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  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
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Un cours en miracles


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A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
       ***             
               
" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 20:09

« …Car rien n’est bon ni mauvais en soi, tout dépend de ce que l’on en pense. » - Citation de Shakespeare dans Hamlet.  

 

 

Juger qui que ce soit, c'est oublier qu'il est le parfait esprit éternel sans forme (le Christ), que Dieu a créé et le voir comme un corps, un ego. Voir l'autre comme un ego consiste à renforcer l'ego en soi-même et ainsi perdre sa paix — un exemple de ce que vous donnez (enseignez) vous recevez (apprenez).  

 

Tu n’as aucune idée de l’immense délivrance et de la paix profonde qui viennent d’une rencontre totalement dépourvue de jugement avec toi-même et avec tes frères.

« Un Cours en miracles » T-3.VI.3, (p.50)

 

Nous croyons être qualifiés pour juger, nous savons ce qui est juste et faux. Notre culture, la famille, la religion, la société nous ont éduqués à ce sujet.

Le Cours est en désaccord avec nous :

 

Il est nécessaire pour l’enseignant de Dieu de réaliser non seulement qu’il ne devrait pas juger, mais qu’il ne peut pas… il se met dans une position où le jugement peut se faire à traverslui plutôt que parlui. Et ce jugement n’est ni « bon » ni « mauvais ». C’est le seul jugement qui soit, et il n’y en a qu’un : « Le Fils de Dieu est non coupable, et le péché n’existe pas. » M-10.2 (p.29)

 

Seul le Saint-Esprit sait comment juger et Il ne voit que des gens demandant soit de l'amour ou le donnant. Il n'y a aucun péché, seulement une erreur. Si nos actions pouvaient changer ce que Dieu a créé – le Christ — alors on pourrait dire qu'il y a péché. Mais ce que Dieu a créé est en dehors du temps (l'invention de l'ego) et ne peut donc pas être modifié.

 

Pour juger quoi que ce soit correctement, il faudrait être pleinement conscient d’un éventail inconcevablement vaste de choses passées, présentes et à venir. Il faudrait reconnaître à l’avance tous les effets de ses jugements sur tous ceux et tout ce qu’ils concernent d’une façon ou d’une autre. Et il faudrait être certain qu’il n’y a pas de distorsion dans la perception, afin que le jugement soit entièrement équitable envers chacun de ceux sur qui il porte, maintenant et dans le futur. Qui est en position de faire cela ? Qui, sauf en des fantasmes de grandeur, prétendrait à cela ? M-10.3 (p.29)

 

Ainsi le jugement de l'ego doit toujours se tromper. Cela ne signifie pas ne pas faire de jugements dans les choses pratiques, comme quoi manger et porter. Le Cours fait référence aux jugements de valeur — ce qui est juste et faux, bon ou mauvais.

 

Il y a Quelqu’Un avec toi Dont le jugement est parfait. Lui connaît tous les faits passés, présents et à venir. Lui connaît tous les effets de Son jugement sur tous ceux et tout ce qu’il concerne de quelque façon que ce soit. Et Il est entièrement équitable envers chacun, car il n’y a aucune distorsion dans Sa perception. M-10.4 (p.30)

 

 

Le Saint-Esprit ne prend pas parti. Son jugement est toujours avantageux pour les deux parties. La prise de position est la marque distinctive de l'ego. C'est un exercice intéressant que de regarder les nouvelles et voir combien de fois nous étiquetons les persécuteurs, comme étant dans l’erreur et méchants, méritant la punition par opposition à la guérison. Une société éclairée chercherait à guérir et non pas à punir les criminels. Malgré les apparences tout le monde essaie de faire de son mieux.

 

Par conséquent, dépose le jugement, non pas avec regret, mais avec un soupir de gratitude. Tu es maintenant libéré d’un fardeau si lourd que tu ne pouvais que chanceler et t’écrouler sous son poids. Et tout n’était qu’illusion. Rien de plus. Maintenant l’enseignant de Dieu peut se lever, soulagé de son fardeau, et continuer d’un pas léger. Or ce n’est pas cela seul qui est son bénéfice. Ses soucis ont disparu, car il n’en a pas. Il s’en est départi avec le jugement. M-10.5 (p.30)

 

L'histoire véridique de Kenneth Wapnick qui suit, un enseignant d’« Un Cours en miracles », illustre la bénédiction donnée et reçue quand bien et mal sont abandonnés. Nos jugements maintiennent nos cœurs fermés et lorsque nous les libérons, notre sagesse de cœur et d'amour peut se déverser sur n'importe quelle situation dans le monde.

