comme étant la seule fonction que tu voudrais remplir, il n’y aura rien d’autre que le Saint Esprit ne voudra arranger pour toi sans effort de ta part. Il ira devant toi en aplanissant ton chemin et en ne laissant sur ton chemin aucune pierre sur laquelle trébucher et aucun obstacle te barrer la route. Rien de ce dont tu auras besoin ne te sera refusé. Aucune difficulté apparente ne se dissipera avant que tu l’atteignes. Tu ne dois penser à rien, insouciant de tout, excepté de ce seul but que tu voudrais réaliser. Comme cela t’a été donné, cette réalisation sera. La garantie de Dieu tiendra contre tous les obstacles, parce qu’elle s’appuie sur la certitude et non sur la probabilité. Elle repose sur toi. Et qu’est-ce qui peut être moins sûr qu’un fils de Dieu ? » (Texte, p.404)

 

Une lecture superficielle d’un tel passage laissera sans doute l’impression d’un Dieu personnel, ou Son Esprit, qui remplirait par magie nos besoins spéciaux, un « Papa gâteau » dont l’amour qu’il nous porte est mesuré par sa bienfaisance. Ce n’est clairement pas l’enseignement du Cours puisque son fondement métaphysique est que Dieu n’est même pas au courant du rêve. Le livre d’exercice explique clairement, par exemple : « Ne pense pas qu’Il [Dieu] entend les petites prières de ceux qui l’appellent avec des noms d’idoles chéris par le monde. Ils ne peuvent pas l’atteindre comme ceci. Il ne peut pas entendre les requêtes qui impliquent qu’il n’est pas lui-même ou que son fils reçoive un autre nom que le Sien…. Assieds-toi calmement et laisse Son Nom devenir l’idée qui englobe tout et qui occupe entièrement ton esprit. Fais taire toutes les pensées sauf celle-là… Tourne toi ver le Nom de Dieu pour ta libération, et cela t’es donné. Aucune prière sauf celle-là n’est nécessaire, parce qu’elle les contient toutes en elle-même. Les mots sont insignifiants et toutes les requêtes sont inutiles quand un Fils de Dieu appelle le Nom de son Père » (Livre d’exercice, p. 335).

 

Ainsi, le passage ci-dessus évoquant l’activité du Saint Esprit dans nos vies reflète, comme nous l’avons dit dans le chapitre 12, l’expérience de la présence abstraite de l’amour de Dieu dans nos esprits divisés. Le « plan » du Saint-Esprit est le défaire du script de peur et de douleur de l’égo, à travers sa présence permanente. Nos esprits qui sont enracinés dans le plan de l’égo interprète par conséquent ce changement d’esprit comme étant fait pour nous par le Saint Esprit. De plus, « la garantie de Dieu… contre tous les obstacles » reflète la paix qui suit inévitablement le défaire de la culpabilité par le fait d’accepter son plan. Sans la culpabilité, la demande de punition s’en va aussi. Ainsi tous les jugements, qui sont vus comme étant des expressions d’amour ou des appels à l’amour, ainsi que la certitude de Dieu à notre égard comme étant Son Fils deviennent également notre.

 

La prière est donc contenu et non forme, le contenu de l’amour, notre seul but: “Pour parler justement, les mots ne jouent aucun rôle dans la guérison. L’élément motivant est la prière ou la demande. Ce que tu demandes, tu le reçois. Mais cela fait référence à la prière du cœur et non aux mots que tu utilises en priant… Dieu ne comprend pas les mots parce qu’ils ont été fait par des esprits séparés pour se maintenir dans l’illusion de la séparation. Les mots peuvent être utiles, particulièrement pour les débutants dans le but de faciliter la concentration et l’exclusion, ou au moins le contrôle des pensées étrangères. (Love does not condemn, p. 493, 494, 495) . Par conséquent, lors de l’instant original, le Fils a prié pour être libéré de la présence de l’amour dans son esprit. Ainsi, le monde a été fait par cet esprit en réponse à sa demande de protection à l’égard Dieu.

