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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


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A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
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" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 21:48

law of attraction loveVoici le 2ème volet du dossier consacré à la relation particulière à travers des questions posées à Ken Wapnick. (le 1er traitait de la relation particulière et du mariage). Signalons au passage que le concept de relation particulière ne se réduit à aux relations humaines. Nous pouvons avoir des relations particulières avec des objets, des idées, et même avec le Cours en miracles ! Nous traiterons de cet aspect ultérieurement dans un dossier consacré aux "idoles" (dans le sens spécifique du Cours en miracles une fois de plus).

 

     

A - Mon amour est ambivalent, je ne ressens pas de papillons (640)

 

Question :

J'ai toujours eu de la difficulté avec les relations particulières amoureuses, recherchant un partenaire qui correspondrait à certains de mes critères d'ego comme l'intelligence, des sensibilités esthétiques similaires et un sens de l'aventure. Inutile de le dire, ces relations n'ont duré que peu de temps. Puis, il y a trois ans j'ai rencontré quelqu'un qui ne correspondait pas à mes critères, mais dont la gentillesse m’a frappée, ce qui me semble la chose qui se rapproche le plus de l'amour inconditionnel. Bien que mon amour pour cet homme semble profond, il ne me donne pas de papillons dans l’estomac, ne provient pas d’un coup de foudre et du dramatique « WOW! Je suis en amour ! ». Tout ce que j'avais connu auparavant.

J'ai donc un pied dans la relation, et un pied en dehors quant à la suite des choses, ce qui est blessant pour lui. Je fais l’expérience de grands épisodes de peur et la plupart du temps, je me sens dépassée et coupable de ne pas pouvoir développer une plus grande paix intérieure, ce qui rendrait cette relation un peu plus joyeuse et satisfaisante. Je suis disposée à reconnaître mes croyances et mes jugements, à m’interroger à la lumière des enseignements d’UCEM,  pour changer l’objectif de l'ego, et prendre celui de l'Esprit Saint. Il est clair que je me bats avec moi-même, mais renoncer me semble une solution de facilité. Plusieurs fois, j'ai dit à mon partenaire que je ne pouvais plus continuer, et que nous devions nous séparer. Ce qui se déroulait alors dans la paix. Je me sentais à nouveau bien dans ma propre peau, et je ne me sentais pas piégée. Puis, peu de temps après, je vois toutes sortes de possibilités pour que cela fonctionne, et mes anciennes inquiétudes n'ont plus aucun pouvoir sur moi. Mais cela dure très peu de temps, et je me retrouve exactement à mon point de départ.

 

Réponse :

L’ambivalence, ou le conflit, est la marque distinctive de la relation d’amour spécial de l'ego (T.4.III.4:6), C’est ce que vous avez expérimenté dans les relations romantiques que vous décrivez, y compris la présente relation. Le vrai problème n’est toutefois pas dans votre relation avec l'autre personne mais dans votre relation avec vous-même dans votre propre esprit. L’expérience que vous vivez avec votre partenaire symbolise seulement le conflit qui sévit dans votre esprit.

 

Vous désirez accepter l'amour, C’est ce que vous voulez vraiment, mais le choix de vous identifier à l’ego vous le refuse. Vos observations suggèrent que vous avez conscience de cette dynamique, mais nous allons prendre un peu de temps pour élaborer. Le désir d'obtenir quelque chose de l'autre envahit nécessairement toutes nos perceptions dans les relations romantiques, parce que le désir de vivre une forme particulière d’amour veut dire que nous opérons à partir des prémisses de l'ego qu’il y a quelque chose qui manque en nous, et que nous devons chercher à l'extérieur de nous pour le trouver (T.29.VII). Cette perception ne fait que renforcer l'ambivalence parce qu’en voulant obtenir quelque chose d’autrui, nous nous offusquons, à un certain niveau, de devoir tenter d'obtenir quelque chose des autres. Et ceci fait partie des stratagèmes de l’ego pour s'assurer que nous ne vivions jamais heureux. Le fait est il n'y a personne à l'extérieur de nous qui pourrait à jamais remplir notre besoin d'amour, parce qu’en réalité il n’y a personne en dehors de nous-mêmes ! Tout ce dont nous avons vraiment besoin se trouve à l’intérieur de nous, n’attendant que notre invitation.

