Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : AXIALMEDIA - UN COURS EN MIRACLES - accueil: cliquez ci-dessous
  • : l'éveil spirituel sous l'angle non-duel d'un Cours en miracles. DATE DE CREATION: 01/01/07 ________________________ contact: christalain.1000@wanadoo.fr ________________________ Ecrivez-moi pour tout commentaire, suggestion, encouragement. merci.
  • Contact

Un cours en miracles


Vous pouvez rejoindre la  famille  du "COURS EN MIRACLES" (et de la non-dualité authentique) en me contactant directement pour des rencontres "réelles dans l'illusion" , notamment dans la région "Ain, jura, Rhône, Haute-savoie". Consultez l'annuaire
A bientot !  
Christalain

 

"La connaisance qui illumine ne te rend pas seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre" . UCEM

 

Bienvenue sur Axialmedia, blog dédié à l'éveil  dans l'esprit non-duel d'Un Cours en miracle: radicale et sans concessions.  Pour tout commentaire général, toute question particulière, ou toute suggestion, toute critique ou tout encouragement, n'hésitez pas à m'écrire.   christalain.1000@orange.fr
     
       ***             
               
" Ne cherches pas à changer le monde, mais cherche à changer tes idées au sujet du monde" - Un Cours en miracles
 

 

Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 17:47

J'ai l'habitude de dire souvent quand je démarre un enseignement qu'une bonne préparation pour aborder Un cours en miracles c'est d'avoir déjà été sur un chemin spirituel et/ou d'être passé par une forme ou une autre de psychothérapie. Ce qui peut fournir, au minimum, un regard appréciable sur l'ego. Les étudiants minimisaient l'ego dans les premières années particulièrement, mais cela a quand même toujours continué à se produire depuis. Les gens ne veulent pas négocier avec leurs côtés sombres. Ils concluent en disant que tout est merveilleux : je demande l'aide du Saint-Esprit et Il me dit quoi commander au restaurant. Il pardonne tout un chacun pour moi, et ainsi j'aime tout le monde. Si votre expérience personnelle vous a donné un regard correct sur votre ego, vous serez prudents devant de telles ruses.

 

Encore une fois, je pense que vous devez être très suspicieux à votre encontre si vous vous réveillez tout d'un coup un matin dans un état de béatitude. C'est beaucoup plus sain de se réveiller consumé de haine, et ensuite de réaliser que vous vous étiez réveillé tous les autres matins consumé de haine mais que vous l'ignoriez. Vous pensiez que vous sentiez de l'amour, de la gentillesse ou portiez de l'intérêt aux les autres. Ou peut-être pensiez-vous seulement que c'était un mauvais jour, ou une indigestion du repas pris le soir précédent. Vous ne réalisiez pas qu'il s'agissait de haine.

 

Un assez grand nombre de personnes tout au long de ces années m'ont dit, se sentant consternées et déçues, que plus leur étude d'Un cours en miracles avançait, plus les choses semblaient empirer du point de vue de leur ego. En général je pense que c'est inévitable. Toutefois, le Cours nous aide à réaliser que les choses n'ont pas réellement empiré - elles étaient déjà pires ! Nous ne savions tout simplement pas combien les choses étaient horriblement mauvaises. Nous étions toujours misérables mais nous ne le savions pas. L'utilité d'Un cours en miracles repose sur le lever du voile pour que nous puissions commencer à regarder à l'intérieur. La première chose que nous voyons, toutefois, n'est pas l'Amour de Dieu, mais la haine de l'ego - haine de soi, culpabilité, tension et anxiété. Avant cela, nous étions pleins de béatitude en avançant dans nos vies. Peut-être avons-nous fondé une famille, fait de l'argent, eu du plaisir - faisant toutes les choses normales que les gens font et veulent faire. Nous n'étions pas conscients que tout ce dans quoi nous étions impliqués nous faisait fuir l'Amour de Dieu, ce qui veut dire réellement fuir notre culpabilité. Maintenant nous réalisons soudainement ce que sont vos vies, et nous n'aimons pas ce que nous voyons.