 

Cependant, alors que nous pensons que nous sommes réellement ici dans ce monde, il y a des besoins qui semblent devoir être comblés et des décisions qui ont besoin d’être prises. « Le chant de la prière » explique ceci : « On t’a dit [dans le Cours] de demander au Saint Esprit de répondre à n’importe quel problème spécifique et que tu recevras une réponse spécifique si tel est ton besoin… Il y a des décisions à prendre ici, et elles doivent être prises, qu’elles soient ou non des illusions. On ne peut pas te demander d’accepter des réponses qui sont au-delà du niveau de besoin que tu peux reconnaître. Par conséquent, ce n’est pas la forme de la question qui importe, ni comment cette question est posée. La forme de la réponse, si elle est donnée par Dieu, conviendra à tes besoins tels que tu les vois. Ce n’est rien de plus qu’un écho à la réplique de sa voix. Le véritable son est toujours une mélodie de remerciement et d’amour. Tu ne peux donc pas demander de recevoir l’écho. C’est la mélodie qui est le don. Avec elles viennent les harmoniques, les échos, mais tout cela n’est que secondaire. Dans la véritable prière, tu n’entends que la mélodie. Tout le reste est simplement ajouté. Tu as d’abord cherché le royaume des Cieux et tout le reste t’est alors vraiment été donné. »

 

Les échos et les harmoniques correspondent aux besoins dont tu crois avoir besoin, ainsi que ta demande d’aide à laquelle le Saint Esprit a répondu. Cependant, « ceci n’est que secondaire. » Ce qui prime est la mélodie, la présence d’amour du Saint Esprit qui est abstraite et au-delà de tout besoin : « Le secret de la véritable prière est d’oublier les choses dont tu penses avoir besoin. Demander des choses spécifiques est très semblable au fait de regarder le pêché puis de le pardonner. De la même manière, dans la prière, tu passes sur tes besoins spécifiques tels que tu les vois et tu les laisses aller dans les mains de Dieu. Ils deviennent alors des dons que tu Lui fais parce que tu lui dis que tu n’as pas d’autre dieu devant Lui, aucun autre amour que le sien. Quoi d’autre pourrait être sa réponse que le souvenir de Lui ? Est-ce que cela pourrait être négocié pour un conseil insignifiant à propos d’un problème d’une durée d’un instant ? Dieu ne répond que pour l’éternité. Mais toutes les petites réponses sont contenues dans celle-là. » (Love does not condemn, p. 495, 496)

 

Ainsi, Un Cours en Miracles est conçu sur deux niveaux (cela a été observé plus tôt). C’est dans l’intégration de ces deux niveaux que le véritable pouvoir et la véritable étendue du Cours peut-être réalisé. Ce double niveau est évident dans ce passage examinant le temps qui est clairement enseigné par le Cours comme étant illusoire : la linéarité étant simplement un tour de magie ou un stratagème de la part de l’égo pour convaincre le Fils de la réalité de la séparation et du monde physique. Cependant, le Cours parle beaucoup de l’importance de gagner du temps, de pardonner le passé et, dans cette magnifique leçon du livre d’exercice, de « mettre le futur entre les Mains de Dieu. » Logiquement, cela n’a pas de sens de faire confiance au futur inexistant d’un Dieu éternel. Ainsi le livre d’exercice déclare : « Dieu tient ton futur comme il tient ton passé et ton présent. Ils ne font qu’un pour Lui et ils devraient donc ne faire qu’un pour toi. Or en ce monde, la progression temporelle semble encore réelle. Il ne t’est donc pas demandé de comprendre l’absence de suite qui se trouve réellement dans le temps. Il t’est seulement demandé de lâcher prise du futur et de le mettre entre les Mains de Dieu. Et tu verras par ton expérience que tu as mis aussi le passé et le présent entre Ses Mains, parce que le passé ne te punira plus et que la crainte future sera maintenant insignifiante » (Leçon 194 du livre d’exercice).