 

Que vous n'ayez pas utilisé vos « critères » d’ego pour évaluer votre partenaire actuel avant de décider d’entrer en relation avec lui ne signifie pas que ces attentes ne sont pas toujours là, encore en opération et renforçant votre ambivalence. Car vous avez le sentiment d’avoir opté pour quelque chose de moins que ce que vous croyez vraiment vouloir et dont vous avez besoin. Et votre ego vous fait croire que si ces besoins spécifiques ne sont pas satisfaits de quelque manière, vous sacrifiez quelque chose. Mais les critères extérieurs ne sont que des tactiques de diversion de l'ego pour s’assurer que vous n’êtes pas en train de faire face à l'ambivalence réelle au fond de vous. Si nous ne croyons pas être complets, remplis, satisfaits, aimés et aimants, cela n'a rien à voir avec l'autre personne. Nous continuons à refuser l'amour intérieur que Jésus nous procure à chaque instant, insistant plutôt pour l’obtenir selon nos propres termes et critères, dans une forme que nous avons définie comme étant acceptable.

 

Et donc nous restons malheureux et vides, par notre propre choix. La valeur réelle de cette relation amoureuse particulière est que, sous la Direction de l'Esprit Saint, elle peut servir comme un rappel du choix que nous continuons à faire obstinément contre l'amour, ce qui, lorsque nous le reconnaissons, laisse la porte ouverte pour un choix différent et pour une Voix différente. Donc, vous voulez continuer à regarder tous vos jugements et vos croyances sur votre relation et sur votre partenaire en reconnaissant que, quelle que soient les formes qu'ils prennent, tous reflètent la même décision récurrente de s'identifier à l'ego et à son dévouement à la pénurie.

 

Que nous demeurions dans nos relations particulières, ou que nous décidions de les quitter est en fin de compte non pertinent. Si le choix relève de l'ego et de sa croyance au manque, chaque relation future sera aussi vaine et insatisfaisante que celle dans laquelle vous êtes actuellement. Mais la possibilité d'accueillir un Enseignant intérieur différent est toujours disponible. Nous pouvons retarder tout cela aussi longtemps que nous le voulons, mais Jésus nous implore : « À quel point êtes-vous pressés de revenir à la maison ?  Peut-être aujourd'hui ? Il n'y a pas de péché. La Création demeure inchangée. Allez-vous retarder encore longtemps votre retour au Ciel? Combien de temps, ô saint Fils de Dieu, combien de temps?» (Livre d’exercices p II.4.5:3, 4, 5, 6, 7, 8).

 

 

B -  Je suis ambivalente en amour, comment y faire face (359)

 

Question :

J'ai un ami qui pense que je suis en amour avec lui, même s'il sait que j'ai un conjoint et des enfants. J'ai de l’affection pour lui parce qu'il m’a aidée à apprendre comment passer à travers certains moments éprouvants. Peut-être qu'il a mal compris mon affection. Je ne sais pas. Je me sens très découragée et je suis tentée de démarrer une nouvelle amitié ailleurs.

J'ai ce sentiment agaçant que cette relation reflète un motif récurrent dans ma vie, une réelle ambivalence de me joindre à quelqu’un, comme Un Cours en miracles définit joindre. Il me semble créer des relations dans lesquelles je peux éventuellement me justifier de repousser l'autre personne, à la fois émotionnellement et physiquement, alors qu’en même temps, j'ai besoin d'être aimée par cette personne. Je suppose que ces attitudes ne sont que deux formes supplémentaires de haine de moi-même, et des formes compliquées. Récemment, vous avez répondu à une question similaire (# 180), et vous recommandiez à une étudiante de se concentrer sur la guérison de la culpabilité sous-jacente dans son esprit, culpabilité que sa relation non sollicitée d’« amour » avait dévoilée, et qu'une fois accomplie la guérison, son incertitude sur la relation se dissiperait.