 

Dans un sens, je préfère entendre les gens me dirent qu'à l'étude d'Un cours en miracles les choses sont terribles, plutôt que d'entendre que celui-ci a changé leurs vies et que chaque chose est absolument formidable. Quand les gens me disent cela, je commence à m'inquiéter. Non pas que je ne sois pas heureux du bonheur des gens, mais j'aimerais les voir vraiment heureux, plutôt que d'être dans le déni de ce qui se passe en réalité. Un cours en miracles défait un tel déni. Vous ne pouvez pas défaire un problème dont vous n'êtes pas conscient, comme je l'ai souligné. Vous devez le regarder. Et le regarder est très douloureux, comme nous le lisons dans le texte :

 

« Lorsqu'on regarde la relation particulière, il est d'abord nécessaire de se rendre compte qu'elle comporte énormément de douleur. L'anxiété, le désespoir, la culpabilité et l'attaque y entrent tous, entrecoupés de périodes où ils semblent avoir disparu » (T-16.V.1:1-2). Dans un sens, c'est probablement bon signe. À nouveau vous ne voulez pas que les gens souffrent, mais si la souffrance était déjà là mais n'était tout simplement pas perçue, ce n'est pas bon non plus. Dans un sens, le remède peut sembler être pire que le problème, mais l'inconfort est seulement temporaire.

 

Quand vous deviendrez capable de commencer à sourire, vous prendrez de moins en moins au sérieux les ténèbres. La lumière s'élèvera de plus en plus et vous commencerez à vous sentir mieux. Mais vous ne serez pas motivés pour prendre la main de Jésus et regarder les ténèbres jusqu'à ce que vous sentiez vraiment la souffrance. C'est l'objectif ici. Ce monde est un endroit horrible -carrément horrible. Une ligne dans le livre d'exercices décrit ce monde comme un endroit "aride et poussiéreux où des créatures affamées et assoiffées viennent mourir" (L-II.13.5:1).En fait ce n'est pas une image très jolie. Il nous est dit aussi que ce monde n'est pas notre maison —Nous sommes étrangers ici (L-I.182.4:3). Même si nous n'avons pas tué notre Père, nous ne sommes pas si sûrs qu'Il voudrait nous accueillir à nouveau. Nous ne savons même pas où se trouve le retour. C'est horrible ! Jésus dit à la fin du texte, que nous errons dans ce monde "incertain et seul, et dans une constante frayeur" (T-31.VIII.7:1). Être en contact avec cela est difficilement agréable. Mais c'est le seul moyen d'obtenir l'Amour qui est juste de l'autre côté. Dans ce sens, le processus qui consiste à regarder cela en vaut certainement la peine.

 

Toutefois, Un cours en miracles n'a pas pour but de faire du monde un meilleur endroit ni d'améliorer notre vie par quelque moyen extérieur que ce soit. Le Cours améliore notre vie en nous aidant à réaliser qu'il y a une vie intérieure - et nous n'avons même pas à savoir ce qu'elle est au départ. Tout ce que nous avons besoin de savoir c'est que la façon d'en arriver là est de laisser partir nos rancœurs, notre particularité, et nos jugements. Encore une fois c'est aidant de devenir conscient de la façon dont notre vie ici est réellement pénible. Rappelez vous le passage que nous avons lu sur "L'apprenant heureux" : le Saint-Esprit a besoin que nous reconnaissions comment nous sommes "fermement dévoués à la misère" (T-14.II.1:2). Il ne peut pas nous enseigner sans que nous reconnaissions que nous sommes misérables et malheureux. Nous avons fabriqué notre existence misérable dans ce monde à partir d'un potentiel de bonheur. Nous croyons que l'idéal est d'être heureux et que cela peut réellement se produire ici. Mais nous échouons à regarder que la vie en ce monde est réellement misérable, et ne changera jamais dans la forme. Ce qui change est que le but que nous assignons à notre vie ici : le pardon à la place du jugement, le réveil à la place du sommeil.

 

Dans un chapitre vers le début du texte Jésus nous dit que nous ne pouvons pas connaître la différence entre la souffrance et la joie (T-7.X. 8:6), et dans le chapitre suivant il dit que nous ne connaissons pas la différence entre l'emprisonnement et la liberté (T-8.II). À nouveau, puisque nous avons confondu la misère et la joie, Jésus a à nous dire que nous sommes complètement misérables. Essentiellement il nous dit : "je sais que vous êtes misérables parce que vous pensez que vous êtes ici dans un corps qui vous sépare de votre Soi et du soi de qui que ce soit d'autre, et par-dessus tout de Dieu. Comment pourriez-vous être heureux ici, dans un état qui est exactement l'inverse du Ciel, un état de parfait Amour et de paix ?" Refléter l'Unité du Ciel dans ce monde est le but pratique d'Un cours en miracles : voir chacun ici comme étant le même. Cela met fin au jugement de l'ego. Si tout le monde est pareil, personne n'est particulier. Et tout le monde est pareil parce que nous sommes tous également insanes et misérables, mais aussi nous sommes tous également sains.