 

En d’autres termes, le temps est irréel puisque Dieu n’existe que dans l’éternel présent. Cependant, puisque nous tous qui sommes dans le monde devons y croire et ce ne serait pas particulièrement utile de nous demander de mettre en pratique un principe qui est au delà de notre capacité de compréhension. Par conséquent, le Cours commence là où nous sommes : nous croyons en l’histoire de l’égo dans le pêché passé, pêché qui réclame la punition de Dieu et qui fait de notre crainte future une réalité justifiée. Cette leçon du livre d’exercice s’adresse particulièrement l’esprit du Fils qui pense qu’il serait stupide de faire confiance à un Dieu qui, comme le dit l’égo, nous détruirait inévitablement. La terreur serait trop grande. Par conséquent, cette leçon consiste à exprimer l’idée qu’il est sans danger de faire confiance à un Dieu par rapport à notre futur puisque l’histoire du pêché, de la culpabilité et de la peur de l’égo est fausse. En apprenant grâce à cette leçon à confier notre future à Dieu (Niveau II), nous en viendront finalement à apprendre que le temps n’est qu’un.

 

Ainsi, nous sommes gentiment  ramenés au Dieu atemporel à qui nous savons pouvoir faire confiance et aimer (Niveau I). Le processus qui consiste à corriger nos erreurs par des étapes intermédiaires fait du Cours en Miracles un enseignement unique dans l’histoire des spiritualités non-duelles. Sa correction de l’égo n’est pas réelle, mais cette correction ne s’oppose cependant pas à la réalité. Elle défait simplement la voix de l’égo, permettant au Fils d’entendre l’unique Voix dans ce monde qui peut le mener au-delà de celui-ci : « Le rêve est si effrayant, il semble si réel, qu’il [le Fils de Dieu] ne pourrait pas se réveiller à la réalité sans une sueur de terreur et sans un cri de peur mortelle, à moins qu’un rêve plus doux ne précède son réveil et ne permette à son esprit plus calme d’accueillir, et non de craindre, la Voix qui appelle avec amour pour le réveiller ; un rêve plus doux, dans lequel sa souffrance est guérie et où son frère est son ami. Dieu a voulu qu’il s’éveille doucement et avec joie, et Il lui a donné les moyens de s’éveiller sans peur (T-27.VII.13). » (Love does not condemn, p. 497, 498).

 

Par conséquent, le Saint Esprit semble répondre à nos demandes spécifiques au niveau de la forme, ce qui semble justifier une vie passée à la prier dans le but de lui demander de l’aide. En réalité, comme cela a été mentionné, le Saint Esprit est pur contenu et non forme. Ce contenu de l’amour de Dieu est présent dans nos esprits ainsi que le contenu de peur de l’égo. Le contenu de l’amour de Dieu s’adapte alors aux besoins venant de la peur. Voici une nouvelle citation du Cours : « Dieu sait ce dont son Fils a besoin avant qu’il ne demande. Il n’est pas du tout préoccupé par la forme, mais, ayant donné le contenu, Sa volonté est d’être compris. Et cela suffit. La forme s’adapte elle-même au besoin ; le contenu étant inchangé, aussi éternel que son Créateur » (Extrait du manuel).

 

L’esprit du Fils est un, à la fois dans le Ciel en tant que Christ et sur terre en tant qu’égo. Ainsi les pensées d’amour et de peur coexistent dans chaque fragment de l’esprit. Nous sommes libres de choisir la pensée à laquelle nous nous identifions. Quand nous choisissons la pensée d’amour, nous l’expérimentons comme l’intervention du Saint Esprit en notre faveur. Quand bous choisissons la pensée de peur, nous l’expérimentons comme étant une force extérieure qui agit contre nous. La première a donné naissance à des siècles de croyance en un Dieu magique, tandis que la dernière a donné naissance à la croyance au diable ou en des forces malfaisantes. Les deux sont des formes opposées de la même erreur qui nie le pouvoir qu’a notre esprit de choisir. Nous croyons que nous sommes les récipients de la grâce de Dieu ou de la malédiction du diable, tous deux extérieurs à nos esprits. Le langage du Cours reflète cette tradition de l’image du Saint Esprit ainsi que de l’égo et les ramène à l’intérieur de nos esprits, en insistant régulièrement sur l’importance de notre pouvoir de choisir. (Love does not condemn, p. 498, 499)

 