Puis-je supposer que la réponse à mon dilemme pourrait être la même qu’à la question # 180 ?

 

Réponse :

Oui, même si la forme de la relation que vous décrivez est différente de la relation décrite dans la question précédente, le contenu, ainsi que la solution, ne sont pas différents. En fait, c'est toujours la même chose ! Le pattern récurrent que vous identifiez dans vos relations reflète une ambivalence qui caractérise nécessairement toutes les relations axées sur l’ego. Le problème n'est pas dans la forme de la relation, mais dans l’objectif que nous lui donnons, qui est de renforcer notre foi dans la séparation et la culpabilité, même si bien entendu nous gardons cet objectif bien caché de nous-mêmes. Le passage suivant au début du cours décrit très explicitement notre haine de soi et ses origines dans le déni de Dieu par l’ego, comme étant la dynamique qui sous-tend toutes nos relations dans le monde :

 

« Vous qui vous identifiez avec votre ego, vous ne croyez pas que Dieu vous aime. Vous n'aimez pas ce que vous avez fait [l'ego] et ce que vous avez fait ne vous aime pas. Fabriqué à partir du déni du Père, l'ego n’a aucune allégeance envers son fabricant. Vous ne pouvez pas concevoir la véritable relation qui existe entre Dieu et Ses créations à cause de votre haine pour le soi que vous avez fait. Vous projetez sur l'ego la décision de séparation, et cela entre en conflit avec l'amour que vous ressentez pour l'ego parce que vous l’avez fait. Aucun amour dans ce monde n'est sans ambivalence, et puisque aucun ego n'a connu d'amour sans ambivalence, le concept est au-delà de sa compréhension. L’amour entrera immédiatement dans un esprit qui le veut vraiment, mais il doit le vouloir vraiment. Cela signifie le vouloir sans ambivalence, et ce genre de vouloir est entièrement dépourvu de « forcer (drive) pour obtenir » (T.4.III.4; bold ajouté).

 

Autrement dit, si Dieu, notre Source est seulement Amour, mais que nous cherchons à être autre chose qu'une partie de cet Amour, nous sommes en train de choisir contre l'amour que nous sommes et nous croyons que nous nous sommes privés. L'ego/soi que nous avons fabriqué comme substitut en remplacement de Dieu et notre vrai Soi, doit donc être l'opposé de l'amour, donc la haine. Même si nous sommes attirés par ce que nous avons fait, parce que justement nous l’avons fait, il y a aussi des blâmes pour la perte d'amour que nous ressentons. Et donc tout « amour » au sein du système de pensée de séparation de l’ego est nécessairement une combinaison ambivalente d'attraction et de haine. Puisque nous nous identifions avec l'ego, c'est vraiment de la haine de soi. Trouvant cette haine de soi-même intolérable, nous avons fait tout un monde et des frères séparés pour les tenir responsables de l'absence de l'amour que nous ressentons. Puis nous recherchons cet amour ailleurs, blâmant en même temps les autres parce qu’ils nous le prennent, nous privant ainsi de ce que nous insistons mériter légitimement, et durant tout ce temps niant que c’était notre propre choix qui nous a mené à cette déplorable situation.

 

Toutes les relations dans le monde, qu’elles impliquent une composante romantique ou non, auront nécessairement cette dynamique ambivalente, tant et aussi longtemps que nous continuerons à choisir l'ego (la croyance dans la réalité de la séparation), comme notre guide et enseignant. Parce qu’elles sont toujours fondées sur l'hypothèse que quelque chose manque en moi et que cela doit pouvoir se trouver à l'extérieur de moi. Mais il est inévitable que l'autre échouera en fin de compte à satisfaire mes besoins.

