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Un cours en miracles


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Christalain

 

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Mise a jour le :


1er novembre 2016   

*  "Un Cours en miracles vu par S.Sobottka" 

 

2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 15:43

Cet article est extrait du fascicule "PSYCHOTHÉRAPIE" Objectif, processus et pratique. (Une extension des principes d'Un Cours en Miracles)





De même que toute thérapie est une psychothérapie, toute maladie est une maladie mentale. C'est un jugement porté sur le Fils de Dieu - et le jugement est une activité mentale. Le jugement est une décision, prise et reprise, contre la création et son Créateur. C'est une décision de percevoir l'univers tel que tu l'aurais toi créé. C'est une décision selon laquelle la vérité peut mentir et doit être mensonge. Que peut alors être la maladie, sinon une expression de chagrin et de culpabilité ? Et sur quoi pourrait-on pleurer, sinon sur sa propre innocence ?


Dès que le Fils de Dieu est vu coupable, la maladie est inévitable. Elle a été demandée et elle sera reçue. Et tous ceux qui demandent la maladie se sont maintenant eux-mêmes condamnés à chercher des remèdes inefficaces, parce qu'ils placent leur foi dans la maladie et non dans le salut. Il n'y a rien qu'un changement d'état d'esprit ne puisse affecter, car toutes les choses extérieures ne sont que les ombres d'une décision déjà prise. La décision changée, comment ses ombres pourraient-elles rester inchangées ? La maladie ne peut être que l'ombre de la culpabilité, grotesque et laide puisqu'elle singe une difformité. Si l'on voit une difformité comme étant réelle, comment les ombres ne pourraient-elles pas en être déformées ?


Une fois prise la décision de la réalité de la culpabilité, la descente pas à pas aux enfers suit un cours inévitable. Maladie, mort et détresse parcourent maintenant la terre en vagues incessantes, parfois toutes ensemble, parfois en un sinistre défilé. Pourtant, pour réelles qu'elles apparaissent, toutes ces choses ne sont que des illusions. Qui, une fois qu'il s'en est rendu compte, pourrait avoir foi en elles ? Et qui pourrait ne pas avoir foi en elles avant de s'en être rendu compte ? La guérison est thérapie ou correction; nous l'avons déjà dit et nous le dirons encore: toute thérapie est une psychothérapie. Guérir les malades, c'est simplement leur apporter cette prise de conscience.


Le mot " soigner " est tombé en disgrâce chez les thérapeutes les plus " respectables " de ce monde et ce, à juste titre, car aucun d'entre eux ne peut soigner et il n'en est pas un seul qui comprenne la guérison. Au pire, ils ne font que rendre le corps réel dans leur propre esprit puis, l'ayant fait, ils cherchent une magie par laquelle guérir les maux dont leur esprit a doté le corps. Comment un tel processus pourrait-il soigner ? C'est ridicule du début à la fin. Mais comme il a débuté, il lui faut se finir de la même façon. C'est comme si Dieu était le diable et devait être trouvé dans le mal. Comment l'amour pourrait-il être là ? Et comment la maladie pourrait-elle soigner ? Ces deux questions n'en forment-elles pas une seule ?


Au mieux - encore pourrait-on mettre en question l'utilisation de ce terme ici -, les " guérisseurs " du monde peuvent reconnaître l'esprit en tant que source de la maladie. Mais leur erreur réside dans la croyance selon laquelle l'esprit peut se soigner lui-même. Il y a quelque mérite à cela dans un monde où le concept de " degrés d'erreur " a un sens, mais leurs soins ont nécessairement un effet temporaire, ou bien une autre maladie remplace la première, car la mort n'a pas été vaincue avant que ne soit comprise la signification de l'amour. Et cela, qui peut le comprendre sans la Parole de Dieu, Que Dieu donne au Saint-Esprit comme le don qu'Il te fait ?