 

Soyez gentils, car tous ceux que vous rencontrez livrent un dur combat. Platon

 

LE VOLEUR

 

Extrait de : « Le sens du pardon » par Kenneth Wapnick. *

 

Il y a plusieurs années, j'ai été réveillé au milieu de la nuit par la réalisation soudaine qu'il y avait quelqu'un debout dans ma chambre. Après le choc momentané, je me suis souvenu « il n'y a rien à craindre » (Livre d'exercices leçon 48), et j’ai pu demander calmement à mon invité-surprise : « Que puis-je faire pour vous? » La situation n'était pas obscure, cependant. Il était clair que l'homme était drogué et avait désespérément besoin d'argent pour sa prochaine dose; les cambrioleurs entrent rarement dans les appartements occupés. D’une façon menaçante et pour accentuer sa demande, il tenait sa main dans son blouson comme s'il y avait une arme. Mon état de non-défense sembla changer l'atmosphère dans la chambre, et l'homme ne tarda pas à s'excuser de s’être introduit à l'intérieur et d’avoir perturbé mon sommeil. Je lui donnai tout l'argent que j'avais dans mon portefeuille, et l'homme fit une pause en le prenant et ensuite me redonna quelques dollars, en disant : « C'est tout votre argent, je ne peux pas vous laisser sans rien » et il continua à s’excuser. Je l’assurai que tout était bien, et l'incitai à faire ce qu'il devait faire. Tout en reconduisant l’homme dans l’entrée, attendant avec lui pour l'ascenseur, je lui dis : « Que Dieu vous bénisse. » En disparaissant dans l'ascenseur, ses derniers mots furent les suivants : « S'il vous plaît, priez pour moi ». Je l’ai assuré de le faire, tout en sachant que cette sainte rencontre avait été la prière. Aucune injustice n’avait été commise, car il n'y avait pas eu de perte réelle. Le montant d'argent était un petit « prix » en effet pour la bénédiction du pardon qui avait été donné et reçu comme tel.

 

Certaines de nos valeurs les plus fortement ancrées de bien et de mal se trouvent dans nos attitudes sexuelles. L'ego identifie le corps comme étant sa maison et le prend très au sérieux — ce que le Cours qualifie de « héros du rêve ». Il est donné une signification particulière et importante à certaines parties du corps qui ne peuvent être touchées que par les « bonnes » personnes. L'union de deux corps est considérée par certains comme un acte « sacré » et donc d'une grande importance, tandis que le Cours fait remarquer que seuls les esprits peuvent se joindre.

Pourtant, si nous étudions différentes cultures, nous trouvons vite des points de vue différents et parfois opposés sur ce qui est considéré comme important. Certaines tribus trouvent qu’embrasser est répugnant. Certaines sociétés permettent plus d'une femme ou d’un mari. Dans certaines régions du Tibet une femme se marie non seulement avec un homme, mais avec tous ses frères. Certains Inuits partagent leurs femmes avec leurs amis. Qui a « raison » et qui a « tort »?

 

Au-delà des idées d'actes répréhensibles et de rectitude, il y a un champ. Je vais vous y rencontrer. Rumi

 

La religion est un autre domaine où se tiennent fortement les valeurs de bien et de mal de telle sorte que de nombreuses persécutions ont été commises ainsi que des guerres combattues pour tenter d'établir la « vraie » croyance. Le Cours fait remarquer qu'il n'y a aucune différence entre ceux qui croient en Dieu et ceux qui n’y croient pas, car ni l’un ni l’autre ne connaît vraiment la vérité. C’est l'objectif du Cours que par le pardon, nos esprits s’apaiseront et nous nous souviendrons de Dieu et nous saurons. Seuls ceux qui ne savent pas ont des croyances et pour se sentir en sécurité veulent les partager avec les autres. Jésus a contesté les croyances de son époque provoquant ainsi une grande insécurité et a donc dû être tué.

 

Et la croyance en Dieu n’est pas non plus un concept réellement signifiant, car Dieu ne peut être connu. La croyance implique que l’incroyance est impossible, mais la croyance de Dieu n’a pas de véritable opposé. P-2.II.4 (p.43)

 

L'histoire véridique de Byron Katie qui suit illustre bien le pouvoir de laisser tomber les jugements de valeur, étant dans l'instant présent et permettant ainsi au coeur-sagesse ou au Saint-Esprit de la guider.