 

Et il semble donc n’y avoir aucune solution de rechange, sinon de mettre un terme à cette relation et partir à la recherche d'une autre, espérant que peut-être la prochaine fonctionnera vraiment. Mais ce ne sera jamais le cas. Parce que la maxime de l'ego qui sous-tend tous ses efforts est  « Cherche, mais ne trouve pas » (T.16.V.6:5). L’amour n’a pas besoin d’être trouvé, mérité, saisi, et. En fait, il ne peut pas l’être. Il peut seulement être remis en mémoire. Et nous nous en souviendrons  en le voulant vraiment, ce qui signifie que nous ne voulons rien d'autre, aucun des pièges de particularité de l'ego, qui tous ne sont rien de plus que de la culpabilité déguisée. Nous devons renoncer à l’idée de   « forcer (drive) pour obtenir » quelle que soit la forme que cela prend, y compris le besoin d'être aimé ou apprécié. Mais avant de pouvoir renoncer à ce que recherche l'ego, nous devons examiner honnêtement ce que cela implique et reconnaître quel est vraiment le contenu sous-jacent, la perte, la colère et l’attaque, et ainsi être prêts à le libérer, sinon nous nous sentirons comme étant obligés de sacrifier quelque chose que nous voulons et qui nous est nécessaire.

 

Et donc le problème est toujours la culpabilité, ou la haine de soi. Et la solution est toujours de lever le voile sur ce soi-disant flétrissement intérieur afin que, grâce à notre union  avec Jésus ou l’Esprit Saint, la Présence reflétée de l'Amour dans nos esprits, son irréalité puisse être reconnue. Car si l'amour est là, regardant avec nous le jugement émis contre nous-mêmes pour avoir tourné le dos à l'amour et pour l’avoir attaqué, alors la cause contre nous-mêmes peut simplement être rejetée (T.5.VI.10). Dans ces moments où nous acceptons la guérison, nous pouvons être un rappel aux autres, ceux avec lesquels nous sommes en diverses relations, qu'ils peuvent eux aussi faire le même choix consistant à regarder à l’intérieur plutôt que de chercher à l'extérieur d’eux-mêmes. Et ce ne sera pas les mots que nous disons, mais ce sera simplement l'amour et l'acceptation sans ambivalence qui circulent à travers nous, l’amour qui ne recherche pas quoi que ce soit, et qui n’exige rien de personne qui le leur rappellera et qui sera en mesure de renforcer cette reconnaissance en nous-mêmes.

 

 

C - Qui est le frère spécifique avec qui je dois guérir ma relation (227)

 

Question :

Un Cours en miracles mentionne l'existence d'un frère spécifique. Devrait-on interpréter cela comme le partenaire de relation courante dans laquelle est impliqué le lecteur ? Il me semble que le cours indique clairement que le bonheur est lié au développement de cette relation. Est-ce exact ?

 

Réponse :

Jésus « parlait » à Helen Schucman et à Bill Thetford sur leur relation et sur les autres relations dans leur vie, et donc l'enseignement et la discussion sont exprimés dans ce contexte. Ici, Jésus s'efforce d'aider Helen à réaliser combien  elle serait plus heureuse et en paix si elle lâchait prise de ses jugements sur Bill et sur d'autres personnes spécifiques dans sa vie. Mais lors de notre pratique, nous pouvons utiliser n'importe qui, qu’il soit vivant ou non, actuellement dans nos vies ou non. Ce n'est pas toujours vrai que votre relation actuelle est celle sur laquelle vous devez le plus travailler, bien que cela puisse l’être. Il pourrait aussi y avoir certaines puissantes questions non résolues avec un enfant, un parent mort, un frère, ou certains autres parents, un ami ou même un personnage public.

 

Habituellement quelqu'un vient rapidement à notre esprit lorsque nous appliquons les leçons du livre d’exercices ou ce que nous lisons dans le texte. Cependant cela importe vraiment peu, car cela concerne le contenu dans notre propre esprit, et toutes les relations sont dans l'esprit. Le contenu est toujours le même, indépendamment de la forme de la relation. Tous nos problèmes de relation découlent de notre haine de soi projetée, de la culpabilité et du déchirant sentiment de manque. Si nous pouvons guérir totalement n’importe quelle relation, nous les aurons toutes guéries, et nous serons complètement heureux, parce que, une fois de plus, le contenu est toujours le même, le temps n'est pas réel, et tous les esprits sont joints.