Toute maladie peut être définie comme le résultat d'une vision du moi: un moi faible, vulnérable, mauvais, menacé et avec le besoin d'une défense constante. Mais si le moi était réelle­ment comme cela, la défense en serait impossible. Il faut par conséquent rechercher des défenses de type magique qui doivent surmonter toutes les limites perçues dans le moi, tout en forgeant un nouveau concept du moi au sein duquel l'ancien ne puisse pas revenir. En un mot, l'erreur est acceptée pour réelle et on s'en occupe avec des illusions. Comme la vérité est portée devant les illusions, la réalité devient maintenant une menace et on la perçoit comme mauvaise. On se met à avoir peur de l'amour parce que la réalité est amour. On ferme de cette façon le cercle contre les " incursions " du salut.


La maladie est par conséquent une méprise qui a besoin d'être corrigée et comme nous y avons déjà insisté, une correc­tion ne peut être accomplie en établissant d'abord la " justesse " de la méprise pour ensuite y passer outre. Si la maladie est réelle, il ne peut y être passé outre en vérité, car passer outre à la réalité, c'est de la démence. C'est cela cependant l'objec­tif de la magie: rendre vraies des illusions à travers une perception fausse. Cela ne peut pas guérir, car c'est contraire à la vérité. On peut y substituer un petit moment une illusion de santé, mais pas pour longtemps. La peur ne peut pas être longtemps cachée par des illusions, car elle en fait partie. Elle s'échappera et prendra une autre forme, puisqu'elle est la source de toutes les illusions.


La maladie est démence parce que toute maladie est une maladie mentale, et là il n'y a pas de degrés. Une des illusions par laquelle on perçoit la maladie comme réelle est la croyance d'après laquelle elle varie en intensité, que le degré de menace diffère selon la forme qu'elle prend. C'est en cela que réside la source de toutes les erreurs, car toutes ne sont que des tentatives d'établir un compromis en ne voyant qu'un tout petit peu de l'enfer. Il s'agit là d'une mascarade si étrangère à Dieu qu'elle doit être inconcevable à jamais. Mais les déments y croient parce qu'ils sont déments.


Un fou défendra ses propres illusions parce que c'est en elles qu'il voit son salut à lui. Aussi attaquera-t-il celui qui essaie de l'en sauver, en croyant que ce dernier est en train de l'attaquer. Ce curieux cercle d'attaque-défense est un des problèmes les plus difficiles dont doit s'occuper le psychothéra­peute. C'est en fait sa tâche centrale: le coeur de la psychothé­rapie. Le thérapeute est vu comme quelqu'un qui est en train d'attaquer la possession à laquelle le patient tient le plus: son image de lui-même. Et comme cette image est devenue la sécurité du patient telle qu'il la perçoit, le thérapeute ne peut être vu que comme une source réelle de danger, à attaquer, voire à tuer.


Le psychothérapeute porte alors une responsabilité énorme. Il doit faire face à l'attaque sans attaquer, et donc sans défense. C'est sa tâche de démontrer que les défenses ne sont pas nécessaires et que l'état sans défense est force. Tel doit être son enseignement, si sa leçon est que la santé mentale est sécurité. On ne peut trop fortement insister sur le fait que les déments croient que la santé mentale est une menace. Il s'agit là du corollaire du " péché originel ": la croyance que la culpabilité est réelle et pleinement justifiée. C'est par conséquent la fonction du psychothérapeute d'enseigner que la culpabilité, étant irréelle, ne peut être justifiée. Mais elle n'apporte pas non plus la sécurité. Aussi doit-elle rester autant non désirée qu'elle est irréelle.


La doctrine simple du salut est le but de toute thérapie: délivre l'esprit du fardeau insensé de la culpabilité qu'il porte avec tant de lassitude, et la guérison est accomplie. Le corps n'est pas soigné. Il est simplement reconnu pour ce qu'il est. Correctement vu, on peut en comprendre le but. Quel besoin de maladie y a-t-il alors ? Ce simple changement opéré, tout le reste suivra. Il n'y a aucun besoin d'un changement compliqué. Il n'y a aucun besoin de longues analyses, de discussions et de recherches lassantes. La vérité est simple, car elle est une pour tous.

 

Source : http://uncoursenmiracles.wordpress.com

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