 

Un homme colle un pistolet sur mon ventre, retient la gâchette et dit : « Je vais vous tuer. » Je suis choquée qu'il prenne ses pensées tellement au sérieux. Pour quelqu'un d’identifié à un « je » l'idée de tuer cause la culpabilité qui mène à une vie de souffrance, de sorte que je lui demande, aussi gentiment que possible, ne pas le faire. Je ne lui dis pas que c'est à sa souffrance que je pense. Il me dit devoir le faire, et je comprends, je me souviens d’avoir cru devoir faire des choses dans mon ancienne vie. Je le remercie de faire du mieux qu'il peut, et je constate être troublée. Est-ce la façon dont elle meurt? Est-ce la façon dont l'histoire se termine? Et comme la joie continue à me remplir, je trouve miraculeux que l'histoire soit toujours en cours. Vous ne pouvez jamais connaître la fin, même si elle se termine. Je suis très émue à la vue du ciel, des nuages ​​et des arbres au clair de lune. J'aime ne pas manquer un seul instant, un souffle, de cette vie étonnante. J’attends et j’attends. Et à la fin, il n’appuie pas sur la gâchette. Il décide de ne pas se le faire. *

 

A Thousand Names for Joy: Living in Harmony with the Way Things Are 

Par l’auteur Byron Katie, avec Stephen Mitchell 

 

Il y a une tentation de croire que peut-être quelques pensées « bonnes » et « justes » sont vraiment vraies et alignées avec le dessein de Dieu pour ce monde. Sûrement, Dieu voudrait nous voir démarrer un centre de guérison ou un centre pour « Un Cours en miracles » publier des livres, faire des guérisons, aider les pauvres? Si nous sommes appelés de l'intérieur à le faire, nous devons nous rendre compte qu'il n'y a rien de « sacré » à ce sujet, mais bien notre chemin de pardon. Le chemin de pardon d’une personne peut être de balayer les rues et celui d’une autre d'écrire des livres sur la guérison. Le Cours donne un avertissement puissant à ce sujet;

 

N’importe quoi en ce monde que tu crois bon et valable et digne d’effort peut te blesser, et le fera. Non pas que cela ait le pouvoir de blesser, mais simplement parce que tu as nié que ce n’est qu’une illusion et l’as rendu réel. Et cela est réel pour toi. Ce n’est pas rienQui peut croire que les illusions sont les mêmes, et maintenir encore que même une est meilleure? T-26.VI.1 (p.593)

 

Le Cours est écrit sur plusieurs niveaux, il y a quelque chose pour chacun. Cela peut conduire à d’apparentes contradictions dans certaines des déclarations à moins de garder cela à l'esprit. La citation suivante pourrait être décrite comme un « enseignement de fin de ligne » pour ceux qui y sont prêts. Il nous demande de laisser aller ce que nous considérons juste ou faux, bon ou mauvais, et d'aller aussi loin que la libération de TOUS les concepts, même ceux qui se trouvent dans le Cours. Le Cours enseigne des concepts, mais seulement pour remplacer les concepts douloureux que nous détenons. En fin de compte, même ceux-ci doivent être abandonnés.

 

Cela créera un grand vide dans nos esprits de telle sorte que finalement la vérité puisse entrer et nous enseigner Qui nous sommes vraiment. Avec ceci, notre vie virtuelle qui croit nos pensées et nos jugements comme étant la vérité se terminera enfin, et la paix et la joie calmes s’éveilleront en nous.

 

Fais simplement ceci : sois calme et mets de côté toute pensée de ce que tu es et de ce qu’est Dieu; tous les concepts que tu as appris au sujet du monde; toutes les images que tu as de toi-même. Vide ton esprit de tout ce qu’il pense être vrai ou faux, ou bien ou mal, de toute pensée qu’il juge digne, et de toutes les idées dont il a honte. Ne t’accroche à rien. N’apporte avec toi aucune pensée que le passé t’a enseignée, ni aucune croyance que tu as jamais apprise auparavant de quoi que ce soit. Oublie ce monde, oublie ce cours, et viens les mains entièrement vides à ton Dieu. Leçon 189 (p.372)

 

Traduction libre par Stella Pilon    

Merci à elle pour ce partage

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