 

 

D - Je veux un partenaire intéressé par la particularité (433)

 

Question :

Dans votre livre Questions les plus fréquentes sur Un Cours en Miracles, vous avez déclaré que les étudiants du cours peuvent tomber dans le piège de la particularité quand ils insistent pour que leur partenaire soit  spirituellement similaire à eux ou qu’il soit spécifiquement un étudiant du cours. Je comprends, mais ne serait-ce pas merveilleux d’avoir un partenaire romantique, quelqu’un qui passerait par le même processus que moi, quelqu'un avec qui je pourrais partager des choses du cours et pratiquer le pardon?  Cette voie d’auto-découverte est si passionnante, et j'y apprends tellement, que je trouve presqu’impossible de sortir avec des personnes que je considère étroites d’esprit, superficielles et qui n’ont aucune conception d'une spiritualité. Qu'en pensez-vous?

 

Réponse :

Il peut sembler avantageux d'avoir un partenaire intime avec lequel vous pouvez partager et discuter votre processus spirituel, mais cela suppose que vous assumez savoir ce qui est le mieux pour vous. Il se pourrait pourtant que le moyen le plus efficace pour votre apprentissage serait de vous associer la plupart du temps avec des personnes qui ne sont pas des étudiants du cours, ou qui ne sont pas encore intéressées par la spiritualité. Il n'y a aucun moyen de le savoir puisque nous n'avons aucune idée du rôle que joue une relation dans notre chemin de la rédemption. Dans un contexte plus large, Jésus déclare que nous ne pouvons pas juger. « L'objectif du curriculum est la reconnaissance que le jugement dans le sens habituel est impossible. Ceci n'est pas une opinion, mais un fait. Pour pouvoir juger de quelque chose, il faudrait être pleinement conscient d’un éventail inconcevable de choses passées, présentes et à venir. Il faudrait reconnaître à l'avance tous les effets de nos jugements sur tout le monde, ainsi que les implications de ces jugements. De plus, il faudrait être certain qu'il n’y a pas de distorsion dans notre perception…Qui est en mesure d'effectuer une telle opération? » (M.10.3:1, 2, 3, 4, 5, 6) Étudier ce cours implique largement de déplacer les jugements de nos différences, une perception qui part de l’ego, afin d’aller vers la perception de Jésus.

 

Selon lui, les différences entre nous sont sans importance. Nos esprits sont tous pareillement anxieux d’approcher la guérison et de trouver le chemin de retour vers la Demeure que nous pensons tous avoir quittée. Cette leçon peut être apprise avec ou sans partenaire intime, avec ou sans partenaire consacré à la spiritualité. De même, apprendre à ne pas prendre une attaque comme quelque chose de personnel peut s’effectuer en toutes circonstances, à n'importe quel niveau de nos relations.

 

Vos sentiments sur l'opportunité d'avoir un ‘partenaire de cours’ sont tout à fait compréhensibles. Mais en même temps elles définissent, d'une certaine manière, ce que devraient être les termes et conditions d'une relation. Vous êtes fondamentalement en train de vous mettre en charge de… disant que vous ne pouvez pas être heureux sans…

 

Le problème avec le critère que vous vous donnez est qu'il est exclusif. Cela constitue toujours un drapeau rouge, un avertissement que ce chemin pourrait avoir de multiples conséquences, et que vous souhaitez les examiner attentivement avant de vous y engager. Il n'est pas facile de lâcher la tendance à penser que nous croyons savoir ce qui est dans notre propre intérêt, puis de « reculer d’un pas pour lui permettre de nous montrer la voie » (Leçon 155). Étant donné nos antécédents, c’est sans doute la meilleure chose à faire.

 

Tous ces articles proviennent du site d’Hélène Caron :

 

WWW.uncoursenmiraclesurtext.com.

qui les a traduites suite à leur parution sur le site :

www.facimoutreach.org/qa/indextoquestions.htm

Merci à elle pour son énorme travail de traduction et son aimable autorisation de partage.

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