 

L'idée est de regarder à l'intérieur et de dire : "Maintenant, finalement, je commence à piger de quelle façon je suis haineux, et combien je me suis identifié à mon ego." C'est cela l'apprenant heureux. Souvenez-vous - "L'apprenant heureux" concerne l'apprentissage de combien nous sommes misérables. L'une des définitions opérationnelles que je donne pour que vous soyez dans votre esprit juste - ce qui veut dire de demander de l'aide au Saint-Esprit ou à Jésus - est d'être dans votre esprit faux sans le juger. Gardez en tête que le rêve heureux, le Saint-Esprit et l'expiation sont tous des réponses à l'ego. Ils sont la correction de l'ego, et ne sont rien par eux-mêmes. La seule vérité positive est l'Amour de Dieu. Ce qui est connu comme de l'amour ici est la correction du Saint-Esprit pour l'ego. Il ne peut pas avoir d'expression directe. Sans l'ego la fonction de pardon du Saint-Esprit disparaît, et Lui aussi :

 

Et tu seras avec lui quand le temps sera terminé et que plus une trace ne restera des rêves de dépit dans lesquels tu danses sur la grêle mélodie de la mort. Car à sa place l'hymne à Dieu est entendu un petit moment. Et puis la Voix a disparu, non plus pour prendre forme mais pour retourner à l'éternel sans-forme de Dieu (C-6.5:6-8). Ainsi, être dans le rêve heureux c'est être dans votre esprit faux et avoir les attaques habituelles de l'ego, mais les utiliser comme un moyen de regarder : apprendre à vous pardonner vous-même d'avoir choisi l'opposé de l'amour, parce que vous avez choisi l'opposé de l'amour à l' instant originel. Ça ne veut pas dire que vous vous réveillez en étant heureux et en paix, ça pourrait vouloir dire se réveiller en étant anxieux, peureux, coupable et particulier, mais maintenant en voyant cela comme votre salle de classe. À partir de maintenant, au moins, vous savez que vous avez un enseignant qui vous instruira correctement. Vous apprenez que ceci est un curriculum que vous avez écrit, constitué de toutes vos relations particulières. Vous ne devez plus avoir à les dénier, à vous sentir coupable, ou à prétendre qu'elles sont formidables, et ainsi vous n'êtes plus apeuré par la souffrance impliquée en les expérimentant comme les choses remplies de culpabilité qu'elles sont réellement.

 

C'est aidant d'être conscient que le processus de pardon implique la traversée des ténèbres, qui, par définition, n'est pas agréable. Un cours en miracles nous dit que le Saint-Esprit nous guidera pour franchir le cercle de la peur et que Dieu est de l'autre côté (T-18.IX.3:7-9). Mais vous ne pouvez atteindre Dieu de l'autre coté à moins que vous ne  traversiez le cercle de la peur. Je me souviens d'une image que ma femme Gloria a eue une fois. Elle parlait de ne pas être capable de quitter le monde de la forme pour le monde sans forme —qui est Dieu— sans traverser le pont de la désolation. Ce qu'elle voulait dire était clair. Vous pouvez atteindre le sans-forme uniquement en examinant la désolation du système de pensée de l'ego —le pont qui vous mène à la maison. Ce n'est pas agréable. Le grand mystique Saint Jean de la Croix est l'auteur de la phrase évocatrice "la sombre nuit de l'âme" qui décrit la souffrance émotionnelle comme partie intégrante du voyage de retour à la maison. Vous ne pouvez atteindre le sommet de la montagne, selon l'image qu'il utilisait, à moins que vous ne commenciez d'abord par l'escalader —la nuit noire de l'observation de notre propre ego.

 

Un cours en miracles est en total accord avec cet aspect du chemin spirituel qui enseigne que vous devez traverser l'ego. À ce moment-là le processus est extrêmement pénible, mais ce qui vous donne courage, force et espoir de prévaloir est de réaliser que c'est une partie incontournable du processus, et par dessus tout, que vous n'avez pas à traverser cela seul. C'est la valeur de la relation avec Jésus (ndlr : ou du St-Esprit).

 

Ken Wapnick - Extrait de « En finir avec nos résistances à l’amour »

Partager cet article
Repost0

commentaires