Ainsi, notre demande d’aide à ce niveau renforce la croyance que nous sommes pêcheurs, coupables et manquant de ce dont nous avons besoin. Par contre, à un autre niveau, demander sincèrement à Dieu facilite le processus par lequel nous apprenons que la Voix du Saint Esprit parle pour la vérité, tandis que l’histoire de l’ego est fausse. Cela défait l’affirmation basique de l’égo qui dit que la présence du Saint Esprit dans nos esprits est un grave danger pour nous, qu’on ne devrait pas lui faire confiance et qu’il devrait être évité à tout prix. Ainsi, il nous est demandé de faire confiance à cette présence d’amour qui veut nous aider. C’est pour cette raison qu’Un Cours en Miracles évoque le fait de demander l’aide du Saint Esprit. Ce genre de demande est situé au bas de l’échelle [de la prière], là où nous croyons être. A partir de telles demandes et d’un tel apprentissage se trouve le royaume des Cieux sur terre ou, du moins, le début de la réalisation du royaume. La prière est donc comme le pardon : « […] La prière est une façon de demander quelque chose. C’est le médium des miracles. Mais la seule prière qui ait du sens est celle du pardon parce que ceux qui ont pardonné ont tout. Une fois que le pardon a été accepté, la prière au sens usuel devient totalement insignifiante. La prière du pardon n’est rien d’autre que la requête d’être capable de reconnaître ce que tu as déjà » (Texte).

 

En d’autres mots, nous ne pouvons par prier pour ce qui n’est pas là. On ne peut prier légitimement que pour se souvenir ou accepter la vérité qui est déjà à l’intérieur, pour « Demander… de recevoir ce qui a déjà été donné, ou accepter ce qui est déjà ici » (le chant de la prière, p.1). Nous prions pour être aidé à pardonner, c'est-à-dire pour défaire l’illusion qu’il y ait déjà eu quelque chose d’autre que la parfaite unité de Dieu et du Christ. (Love does not condemn, p. 500, 501)

 

Ainsi, les réponses à nos demandes d’aide nous attendent jusqu’au moment où nous les voulons vraiment. Ce qui facilite notre désir de Dieu, c’est d’avoir ce « petit désir » pour débuter le processus de changement de perception de ceux que nous croyons être à l’extérieur de nous, ayant oublié qu’ils sont comme nous des parties du Christ. Notre méfiance à leur égard reflète notre méfiance de Dieu et finalement la méfiance de nos esprits qui ont, selon nous, choisi d’attaquer Dieu et Son Fils. Par conséquent le Cours nous dit : « Si tu veux connaître que tes prières sont exaucées, ne doute jamais d’un Fils de Dieu. Ne doute pas de lui et ne le confonds pas, car ta foi en lui est ta foi en toi-même. Si tu veux connaître Dieu et Sa Réponse, crois en moi dont la foi en toi est inébranlable. Peux-tu demander véritablement au Saint-Esprit et douter de ton frère ? Crois que ses paroles sont vraies à cause de la vérité qui est en lui. Tu t’uniras à la vérité en lui, et ses paroles seront vraies » (T-IX.4) […] « Il se peut que ton frère ne connaisse pas qui il est, mais il y a dans son esprit une lumière qui connaît. Cette lumière peut luire dans le tien, revêtant ses paroles de vérité et te rendant apte à les entendre. Ses paroles sont la réponse que le Saint Esprit te donne. Ta foi en lui est-elle assez forte pour te permettre d’entendre ? » (T.IX.2.5:8-11) […] N’entends que la Réponse de Dieu en Ses Fils et tu auras ta réponse » (T.IX.2.7:7).

 

Bien sûr, cela ne signifie pas que tu devrais faire confiance à l’égo de ton frère. Le Cours nous rappelle que « Les gens apeurés peuvent être vicieux » et que l’on ne nous demande certainement pas de nier les formes parfois vicieuses d’appel à l’aide des gens. Cependant, il nous est demandé, lorsque nous sommes en présence d’une telle expression de peur, de regarder au-delà vers l’amour de Dieu qui est vraiment appelé à l’aide, de façon à avoir foi en ce qu’au milieu du camouflage sombre de l’égo, la lumière du Christ reste intacte.

 

Source: le blog de Mathieu:  http://coursenmiracles.over-blog.fr/

(Traduction d'extraits de "Love does not condemn", p. 502, 503)

 

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